Quand j’ai ouvert le premier tome du Château des Animaux, j’ai senti immédiatement que j’entrais dans une œuvre rare. J’ai acheté les quatre tomes en édition luxe, et dès les premières pages, j’ai compris que j’avais entre les mains quelque chose d’exceptionnel. C’est beau, c’est intelligent, c’est puissant. On sent évidemment l’inspiration de La Ferme des animaux d’Orwell, mais jamais comme une copie : ici, c’est une réinterprétation sensible et moderne, une fable politique qui prend sa propre ampleur.
Ce qui m’a frappé en premier, c’est l’atmosphère. On est plongé dans un château sombre, oppressant, où les animaux sont soumis à un régime brutal mené par un taureau tyrannique. Et pourtant, au milieu de cette noirceur, une petite lueur persiste : celle de l’espoir, fragile mais tenace. J’ai ressenti une empathie immense pour Miss Bengalore et les autres animaux qui rêvent de liberté. Le récit parle de courage, de révolte, mais surtout de résistance non violente. Et ça, je ne m’y attendais pas. Cette approche apporte une profondeur incroyable : on ne suit pas juste une lutte, on suit une philosophie.
Les dessins, eux, m’ont laissé bouche bée. Les planches sont d’une finesse incroyable, chaque animal a une expression presque humaine, un regard chargé d’émotion. Les ambiances sont sublimes : les jeux d’ombre, les lumières, la texture des fourrures, même les silences semblent dessinés. À plusieurs moments, j’ai dû m’arrêter juste pour contempler une page. Félix Delep livre un travail qui, franchement, mérite d’être vu en grand format – d’où mon immense satisfaction d’avoir choisi l’édition luxe.
Et puis, au-delà de l’esthétique, cette BD fait réfléchir. Beaucoup. Elle parle du pouvoir, de la peur, des masses qui se résignent, du courage de quelques-uns qui refusent d’abandonner. Elle m’a rappelé que les révolutions ne commencent pas toujours avec des cris, mais parfois avec un geste simple, un refus, un sourire, une main tendue.
En refermant le quatrième tome, j’ai ressenti un mélange d’admiration et de mélancolie. Cette série, pour moi, c’est un 5/5 impeccable : une œuvre riche, humaine, magnifiquement dessinée et profondément inspirante. Le genre de BD qu’on relit, qu’on montre, qu’on conseille et qu’on garde précieusement dans sa bibliothèque.
Album introspectif et accessible, Coming In trouve un équilibre solide entre récit personnel et dimension pédagogique. Le scénario alterne moments d’avancée narrative et respirations réflexives, ce qui rend la lecture fluide tout en donnant du poids aux enjeux identitaires abordés. L’approche reste douce, structurée, sans alourdir le propos : on suit un cheminement intérieur avec justesse, sans sensation de dramatisation inutile.
Le dessin, volontairement simple, accompagne parfaitement cette tonalité. Il sert de cadre lisible à un contenu plus profond, en soutenant la légèreté apparente tout en laissant la place au sérieux du sujet. Cette cohérence graphique renforce l’impression d’un texte pensé pour être compris, ressenti et transmis, sans artifice.
L’ensemble se lit comme une BD nécessaire : un ouvrage qui ouvre l’esprit, bienveillant, clair, et qui parvient à toucher sans appuyer. Accessible à tous, elle trouvera un écho particulier auprès des lecteurs intéressés par les récits d’acceptation de soi, mais peut réellement parler à un public très large.
La série propose un récit de piraterie classique dans le bon sens du terme : un univers globalement réaliste, ponctué d’un léger souffle fantastique juste assez présent pour nourrir le mystère sans détourner l’ancrage historique. L’intrigue assemble gouverneurs corrompus, pirates imprévisibles, enjeux religieux, quêtes de trésor et trahisons successives. Le mélange fonctionne bien : l’histoire reste lisible, rythmée, avec une dose d’humour et de romance qui allège la noirceur ambiante.
Le dessin de Jérémy est solide, efficace, cohérent avec le registre. Il n’a rien de révolutionnaire mais restitue correctement les décors coloniaux, les codes visuels de la piraterie et des personnages expressifs. Les figures féminines contribuent à la dynamique du récit, entre séduction, pouvoir et ambiguïtés, sans tomber dans la gratuité. L’ensemble offre un divertissement maîtrisé, accessible à ceux qui aiment les histoires d’aventure maritimes structurées et généreuses en rebondissements.
