Je connais l’univers en ayant suivi la bataille des 3 royaumes (voir Dark knights of steel) mais c’est loin d’être un pré requis pour suivre le présent tome, des références y sont faites mais sans enjeux ou impact sur l’histoire. Ce qu’il faut juste connaître en démarrant cet album, c’est qu’on entre dans l’univers DC revisité à la sauce médiévale fantastique, les héros bien connus y sont réinterprétés.
J’avoue que je préfère la présente proposition par rapport à la série mère. J’étais particulièrement dedans pendant 2 tiers de ma lecture puis malheureusement le soufflé retombe.
Dans les bons points, on a droit à une partie graphique très agréable, la tonalité de couleurs, en plus de donner du corps au scénario, amène de sacrées ambiances et donne un rendu assez stylé.
J’ai apprécié également d’avoir une histoire plutôt linéaire et de ne pas assister à la grand réunion de famille DC (reproche que je faisais à la série mère). Ici nous suivrons Deathstroke (que je connais peu) dans une aventure un peu classique de « sauvetage de messie », reste que c’est pas désagréable à suivre, il y a un petit côté sanglant sympathique.
Et j’ai bien accrocher au fond, un monde sans couleurs qui sied bien à ce monde d’inspiration viking.
Bref tout ça m’a bien mis en appétit jusqu’à ce final sans saveur et en forme de Happy end, ça jure vraiment avec toute l’aventure et ça gâche le ressenti final. Dommage.
L’album contient une 2eme histoire que je n’ai pas aimé. C’est comme un teaser pour la suite de cet univers (façon générique du MCU), on y introduit Aquaman.
J'ai découvert le travail de Philip K. Dick au travers du très beau film "Blade Runner", ne reliant d'ailleurs ce film à l'auteur qui l'a inspiré que bien plus tard. Si depuis j'ai lu plusieurs nouvelles de Dick, je n'ai jamais lu celle qui est adaptée ici. L'éditeur proposant une version reprenant intégralement le texte d'origine, cela a donc été l'occasion de m'y confronter.
Je dois dire d'emblée que je suis sorti un chouia déçu de cette lecture. Le texte de base reste intéressant, profond, avec des questionnements sur les liens, les comparaisons entre humains (et plus généralement êtres "vivants") et robots, sur la guerre et ses conséquences, la préservation de la vie sur Terre et l'humanité dans toutes les acceptations du terme.
Dick l'a écrit en pleine guerre froide et ça se sent, certains passages ont vieilli.
Mais le problème vient d'ailleurs. Si le choix de reprendre entièrement le texte de Dick est en soi louable et tranche toute discussion concernant les raccourcis, oublis, choix plus ou moins discutables de l'adaptateur, et si cela permet de garder la cohérence de l'ensemble, ce choix est ici responsable de mes difficultés à entrer dans cette lecture, et à y trouver le plaisir que j'en attendais.
Lire la nouvelle ne m'aurait pas posé ces problèmes. Mais ici c'est une BD, avec des images donc, et le passage du texte aux images n'est pas du tout fluide. D'une part le texte est très abondant. D'autre part celui-ci devient souvent lourd, redondant, en phagocytant l'illustration, puisque les apartés des personnages, tout le texte "explicatif" apporté par Dick, sont repris, alors qu'une BD fait passer cela autrement.
Du coup, ma lecture a été laborieuse, sans que le texte de Dick ou le travail d'adaptation de Parker n'en soient intrinsèquement responsables.
Un autre bémol (qui a quand même joué un rôle moindre dans ma relative déception) concerne l'aspect graphique. Le dessin passe, même si je n'en suis pas fan, mais la colorisation informatique lisse trop les détails et ne m'a pas convenu.
Note réelle 2,5/5.
En attaquant la lecture de ce comics je ne connaissais rien à l'univers Kick-Ass, aucune lecture et aucun film. Une sacrée bonne surprise !
Un monde de super-héros incarnés par des enfants. Mais ce n'est pas pour autant destiné à un jeune public, c'est ultra violent. Pour commencer, Hit Girl c'est du second degré au carré. En effet, pour apprécier ce comics il faut accepter qu'une gamine de 12 ans réfléchisse comme une adulte et qu'elle charcute les membres de la pègre à tout va comme si elle allait jouer à la poupée. La narration énergique permet de ne pas s'ennuyer et de fermer les yeux sur un scénario plus que léger et prévisible. J'ai particulièrement apprécié les quelques planches avec ses camarades de classe, l'envie de s'intégrer coûte que coûte, même s'il faut être garce.
