Les derniers avis (39208 avis)

Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série L'Homme en noir
L'Homme en noir

Ouille, elle fait mal celle-là .... Une BD qui parle de cette violence que subissent encore tant d'enfants dans notre monde si "civilisé" parait-il. Et elle le fait très bien. Sans redire les mêmes arguments que d'autres, la BD a une histoire parfaitement adaptée à un public plus jeune et surtout terriblement bien construite. L'histoire se développe doucement et la fin arrivera avec son lot de petites surprises que j'ai personnellement appréciées puisque je ne les avais pas vu arriver. Comme souvent, on peut comprendre que ça se finisse bien dans la BD, qu'il faut montrer comment s'en sortir, qu'on peut s'en sortir. Mais cette BD me rappelle surtout que des milliers d'enfants souffrent en silence. Et que ces hommes en noir sont partout autour de nous, qu'ils sont nos voisins, nos amis, notre famille ... La BD a un dessin qui convient tout à fait, en collant à l'esprit enfantin d'une partie du scénario. A hauteur de gamin, nous voyons le déroulé de sa vie, ses angoisses et ses moments de joie, petit à petit rongé par la peur. L'ensemble est franchement bien retransmis et je ne peux que recommander cette BD qui a une belle envie, bien retranscrite. Recommandée !

21/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Perceval (Bruneau)
Perceval (Bruneau)

Adaptation très littérale des aventures de Perceval le Gallois, chevalier étrange parmi ceux de la Table ronde. Le sauvage, le foufou, le jeune homme courageux, fort, aventureux, exalté, mais aussi maladroit socialement et pas toujours très à l'aise avec les autres personnes, il incarne une sorte de fougue de jeunesse mais aussi l'idéal de chevalerie qui se transmettent progressivement. La BD ne fait pas spécialement de débordement de cette légende d'origine, et je trouve ça sympathique. On a ainsi l'histoire d'origine, la façon dont Perceval est intégré à la quête du Graal alors même qu'il l'a déjà échoué, tout en voyant ses nombreuses aventures qui ont une certaine redondance (Perceval se bat contre quelqu'un de façon sublime et parce qu'il est trop fort) mais c'est le genre qui veut ça. On reste dans un roman de chevalerie médiéval, n'attendons pas non plus des choses sensationnelles ! Bref, c'est du classique revisité (et encore à peine) pour permettre aux plus jeunes de gouter au mythe arthurien, moi j'apprécie ! Personnellement je suis un grand fan de l'univers du roi Arthur, j'ai dévoré quantité de livres autour de son récit et du légendaire arthurien (même si je n'ai jamais aimé Kaamelott, n'hésitez pas à m'incendier en commentaire). Et je suis toujours client de ce genre de choses, ce qui m'incite sans aucun doute à le noter plus haut que prévu. Mais le dessin est joli, avec une recherche esthétique dans les planches et la composition, une vraie patte artistique, des détails malins pour comprendre qui parle sans nuire à la qualité esthétique de l'ensemble ... Non, vraiment, en tant que fan du mythe arthurien cette BD me plait par son épure dans le traitement de Perceval et dans la sincérité de la démarche. J'ai bien aimé !

21/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série L'Ogre Lion
L'Ogre Lion

3.5 Un récit qui n'est pas souvent original, mais qui m'a bien diverti durant une bonne partie du temps. L'univers créé par l'auteur est cohérent et le personnage principal se révèle complexe. J'ai bien aimé tout ce qui tournait autour du mystérieux passé du lion qui s'est retrouvé avec l'esprit vengeur d'un bouc qui déteste les carnivores. Les autres personnages sont un peu plus stéréotypés, mais le récit continue d'être bien fait. En tout cas, c'est ce que je pensais jusqu'à la lecture du dernier tome, qui m'a semblé moins bon que les deux autres. L'histoire est toujours divertissante et il y a de bonnes scènes, mais j'ai eu l'impression que le rythme s'accélérait trop. Il y a des éléments du scénario qui auraient pu être mieux approfondis et il y a plein de nouveaux personnages qui existent juste pour participer aux nombreuses scènes de combats qui parsèment l'album. Mon enthousiasme a donc un peu baissé et la fin m'a semblé expédiée, comme s'il fallait absolument que la série ne dure que trois tomes, alors qu'un de plus n'aurait pas été une mauvaise idée.

