Les derniers avis (9518 avis)

Par Kalish
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Code Mc Callum
Code Mc Callum

Ha ha, du pur bonheur. Autant je ne suis pas un fanatique de "Carmen McCallum" (même si les derniers cycles commencent à bien me plaire), autant ce préquel est tout simplement génial : - Une mise en scène très bien réfléchie, d’un bout à l’autre des 5 tomes. - Des scènes d’actions jubilatoires et des situations dramatiques qui font mal au bide. - Aucun temps morts, comme d’habitude, avec Duval. - Toutes les réponses aux questions que l’on pouvait se poser sur le passé de Carmen. Côté dessin, l’original Cassegrain a très bien croqué notre mercenaire pour la rendre encore plus attachante que dans la série mère. Et son dessin s’adapte plutôt bien à la mise en scène nerveuse de Duval. Même si il est moins détaillé que le travail d’un Quet, par exemple, la constance de son trait, tout au long de la série, donne beaucoup de cachet. De la pop-corn bd au scénario intelligent. Quand on aime le genre, on est devant un must.

28/01/2010 (modifier)
Par scuineld
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Banni
Le Banni

Très bon album que voici! Le dessinateur (dont, je pense, c'est le premier album) réussi presque un sans faute aussi bien au niveau du graphisme qu'au niveau colorisation. Presque, car je trouve les visages des personnages un peu trop figés par moment. Mais, par contre, rien à redire sur le reste. Vivement la suite qui ne pourra, je n'en doute pas, qu'être encore de meilleure qualité. Au niveau de la couleur, Tarumbana réussit à faire croire à de la couleur directe alors que l'ordinateur a (je pense) été utilisé. Et en plus, le choix des tons est vraiment bien pensé. Rien à redire de ce côté là... Au niveau du scénario, même constatation: on frise presque le sans faute. Juste deux petits bémols: - les transitions entre les scènes sont parfois un peu trop brusque (on tourne la page et on se retrouve dans d'autres lieus, avec d'autres personnages. - la fin est trop rapide: on a l'impression que le scénariste a été surpris par l'approche de la page 46 alors qu'il avait encore beaucoup à dire et que, du coup, il a condensé l'histoire en prenant des raccourcis. Mais sinon, très belle histoire, sans (pour l'instant) magie ou autres bestioles fantastiques. Les personnages sont humains et le récit est bien maitrisé. Il inspire confiance pour la suite. Mention spéciale pour les flash-back qui sont dans une teinte argentée, et de ce fait facilement identifiables... Les deux "presque sans faute" font donc un 4 étoiles (mais on n'est pas loin du 5)