Les points forts résident dans le rythme, la variété des situations et une atmosphère bien installée ; les limites, dans une formule parfois très classique et un dessin qui privilégie l’efficacité à l’innovation. Pour les amateurs de récits d’aventure, de complots et de piraterie, c’est une lecture très plaisante.
Cette biographie dessinée est une immersion d’une grande finesse dans l’intimité d’Anaïs Nin. Le récit s’appuie sur une narration très humaine, où les questions d’amour, de fidélité, de vulnérabilité et de construction de soi sont traitées avec une justesse rare. L’album parvient à évoquer la multiplicité des formes d’amour sans tomber dans le romanesque, en laissant affleurer la complexité émotionnelle et les contradictions de Nin. La relation au père, choquante et difficile à saisir, apporte un contrepoint essentiel : elle empêche toute lecture confortable et garde ouverte cette zone d’incompréhension qui nourrit l’empathie sans offrir de réponses simples.
Le dessin est remarquable. Léonie Bischoff mêle une apparente simplicité – presque un coloriage d’enfant dans l’approche chromatique – à une précision d’adulte dans la composition. Le résultat est un style à la fois épuré, dynamique et profondément expressif. Les couleurs servent de vecteur émotionnel sans surcharge, et plusieurs planches frappent par leur puissance visuelle. L’ensemble crée une cohérence graphique qui accompagne parfaitement l’exploration intérieure du personnage.
Cette BD touchera particulièrement les lecteurs sensibles aux récits introspectifs, aux biographies littéraires et aux œuvres où le travail graphique est indissociable du propos. Elle exige un minimum de disponibilité émotionnelle, mais offre en retour une lecture dense, belle et marquante.
Un album étrange. Qui peut éventuellement être lu sans connaître la série dont il se présente comme une suite et conclusion, plusieurs décennies après que nous ayons quitté le ranch 666. Même si connaître l’histoire d’origine, et surtout les liens qui unissaient les protagonistes, aide à mieux saisir certains passages. Surtout à mieux saisir l’aspect crépusculaire du récit.
Un aspect crépusculaire revendiqué, qui saute aux yeux, déjà dans le dessin de Romain Renard, que j’ai trouvé ici très beau. J’ai juste été un temps gêné par un traitement différent pour les personnages (un trait réaliste classique) et pour certains décors (aux airs de photos retravaillées, probablement retraités à l’informatique), les personnages paraissant parfois ancrés artificiellement aux décors. Mais cette remarque est mineure, le rendu est franchement chouette. Et très sombre : la nuit beaucoup, les nuages de poussière du Dust Bowl. Et le récit lui-même.
Un récit centré sur Red Dust, le vrai héros de la série d’origine, même si, une fois de plus, Comanche lui grille la politesse sur le titre. Un Red Dust vieillard, embarqué dans une fuite en avant par une jeune femme énigmatique, dans un retour vers le passé, vers le ranch où se trouverait Comanche. Quelques dialogues, la rencontre du Cheyenne Tache de Lune jouent à fond la nostalgie, le monde finissant (des vieux types jouant leur dernier tour avant de quitter la scène).
Au cours du périple qui ramène Red au 666, vers une Comanche avec laquelle il n’a jamais eu qu’une relation platonique pleine de tensions, Renard développe quelques à-côtés historiques et sociaux : la misère des Amérindiens dans les réserves, le désespoir des fermiers ruinés par la crise de 1929 et les vent fous du Dust Bowl (voir la scène de la rencontre avec cette famille qui est prête à vendre son dernier enfant vivant pour quelques dollars…).