John Romita Jr s'en tire plutôt bien au dessin, son style s'est informatisé (on est loin de son travail sur Iron Man - L'intégrale avec Bob Layton à l'encrage), il ne manque pas d'explosivité et d'expressivité. C'est dans la moyenne supérieure pour ce genre de réalisation.
Une lecture distrayante qui m'a donné envie de creuser le monde de Kick-Ass.
Argh, je m'attendais à beaucoup mieux.
L'Intégrale commence par une postface de Jean-Louis Roux (critique littéraire) qui nous dévoile une partie du mystère qui entoure ce dandy un peu fourbe, mais toujours du côté des plus faibles. Une belle mise en bouche accompagnée de quelques planches en couleur.
Ce collectionneur est donc un individu peu attachant aux finances considérables. Il parcourt le monde à la recherche d'objets uniques ayant une valeur inestimable à ses yeux. On va suivre le bonhomme dans cinq parties du monde pour des aventures qui, si elles ne manquent pas de sel, ne m'ont jamais vraiment passionné. Des intrigues rocambolesques certes, mais celles-ci sont trop invraisemblables, les astuces scénaristiques pour sortir notre collectionneur des nombreux guêpiers qui jalonnent ses recherches sont plus que douteuses (avec quelques fois une dose de fantastique).
Des récits qui introduisent aussi un peu d'Histoire, avec par exemple la présence de Sitting Bull dans le premier récit.
Récréatif !
Sergio Toppi m'éblouit encore avec des planches de toute beauté. J'adore son dessin en noir et blanc stylisé dominé par son trait hachuré, délicat et évocateur. Il en émane une certaine puissance tout en restant apaisant. Il faut prendre son temps pour apprécier tout le soin apporté aux différents paysages et aux personnages.
Coup de cœur pour ce dessin magistral.
Une lecture sympathique qui n'a pas la féerie de Sharaz-De. Tô pis.
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Dark Knights of Steel - Allwinter
Je connais l’univers en ayant suivi la bataille des 3 royaumes (voir Dark knights of steel) mais c’est loin d’être un pré requis pour suivre le présent tome, des références y sont faites mais sans enjeux ou impact sur l’histoire. Ce qu’il faut juste connaître en démarrant cet album, c’est qu’on entre dans l’univers DC revisité à la sauce médiévale fantastique, les héros bien connus y sont réinterprétés. J’avoue que je préfère la présente proposition par rapport à la série mère. J’étais particulièrement dedans pendant 2 tiers de ma lecture puis malheureusement le soufflé retombe. Dans les bons points, on a droit à une partie graphique très agréable, la tonalité de couleurs, en plus de donner du corps au scénario, amène de sacrées ambiances et donne un rendu assez stylé. J’ai apprécié également d’avoir une histoire plutôt linéaire et de ne pas assister à la grand réunion de famille DC (reproche que je faisais à la série mère). Ici nous suivrons Deathstroke (que je connais peu) dans une aventure un peu classique de « sauvetage de messie », reste que c’est pas désagréable à suivre, il y a un petit côté sanglant sympathique. Et j’ai bien accrocher au fond, un monde sans couleurs qui sied bien à ce monde d’inspiration viking. Bref tout ça m’a bien mis en appétit jusqu’à ce final sans saveur et en forme de Happy end, ça jure vraiment avec toute l’aventure et ça gâche le ressenti final. Dommage. L’album contient une 2eme histoire que je n’ai pas aimé. C’est comme un teaser pour la suite de cet univers (façon générique du MCU), on y introduit Aquaman.
Do androids dream of electric sheep?
