Cette adaptation propose un récit solide porté par l’atmosphère maritime, qui constitue son principal atout. Le huis clos à bord du navire fonctionne bien : l’univers rude, parfois volontairement caricatural, est renforcé par un dessin expressif qui accentue les tensions sociales et le climat brutal de la traversée. L’ensemble crée une immersion immédiate, même sans connaissance préalable de l’œuvre littéraire.
Le scénario avance de manière très linéaire, parfois trop, avec quelques développements attendus. Malgré cette simplicité, le rythme reste efficace et la lecture fluide. Le capitaine, personnage central du récit, apporte une vraie complexité psychologique : difficile à lire, oscillant entre fascination et incompréhension, il élève le niveau narratif mais génère aussi quelques zones d’opacité. La conclusion, cohérente, manque toutefois d’impact et laisse une légère impression d’inachevé.
Graphiquement, l’album s’accorde parfaitement au ton dur et rugueux du récit. Le trait, anguleux et expressif, accentue la violence sociale et morale du navire, donnant une cohérence forte entre fond et forme. Cela contribuera à séduire les lecteurs appréciant les ambiances maritimes âpres, les huis clos psychologiques et les adaptations littéraires accessibles.
La série propose un récit rythmé et immersif, porté par une représentation très vivante des États-Unis d’époque, proche d'une série télévisée. Le rythme général reste soutenu, mêlant enquête, thriller et portrait de vie, ce qui donne à l’ensemble une tonalité hybride assez efficace. Les personnages sont traités avec suffisamment d’attention pour susciter de l’attachement, même si certains arcs secondaires apparaissent moins approfondis, générant quelques zones d’ombre ou questions laissées en suspens.
Graphiquement, la série s’appuie sur un dessin réaliste, clair et proche des codes du comic ou du roman graphique. La mise en scène est lisible, expressive, avec des planches qui soutiennent bien la tension du récit. L’ancrage historique apporte de la texture et enrichit l’atmosphère, même si son rôle oscille entre toile de fond utile et élément parfois moins indispensable à l’essentiel de l’intrigue.
L’ensemble forme un thriller solide, visuellement attrayant et globalement bien rythmé, malgré quelques longueurs et certains traitements superficiels. Une série recommandable pour les lecteurs appréciant les récits policiers dynamiques et les ambiances américaines bien restituées.
J’ai eu l’occasion de lire le tome 2. On a là une série d’humour gentiment érotique, qui se situe dans une petite moyenne du genre, dans une veine pas mal exploitée par Dany. Suffisamment de gags m’ont fait sourire pour que ma lecture soit plaisante, mais ça n’est pas non plus hyper original.
Les deux héroïnes ont une belle plastique (et Di Sano ne fait pas grand-chose pour nous la cacher), sont parfois naïves, ingénues, et se retrouvent souvent à montrer leur corps – sans l’avoir voulu – à un public de voyeurs. Elles ne se rendent pas toujours compte de l’effet qu’elles provoquent chez les hommes qu’elles croisent.
Di Sano est un vieux routier du genre. Il se situe dans la lignée de Walthery – en moins précis et soigné quand même (au vu de la galerie j’ai l’impression que dans le premier tome le trait était plus net). Mais bon, c’est globalement agréable.
Une petite curiosité.
Note réelle 2,5/5.
J'ai lu quelques Blueberry pendant mon adolescence, mais depuis je n'ai plus touché à un album. Je reprends contact avec ce personnage avec cet hommage collectif. Les noms au générique y sont pour beaucoup.
L'album débute par une préface de l'éditeur. Puis nous allons suivre quelques petits récits mettant en scène Blueberry, de sa prime jeunesse jusqu'à un âge avancé. Chacune de ces petites histoires est précédée par un petit mot des auteurs sur leur rencontre avec ce mythique cow-boy. Des petits bouts de vie qui se laissent lire, mais rien de vraiment passionnant. C'est d'un niveau inégal, mais bon, en trois planches on peut rarement faire des miracles.
La partie graphique est dans l'ensemble très agréable à contempler. C'est Philippe Xavier qui m'a le moins convaincu, ensuite les auteurs font le job, chacun dans son style. Je fais la connaissance d'Anlor et elle me donne envie de découvrir son Ladies with guns (il faut vraiment cliquer sur le lien aujourd'hui).
Par contre, je delivre un A+ à Dominique Bertail avec sa colorisation neutre dans les tons marrons, à Alexandre Coutelis pour son rendu sale et dépouillé et enfin à Thierry Martin dans un style proche de Brüno, ce dernier a le don de me surprendre après Mortel et Dernier souffle.
Un bon 3 étoiles.
