Une histoire courte, sans rebondissement, bien observée, bien racontée .
Une mère révèle à sa fille un moment de sa vie audacieux qu'elle avait presque occulté parce qu'il ne correspondait pas à l'image qu'elle donne habituellement. Cela m'a touché parce que cela met en lumière notre tendance à persévérer dans une apparence qui rassure autant les autres que nous-même. Ce qui ne cadre pas, on ne veut pas le voir. Nous sommes hétéroclites et nous essayons de créer un personnage vraisemblable, racontable. Ici les autrices mettent au jour une petite partie de ce qui est caché sous le voile de notre belle construction raisonnable.
Le dessin et la couleur très vive sont un peu surprenants au départ mais se révèlent très adaptées finalement, en montrant les détails touchants qui révèlent des gestes et des choix et donnent des clefs pour situer les personnages. La maison landaise sous les immenses pins, les fauteuils en plastic blanc sur la terrasse en grosses pierres irrégulières, les vélos appuyés à l'intérieur du garage, les hortensias contre le mur de l'entrée.
Je ressors touchée mais effectivement il ne faut pas attendre un récit haletant et complexe, c'est juste le battant d'un volet qui s'ouvrirait après des années resté fermé. Ça donne de l'air.
J’avais un peu suivi le buzz médiatique qui avait suivi la parution du bouquin – buzz tout relatif, tant les scandales évoqués dans cette enquête n’ont finalement pas donné grand-chose en matière de suites judiciaires et de réforme en profondeur.
Cet album adapte la longue enquête en immersion de Valentin Gendrot dans un commissariat parisien. Et ce qu’il nous montre est édifiant. La formation minuscule de beaucoup de policiers (j’ai ainsi appris qu’il a divers statuts – et donc temps de formation (et rémunération…) – différents. Mais aussi et surtout (et cela est une des conséquences du point précédent) une banalisation de certains comportements : racisme, violence, politique du chiffre, etc. Et ce dans une totale impunité, au point qu’on peut parler de problème systémique, et non de « brebis galeuses » ou de « bavures ».
C’est un documentaire à charges, mais circonstancié, rien n’a été inventé. Hélas. Cette violence, soutenue par la hiérarchie – tant qu’elle est tournée essentiellement contre certaines catégories (immigrés, jeunes des cités, contestataires, etc.), et par les pouvoirs politiques (Darmanin, ou Macron), pose des questions concernant l’intégrité de la démocratie.
L’enquête est intéressante, la narration factuelle. Pas emballante, mais fluide.
Le dessin de Chavant est lisible, même s’il n’est pas obligatoirement ma tasse de thé. J’ai été surpris qu’il utilise des personnages animaliers (tous des félins). Je ne suis pas sûr que ce soit ici une bonne idée. Si sur Blacksad ça fonctionne (avec le dessin de Guarnido en plus, il faut dire), sur un documentaire, et non un récit imaginaire, ça peut avoir tendance à diminuer la charge du documentaire, alors que les faits sont tout ce qu’il y a de réels.
Un western qui reprend tous les poncifs du genre.
Un cavalier solitaire au passé trouble qui ne rêve que de vengeance. Il croisera sur sa route un arapaho et sera recueilli blessé par une communauté de femmes. Des femmes à l'abri des hommes dans cette vallée cachée où elles ont bâti un fortin, leur refuge. Elles ne reçoivent la visite que d'un vieux colporteur qui les approvisionne en articles de première nécessité.
Un scénario prévisible, sans surprises et tiré par les cheveux pour cette histoire de vengeance. Une narration un peu bancale et trop verbeuse par moment. La touche d'originalité reste donc cette tribu de femmes qui ont souffert sous le joug des hommes. Pierre Dubois introduit les Raiders de Quantrill dans le rôle des salopards de service, ces partisans pro-confédérés qui combattirent pendant la guerre de Sécession. Un récit qui se laisse lire mais qui ne me restera pas en mémoire.
On fera aussi un petit tour par la ville de Warlock, une référence à "L'homme aux colts d'or" d'Edward Dmytryk avec le formidable Henry Fonda.
Côté dessin, Alain Henriet s'en tire plutôt bien malgré quelques scènes improbables dans leur construction. Les superbes couleurs d'Usagi mettent en valeur son trait lisible et précis. Une mise en page dynamique qui permet de profiter des paysages du grand Ouest.
Un 3 étoiles généreux.
Oups j'ai oublié, un western très violent.
En un mot comme en cent, cette bd est FUN.