28/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Number 5
Number 5

Enorme ! Autant le dire tout de suite, cette BD fait partie de mon top 5 :o Certes, c'est toujours flou un Matsumoto, et effectivement, au départ on ne sait ni ou l'on est, ni de quoi il s'agit. La magie cependant, c'est qu'on ne décroche pas tellement l'ambiance est fabuleuse. Preuve qu'en BD même l'incompréhension la plus totale n'empêche pas d'être accroc. C'est ça la poésie, ca vous touche avant même que le cerveau interprète. Pour cela oui ! ca s'approche de Moebius. Puis tout de même, on passe vite à l'action, au tragique. Number 5 dézingue un premier ... puis un second membre des rainbows, et sans en percevoir tout de suite les enjeux, on s'engage dans un compte à rebours, une chasse à l'homme. Mais qu'est ce que les rainbow au fait ? A la tête de "l'armée pour la paix" (concept absurde s'il en est), on trouve le conseil rainbow : 9 membres, 9 super héros. Les rainbow sont à la fois un concept marketing pour "tenir" le peuple, mais se révèlent également surhumains puisque génétiquement issus du même papa créateur. C'est d'emblée la question de l'humain qui est posée, celle de la génétique et de l'intervention humaine dans l'évolution etc ... En bref, chez les rainbow, on porte un numéro, et le classement est celui du mérite : one est plus fort que Two lui même plus fort que Three etc ... Quel désordre donc, quand number 5 (homme révolté) perturbe le système et enlève la Matriochaka. Ensemble ils parcourent la planète et on découvre avec eux un monde étrange, au centre de toute les questions. La terre n'est plus que l'ombre d'elle même, désertique, et les lois de "limitation" (natalité, énergie, robotique) sont le reflet d'une planète contrôlée, génétiquement modifiée, et dont le système semble a bout de souffle. La voila l'ambition de Number one : changer le monde ! Number One ,cet être étrange, ce dieu vivant, véritable messie semble développer des capacités extraordinaires. Il porte en lui un tel amour du monde qu'il est sans doute capable de le changer. Il est d'ailleurs capable de le "manger" Seulement voila, l'amour du prochain, ce n'est pas vraiment la tendance, et pour certains la vie n'a de sens qu' a travers le combat. A l'utopie de Number one s'oppose donc la colère de Victor, la révolte de Number 5, et à travers ces personnages c'est toutes les facettes de l'humain qui s'illustrent Au fil des tomes on vit une course poursuite donc, il s'agit d'arrêter number 5. Et a chaque étape, chaque combat, chaque décès ... on va découvrir des émotions, de plus en plus fortes. le compte a rebours des morts correspond donc à un crescendo émotif pour le number one, pour les rainbow, et pour le lecteur. La magie de cette BD c'est que chaque évènement, chaque émotion est ressentie par tous les rainbow. La force de Matsumoto c'est d’être capable de nous infliger cette puissance émotive au même titre que ces êtres "télépathes" la ressentent en temps réel comme s'ils était au fond une conscience unique. On prend donc en pleine gueule cette résonance émotionnelle de plus en plus extrême: amour, bonheur tristesse, colère ... Difficile de tout analyser, mais les interrogations sont très profondes, et l'impression visuelle ne l'est pas moins. Cette BD pose la question de la condition humaine, avec un brio rarement atteint. La seule envie après l'avoir lu, la relire encore pour la comprendre un peu plus. Et puis revoir 2001 l'odyssée de l'espace aussi parce que quelque soit le média il y a des oeuvres "existentielles" qui vous bouleversent. Number 5 en est une, au même titre que "la condition humaine" ou le" meilleur des mondes".

27/01/2010 (modifier)
Couverture de la série L'Elève Ducobu
L'Elève Ducobu

C'est un BD qu'il ne faut pas rater ! Certes, de temps en temps, les blagues ne sont pas drôles. Après avoir lu 4/5 planches, on se dit que ça va être pareil. Mais c'est ça qui en fait toute sa saveur. On croit qu'on va arrêter et la planche suivante nous fait marrer. Un conseil : ne le lisez pas quand vous êtes en dépression. Car à ce moment là, vous ne trouverez pas la planche drôle et la prochaines fois vous vous rappellerez de votre dépression à ce moment-là. Mais dites-vous bien que c'est mon Coup de Coeur et qu'il faut l'acheter. P.S. : J'ai tous les albums et je l'ai aussi en bibliothèque rose.

26/01/2010 (modifier)
Par Belhou
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yu-Gi-Oh !
Yu-Gi-Oh !

Voilà la première série manga que j'ai lue. Yu-Gi-Oh! est une véritable formule magique, et a bouleversé toute une génération ! Tout y est ! Action, magie, émotion... Ce manga est tout simplement excellent, et ne s'est jamais essoufflé, même en 38 tomes (plus un hors série). La série se compose de quatre parties: Le commencement: Yugi apprend à contrôler son double et affronte plein de brigands. Le royaume des Duellistes: Yugi, afin de libérer son grand père, se rend sur l'île des duellistes pour y affronter Pegasus, le méchant le plus légendaire de la série ! Battle City: Un grand moment de la BD manga ! Le plus long cycle de la série et le plus célèbre ! Yugi affronte Marik, possédé par sa haine. Le Roi Yugi: Un cycle exceptionnel ! Yugi se rend 5000 ans en arrière afin de retrouver le nom du Pharaon, et de vaincre le puissant Zork Nécrophédius ! Un chapitre sanglant ! Il y a également eu un dessin animé avec 6 saisons (dont deux cycles ajoutés: Le Monde Virtuel de Noah et le Sceau d'Horycacle), plus un film brillantissime sorti en salles en fin 2004. Bref, ce manga est tout simplement génial et cultissime ! Le fait d'explorer le monde des jeux est également très original ! A acheter les yeux fermés !