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Le Loup des Mers
Cette adaptation propose un récit solide porté par l’atmosphère maritime, qui constitue son principal atout. Le huis clos à bord du navire fonctionne bien : l’univers rude, parfois volontairement caricatural, est renforcé par un dessin expressif qui accentue les tensions sociales et le climat brutal de la traversée. L’ensemble crée une immersion immédiate, même sans connaissance préalable de l’œuvre littéraire. Le scénario avance de manière très linéaire, parfois trop, avec quelques développements attendus. Malgré cette simplicité, le rythme reste efficace et la lecture fluide. Le capitaine, personnage central du récit, apporte une vraie complexité psychologique : difficile à lire, oscillant entre fascination et incompréhension, il élève le niveau narratif mais génère aussi quelques zones d’opacité. La conclusion, cohérente, manque toutefois d’impact et laisse une légère impression d’inachevé. Graphiquement, l’album s’accorde parfaitement au ton dur et rugueux du récit. Le trait, anguleux et expressif, accentue la violence sociale et morale du navire, donnant une cohérence forte entre fond et forme. Cela contribuera à séduire les lecteurs appréciant les ambiances maritimes âpres, les huis clos psychologiques et les adaptations littéraires accessibles.
Sara Lone
La série propose un récit rythmé et immersif, porté par une représentation très vivante des États-Unis d’époque, proche d'une série télévisée. Le rythme général reste soutenu, mêlant enquête, thriller et portrait de vie, ce qui donne à l’ensemble une tonalité hybride assez efficace. Les personnages sont traités avec suffisamment d’attention pour susciter de l’attachement, même si certains arcs secondaires apparaissent moins approfondis, générant quelques zones d’ombre ou questions laissées en suspens. Graphiquement, la série s’appuie sur un dessin réaliste, clair et proche des codes du comic ou du roman graphique. La mise en scène est lisible, expressive, avec des planches qui soutiennent bien la tension du récit. L’ancrage historique apporte de la texture et enrichit l’atmosphère, même si son rôle oscille entre toile de fond utile et élément parfois moins indispensable à l’essentiel de l’intrigue. L’ensemble forme un thriller solide, visuellement attrayant et globalement bien rythmé, malgré quelques longueurs et certains traitements superficiels. Une série recommandable pour les lecteurs appréciant les récits policiers dynamiques et les ambiances américaines bien restituées.
Alys et Vicky
J’ai eu l’occasion de lire le tome 2. On a là une série d’humour gentiment érotique, qui se situe dans une petite moyenne du genre, dans une veine pas mal exploitée par Dany. Suffisamment de gags m’ont fait sourire pour que ma lecture soit plaisante, mais ça n’est pas non plus hyper original. Les deux héroïnes ont une belle plastique (et Di Sano ne fait pas grand-chose pour nous la cacher), sont parfois naïves, ingénues, et se retrouvent souvent à montrer leur corps – sans l’avoir voulu – à un public de voyeurs. Elles ne se rendent pas toujours compte de l’effet qu’elles provoquent chez les hommes qu’elles croisent. Di Sano est un vieux routier du genre. Il se situe dans la lignée de Walthery – en moins précis et soigné quand même (au vu de la galerie j’ai l’impression que dans le premier tome le trait était plus net). Mais bon, c’est globalement agréable. Une petite curiosité. Note réelle 2,5/5.
Sur la piste de Blueberry
J'ai lu quelques Blueberry pendant mon adolescence, mais depuis je n'ai plus touché à un album. Je reprends contact avec ce personnage avec cet hommage collectif. Les noms au générique y sont pour beaucoup. L'album débute par une préface de l'éditeur. Puis nous allons suivre quelques petits récits mettant en scène Blueberry, de sa prime jeunesse jusqu'à un âge avancé. Chacune de ces petites histoires est précédée par un petit mot des auteurs sur leur rencontre avec ce mythique cow-boy. Des petits bouts de vie qui se laissent lire, mais rien de vraiment passionnant. C'est d'un niveau inégal, mais bon, en trois planches on peut rarement faire des miracles. La partie graphique est dans l'ensemble très agréable à contempler. C'est Philippe Xavier qui m'a le moins convaincu, ensuite les auteurs font le job, chacun dans son style. Je fais la connaissance d'Anlor et elle me donne envie de découvrir son Ladies with guns (il faut vraiment cliquer sur le lien aujourd'hui). Par contre, je delivre un A+ à Dominique Bertail avec sa colorisation neutre dans les tons marrons, à Alexandre Coutelis pour son rendu sale et dépouillé et enfin à Thierry Martin dans un style proche de Brüno, ce dernier a le don de me surprendre après Mortel et Dernier souffle. Un bon 3 étoiles.