20/11/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Les Météores
Les Météores

J'avais repoussé la lecture et l'achat de cet album estampillé Angoulême, après plusieurs feuilletages en librairie. Le camaieu de gris des images me faisait craindre un univers dépressif peu engageant. Je voyais peu de dialogues et j'avais l'impression que ça allait être vite lu. Je me voyais refermer la BD avec un "So what..." au bord des lèvres. Eh bien non, c'est roboratif . Plutôt que récit choral, comme ont dit mes collègues, je dirais un very short cut où les points de vue différents se télescopent assez rapidement, ce qui donne un certain rythme, même dans cet univers hivernal, plat et peu bavard. La menace de la météorite est présente mais pas beaucoup plus que notre eco-anxiété quotidienne : chacun en fait abstraction comme il peut sans que vraiment la chose ne nous quitte d'une semelle. Les trajectoires des personnages, du logement au diner, du diner au supermarché, du supermarché au pont de l'autoroute, au skate Park, à l'arrêt de bus... nous montrent des situations de tous les jours, mais les rencontrent qui s'y déroulent sont touchantes et vraies. Le dessin fait un peu penser à du Bastien Vivès, économe et sensuel. La construction du recit est très élégante aussi. Une belle horlogerie. Mais je ne sais pas à qui conseiller cet album ... les esthètes, les aides soignantes, les aidants, les ados, les parents... faites l'essai, vous verrez bien.

20/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série La Terre verte
La Terre verte

Ayrolles à travaillé son Shakespeare, aucun doute ! C'est une étrange BD, qui fait à la fois mélange d'aventures et de tragédie shakespearienne, et ça sera le cœur de ma critique. Parce qu'on est dans l'hommage très appuyé à différentes œuvres, notamment Richard 3. Et lorsque je dis que c'est bien travaillé, c'est qu'on y retrouve les dilemmes moraux de ce cher roi bossu, mais aussi ses fameuses incartades au spectateur, complice de ses nombreux crimes, tout en montrant qu'il est torturé de nombreuses problématiques. L'idée de mélanger ça au Groenland, pays alors encore très peu connu et à peine colonisé par des Danois, permettant d'ajouter divers thèmes dont l'un que j'ai trouvé pertinent et qui n'arrive qu'à la dernière page. On pourrait reprocher une thématique qui n'a rien à faire là mais je trouve assez pertinent, au contraire, d'avoir lié les deux. C'est peut-être facile pour certain, trop convenu ou cliché pour d'autres, mais personnellement j'ai trouvé que ça faisait une pique de rappel pas bête. Mais en dehors de ça, c'est fascinant de voir comment Ayroles déploie progressivement les fils d'une tragédie à nombreux étages. De nombreux personnages sont vites introduits, pour ensuite tisser des liens et des relations qui conduiront le récit. J'ai repéré les nombreuses scènes d'hommage ou de clin d’œil (la fameuse scène de dialogue entre Richard 3 et Anne, pour la convaincre de l'épouser est reprise ici à une autre sauce, très efficace d'ailleurs) tout en ayant son propre récit et sa propre conclusion. Différemment, peut-être aussi un poil plus positif dans certaines choses. Bref, un récit d'aventure et de personnages très très gris, dans une ambiance du Grand Nord à la sortie du XVè siècle, porté par un hommage très clair à Shakespeare mais aussi à quelques interrogations subsidiaires sur l'exploitation par l'homme de la nature. Le tout porté par les conflits humains habituels, avec un final à la hauteur du reste. Une très bonne BD pour ma part, que je recommande !

20/11/2025 (modifier)
Par Francky
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Moonlight mile
Moonlight mile

Autant le dire, je suis frustré de ne pas pouvoir accéder à la suite de la série, la version française n'ayant pas poursuivi au delà du tome 10 (ou 11 ?) sur les 22 - 24 tomes de l'édition japonaise. Pourquoi tant de haine (par certains) à l'égard de cette série ? Le dessin n'appel pas de critique particulière. Et avoir imaginé la course des nations pour la prospection lunaire de façon aussi pragmatique m'a vraiment intéressé. Maintenant, le coté cru (et couillu) d'Ohtagaki a pu déranger des lecteurs habitués a plus d'angélisme par d'autres auteurs. Ce n'est pas votre tasse de thé et alors, passez donc votre chemin ! Mais quel besoin ont certains de passer au vitriol un style qu'ils n'apprécient pas, le manga doit-il être normé en fonction des goûts de ces derniers ? Pour rappel, le Japon a produit voilà déjà bien longtemps des estampes à la sexualité des plus crues et explicites dans lesquelles la sueur, le poil et les liquides en tous genres y sont forts représentés. Et ces dernières estampes, n'en déplaise à certains critiques ici présents, étaient essentiellement destinées à la haute société. On peut trouver par ailleurs des mangas très fournis de ce genre de scènes depuis des années. Alors, vous n'appréciez pas ces quelques scènes Culottées émaillant le déroulé de l'histoire de Moonlight Mile, soit, lisez d'autres auteurs et ne mettez pas au bûcher celui-ci, il ne le mérite absolument pas. Peut être pensiez vous lire du Sailor moon ?

