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Par Pierig
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Poncho et Semelle
Poncho et Semelle

Poncho et Semelle est une (très) bonne surprise ! Alors que j’avais feuilleté l’album lors de sa sortie avant de le reposer gentiment, voici qu’il m’a été offert pour mon anniversaire (et dédicacé en plus !). En fait, je m’attendais à une bd trop orientée jeunesse que pour m’intéresser. Mais sa lecture m’a montré que je faisais fausse route. Si cette bd à des accents jeunesses prononcés (le dessin est évocateur), un lectorat plus adulte y prendra également beaucoup de plaisir à parcourir les histoires de ce cow boy un peu tête brûlée mais dont le moindre obstacle le ramène vite à la raison. Cet album est composé d’un enchaînement d’histoires courtes bénéficiant d’une narration simple et dynamique. J’ai vraiment apprécié l’inventivité dont fait preuve Hugo Piette, sans compter les situations loufoques et absurdes. Le trait, quant à lui, est simple (presque enfantin) mais assez efficace dans son genre. Bref, voici un album qu’il serait bien dommage de manquer ! Après lecture du tome 2, mon avis est plus mitigé. Ce second opus se révèle nettement moins drôle. Les récits, moins nombreux, sont inutilement tirés en longeur : le premier met en avant Poncho (le cow-boy), le deuxième Semelle (son cheval) et le troisième Poum (le fantôme). Chaque protagoniste a donc droit à son histoire mais toutes se rejoignent par l'ennui et la déception qu'elles procurent. Du coup, ma note est revue à la baisse et passe à 3 étoiles. L'achat conseillé est quant à lui recommandé uniquement pour le premier opus.

14/01/2008 (MAJ le 13/05/2008) (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill

A la fois touchante et rigolote, en voilà une bien belle BD ! Je me suis régalé. L’histoire est simple, on devine aisément la fin, mais qu’importe, la force de cet album est ailleurs. Le ton est d’une justesse exceptionnelle. Les mots employés sont particulièrement bien choisis pour décrire les sentiments d’un enfant. L’album regorge de ces petites phrases innocentes qui peuvent uniquement sortir de la bouche d’un gamin de 8 ans et qui font le bonheur des adultes. C’est un régal. Impossible de rester insensible à la vie du petit Jean. Ses questions, ses peurs, son imagination débordante, les anecdotes qu’il nous livre, tout est tellement bien raconté. Le dessin, très simple, colle à merveille. Le choix des couleurs – une dominante par chapitre - est original et très réussi. J’arrête ici les éloges, gros coup de cœur pour cet album qu’il faudra absolument relire très bientôt.

13/05/2008 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série D'Artagnan, journal d'un cadet
D'Artagnan, journal d'un cadet

J'ai à la fois adoré et été un poil déçu par cette BD. Adoré parce qu'après le déjà excellent Malet, Junker fait une nouvelle fois étalage de son talent. Ce Journal d'un cadet est complètement entraînant et se lit d'une traite avec un réel plaisir. Le dessin est plaisant et son sens de la narration, extrêmement précise, parfois brillante, romancée mais jamais pesante est une pure merveille. Junker arrive à nous raconter les 3 mousquetaires en un seul tome, certes dense, sans trahir l'excellent roman de Dumas, en le transposant magnifiquement sur un autre medium. Un poil déçu parce que je m'attendais à ce que Junker justement s'écarte plus du roman et se laisse plus aller à décrire son D'Artagnan, surtout en lisant la 4ème de couverture. Alors certes, l'auteur raconte l'ensemble de l'histoire en utilisant D'Artagnan comme narrateur et en nous faisant partager ce qu'il imagine de ses sentiments et de sa psychologie. Le parti-pris est très intéressant mais je pensais y découvrir des choses où des aventures peut-être un peu plus nouvelles. Pas suffisant pour gâcher le plaisir du lecteur, tant cette BD est une réussite (faut dire qu'au niveau scénario, on a rarement fait mieux que le roman de Dumas) mais il manque ce petit quelque chose de fantaisie ou d'innovation qui aurait élevé cette BD au rang d'incontournable absolu. Reste que la lecture me parait fortement recommandée. Dommage que ce one-shot soit aussi cher, le prix en découragera peut-être certains.

12/05/2008 (MAJ le 12/05/2008) (modifier)
Par tytt
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Caricature
Caricature

Ma première découverte de Daniel Clowes. On y rencontre des personnages mesquins, enfoncés dans leur aigreur, ce sont des losers incroyablement bien décrits, mais au final, ils sont on ne peut plus banal et il est facile de se reconnaître en eux. Incroyable auteur.