Franchement on rigole bien à sa lecture et c'est graphiquement très réussi.
Cependant, car il y a un "cependant", un petit scénario aurait été le bienvenu. Et c'est là que ça pêche.
On s'amuse bien dans cette ambiance bublegum-féérique-bazooka, mais au bout d'un moment on aimerait bien avoir une histoire un peu mieux construite, travaillée, qui évolue. Un peu d'inquiétude pour l'héroïne, et une psychologie plus complexe aurait ajouté du corps à l'ensemble à mon goût.
Après ça reste fun et ça se lit très bien !
Une atmosphère originale surtout grâce au dessin noir et blanc, dans une stylisation inhabituelle. La division des genres est indiscernable pour beaucoup de personnages et cela contribue aussi à ce léger trouble pas désagréable et peu courant dans le fantasy.
L'ambiance et le ressort dramatique m'ont fait pensé à deux BD. D'abord à Traquemage pour ce monde où les guerriers et les magiciens foutent le bordel alors que le reste du monde essaye simplement de survivre à leurs conneries, mais ici avec beaucoup moins d'humour. Et ensuite à Poisson à Pattes, de Blonk ( moins connu) pour un pseudo moyen-age, glauque et sanguinolant, aux personnages volontairement peu séduisants, comme si le drame devait tenir sans la puissance expressive des visages.
Mais ce défit est assez difficile à tenir, les dialogues ne sont pas assez travaillés pour pouvoir remplacer les expressions des visages, ici ultra-simplifiés ( sans nez, comment sexprimer ?).
Je ne sais pas qui se cache derrière Bathroom Quest (quel pseudo !) Mais on sent que ça bouillonne dans son cerveau, et il en sortira quelque chose... Le dessin essaye différentes voies, du minimal, à de beaux morceaux de bravoure ( le démon du trône ou le panorama de la capitale). Le senario, sur le mode d'un road movie fantasy, reste attachant et agréable même si l'histoire des personnages avant le cours des événements n'est pas assez campée pour que l'identification puisse réellement se faire.
Bref une autrice à tenir à l'œil et une belle ( première ?) expérience éditoriale en solo.
Ce roman graphique déstabilise, malheureusement pas toujours dans le bon sens du terme.
D'abord par ses illustrations dans un style naïf créées à la palette graphique, associant une ligne claire peu détaillée à des aplats de couleurs entremêlés d'intéressantes surimpressions. Cela manque franchement de personnalité (le revers systématique de ces illustrations à l'ordinateur), mais l'absence de vie inhérente à ce style sied joliment au fantastique en créant de l'inquiétante étrangeté.
Déstabilisation ensuite liée à ce fantastique empruntant au folklore anglais, de moins en moins équivoque et caché, malgré son irruption dans le quotidien de la campagne galloise, et finalement à considérer pour le lecteur comme un autre monde à accepter. Pointe sur ce point un regret : le genre fantastique est plus intéressant lorsqu'il ne se départit pas du doute, de la folie, du rêve, etc. Sinon, il devient un simple contrat de lecture, qu'il vaut mieux exploiter pour ce qu'il apporte de divertissement, de spectaculaire, ce qui n'est jamais véritablement l'objectif souhaité ici. L'intrigue gagne regrettablement en clarté, sans que cela serve totalement la thématique du deuil.
Toutes ces réserves mentionnées, demeure un récit plutôt touchant (heureusement avec cette thématique), original dans sa manière d'inviter un folklore peu connu, globalement maîtrisé dans sa gestion des syntagmes, quand bien même la liaison entre ceux-ci apparaît menue sinon artificielle. Quant à l'esthétique visuelle, elle m'évoque pour ma part nombre de jeux vidéo indépendants (certes réussis sur le plan de la Direction Artistique), m'interdisant d'y percevoir là une originalité ou matière à m'enthousiasmer.
Une BD intrigante, assez intéressante, m'ayant moins convaincu que d'autres passionnés croisés ici ou là.
Si tu veux savoir ce qui est bon pour ton corps, c’est à toi de le découvrir !
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Ce tome constitue une anthologie d’histoires mettant en scène des femmes et leur relation sexuelle du moment. Son édition originale date de 2023. Il a été réalisé par Aurélie Loiseau pour le scénario et par Al’Covial (Alain Boussillon) pour les dessins et les couleurs. Il comporte trente-huit pages de bande dessinée, et cinq dessins en pleine page pour la page de titre de chacun. Il comprend cinq histoires courtes, d’une pagination différente allant de trois pages à douze pages.