20/11/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vent des Dieux
Le Vent des Dieux

Le premier cycle est très bon, le reste sombrant dans le n'importe quoi et la banalité au niveau du scénario comme du dessin. Mais ah, le dessin du premier cycle ! Presque aussi bon que celui des Eaux de Mortelune, et ce n'est pas peu dire ! Il y a bien quelques maladresses au début, mais le style est inimitable et va vers sa perfection. Hélas, il y a fléchissement dans le dernier tome, et dans le trait, et dans la coloration, notre héros a les yeux bleus, n'importe quoi ! Cela m'a alerté, et voir la qualité baisser dans le second cycle que je n'ai heureusement pas acheté, n'a pas été un étonnement et puis je me suis séparé des cinq tomes, n'aimant pas garder des déceptions. Bref, mais sur le moment, quel plaisir ! Je pense que le gros seigneur devenant meilleur sur le tard est crédible de ce point de vue, plusieurs choses vont dans ce sens, et notamment le personnage intéressant du moine Nichiren, plutôt distrayant avec ses discours et perversions. Et bien cerné par comme le dit la concubine en quête du samouraï et héros du Vent des Dieux. J'aime d'ailleurs tous les personnage, notre héros, et doit-on dire notre héroïne tant elle est importante ? Son amoureuse. Notons que l'œuvre est une des rares où on montre des gens faisant l'amour avec l'esthétisme des estampes japonaises et le dynamisme d'une scène d'action. Par contre, les femmes n'y trainent pas dévêtues pour rien. Applaudissons que l'autre amoureuse de notre héros permette d'avoir une vue des exclus par les paysans : si les samouraïs et leur seigneur, et surtout le comploteur en chef, réifient les masses, les masses écrasent plus faibles qu'elles, ce qui est très bien montré… Pour moi, les scènes oniriques sont crédibles, le héros entre la vie et la mort hallucine sa vie et le passage dans le nirvana ou pas. Les paysages, la relation amoureuse entre deux samouraïs, une scène de seppuku, un guerrier qui ne comprend rien à rien et offre quelques scènes faisant sourire avec sa brutalité et sa bêtise transitoire, et des ninjas encore plus démythifiés que les samouraïs, que demander de plus ? Ben moins de relâchement dans le dessin, à la fin. Démystification de pas mal de choses, mais l'attirance pour la culture nipponne en sort paradoxalement renforcée.

20/11/2025 (modifier)
Couverture de la série How I Married an Amagami Sister
How I Married an Amagami Sister

Excellent, je vois des avis parlant de redondant, mais si vous cherchez dans la romance, c'est depuis longtemps souvent la même chose. On vente the quintessential quintuplet (excellent et l'un des meilleurs à mon goût) mais, love Hina et Nisekoi existe) amagami a 2 gros avantages, le premier c'est la qualité graphique, L'auteur Marcey Naito dessine super bien, mais vraiment, et le 2e c'est originalité de mélanger harem classique avec cliché... Et de rajouter un air de surnaturel, et ça c'est fort, car perso je suis pas trop dans le délire mais la c'est hyper bien dosé, je ne peut mettre un 5 car c'est pas parfait, loin de la.. On a une plutôt bonne adaptation animée (quelque problème de rythme mais bon) Seul problème (qui personnellement me gêne pas vraiment, mais je comprends que certains n'acceptent pas trop), l'une des 3 sœurs amagami, "asahi". A en effet 14 ans au début de l'œuvre, et jouer sur la probabilité qu'elle finisse avec le héros est étrange voire déplacé, mais a savoir qu'il n'y a aucune page avec des scènes déplacées, c'est comme si l'auteur nous le disait à nous même, il place ce contexte, certes étrange, mais il ne va pas plus loin. Perso j'ai pas lu la fin. Mais je recommande vraiment cette œuvre qui peut être relax et touchante à la fois. Donc si vous aimez les mangas romances classiques, aller y les yeux fermés

19/11/2025 (modifier)
Couverture de la série La Princesse guerrière
La Princesse guerrière