26/01/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Matin des suaires brûlés
Le Matin des suaires brûlés

J'étais surprise de voir Ottonegger dire dans son avis : "Un scénario à faire trembler de peur Letendre (La Quête de l'Oiseau du Temps)", j'ai pensé que peut-être dans son enthousiasme il exagérait un peu mais je suis bien d'accord avec cette remarque, sans aller jusqu'à faire trembler Letendre, je trouve ces deux séries tout aussi innovantes l'une que l'autre. Ce qui fâche un peu dans Le Matin de Suaires Brûlés c'est que le premier tome n'est pas vraiment accrocheur, il est un peu confus ou trop mystérieux et sans être repoussant il ne donne pas une furieuse envie de continuer. Mais en passant au second puis aux suivants l'intérêt grandit de façon exponentielle et l'originalité de cette histoire prend alors toute son ampleur. La fin est superbe et surtout elle est en forme d'épilogue, on saura tout sur les personnages jusqu'au bout du bout. Lukinburg a une narration parfaite dans un style presque poétique ponctué de petites pensées philosophiques, ce qui tranche avec la cruauté et la dureté de certaines scènes. Il a aussi introduit dans son récit quelques données de notre propre histoire ce qui lui donne une touche de réalisme bien agréable. Juste pour sa narration cette bd vaut déjà son pesant de cacahuètes. J'ai moins apprécié le personnage de Iannah, trop plantureuse, qui n'a rien d'original mais qu'il faut bien servir au lectorat mâle. J'ai eu un coup de cœur particulier pour Oumbaba et Piou, personnages pleins d'humour et attachants au possible. Graphiquement j'aime beaucoup de style de Tandiang malgré un tome 3 un peu inférieur aux autres et un tome 4 qui revient presque au niveau des deux premiers, cela dit cette petite baisse de régime n'enlève rien à la qualité de l'ensemble.

26/01/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Fléau
Le Fléau

Le Fléau est peut-être le meilleur roman de Stephen King. En tous les cas l’un des plus ambitieux. L’industrie des comics américains a mis du temps pour s’y intéresser, peut-être parce que l’Horrorus Rex lui-même souhaitait une adaptation de qualité. Parfois ses choix sont bons, parfois moins. Ici la pioche est assez bonne. Son adaptateur, Roberto Aguirre-Sacasa, a semble-t-il (ma lecture du roman remonte à près de 20 ans tout de même) respecté beaucoup d’éléments-clés de l’histoire originale : le timing impeccable, les personnages à la fois ordinaires et inoubliables, et aussi le côté un peu cradingue de certaines scènes, un élément récurrent dans l’œuvre de King. Et déjà, dans ce premier tome, l’ombre de Randall Flagg qui plane… Le dessin est assuré par Mike Perkins, qui a travaillé sur Civil War et Captain America, entre autres, et qui n’est pas parmi l’élite de chez Marvel, juste un bon faiseur dont l’art ne se détache pas particulièrement. Ici son boulot est plus que correct, son encrage est de qualité, les personnages sont assez crédibles (c'est-à-dire pas trop difformes, comme parfois dans ce style de comic) et même si les couleurs manquent de variété et de subtilité, l’ensemble fonctionne bien. J’ai hâte de lire la suite, en espérant continuer à retrouver le plaisir de la lecture du bouquin.

