J’ai vraiment passé un bon moment avec Wolverine – Snikt !. Oui, le scénario est léger et clairement pas très développé, mais je trouve que beaucoup d’avis que j’ai pu lire sont franchement trop sévères. On sait à quoi s’attendre avec Nihei : ce n’est pas un auteur qui mise sur les dialogues ou la complexité narrative, mais sur l’ambiance, le rythme et la puissance visuelle.
Et de ce côté-là, j’ai été servi. J’ai trouvé les illustrations splendides : les décors démesurés, les environnements métalliques et post-apocalyptiques, cette sensation d’immensité et de solitude… tout ça crée une atmosphère qui m’a vraiment accroché. Wolverine est presque une silhouette mythique qui avance dans un monde en ruine, et j’ai adoré cette approche.
Ça se lit très vite, ça ne raconte pas mille choses, mais ça fonctionne. Pour moi, c’est un one-shot à savourer pour son univers, son style et son énergie visuelle, plus que pour son intrigue. Et dans ce cadre-là, je trouve que c’est une réussite.
Quand j’ai ouvert Enfer glacé, j’ai tout de suite senti que ce n’était pas un simple récit de plus pour Matt Murdock/Daredevil, c’est un vrai « retour d’âge », un monde brisé, un héros usé, et pourtant prêt à se relever pour ce qu’il croit juste. Dans cette version, Murdock a vieilli, a perdu ses pouvoirs, mais l’horreur d’une explosion dans le métro et les événements qui s’ensuivent le forcent à redevenir le justicier. L’ambiance, le ton, le désespoir sous-jacent, c’est sombre, très sombre.
Ce qui m’a plu, c’est justement cette vibe « old man » / « dernier acte » : ça m’a évoqué des œuvres comme Old Man Logan, Old Man Hawkeye, ou Old Man Quill, ce héros fatigué, passablement cabossé par la vie, qui malgré tout porte encore sur ses épaules le poids d’un devoir moral. Dans Enfer glacé, on sent ce combat intérieur : Murdock n’est plus dans la fleur de l’âge, il doute, il saigne, mais il reste Daredevil.
Le découpage des cases, la narration, le rythme, m’ont fait penser à The Dark Knight Returns (de Frank Miller). On retrouve ce style de « gravité visuelle », cette tension permanente, cette idée qu’un héros d’un autre âge peut redevenir l’incarnation brute de la justice, mais à un prix. Ici, c’est plus crasseux, plus urbain, plus désespéré c’est un « Old Man Murdock ».
Concernant l’objet livre : c’est agréable qu’il existe en plusieurs formats, il y a la version standard « 100% Marvel » pour les plus classiques, mais aussi l’édition « Marvel Prestige » avec dos toilé, grand format, papier mat, un peu plus luxueuse, plus sympa pour contempler les planches. La version Prestige offre en outre 32 pages bonus : scripts, croquis, making-of, ça ajoute clairement un gros plus pour qui veut entrer dans le processus créatif. Et il y a deux magnifiques couvertures variantes : l’une signée par Gabriele Dell’Otto (édition exclusive librairie spécialisée Pulp’s), l’autre par Mathieu Bablet (édition spéciale Panini).
En résumé : j’ai bien aimé, c’est un bon comics, Enfer glacé m’a marqué. On sent un vrai parti pris, un ton mature, un Daredevil brisé mais humain, un récit qui ne fait pas de concessions. Si tu aimes les récits noirs, durs, qui prennent le temps de donner du poids à chaque case, c’est clairement un indispensable. Et si tu es collectionneur, foncer sur l’édition Prestige avec l’une des couvertures variantes ou régulières, c’est clairement un très bel objet.
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Wolverine - Snikt !
J’ai vraiment passé un bon moment avec Wolverine – Snikt !. Oui, le scénario est léger et clairement pas très développé, mais je trouve que beaucoup d’avis que j’ai pu lire sont franchement trop sévères. On sait à quoi s’attendre avec Nihei : ce n’est pas un auteur qui mise sur les dialogues ou la complexité narrative, mais sur l’ambiance, le rythme et la puissance visuelle. Et de ce côté-là, j’ai été servi. J’ai trouvé les illustrations splendides : les décors démesurés, les environnements métalliques et post-apocalyptiques, cette sensation d’immensité et de solitude… tout ça crée une atmosphère qui m’a vraiment accroché. Wolverine est presque une silhouette mythique qui avance dans un monde en ruine, et j’ai adoré cette approche. Ça se lit très vite, ça ne raconte pas mille choses, mais ça fonctionne. Pour moi, c’est un one-shot à savourer pour son univers, son style et son énergie visuelle, plus que pour son intrigue. Et dans ce cadre-là, je trouve que c’est une réussite.
Daredevil - Enfer glacé
Quand j’ai ouvert Enfer glacé, j’ai tout de suite senti que ce n’était pas un simple récit de plus pour Matt Murdock/Daredevil, c’est un vrai « retour d’âge », un monde brisé, un héros usé, et pourtant prêt à se relever pour ce qu’il croit juste. Dans cette version, Murdock a vieilli, a perdu ses pouvoirs, mais l’horreur d’une explosion dans le métro et les événements qui s’ensuivent le forcent à redevenir le justicier. L’ambiance, le ton, le désespoir sous-jacent, c’est sombre, très sombre. Ce qui m’a plu, c’est justement cette vibe « old man » / « dernier acte » : ça m’a évoqué des œuvres comme Old Man Logan, Old Man Hawkeye, ou Old Man Quill, ce héros fatigué, passablement cabossé par la vie, qui malgré tout porte encore sur ses épaules le poids d’un devoir moral. Dans Enfer glacé, on sent ce combat intérieur : Murdock n’est plus dans la fleur de l’âge, il doute, il saigne, mais il reste Daredevil. Le découpage des cases, la narration, le rythme, m’ont fait penser à The Dark Knight Returns (de Frank Miller). On retrouve ce style de « gravité visuelle », cette tension permanente, cette idée qu’un héros d’un autre âge peut redevenir l’incarnation brute de la justice, mais à un prix. Ici, c’est plus crasseux, plus urbain, plus désespéré c’est un « Old Man Murdock ». Concernant l’objet livre : c’est agréable qu’il existe en plusieurs formats, il y a la version standard « 100% Marvel » pour les plus classiques, mais aussi l’édition « Marvel Prestige » avec dos toilé, grand format, papier mat, un peu plus luxueuse, plus sympa pour contempler les planches. La version Prestige offre en outre 32 pages bonus : scripts, croquis, making-of, ça ajoute clairement un gros plus pour qui veut entrer dans le processus créatif. Et il y a deux magnifiques couvertures variantes : l’une signée par Gabriele Dell’Otto (édition exclusive librairie spécialisée Pulp’s), l’autre par Mathieu Bablet (édition spéciale Panini). En résumé : j’ai bien aimé, c’est un bon comics, Enfer glacé m’a marqué. On sent un vrai parti pris, un ton mature, un Daredevil brisé mais humain, un récit qui ne fait pas de concessions. Si tu aimes les récits noirs, durs, qui prennent le temps de donner du poids à chaque case, c’est clairement un indispensable. Et si tu es collectionneur, foncer sur l’édition Prestige avec l’une des couvertures variantes ou régulières, c’est clairement un très bel objet.