Dans la droite lignée de l'album Le Roi des oiseaux, Alexander Utkin nous propose ici de nouveaux une succession de récits adaptés de contes slaves, découpés en épisodes et pouvant être reliés les uns aux autres par des personnages récurrents et les remarques du narrateur. Ici, contrairement à l'album précédent, les histoire sont moins suivies, plus décousues. Enfin, par là je veux dire que, même si deux grandes histoires se détachent clairement de tout ceci (celle de Vasilia et celle de John), elles ne se filent pas l'une l'autre aussi fluidement que l'on fait les récits du premier album (si ce n'est que le récit de John se passe vraisemblablement avant celui de Vasilia). Bon, si, techniquement elles se suivent toutes deux sur le fait qu'il s'agit à chaque fois d'un récit centré sur un enfant devant braver les dangers pour porter secours à son père, mais je voulais parlé d'un filage intra-diégétique plus explicite. Pourtant, chose intéressante, c'est bien cet album qui m'a la plus plu. Peut-être est-ce parce que chacun des deux récits a su davantage me parler, peut-être aussi parce que Baba Yaga étant la seule figure du folklore slave que je connaissais un minimum j'ai su m'attacher plus vite, peut-être encore est-ce le fait que j'ai bien plus ici ressenti cet effet de style narratif évoquant les soirées où l'on se partage des histoires au coin du feu, où les histoires se suivent, se lient et prennent vie mais pas nécessairement dans un ordre chronologique mais plutôt thématique. Quoi qu'il en soi l'album m'a plu, énormément. Qu'il s'agisse du récit initiatique de la jeune sorcière Vasilia ou de la quête épique du bon et brave John, les récits et les personnages m'ont plu, parus vivants et leurs aventures et leurs déboires possédaient bien toute la puissance évocatrice que j’attends d'un conte. On retrouve là aussi l'oiseau Gamaïoun pour la narration, nous partageant de nouveau de petites digressions au gré de ses histoires, des portes d'entrées et de sorties vers d'autres récits (mais pour d'autres moments). Nous retrouvons d'ailleurs au détour de quelques pages la souris, le serpent, le chasseur et son fils, personnages dont l'histoire nous a été racontée dans le précédent album (tout comme nous retrouvions dans leurs histoires l'éponyme Princesse Guerrière, John et Vasilia au détour de quelques épisodes). Le dessin d'Alexander Utkin est toujours aussi beau, mais là encore je l'ai préféré ici. Le travail des couleurs vives contrastées par la nuit noir lors des passages avec Baba Yaga, les couleurs bleus et orange de ce bon John qui se marient si bien, les yeux brillant de Vasilia et de sa grand-mère, l'esprit du feu, … j'ai trouvé le travail des couleurs bien plus intéressant et plus puissant dans cet album. Soi dit en passant, c'est cet album-là que j'ai lu en premier, et non Le Roi des oiseaux, peut-être cela a-t-il davantage appuyé ma préférence pour l'album ici présent.

19/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Roi des oiseaux
Le Roi des oiseaux

J'adore les contes et légendes, j'aime découvrir et même étudier les variations d'histoires, les sens de lectures et leurs buts évoluant avec les lieux et les temps, leur force évocatrice intemporelle, … Bref, j'adore les contes. Mais je dois bien avouer que je m'y connais assez mal en contes slaves (si ce n'est quelques récits autour de Baba Yaga), alors un album jouant visiblement les recueils et dessiné par le talentueux Alexander Utkin je me dis que ce serait une excellente initiation. L'album est une succession de récits - principalement deux - eux même découpés en une succession d'épisodes, un peu à la manière d'une saga. Le personnage principal peut varier, changer le temps d'un épisode, mais l'on peut tout de même considérer l'album comme une sorte de récit filé puisque tous ces épisodes finissent tous d'une manière ou d'une autre par avoir un lien logique entre eux. La narration est assurée par Gamaïoun, sorte d'oiseau prophétique issu lui aussi des légendes slaves, intervenant de-ci de-là entre les cases pour nous partager de petites anecdotes, des ouvertures vers d'autres histoires qui mériteraient elles aussi d'être racontées (et qui le seront pour la plupart dans l'album La Princesse guerrière). J'ai particulièrement aimé ce parti-pris de rendre le narrateur aussi présent, donnant ainsi à la narration de l'album une vraie similitude, un vrai rappel de la nature orale et partagée de ce genre de récits à l'origine. Même si les histoires ne m'ont pas autant emballées que ce à quoi je m'attendais j'ai pu rentrer sincèrement dans l'album et son histoire (et SES histoires, du coup). Un petit mot encore sur le dessin d'Alexander Utkin que je trouve personnellement magnifique. J'aime sincèrement les styles crayonnés, les traits gras, comme au fusain, qui permettent de jouer de manière imaginative avec les corps tout en restant ancré, concret. Pas sûre de bien m'exprimer là-dessus mais gardez juste en tête que j'aime ce style. Les couleurs, quant-à-elles, sont variées et chatoyantes, un bon plus également à mes yeux. Même si les histoires en elles-même ne m'ont pas nécessairement parlées plus que ça la forme, elle, a su me convaincre et me touchée, et même me motiver à trouver plus de récits adaptés de contes slaves. (Note réelle 3,5)

19/11/2025 (modifier)