Finalement la série d’origine aurait presque pu ne pas avoir existé (même si…). Et la fin au 666 est un peu trop « facile » et expédiée. Mais globalement la lecture est plaisante à lire, très agréable à regarder. Un récit qui joue essentiellement sur l’ambiance, l’atmosphère pour signer la fin d’un monde, celui de l’Ouest sauvage qu’emporte avec lui Red Dust. C’est aussi un hommage de Renard à Hermann : Red Dust affirme d’ailleurs en fin d’album que le nom de son père était Hermann…
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Le Château des Animaux
Quand j’ai ouvert le premier tome du Château des Animaux, j’ai senti immédiatement que j’entrais dans une œuvre rare. J’ai acheté les quatre tomes en édition luxe, et dès les premières pages, j’ai compris que j’avais entre les mains quelque chose d’exceptionnel. C’est beau, c’est intelligent, c’est puissant. On sent évidemment l’inspiration de La Ferme des animaux d’Orwell, mais jamais comme une copie : ici, c’est une réinterprétation sensible et moderne, une fable politique qui prend sa propre ampleur. Ce qui m’a frappé en premier, c’est l’atmosphère. On est plongé dans un château sombre, oppressant, où les animaux sont soumis à un régime brutal mené par un taureau tyrannique. Et pourtant, au milieu de cette noirceur, une petite lueur persiste : celle de l’espoir, fragile mais tenace. J’ai ressenti une empathie immense pour Miss Bengalore et les autres animaux qui rêvent de liberté. Le récit parle de courage, de révolte, mais surtout de résistance non violente. Et ça, je ne m’y attendais pas. Cette approche apporte une profondeur incroyable : on ne suit pas juste une lutte, on suit une philosophie. Les dessins, eux, m’ont laissé bouche bée. Les planches sont d’une finesse incroyable, chaque animal a une expression presque humaine, un regard chargé d’émotion. Les ambiances sont sublimes : les jeux d’ombre, les lumières, la texture des fourrures, même les silences semblent dessinés. À plusieurs moments, j’ai dû m’arrêter juste pour contempler une page. Félix Delep livre un travail qui, franchement, mérite d’être vu en grand format – d’où mon immense satisfaction d’avoir choisi l’édition luxe. Et puis, au-delà de l’esthétique, cette BD fait réfléchir. Beaucoup. Elle parle du pouvoir, de la peur, des masses qui se résignent, du courage de quelques-uns qui refusent d’abandonner. Elle m’a rappelé que les révolutions ne commencent pas toujours avec des cris, mais parfois avec un geste simple, un refus, un sourire, une main tendue. En refermant le quatrième tome, j’ai ressenti un mélange d’admiration et de mélancolie. Cette série, pour moi, c’est un 5/5 impeccable : une œuvre riche, humaine, magnifiquement dessinée et profondément inspirante. Le genre de BD qu’on relit, qu’on montre, qu’on conseille et qu’on garde précieusement dans sa bibliothèque.
Coming In
Album introspectif et accessible, Coming In trouve un équilibre solide entre récit personnel et dimension pédagogique. Le scénario alterne moments d’avancée narrative et respirations réflexives, ce qui rend la lecture fluide tout en donnant du poids aux enjeux identitaires abordés. L’approche reste douce, structurée, sans alourdir le propos : on suit un cheminement intérieur avec justesse, sans sensation de dramatisation inutile. Le dessin, volontairement simple, accompagne parfaitement cette tonalité. Il sert de cadre lisible à un contenu plus profond, en soutenant la légèreté apparente tout en laissant la place au sérieux du sujet. Cette cohérence graphique renforce l’impression d’un texte pensé pour être compris, ressenti et transmis, sans artifice. L’ensemble se lit comme une BD nécessaire : un ouvrage qui ouvre l’esprit, bienveillant, clair, et qui parvient à toucher sans appuyer. Accessible à tous, elle trouvera un écho particulier auprès des lecteurs intéressés par les récits d’acceptation de soi, mais peut réellement parler à un public très large.
Barracuda
La série propose un récit de piraterie classique dans le bon sens du terme : un univers globalement réaliste, ponctué d’un léger souffle fantastique juste assez présent pour nourrir le mystère sans détourner l’ancrage historique. L’intrigue assemble gouverneurs corrompus, pirates imprévisibles, enjeux religieux, quêtes de trésor et trahisons successives. Le mélange fonctionne bien : l’histoire reste lisible, rythmée, avec une dose d’humour et de romance qui allège la noirceur ambiante. Le dessin de Jérémy est solide, efficace, cohérent avec le registre. Il n’a rien de révolutionnaire mais restitue correctement les décors coloniaux, les codes visuels de la piraterie et des personnages expressifs. Les figures féminines contribuent à la dynamique du récit, entre séduction, pouvoir et ambiguïtés, sans tomber dans la gratuité. L’ensemble offre un divertissement maîtrisé, accessible à ceux qui aiment les histoires d’aventure maritimes structurées et généreuses en rebondissements. Les points forts résident dans le rythme, la variété des situations et une atmosphère bien installée ; les limites, dans une formule parfois très classique et un dessin qui privilégie l’efficacité à l’innovation. Pour les amateurs de récits d’aventure, de complots et de piraterie, c’est une lecture très plaisante.