11/05/2008 (modifier)
Par sky doll
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Persepolis
Persepolis

J'ai vraiment aimé l'œuvre de Marjane Satrapi qui retrace sa vie, son combat contre l'oppression de son peuple et plus particulièrement des femmes de son pays. C'est un témoignage émouvant et drôle à la fois qu'elle nous conte à merveille. On peut découvrir (pour ma part ce fut le cas) l'histoire terrifiante d'un peuple opprimé dans un pays où même les libertés les plus sommaires sont inexistantes, une vraie prise de conscience sur ce qui se passe en dehors de notre pays et le combat de ces familles pour assurer une vie meilleure à leurs enfants. Un vrai coup de cœur qui en ravira plus d'un ! A lire ou à relire de toute urgence.

11/05/2008 (modifier)
Par Tomeke
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Maus
Maus

Incontournable, immanquable, irremplaçable, éternel, tels sont les premiers adjectifs qui me viennent à l’esprit pour décrire le fantastique travail narratif et symbolique du génial auteur… J’ai acheté cet ouvrage suite aux nombreuses critiques positives. De plus, je suis plus que sensible et curieux de tout ce qui touche au sujet abordé, thématique qui doit absolument rester en nos mémoires ; du moins il ne peut en être autrement chez moi (de par mon éducation, mes arrières grands-parents,…). Sur le sujet, outre plusieurs films déjà abordés dans d’autres avis, j’ai également visionné pas mal de documentaires sur le camp de concentration dont il est question et sur la « solution finale ». Après l’achat, mes premières impressions furent nettement plus réservées. Dès l’ouverture du livre, je n’ai pu que constater ce que j’ai jugé comme une pauvreté graphique et une narration très condensée. Mais… Mais quelques planches tournées, quelques chapitres lus, une magie singulière et extraordinaire s’opère ! Jamais je n’ai été autant touché par le 9ème Art, je n’ai même jamais été aussi ému par le sujet développé, que ce soit dans les films ou les reportages regardés. L’auteur nous conte son histoire, l’histoire de son père et l’Histoire, celle avec un grand H. Le ton employé est naturel, magnifiquement juste et d’une spontanéité intelligemment construite. Le procédé narratif est certainement le premier élément qui fait passer l’extermination juive pour un témoignage émouvant et prenant, et non pour une succession de planches d’une fausse justesse violente et « sans plus ». Le deuxième élément est le dessin, simple et symbolique. Si au début cela semble quelque peu élémentaire, il prend en réalité tout son sens au fil des pages. Il ne faut dès lors surtout pas s’arrêter aux premières pages mais bien comprendre les motivations de l’auteur à utiliser un tel dessin. Simple le dessin ? Je vous assure, il n’a pas besoin d’être plus développé, vous frémirez d’horreur devant la barbarie nazi et vous serez ému devant toute l’humanité qui émane des ces petites souris… En conclusion, ce livre devrait faire partie de tous les cours d’histoire, ce témoignage est un chef d’œuvre d’une intelligence inouïe ; un grand merci Monsieur Spiegelman !

10/05/2008 (MAJ le 11/05/2008) (modifier)
Couverture de la série D'Artagnan, journal d'un cadet
D'Artagnan, journal d'un cadet

L'oeuvre de Dumas connaît ces temps-ci un regain d'intérêt dans la sphère bédé. Toutefois, on ne pourra pas taxer Juncker d'opportunisme puisqu'il doit bosser sur cet ouvrage depuis au moins 2 ans. Ce pavé imposant de 264 pages se démarque de ses collègues par le fait qu'il ne s'agit pas QUE d'une mise en image de l'histoire connue de tous... C'est bien plus et cela va bien au delà de la simple "démystification". Nicolas Junker, déjà remarqué par son ouvrage sur Malet, a ici accompli une oeuvre exemplaire, prolongeant la vie des personnages de Dumas et proposant une relecture ô combien passionnante... Autant Malet connaissait une baisse de régime dans le dernier tiers, autant dans d'Artagnan, rien (ou si peu) n'est à jeter. On sent que cette BD a demandé un travail ENORME. Sur le plan narratif, le soin apporté à l'intrigue est exemplaire. Les personnages sont très étudiés, l'humour est omniprésent mais jamais au détriment du "sérieux" qui sait reprendre sa place à des moments où on ne l'attend pas. Les graphismes ne sont pas en reste : simples (du moins en apparence) mais efficaces. Et que dire de la mise en image ? Fidèle à son style, Junker explose tout ! Les découpages, les couleurs, la gestion de l'espace (et du temps)... C'est d'une incroyable maîtrise. Cette BD "respire" comme rarement (d'où aussi le nombre de pages). Mais surtout, cette oeuvre est captivante de bout en bout ! Une fois entamée, impossible de la lâcher ! De la très grande bande dessinée. Mon coup de coeur du moment !

