Alexandre est de ces personnages historiques dont le destin et les actions ont depuis longtemps enflammé l'imagination.
Le titre de la série est ambitieux, puisqu'il était envisagé de retracer toute sa vie et ses conquêtes énormes. Le lexique et la carte en fin d'album confirme cette ambition exhaustive. Au passage, la carte est intéressante, mais j'aurais bien vue le lexique (termes techniques ou noms de personnages historiques) plutôt placé au fur et à mesure en bas des pages concernées.
Le dessin est agréable, et pas mal d'intrigues secondaires (rancunes familiales, complots de cours, chasse au trésor, ambitions et jalousies diverses) dynamisent le récit.
En tout cas ce tome introductif est dense et fait plus que planter le décor. Je l'ai lu avec plaisir.
Plusieurs choses m'ont toutefois gêné et/ou frustré.
D'abord plusieurs personnages (et il y en a beaucoup !) Se ressemblent trop.
Ensuite et surtout la série semble avoir été abandonnée, laissant en plan les lecteurs alors qu'Alexandre vient à peine de succéder à son père, et qu'il n'a pas encore quitté la grande Grèce pour se lancer à l'assaut de la Perse. L'épopée promise par le titre n'en est donc qu'à ses balbutiements hélas.
C'est dommage que cette série ambitieuse n'ait pas tenu ses promesses, car le sujet m'intéressait fortement.
Un album à emprunter à l'occasion...
Un récit relativement classique sur la forme, dans l'univers des légendes arthuriennes.
Ça se laisse lire aisément, la narration ne s'écarte jamais du fil rouge (j'aurais justement sans doute apprécié de voir l'intrigue plus étoffée). Avec peut-être un Merlin plus noir et ambivalent que dans la plupart des récits situés dans cet univers.
Le dessin est moderne, un peu inégal. Mais la colorisation, qui joue très bien des ombres, des brumes et d'un halo de mystère est vraiment réussie, et donne un rendu qui m'a bien plu.
Un sujet sensible et déjà pas mal évoqué : la rafle du Vélo d'Hiv durant l'été 1942.
Le choix narratif est relativement original. En effet, nous suivons en parallèle/alternance deux histoires, liées dans le temps.
D'abord le destin d'une gamine juive, Sarah, raflée avec sa famille. Puis l'histoire d'une journaliste américaine, Julia, qui, 70 ans plus tard, emménage dans l'ancien appartement de Sarah. Par hasard elle enquête sur la rafle du Vel d'hiver, et, de fil en aiguille, elle apprend le destin de Sarah, découvre qu'elle a peut-être survécu à la rafle, et veut ensuite la retrouver.
Le sujet est sensible, et le rôle central de la police de Vichy est mis en avant (ils sont les seuls à incarner la répression dans la période Sarah, et l'enquête de Julia insiste sur le fait - véridique - que Vichy (en l'occurrence Laval) a fait pression sur les Nazis pour que les enfants soient ajoutés aux adultes déportés).
Mais, si ça se laisse lire, il y a quand même quelques facilités scénaristiques (dans les deux périodes), et les dialogues ne sont pas folichons.
Et je n'ai pas été convaincu par le choix de représenter les policiers français par des géants peu réalistes et noirs, comme des spectres.
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Alexandre - L'épopée
Alexandre est de ces personnages historiques dont le destin et les actions ont depuis longtemps enflammé l'imagination. Le titre de la série est ambitieux, puisqu'il était envisagé de retracer toute sa vie et ses conquêtes énormes. Le lexique et la carte en fin d'album confirme cette ambition exhaustive. Au passage, la carte est intéressante, mais j'aurais bien vue le lexique (termes techniques ou noms de personnages historiques) plutôt placé au fur et à mesure en bas des pages concernées. Le dessin est agréable, et pas mal d'intrigues secondaires (rancunes familiales, complots de cours, chasse au trésor, ambitions et jalousies diverses) dynamisent le récit. En tout cas ce tome introductif est dense et fait plus que planter le décor. Je l'ai lu avec plaisir. Plusieurs choses m'ont toutefois gêné et/ou frustré. D'abord plusieurs personnages (et il y en a beaucoup !) Se ressemblent trop. Ensuite et surtout la série semble avoir été abandonnée, laissant en plan les lecteurs alors qu'Alexandre vient à peine de succéder à son père, et qu'il n'a pas encore quitté la grande Grèce pour se lancer à l'assaut de la Perse. L'épopée promise par le titre n'en est donc qu'à ses balbutiements hélas. C'est dommage que cette série ambitieuse n'ait pas tenu ses promesses, car le sujet m'intéressait fortement. Un album à emprunter à l'occasion...
Nimuë
Un récit relativement classique sur la forme, dans l'univers des légendes arthuriennes. Ça se laisse lire aisément, la narration ne s'écarte jamais du fil rouge (j'aurais justement sans doute apprécié de voir l'intrigue plus étoffée). Avec peut-être un Merlin plus noir et ambivalent que dans la plupart des récits situés dans cet univers. Le dessin est moderne, un peu inégal. Mais la colorisation, qui joue très bien des ombres, des brumes et d'un halo de mystère est vraiment réussie, et donne un rendu qui m'a bien plu.
Elle s'appelait Sarah
Un sujet sensible et déjà pas mal évoqué : la rafle du Vélo d'Hiv durant l'été 1942. Le choix narratif est relativement original. En effet, nous suivons en parallèle/alternance deux histoires, liées dans le temps. D'abord le destin d'une gamine juive, Sarah, raflée avec sa famille. Puis l'histoire d'une journaliste américaine, Julia, qui, 70 ans plus tard, emménage dans l'ancien appartement de Sarah. Par hasard elle enquête sur la rafle du Vel d'hiver, et, de fil en aiguille, elle apprend le destin de Sarah, découvre qu'elle a peut-être survécu à la rafle, et veut ensuite la retrouver. Le sujet est sensible, et le rôle central de la police de Vichy est mis en avant (ils sont les seuls à incarner la répression dans la période Sarah, et l'enquête de Julia insiste sur le fait - véridique - que Vichy (en l'occurrence Laval) a fait pression sur les Nazis pour que les enfants soient ajoutés aux adultes déportés). Mais, si ça se laisse lire, il y a quand même quelques facilités scénaristiques (dans les deux périodes), et les dialogues ne sont pas folichons. Et je n'ai pas été convaincu par le choix de représenter les policiers français par des géants peu réalistes et noirs, comme des spectres.