Une histoire d'amour (en tout cas propre), un questionnement sommes toute simple sur les qualités et fonctions de l'art, le contraste du banal quotidien et de l'arrivée du fantastique pour aborder métaphoriquement son sujet du rapport qu'a l'art avec les intentions et émotions qu'ils se doit de procurer chez son public, … Simple, convenu on pourrait même dire, mais suffisamment bien exécuté pour que l'album fasse mouche.
Une sirène ne se sentant pas à sa place chez ses paires et désireuse de découvrir le monde et ses merveilles tombe un beau jour par hasard sur Gélinet, un jeune peintre sans talent apparent qui va décider de faire d'elle sa muse. Ses nouveaux tableaux font fureur, la gloire lui monte à la tête, Gélinet se révèle être un crétin pédant et nombriliste incapable de vraiment comprendre ce qui fait de quelque chose de l'art (ou en tout cas ce qui fait vraiment le beau, comme valeur de propagateur d'émotion chez les personnes qui l'observe). Notre sirène va rapidement comprendre que ce qu'elle recherchait ne se trouvait pas dans le strass et les paillettes mais dans quelque chose de plus simple, qui lui parle vraiment, quelque chose qui la touche, alors, désormais enfermée à Paris chez Gélinet, la sirène développe le mal du pays - ou le mal de mer, si vous me permettez les jeux de mots vaseux.
Comme dit en introduction le récit n'est pas révolutionnaire, à déjà été écrit de nombreuses fois et de pleins de façon différentes, mais, comme dans son joli propos, la simplicité fait mouche, parvient à procurer des émotions (aussi simples et petites soient-elles), et n'est-ce pas finalement-là la quintessence de l'art : de transmettre et faire ressentir ?
Simple mais joli, surtout grâce au dessin de Zanzim que je trouve très joli avec son petit côté crayonné.
Voila une lecture qui ne m'a pas entièrement convaincu malgré l'esprit pétillant de l'autrice. Cette suite de portraits féminins à l'allure féministe se laisse lire malgré quelques réserves. Je n'ai pas trouvé la narration très fluide. "Elle fait ci puis elle fait ça" dans une suite de cases qui manquent de liant à mes yeux. Au bout de deux portraits la lecture m'a commencé à devenir fastidieuse. Ensuite le caractère biographique me semble aléatoire. Peu ou pas de dates, pas de source ni de référence, ce qui pour les portrait les plus anciens me conduit à m'interroger quelle est la part historique de la légende. Ensuite le texte est souvent très lourd avec une vision contemporaine de l'autrice qui sort le récit de son contexte.
Le dessin reste assez minimaliste et essaye d'introduire une dose d'humour à laquelle j'ai été peu sensible.
Ce n'est pas ma lecture préférée de cette autrice. Un petit 3
Très bien dessiné et bons dialogues. Pour l'histoire, on verra : en somme, il se passe bien peu de choses, et on reste à la surface, comme dans tout album d'exposition ! Pour le positionnement politique, il faut aussi attendre : on n'est pas à l'abri de quelques retournements, même si écrire sur les gorilles du général prédispose au gaullisme le plus affirmé. Je ne vois pour ma part pas de racisme anti arabe. Si on le déduit du fait qu'on n'assiste pas à des scènes de torture, je dirais : patience ! Il est bien plus habile de ne les montrer que lors du putsch des généraux d'Alger, en disant qu'on en a déjà fait avant, cependant, pour la vérité historique. Oui, il faut réserver la dénonciation de cet abus à la montée de la violence et à la rupture avec Paris. Dramatisation oblige ! Et en plus, cela montrera d'autant plus la victoire du Général comme celle du sauveur et homme providentiel, grand homme et en plus bénin et gracieux soit le point de vue de l'œuvre. D'ailleurs, j'aime mieux une narration affirmant franchement son point de vue qu'une où on ne tenterait pas d'être objectif mais où on ferait semblant.
Je pense que ça doit être le moins bon album du duo Fabcaro-Erre que j'ai lu jusqu'à présent.
Cela reste tout de même correct si comme moi on aime leur humour con et absurde. J'ai rigolé plusieurs fois, mais en même temps le scénario en lui-même n'est pas génial. C'est encore une fois l'histoire de deux cons bien cons qui se retrouvent malgré eux dans une aventure extraordinaire. Il y a un côté parodie des vieux récits coloniaux qui m'a semblé mieux exploité ailleurs comme avec ''Inanna Djoun'' ou les deux films d'OSS 117 de Michel Hazanavicius.
Bref, cela sent un peu le réchauffé et je pense que le principal problème est que les auteurs se dépeignent de manière tellement caricaturale que cela finit par perdre de la crédibilité et ça devient lourd. Je sais que ce qui compte le plus dans une BD humoristique c'est l'humour, mais voilà même si j'ai rigolé je trouve que le scénario manque d'intérêt et de dynamisme.