J'ai découvert le travail de Philip K. Dick au travers du très beau film "Blade Runner", ne reliant d'ailleurs ce film à l'auteur qui l'a inspiré que bien plus tard. Si depuis j'ai lu plusieurs nouvelles de Dick, je n'ai jamais lu celle qui est adaptée ici. L'éditeur proposant une version reprenant intégralement le texte d'origine, cela a donc été l'occasion de m'y confronter. Je dois dire d'emblée que je suis sorti un chouia déçu de cette lecture. Le texte de base reste intéressant, profond, avec des questionnements sur les liens, les comparaisons entre humains (et plus généralement êtres "vivants") et robots, sur la guerre et ses conséquences, la préservation de la vie sur Terre et l'humanité dans toutes les acceptations du terme. Dick l'a écrit en pleine guerre froide et ça se sent, certains passages ont vieilli. Mais le problème vient d'ailleurs. Si le choix de reprendre entièrement le texte de Dick est en soi louable et tranche toute discussion concernant les raccourcis, oublis, choix plus ou moins discutables de l'adaptateur, et si cela permet de garder la cohérence de l'ensemble, ce choix est ici responsable de mes difficultés à entrer dans cette lecture, et à y trouver le plaisir que j'en attendais. Lire la nouvelle ne m'aurait pas posé ces problèmes. Mais ici c'est une BD, avec des images donc, et le passage du texte aux images n'est pas du tout fluide. D'une part le texte est très abondant. D'autre part celui-ci devient souvent lourd, redondant, en phagocytant l'illustration, puisque les apartés des personnages, tout le texte "explicatif" apporté par Dick, sont repris, alors qu'une BD fait passer cela autrement. Du coup, ma lecture a été laborieuse, sans que le texte de Dick ou le travail d'adaptation de Parker n'en soient intrinsèquement responsables. Un autre bémol (qui a quand même joué un rôle moindre dans ma relative déception) concerne l'aspect graphique. Le dessin passe, même si je n'en suis pas fan, mais la colorisation informatique lisse trop les détails et ne m'a pas convenu. Note réelle 2,5/5.
Hit-Girl
En attaquant la lecture de ce comics je ne connaissais rien à l'univers Kick-Ass, aucune lecture et aucun film. Une sacrée bonne surprise ! Un monde de super-héros incarnés par des enfants. Mais ce n'est pas pour autant destiné à un jeune public, c'est ultra violent. Pour commencer, Hit Girl c'est du second degré au carré. En effet, pour apprécier ce comics il faut accepter qu'une gamine de 12 ans réfléchisse comme une adulte et qu'elle charcute les membres de la pègre à tout va comme si elle allait jouer à la poupée. La narration énergique permet de ne pas s'ennuyer et de fermer les yeux sur un scénario plus que léger et prévisible. J'ai particulièrement apprécié les quelques planches avec ses camarades de classe, l'envie de s'intégrer coûte que coûte, même s'il faut être garce. John Romita Jr s'en tire plutôt bien au dessin, son style s'est informatisé (on est loin de son travail sur Iron Man - L'intégrale avec Bob Layton à l'encrage), il ne manque pas d'explosivité et d'expressivité. C'est dans la moyenne supérieure pour ce genre de réalisation. Une lecture distrayante qui m'a donné envie de creuser le monde de Kick-Ass.
Le Collectionneur
Argh, je m'attendais à beaucoup mieux. L'Intégrale commence par une postface de Jean-Louis Roux (critique littéraire) qui nous dévoile une partie du mystère qui entoure ce dandy un peu fourbe, mais toujours du côté des plus faibles. Une belle mise en bouche accompagnée de quelques planches en couleur. Ce collectionneur est donc un individu peu attachant aux finances considérables. Il parcourt le monde à la recherche d'objets uniques ayant une valeur inestimable à ses yeux. On va suivre le bonhomme dans cinq parties du monde pour des aventures qui, si elles ne manquent pas de sel, ne m'ont jamais vraiment passionné. Des intrigues rocambolesques certes, mais celles-ci sont trop invraisemblables, les astuces scénaristiques pour sortir notre collectionneur des nombreux guêpiers qui jalonnent ses recherches sont plus que douteuses (avec quelques fois une dose de fantastique). Des récits qui introduisent aussi un peu d'Histoire, avec par exemple la présence de Sitting Bull dans le premier récit. Récréatif ! Sergio Toppi m'éblouit encore avec des planches de toute beauté. J'adore son dessin en noir et blanc stylisé dominé par son trait hachuré, délicat et évocateur. Il en émane une certaine puissance tout en restant apaisant. Il faut prendre son temps pour apprécier tout le soin apporté aux différents paysages et aux personnages. Coup de cœur pour ce dessin magistral. Une lecture sympathique qui n'a pas la féerie de Sharaz-De. Tô pis.