Avec ou sans, trois pages. Après des galipettes matinales, l’homme se lève et s’habille. Il indique qu’il va chercher des croissants à la boulangerie. Allongée nue sur le lit, la femme lui répond qu’elle reste ici à l’attendre. Elle constate qu’il a laissé son ordinateur ouvert, et elle décide de faire sa curieuse. Elle découvre des photographies de femmes nues, toutes avec le sexe épilé. Elle en déduit qu’il préfère qu’il n’y ait pas de poils. Aussi, quelques jours après, avant de retrouver son amant, elle se rase le pubis.
Échecs et sexe, douze pages. Dans un grand imperméable rouge, elle vient de débarquer chez lui avec ses talons hauts et ses bas, et elle lui réserve une petite surprise. Lui, c’est Alben, son adversaire préféré. Elle sonne, il lui ouvre. Une fois à l’intérieur, elle ouvre son imperméable, et elle est en dessous chic sans autre vêtement avec un collier de perles. Il lui dit qu’elle est délicieuse. Elle lui répond qu’elle a envie de lui, que toute la journée elle a pensé à ce moment, mais elle réfrène son empressement, lui demandant d’abord de lui montrer sa petite tenue. Elle a l’impression de voir le regard d’un enfant gourmand.
Fantasme, six pages. Elle est en train de se caresser allongée sur son lit, en regardant une vidéo pornographique mettant en scène quatre femmes entre elles. Souvent le week-end, elle se détend à sa manière, toujours avec du porno lesbien pour s’exciter jusqu’à la jouissance. Elle apprécie pendant quelques minutes le shoot d’hormones du bien-être qui agit sur son corps. L’extase est libératrice. Mais cela s’estompe rapidement, et comme souvent un sentiment de culpabilité l’envahit. Elle se dit qu’elle devrait peut-être essayer avec une femme.
Un amour de vibro, douze pages. Un couple hétérosexuel est en train de faire l’amour, et elle espère qu’il va finir rapidement cette fois. Il ne se rend même pas compte que c’était nul pour elle. Un peu plus tard dans la même journée, elle va retrouver une copine à un café, et elle évoque sa déception. Celle-ci l’encourage à découvrir par elle-même ce qui est bon pour son corps. La copine l’accompagne pour faire l’emplette d’un vibro masseur.
Elle, cinq pages. Elle rejoint trois copines pour passer une soirée ensemble. La conversation tourne autour des sous-vêtements, et chacune évoque sa relation avec, entre celle qui se sent serrée, et celle qui explore son corps avec la lingerie.
Publié par l’éditeur Tabou, il s’agit d’une bande dessinée à caractère pornographique explicite. Le court texte introductif explique que ces histoires sont nées de la rencontre artistique d’un dessinateur de bande dessinée, et d’une sexothérapeute. La présentation continue : Ce projet a été concrétisé avec l’envie de parler de la sexualité des femmes sans tabou, avec légèreté et des notes d’humour ; les petites histoires offrent des moments intimes, elles témoignent des différents visages et facettes du plaisir et désir féminin. Enfin, les deux auteurs ont nourri cette bande dessinée au travers de deux visions différentes, tant au niveau générationnel, qu’au niveau de leur propre regard sur la sexualité d’une femme. Il explicite l’intention de ce projet : L’ouvrage invite les femmes à s’approprier leurs corps et leurs envies. Après vérification, l’autrice existe vraiment, et elle exerce, entre autres, le métier de sexothérapeute : il s’agit donc bien de récits racontés avec un point de vue féminin, et pas juste d’un argument de vente bidon pour refourguer les mêmes fantasmes masculins avec une autre étiquette. Au travers de cinq récits sont abordés de manière explicite le rapport aux poils, les relations sexuelles sans engagement émotionnel, la masturbation à partir de fantasmes pornographiques, l’utilisation d’un sextoy, et les dessous.
