Une bonne petite BD de romance adolescente.
En feuilletant la BD je savais directement que c'était un comics, tant le dessin m'a paru typé nord-américain. Il fait très bien le travail en accentuant clairement les gros plans, tout en jouant sur les visages, les émotions et les regards. Le seul défaut que j'y vois c'est le tic d'ombrer le dessous des yeux en permanence, qui donne souvent l'impression que Alix a le rouge qui monte aux joues.
La BD en elle-même est une comédie romantique adolescente, avec une jeune femme hockeyeuse et un jeune homme bisexuel -mais qui ne définit pas sa sexualité-, qui se rencontrent et qui vont entamer une relation. La BD passe par différentes étapes, avec notamment la représentation de la violence des lycées envers les personnes un peu différentes, en faisant démonstration que l'entraide et l'amitié aident à passer ces étapes difficiles. De même, chacun des deux protagonistes a un rapport spécifique avec sa mère, seul parent à la maison dans les deux cas.
La BD aborde ainsi plusieurs thématiques et se permet de traiter de façon large l'histoire d'amour qui est ainsi pas la seule traitée dans cette histoire. C'est plutôt bien fait et la BD se termine sur une conclusion qui en vaut une autre, arrêtant l'histoire après un développement conséquent et sans final en grande pompe. C'est simple, efficace, bien menée.
Une BD qui plaira sans doute bien aux plus jeunes, elle a de belles qualités en terme d'histoire d'amour !
Un album qui s’adresse à un public large, même si certains aspects me le feraient davantage conseiller à des adolescents.
La lecture est globalement rapide et plaisante, même si j’en suis sorti quelque peu sur ma faim. Le travail graphique de Sophie Leullier (dont c’est semble-t-il le premier album publié) est agréable, fluide. Mais ça n’est pas vraiment ma came. Son trait et la colorisation adoucissent un peu trop à mon goût un récit qui baigne pourtant dans une belle et triste noirceur. Et certains visages, l’expression de certaines émotions ont un rendu un peu trop simplifié et un peu trop marqué « jeunesse ».
Concernant l’intrigue, elle s’inscrit dans un moyen-âge de l’Europe du Nord-Ouest, à l’heure où l’Empire carolingien n’exerçant plus son contrôle, les violences s’exacerbent. C’est aussi un moment et un lieu de brassage de populations. L’auteure en profite pour brasser aussi les influences (dans les modes de vie, les noms, etc.). Une femme viking élevant seule, à l’écart, ses deux fils, est attaquée, son fils aîné tué. Cet évènement va conditionner le reste de la vie de cette femme et de son fils, tous les deux obsédés par ce meurtre, mais avec des réactions différentes : le fils ne pense qu’à venger son frère en retrouvant les coupables, tandis que la mère cherche à le rejoindre au royaume des morts pour le faire revenir.
Ce qui me fait dire – en sus du dessin – que cet album est à recommander avant tout à des adolescents, c’est la fin heureuse et presque édifiante, montrant – certes de façon pas trop lourdingue – que la violence et la vengeance ne sont pas une solution.
Pour les reste, c’est un album qui se laisse lire, y compris par un adulte, malgré ce que j’ai pu écrire plus haut.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Les Filles en colère aiment les garçons sensibles
Une bonne petite BD de romance adolescente. En feuilletant la BD je savais directement que c'était un comics, tant le dessin m'a paru typé nord-américain. Il fait très bien le travail en accentuant clairement les gros plans, tout en jouant sur les visages, les émotions et les regards. Le seul défaut que j'y vois c'est le tic d'ombrer le dessous des yeux en permanence, qui donne souvent l'impression que Alix a le rouge qui monte aux joues. La BD en elle-même est une comédie romantique adolescente, avec une jeune femme hockeyeuse et un jeune homme bisexuel -mais qui ne définit pas sa sexualité-, qui se rencontrent et qui vont entamer une relation. La BD passe par différentes étapes, avec notamment la représentation de la violence des lycées envers les personnes un peu différentes, en faisant démonstration que l'entraide et l'amitié aident à passer ces étapes difficiles. De même, chacun des deux protagonistes a un rapport spécifique avec sa mère, seul parent à la maison dans les deux cas. La BD aborde ainsi plusieurs thématiques et se permet de traiter de façon large l'histoire d'amour qui est ainsi pas la seule traitée dans cette histoire. C'est plutôt bien fait et la BD se termine sur une conclusion qui en vaut une autre, arrêtant l'histoire après un développement conséquent et sans final en grande pompe. C'est simple, efficace, bien menée. Une BD qui plaira sans doute bien aux plus jeunes, elle a de belles qualités en terme d'histoire d'amour !
Ce que les corbeaux nous laissent
Un album qui s’adresse à un public large, même si certains aspects me le feraient davantage conseiller à des adolescents. La lecture est globalement rapide et plaisante, même si j’en suis sorti quelque peu sur ma faim. Le travail graphique de Sophie Leullier (dont c’est semble-t-il le premier album publié) est agréable, fluide. Mais ça n’est pas vraiment ma came. Son trait et la colorisation adoucissent un peu trop à mon goût un récit qui baigne pourtant dans une belle et triste noirceur. Et certains visages, l’expression de certaines émotions ont un rendu un peu trop simplifié et un peu trop marqué « jeunesse ». Concernant l’intrigue, elle s’inscrit dans un moyen-âge de l’Europe du Nord-Ouest, à l’heure où l’Empire carolingien n’exerçant plus son contrôle, les violences s’exacerbent. C’est aussi un moment et un lieu de brassage de populations. L’auteure en profite pour brasser aussi les influences (dans les modes de vie, les noms, etc.). Une femme viking élevant seule, à l’écart, ses deux fils, est attaquée, son fils aîné tué. Cet évènement va conditionner le reste de la vie de cette femme et de son fils, tous les deux obsédés par ce meurtre, mais avec des réactions différentes : le fils ne pense qu’à venger son frère en retrouvant les coupables, tandis que la mère cherche à le rejoindre au royaume des morts pour le faire revenir. Ce qui me fait dire – en sus du dessin – que cet album est à recommander avant tout à des adolescents, c’est la fin heureuse et presque édifiante, montrant – certes de façon pas trop lourdingue – que la violence et la vengeance ne sont pas une solution. Pour les reste, c’est un album qui se laisse lire, y compris par un adulte, malgré ce que j’ai pu écrire plus haut.