Anaïs Nin - Sur la mer des mensonges
Cette biographie dessinée est une immersion d’une grande finesse dans l’intimité d’Anaïs Nin. Le récit s’appuie sur une narration très humaine, où les questions d’amour, de fidélité, de vulnérabilité et de construction de soi sont traitées avec une justesse rare. L’album parvient à évoquer la multiplicité des formes d’amour sans tomber dans le romanesque, en laissant affleurer la complexité émotionnelle et les contradictions de Nin. La relation au père, choquante et difficile à saisir, apporte un contrepoint essentiel : elle empêche toute lecture confortable et garde ouverte cette zone d’incompréhension qui nourrit l’empathie sans offrir de réponses simples. Le dessin est remarquable. Léonie Bischoff mêle une apparente simplicité – presque un coloriage d’enfant dans l’approche chromatique – à une précision d’adulte dans la composition. Le résultat est un style à la fois épuré, dynamique et profondément expressif. Les couleurs servent de vecteur émotionnel sans surcharge, et plusieurs planches frappent par leur puissance visuelle. L’ensemble crée une cohérence graphique qui accompagne parfaitement l’exploration intérieure du personnage. Cette BD touchera particulièrement les lecteurs sensibles aux récits introspectifs, aux biographies littéraires et aux œuvres où le travail graphique est indissociable du propos. Elle exige un minimum de disponibilité émotionnelle, mais offre en retour une lecture dense, belle et marquante.
Revoir Comanche
Un album étrange. Qui peut éventuellement être lu sans connaître la série dont il se présente comme une suite et conclusion, plusieurs décennies après que nous ayons quitté le ranch 666. Même si connaître l’histoire d’origine, et surtout les liens qui unissaient les protagonistes, aide à mieux saisir certains passages. Surtout à mieux saisir l’aspect crépusculaire du récit. Un aspect crépusculaire revendiqué, qui saute aux yeux, déjà dans le dessin de Romain Renard, que j’ai trouvé ici très beau. J’ai juste été un temps gêné par un traitement différent pour les personnages (un trait réaliste classique) et pour certains décors (aux airs de photos retravaillées, probablement retraités à l’informatique), les personnages paraissant parfois ancrés artificiellement aux décors. Mais cette remarque est mineure, le rendu est franchement chouette. Et très sombre : la nuit beaucoup, les nuages de poussière du Dust Bowl. Et le récit lui-même. Un récit centré sur Red Dust, le vrai héros de la série d’origine, même si, une fois de plus, Comanche lui grille la politesse sur le titre. Un Red Dust vieillard, embarqué dans une fuite en avant par une jeune femme énigmatique, dans un retour vers le passé, vers le ranch où se trouverait Comanche. Quelques dialogues, la rencontre du Cheyenne Tache de Lune jouent à fond la nostalgie, le monde finissant (des vieux types jouant leur dernier tour avant de quitter la scène). Au cours du périple qui ramène Red au 666, vers une Comanche avec laquelle il n’a jamais eu qu’une relation platonique pleine de tensions, Renard développe quelques à-côtés historiques et sociaux : la misère des Amérindiens dans les réserves, le désespoir des fermiers ruinés par la crise de 1929 et les vent fous du Dust Bowl (voir la scène de la rencontre avec cette famille qui est prête à vendre son dernier enfant vivant pour quelques dollars…). Finalement la série d’origine aurait presque pu ne pas avoir existé (même si…). Et la fin au 666 est un peu trop « facile » et expédiée. Mais globalement la lecture est plaisante à lire, très agréable à regarder. Un récit qui joue essentiellement sur l’ambiance, l’atmosphère pour signer la fin d’un monde, celui de l’Ouest sauvage qu’emporte avec lui Red Dust. C’est aussi un hommage de Renard à Hermann : Red Dust affirme d’ailleurs en fin d’album que le nom de son père était Hermann…