25/01/2010 (modifier)
Par Geoffroy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Banni
Le Banni

MA-GNI-FIQUE ! Tout simplement magnifique ! J'ai littéralement été captivé par la lecture de ce tome. Une claque magistrale aussi bien au niveau graphique que scénaristique et qui plus est dans un genre que j'affectionne particulièrement, l'heroïc fantasy. Enfin un scénario digne d'intérêt servi par des personnages qui ont vraiment une profondeur, un style propre qui les rend uniques et complémentaires. L'histoire est bien menée et les éléments de l'intrigue s'installent progressivement. Le premier tome introduit le personnage du Banni connu également sous le nom d'Hector Wiestal, la muraille de Myrmirrine, ancien héros banni de la nation qu'il a aidé à fonder. La trame narrative pourrait paraitre légère, mais c'est sans conter sur le talent d'Henscher qui sait asseoir très rapidement ses personnages et qui, en très peu d'éléments, arrive à créer la bonne ambiance, le bon éclairage. Alors si l'on rajoute à cela la patte de Tarumbana, on obtient un véritable petit bijou, les personnages ont de vraies gueules et les visages sont très expressifs (Le Banni me fait penser à Kris Kristofferson dans Blade). Certaines vignettes sont de véritables tableaux et l'ambiance donnée par les couleurs colle vraiment au ton de l'histoire. Le seul défaut de cet album serait d'être trop court et de devoir attendre le prochain tome, heureusement il y a un petit cahier graphique en fin d'album pour nous faire patienter et s'extasier devant le coup de crayon du dessinateur. A lire absolument.

24/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Déogratias
Déogratias

Deogratias, jeune Rwandais pris dans la tourmente du génocide de 1994. Histoire d'une vie brisée. De vies brisées. Comment se reconstruire après avoir vécu l'horreur ? Comment ne pas sombrer dans la folie Comment vivre en paix quand on croise tous les jours ceux qui ont participé aux massacres, ceux qui vont ont entrainé dans ces tueries ? J'ai lu beaucoup de témoignages, de documents et d'analyses sur le génocide rwandais. Mais dans cette bd, très finement construite, Strassen ajoute une note de sensibilité et d'émotion. Les personnages, Déogratias en particulier, sont très attachants. Le scénario est très bien pensé : il permet de se concentrer sur les sentiments des personnages et de ne pas se focaliser sur la chronologie des événements. Cette bd n'est pas un livre historique sur le génocide. Plutôt un témoignage très fort sur la vie avant le génocide ; sur la vie après le génocide aussi. Sur la méfiance, l'hypocrisie, l'impossible reconstruction d'un jeune homme, d'un pays peut-être. A lire parce que c'est fort. Du grand art! A lire pour savoir et comprendre aussi.

24/01/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Saison des Flèches
La Saison des Flèches

"La saison des flèches" est une BD atypique où les auteurs se sont donnés à coeur-joie sans contrainte. Le postulat de départ est énorme mais ouvre des portes dans lesquelles s'engouffrent les auteurs et nous-mêmes par la même occasion. Sous le burlesque, il y a des sujets forts mis en valeur par une exagération toujours contrôlée. Le lecteur va connaître une expérience inédite avec cet ouvrage où le meilleur côtoie l'excellent. Dès la prise en main de la BD, on est rassuré, l'objet est de qualité. On est ensuite rapidement mis dans le bain. Les aventures du couple charentais cohabitant avec une famille sioux prennent des tournures surprenantes. On s'attache à ces êtres qui convergent tranquillement vers un même but. La mise en image est parfois conceptuelle en complément du dessin de base colorié en aquarelle. C'est rafraichissant de changer de style, mais le but est surtout de mettre en évidence des informations pour la compréhension du sujet. Cet album est sélectionné à Angoulême et risque de faire parler de lui. Ce mélange des genres m'a surpris malgré toutes mes lectures passées. Il y a comme un vent nouveau dans le 9ème art avec "La saison des flèches". C'est assurément mon coup de coeur de début d'année 2010.

24/01/2010 (modifier)