09/05/2008 (MAJ le 10/05/2008) (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alzeor Mondraggo
Alzeor Mondraggo

Je suis heureux de faire passer par ma note cette série cataloguée comme "futur immanquable" en "immanquable" tout simplement. J'avais jamais entendu parler de cette série avant de l'emprunter. Je suis certain de l'acheter. Il est des séries où l'on tombe immédiatement sous le charme. Celle-ci est fort injustement méconnue. Elle mérite l'attention à plus d'un titre... L'histoire est tout d'abord très originale: un jeune homme du nom d'Alzéor Mondraggo qui aspire à devenir chevalier va être conseillé par un genre d'esprit gardien. Le contexte est celui de la guerre de 100 ans qui oppose les françois et les anglois. Il va avoir des dons particuliers qui vont aiguiser les appétits des seigneurs de guerre et donner lieu à des aventures très particulières. Par ailleurs, l'humour et les clins d'oeil sont omniprésents. J'ai ris de bon coeur toutes les deux trois planches du dernier tome. J'aurais bien aimé que ces aventures puissent encore durer. Dans le genre, cela se rapproche de Garulfo bien que cela soit sensiblement différent. En tout cas, Makyo nous a concocté une bande dessinée de grande qualité. On n'oubliera pas de sitôt ces fameuses ceintures de chasteté ! ;) Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

30/03/2008 (MAJ le 09/05/2008) (modifier)
Par yOyO
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Trop mortel
Trop mortel

Un scénario réussi de Corbeyran avec qui s'est joint Amélie Sarn !!! La BD 200% popcorn fonctionne très bien dans ce diptyque. Les différents clichés maintes fois utilisés dans le cinéma et la BD font mouche dans cette série. Le dessin de Pacheco est stylé et correspond bien à ce type d'ambiance. On regrette que cette BD soit si courte. Ca aurait été sympa en 3 tomes.

08/05/2008 (modifier)
Par Foliana
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Palais
Palais

Palais fait partie de ces manhwas qui divise parfaitement ses lecteurs : soit on aime soit on n’aime pas. Il n’existe pas de demie-mesure. On aime parce que c’est différent. Oui mais « différent comment ? » me demanderez-vous. « Parce que bon, les histoires d’amours qui n’en sont pas puis qui le sont, ça cours les rayons. » Je vous dirais que vous n’avez pas tout à fait tort … tout en étant assez éloigné du fond de l’histoire. Car ici, bien que promise au fils du roi, la jeune épouse est tout sauf une grande cruche qui sait à peine épeler son nom. Son but ultime : le divorce. Tout en passant par la case du « comment ennuyez (restons polie) mon époux en dix leçons ? ». Doublée par un mari tout aussi manipulateur, on ne peut qu’attendre de bonnes scènes bien croustillantes, remplies de coups bas, de plans machiavéliques et autres petites piques pas si petites. On aime aussi pour la grande finesse, le souci du détail de So-Hee Park. Bien que ses SD (super deformed) soient totalement hideux, les images des inters-chapitres sont époustouflantes lorsqu’on prend la peine de les regarder plus en profondeur. Mais il n’y pas que les moments humoristiques qui font de ce manwha une bonne surprise. Dans le fond se trame un complot pour renverser le prince et prendre sa place. Et ce n’est pas du petit complot : tout y est soigneusement agencé, organisé et montré sans être montré, pour donner une petite touche de suspense, car avouons-le, nous connaissons déjà la toute fin. Mais on peut aussi ne pas aimer. Tout d’abords pour le dessin, typique des sunjungs mais plus atypiques encore que les shojos. Les hommes se ressemblent tous, filiformes, sans muscles aux traits anguleux et aux grands yeux noirs bordés de longs cils noirs que parfois l’on se demande s’il arrive à voir quelque chose. Les filles, c’est encore pire : elles ont des lèvres charnues, gonflées, aucune forme et on mise sur la maigreur. En fait, si le lecteur à un temps soit peu pitié de ses pauvres yeux, il s’enfuit en courant, laissant Palais en plan. On n’aime pas aussi à cause de son prix et de sa qualité d’impression. Le prix, exorbitant, désespérait les jeunes lecteurs, visés, d’essayer leurs marchandises. Et le papier, n’en parlons pas ! Il faut les tourner avec précaution sinon les pages s’arrachent, voire encore de jolies coulées d’encres. On croirait presque re-voir J’ai Lu. Mais pour le moment, rien ne bouge. En Corée, la série bat son plein et est déjà à sa deuxième saison en tant que sérié télévisée, preuve que cette série est plus qu’appréciée. Si jamais une maison d’édition passe par ici, je vous en prie, reprenez cette série ! Elle vaut vraiment le détour !

08/05/2008 (modifier)