Les derniers avis (2 avis)

Couverture de la série TMLP (Ta mère la pute)
TMLP (Ta mère la pute)

Malgré son prix angoumois, je n'ai pas été convaincu par ce triste portrait d'une cité banlieusarde des années 80. Tout d'abord je n'ai pas aimé l'esthétique graphique proposée. Je trouve l'ensemble assez plat et laid. Les proportions me paraissent hasardeuses et j'ai eu du mal sur les représentations physiques de ces ados. Ont-ils 12/13 ans comme je le perçois graphiquement ou par certaines activités ( vélo, foot) ou plutôt 15/16 ans comme m'inciteraient à le penser certains marqueurs temporels ( 1968-Fabius). Ensuite je trouve que le scénario accumule beaucoup de clichés négatifs sur la vie dans la cité. L'histoire de la prostitution occasionnelle me laisse circonspect. Pas que cela n' ait pas existé mais la façon de le présenter me fait tiquer. Enfin il n'y a aucune jeune fille dans le récit. C'est à croire que la sexualité n'était pas présente dans les préoccupations de ces jeunes hommes ! C'est d'autant plus dommage que les années 80 ne furent pas innocentes dans ce domaine avec l'apparition et la forte propagation du SIDA; L'accroche de l'auteur sur les mères prostituées conduirait à de nombreuses thématiques importantes ( SIDA, proxénétisme, stigmatisation, police) qui ne sont pas ou peu abordées. Une lecture décevante à mon goût.

19/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Monde de Milo
Le Monde de Milo

Je n'ai lu que le premier cycle et je ne ferai pas l'effort d'en lire plus. En effet je n'ai pas du tout accroché à ce récit qui reprend des thématiques très utilisées par ailleurs. On y retrouve un ou des mondes parallèles, un jeune garçon sang mêlé au destin messianique et un combat bien contre mal sans relief ni grande originalité. Le récit est très linéaire avec une relation garçon-fille assez plate et manquant singulièrement d'humour à mes yeux. En effet j'ai trouvé le personnage de Milo bien pâle. Enfin j'ai eu du mal avec la représentation du père que propose Marazano: soit absent et sans personnalité ( pour Milo) soit mauvais et criminel ( pour Valia) . Le graphisme propose des ambiances réussies dans les terres glauques. Cela reste d'un grand classicisme qui emprunte de nombreuses expressions au manga ( c'est presque obligatoire aujourd'hui). Le découpage est moderne ce qui donne du dynamisme à un récit que j'ai trouvé assez ennuyeux surtout au tome 1. Ce n'est pas une série ado qui m'a séduit contrairement à beaucoup d'autres.

19/04/2024 (modifier)