Un recueil d'histoires qui me semble assez mineur dans l'oeuvre de Moebius, un travail plutôt sur ses jeunes années avec des histoires de Métal Hurlant qui manquent un poil de percutant. Disons qu'en quelques pages, on n'a pas le temps de développer une histoire SF bien aboutie. C'est une sorte de court-métrage de ce que sera L'Incal plus tard. On retrouve aussi de l'humour dans ces pages. Le dessin de cette époque reste une référence.
La couverture ne fait pas trop penser à un album de Vivès, très encré, mais on retrouve bien son style de dessin à l'intérieur. C'est une romance qui se passe à Angoulême pendant le festival, fin janvier. Denis Choupin est un auteur qui arrive le jeudi pour une série de dédicaces, il doit repartir en train samedi soir si possible pour les fiançailles de son fils le dimanche. Mais le hasard d'une rencontre avec une femme, médecin de son état et faisant la file pour son mari amateur de bd, va changer la donne et le sortir de sa léthargie. Un coup de foudre du moins pour lui mais semble-t-il réciproque. Au final une histoire qui peut laisser sceptique sur sa crédibilité mais je trouve que cela fonctionne, l'auteur a aussi de bons dialogues. Il arrive à faire monter la relation lentement au fil des jours, cela joue pas mal sur les silences aussi. Une histoire qui fait tout de même plus de 150 pages mais se lit assez rapidement d'une traite.
Voici un récit du peuple kurde à travers la rencontre entre la protagoniste italienne Sonia revenant de vacances depuis la Grèce et un kurde aux yeux bleus. On en profite pour faire un historique de ce peuple réparti sur plusieurs pays, Turquie, Irak etc. On a aussi des petites histoires sur la mythologie. Le dessin est correct, un peu brouillon. Au final cela ne raconte pas grand chose. Un reportage qui ne creuse pas plus que ça selon moi. 2,5/5.
Mike Mignola (Hellboy) signe ici un recueil d'histoires courtes fantastiques et folkloriques. Les contes proposés n'ont pas de lien entre eux, les personnages et les lieux n'ont pas de rapport entre eux. La seule ressemblance tient dans l'univers sombre dans lequel se déroule ces histoires. Des mondes moyenâgeux, ou l'on va croiser des aventuriers, des sorcières, le diable, des squelettes et autres joyeuses créatures du même acabit.
Mike Mignola dit dans la postface : "Les idées ne manquaient pas, trop d'idées et pas de structures". C'est exactement ça. Ces contes regorgent d'idées mais il manque à l'ensemble un peu de profondeur. Les histoires sont inégales, et dans l'ensemble on sent qu'elles sont juste le prétexte à mettre sur papier quelques idées que l'auteur avait dans sa tête. Mais en l'absence de développement, certaines histoires sont assez quelconques.
Par contre, il y en a une ou deux très sympas. A commencer par la première où un anti-héros va se retrouver malgré lui à la tête d'un grand pouvoir, simplement parce qu'il a gagné une partie de quilles, jouée avec des os contre des squelettes. Bonne idée plutôt rigolote, l'entrée en matière est réussie. La suite est moins convaincante.
Au final c'est pas désagréable, mais la plupart de ces courtes histoires sont oubliées avant même la fin de l'album. Un pas mal sans plus, plutôt 2,5/5.
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The Long Tomorrow
Un recueil d'histoires qui me semble assez mineur dans l'oeuvre de Moebius, un travail plutôt sur ses jeunes années avec des histoires de Métal Hurlant qui manquent un poil de percutant. Disons qu'en quelques pages, on n'a pas le temps de développer une histoire SF bien aboutie. C'est une sorte de court-métrage de ce que sera L'Incal plus tard. On retrouve aussi de l'humour dans ces pages. Le dessin de cette époque reste une référence.
Dernier week-end de janvier
La couverture ne fait pas trop penser à un album de Vivès, très encré, mais on retrouve bien son style de dessin à l'intérieur. C'est une romance qui se passe à Angoulême pendant le festival, fin janvier. Denis Choupin est un auteur qui arrive le jeudi pour une série de dédicaces, il doit repartir en train samedi soir si possible pour les fiançailles de son fils le dimanche. Mais le hasard d'une rencontre avec une femme, médecin de son état et faisant la file pour son mari amateur de bd, va changer la donne et le sortir de sa léthargie. Un coup de foudre du moins pour lui mais semble-t-il réciproque. Au final une histoire qui peut laisser sceptique sur sa crédibilité mais je trouve que cela fonctionne, l'auteur a aussi de bons dialogues. Il arrive à faire monter la relation lentement au fil des jours, cela joue pas mal sur les silences aussi. Une histoire qui fait tout de même plus de 150 pages mais se lit assez rapidement d'une traite.
Kurden People
Voici un récit du peuple kurde à travers la rencontre entre la protagoniste italienne Sonia revenant de vacances depuis la Grèce et un kurde aux yeux bleus. On en profite pour faire un historique de ce peuple réparti sur plusieurs pays, Turquie, Irak etc. On a aussi des petites histoires sur la mythologie. Le dessin est correct, un peu brouillon. Au final cela ne raconte pas grand chose. Un reportage qui ne creuse pas plus que ça selon moi. 2,5/5.
Le Carnaval des cadavres
Mike Mignola (Hellboy) signe ici un recueil d'histoires courtes fantastiques et folkloriques. Les contes proposés n'ont pas de lien entre eux, les personnages et les lieux n'ont pas de rapport entre eux. La seule ressemblance tient dans l'univers sombre dans lequel se déroule ces histoires. Des mondes moyenâgeux, ou l'on va croiser des aventuriers, des sorcières, le diable, des squelettes et autres joyeuses créatures du même acabit. Mike Mignola dit dans la postface : "Les idées ne manquaient pas, trop d'idées et pas de structures". C'est exactement ça. Ces contes regorgent d'idées mais il manque à l'ensemble un peu de profondeur. Les histoires sont inégales, et dans l'ensemble on sent qu'elles sont juste le prétexte à mettre sur papier quelques idées que l'auteur avait dans sa tête. Mais en l'absence de développement, certaines histoires sont assez quelconques. Par contre, il y en a une ou deux très sympas. A commencer par la première où un anti-héros va se retrouver malgré lui à la tête d'un grand pouvoir, simplement parce qu'il a gagné une partie de quilles, jouée avec des os contre des squelettes. Bonne idée plutôt rigolote, l'entrée en matière est réussie. La suite est moins convaincante. Au final c'est pas désagréable, mais la plupart de ces courtes histoires sont oubliées avant même la fin de l'album. Un pas mal sans plus, plutôt 2,5/5.