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La Sirène des pompiers
Une histoire d'amour (en tout cas propre), un questionnement sommes toute simple sur les qualités et fonctions de l'art, le contraste du banal quotidien et de l'arrivée du fantastique pour aborder métaphoriquement son sujet du rapport qu'a l'art avec les intentions et émotions qu'ils se doit de procurer chez son public, … Simple, convenu on pourrait même dire, mais suffisamment bien exécuté pour que l'album fasse mouche. Une sirène ne se sentant pas à sa place chez ses paires et désireuse de découvrir le monde et ses merveilles tombe un beau jour par hasard sur Gélinet, un jeune peintre sans talent apparent qui va décider de faire d'elle sa muse. Ses nouveaux tableaux font fureur, la gloire lui monte à la tête, Gélinet se révèle être un crétin pédant et nombriliste incapable de vraiment comprendre ce qui fait de quelque chose de l'art (ou en tout cas ce qui fait vraiment le beau, comme valeur de propagateur d'émotion chez les personnes qui l'observe). Notre sirène va rapidement comprendre que ce qu'elle recherchait ne se trouvait pas dans le strass et les paillettes mais dans quelque chose de plus simple, qui lui parle vraiment, quelque chose qui la touche, alors, désormais enfermée à Paris chez Gélinet, la sirène développe le mal du pays - ou le mal de mer, si vous me permettez les jeux de mots vaseux. Comme dit en introduction le récit n'est pas révolutionnaire, à déjà été écrit de nombreuses fois et de pleins de façon différentes, mais, comme dans son joli propos, la simplicité fait mouche, parvient à procurer des émotions (aussi simples et petites soient-elles), et n'est-ce pas finalement-là la quintessence de l'art : de transmettre et faire ressentir ? Simple mais joli, surtout grâce au dessin de Zanzim que je trouve très joli avec son petit côté crayonné.
Culottées
Voila une lecture qui ne m'a pas entièrement convaincu malgré l'esprit pétillant de l'autrice. Cette suite de portraits féminins à l'allure féministe se laisse lire malgré quelques réserves. Je n'ai pas trouvé la narration très fluide. "Elle fait ci puis elle fait ça" dans une suite de cases qui manquent de liant à mes yeux. Au bout de deux portraits la lecture m'a commencé à devenir fastidieuse. Ensuite le caractère biographique me semble aléatoire. Peu ou pas de dates, pas de source ni de référence, ce qui pour les portrait les plus anciens me conduit à m'interroger quelle est la part historique de la légende. Ensuite le texte est souvent très lourd avec une vision contemporaine de l'autrice qui sort le récit de son contexte. Le dessin reste assez minimaliste et essaye d'introduire une dose d'humour à laquelle j'ai été peu sensible. Ce n'est pas ma lecture préférée de cette autrice. Un petit 3
Les Gorilles du Général
Très bien dessiné et bons dialogues. Pour l'histoire, on verra : en somme, il se passe bien peu de choses, et on reste à la surface, comme dans tout album d'exposition ! Pour le positionnement politique, il faut aussi attendre : on n'est pas à l'abri de quelques retournements, même si écrire sur les gorilles du général prédispose au gaullisme le plus affirmé. Je ne vois pour ma part pas de racisme anti arabe. Si on le déduit du fait qu'on n'assiste pas à des scènes de torture, je dirais : patience ! Il est bien plus habile de ne les montrer que lors du putsch des généraux d'Alger, en disant qu'on en a déjà fait avant, cependant, pour la vérité historique. Oui, il faut réserver la dénonciation de cet abus à la montée de la violence et à la rupture avec Paris. Dramatisation oblige ! Et en plus, cela montrera d'autant plus la victoire du Général comme celle du sauveur et homme providentiel, grand homme et en plus bénin et gracieux soit le point de vue de l'œuvre. D'ailleurs, j'aime mieux une narration affirmant franchement son point de vue qu'une où on ne tenterait pas d'être objectif mais où on ferait semblant.
À la poursuite du trésor de Décalécatán
Je pense que ça doit être le moins bon album du duo Fabcaro-Erre que j'ai lu jusqu'à présent. Cela reste tout de même correct si comme moi on aime leur humour con et absurde. J'ai rigolé plusieurs fois, mais en même temps le scénario en lui-même n'est pas génial. C'est encore une fois l'histoire de deux cons bien cons qui se retrouvent malgré eux dans une aventure extraordinaire. Il y a un côté parodie des vieux récits coloniaux qui m'a semblé mieux exploité ailleurs comme avec ''Inanna Djoun'' ou les deux films d'OSS 117 de Michel Hazanavicius. Bref, cela sent un peu le réchauffé et je pense que le principal problème est que les auteurs se dépeignent de manière tellement caricaturale que cela finit par perdre de la crédibilité et ça devient lourd. Je sais que ce qui compte le plus dans une BD humoristique c'est l'humour, mais voilà même si j'ai rigolé je trouve que le scénario manque d'intérêt et de dynamisme.