Malgré son prix angoumois, je n'ai pas été convaincu par ce triste portrait d'une cité banlieusarde des années 80.
Tout d'abord je n'ai pas aimé l'esthétique graphique proposée. Je trouve l'ensemble assez plat et laid. Les proportions me paraissent hasardeuses et j'ai eu du mal sur les représentations physiques de ces ados. Ont-ils 12/13 ans comme je le perçois graphiquement ou par certaines activités ( vélo, foot) ou plutôt 15/16 ans comme m'inciteraient à le penser certains marqueurs temporels ( 1968-Fabius).
Ensuite je trouve que le scénario accumule beaucoup de clichés négatifs sur la vie dans la cité. L'histoire de la prostitution occasionnelle me laisse circonspect. Pas que cela n' ait pas existé mais la façon de le présenter me fait tiquer.
Enfin il n'y a aucune jeune fille dans le récit. C'est à croire que la sexualité n'était pas présente dans les préoccupations de ces jeunes hommes ! C'est d'autant plus dommage que les années 80 ne furent pas innocentes dans ce domaine avec l'apparition et la forte propagation du SIDA;
L'accroche de l'auteur sur les mères prostituées conduirait à de nombreuses thématiques importantes ( SIDA, proxénétisme, stigmatisation, police) qui ne sont pas ou peu abordées.
Une lecture décevante à mon goût.
Je n'ai lu que le premier cycle et je ne ferai pas l'effort d'en lire plus. En effet je n'ai pas du tout accroché à ce récit qui reprend des thématiques très utilisées par ailleurs.
On y retrouve un ou des mondes parallèles, un jeune garçon sang mêlé au destin messianique et un combat bien contre mal sans relief ni grande originalité. Le récit est très linéaire avec une relation garçon-fille assez plate et manquant singulièrement d'humour à mes yeux.
En effet j'ai trouvé le personnage de Milo bien pâle. Enfin j'ai eu du mal avec la représentation du père que propose Marazano: soit absent et sans personnalité ( pour Milo) soit mauvais et criminel ( pour Valia) .
Le graphisme propose des ambiances réussies dans les terres glauques. Cela reste d'un grand classicisme qui emprunte de nombreuses expressions au manga ( c'est presque obligatoire aujourd'hui). Le découpage est moderne ce qui donne du dynamisme à un récit que j'ai trouvé assez ennuyeux surtout au tome 1.
Ce n'est pas une série ado qui m'a séduit contrairement à beaucoup d'autres.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
TMLP (Ta mère la pute)
Malgré son prix angoumois, je n'ai pas été convaincu par ce triste portrait d'une cité banlieusarde des années 80. Tout d'abord je n'ai pas aimé l'esthétique graphique proposée. Je trouve l'ensemble assez plat et laid. Les proportions me paraissent hasardeuses et j'ai eu du mal sur les représentations physiques de ces ados. Ont-ils 12/13 ans comme je le perçois graphiquement ou par certaines activités ( vélo, foot) ou plutôt 15/16 ans comme m'inciteraient à le penser certains marqueurs temporels ( 1968-Fabius). Ensuite je trouve que le scénario accumule beaucoup de clichés négatifs sur la vie dans la cité. L'histoire de la prostitution occasionnelle me laisse circonspect. Pas que cela n' ait pas existé mais la façon de le présenter me fait tiquer. Enfin il n'y a aucune jeune fille dans le récit. C'est à croire que la sexualité n'était pas présente dans les préoccupations de ces jeunes hommes ! C'est d'autant plus dommage que les années 80 ne furent pas innocentes dans ce domaine avec l'apparition et la forte propagation du SIDA; L'accroche de l'auteur sur les mères prostituées conduirait à de nombreuses thématiques importantes ( SIDA, proxénétisme, stigmatisation, police) qui ne sont pas ou peu abordées. Une lecture décevante à mon goût.
Le Monde de Milo
Je n'ai lu que le premier cycle et je ne ferai pas l'effort d'en lire plus. En effet je n'ai pas du tout accroché à ce récit qui reprend des thématiques très utilisées par ailleurs. On y retrouve un ou des mondes parallèles, un jeune garçon sang mêlé au destin messianique et un combat bien contre mal sans relief ni grande originalité. Le récit est très linéaire avec une relation garçon-fille assez plate et manquant singulièrement d'humour à mes yeux. En effet j'ai trouvé le personnage de Milo bien pâle. Enfin j'ai eu du mal avec la représentation du père que propose Marazano: soit absent et sans personnalité ( pour Milo) soit mauvais et criminel ( pour Valia) . Le graphisme propose des ambiances réussies dans les terres glauques. Cela reste d'un grand classicisme qui emprunte de nombreuses expressions au manga ( c'est presque obligatoire aujourd'hui). Le découpage est moderne ce qui donne du dynamisme à un récit que j'ai trouvé assez ennuyeux surtout au tome 1. Ce n'est pas une série ado qui m'a séduit contrairement à beaucoup d'autres.