Le lecteur peut tomber sous le charme de la jeune femme en couverture, représentée dans un mode pin-up, avec un petit sourire discret, et des accessoires évoquant les récits à l’intérieur. Il en apprécie la jolie mise en couleurs. Les illustrations accompagnant chaque titre de chapitre sont en pleine page : une jeune femme nue assise sur un tabouret, tenant un rasoir mécanique dans son dos, une jeune femme également en mode pin-up et en bikini et talons haut se tenant debout à côté d’une pièce d’échec (un roi) lui arrivant au niveau de la poitrine, une jeune femme brune à genou en culotte avec un téléphone portable à la main, une jeune femme blonde en culotte allongée sur le ventre avec un vibromasseur à ses côtés, une jeune femme potelée en ombre chinoise tenant un sous-vêtement dans chaque main. Des dessins plutôt chastes, avec une ambiance mutine, sans vulgarité, une pose étudiée, des traits de contour assurés, une mise en couleurs apportant du volume à chaque courbe. Le lecteur découvre une dernière illustration en pleine page sur la quatrième de couverture : une autre jeune femme brune de dos, en string et talons hauts tenant un panneau sens interdit tout en regardant une page du troisième chapitre apparaissant en colonne sur la partie de droite.
Les dessins de chaque chapitre présentent les mêmes caractéristiques d’une histoire à l’autre, différentes de celles de la couverture ou des dessins en tête de chapitre. Les traits de contour sont moins lissés, les courbes sont moins mises en avant, les traits sont plus rêches, la mise en couleur est moins sophistiquée. Ils relèvent d’un registre réaliste et descriptif, assez explicite. Comme il est d’usage dans les bandes dessinées appartenant à ce genre, les personnages sont régulièrement représentés nus, sans hypocrisie, avec une bonne visibilité de leurs parties intimes, parfois mises en avant par le cadrage. Ainsi le lecteur peut voir quelques pénétrations, deux ou trois sexes masculins en érection, des personnages féminins avec les jambes écartées, une poignée de cunnilingus, l’utilisation d’un vibromasseur. Toutefois, il n’y a pas de gros plan de pénétration ou sur d’autres pratiques. Toutes les relations sont de nature consentie avec une volonté de partage de plaisir, sans pratiques sortant de l’ordinaire, ou réprouvée par la morale, ni interdite par la loi. Ces dernières caractéristiques placent cet ouvrage à part de la production habituelle.
Le premier récit est très rapide puisqu’il comporte trois pages. Il est raconté du point de vue féminin : la dame souhaite faire plaisir à son compagnon. Les dessins s’avèrent plus ou moins précis (par exemple pour la représentation des tétons), avec parfois des variations anatomiques déconcertantes (par exemple la taille variable de la poitrine de madame). Elle tente donc le rasage du minou… et elle n’obtient pas l’effet escompté. Il n’y a pas de culpabilisation de l’un ou l’autre, pas de discours sur l’injonction au rasage, juste une mise en situation, et une forme d’humour bon enfant (si l’on peut dire). Dans le deuxième récit, le dessinateur prend en charge plusieurs éléments de la narration : les tenues de la jeune femme, l’ameublement de l’appartement de monsieur, la terrasse d’un café, les différentes positions. Le récit se focalise sur cette relation d’amour libre dédiée à la séduction et au plaisir sexuel, sans marque d’affection, un plan cul comme le résume la dame. À nouveau cette relation fonctionne sur la base d’un consentement explicite, sans emprise ou culpabilisation. La scénariste intègre le fait que les deux amants jouent aux échecs entre eux, comme une métaphore de leur relation, pour savoir qui va gagner, c’est-à-dire qui va faire évoluer leur relation vers ce qu’il ou elle veut. Cela induit une perspective déconcertante sur la personnalité de cette femme, sur la manière dont elle envisage la relation amoureuse.
Les trois autres histoires présentent les mêmes caractéristiques concernant la narration visuelle : une mise en page intéressante, des prises de vue conçues spécifiquement pour chaque situation, une représentation dont la précision fluctue dans certaines cases, ou les proportions corporelles d’un même personnage d’une case à l’autre. La brune suivante s’interroge sur ce qui a déterminé son orientation sexuelle (Parce qu’on lui a dit que cela devait être ainsi ?), et sur les conséquences de sa consommation de vidéos à caractère pornographiques. La quatrième héroïne prend en main son éducation sexuelle sur les conseils de sa copine qui lui dit que : La société et leur éducation ont fait croire aux femmes que leur sexualité dépendait d’un homme, mais le corps d’une femme, ses plaisirs, ses désirs lui appartiennent. Si elle veut savoir ce qui est bon pour son corps, c’est à elle de le découvrir. À nouveau, l’histoire aborde un thème particulier de la sexualité féminine à partir d’une situation concrète, sans jugement de valeur, sans culpabilisation ni dramatisation, avec compréhension et une pointe d’humour. Pour finir la scénariste aborde la question des dessous féminins, à nouveau sans obligation, et ni jugement de valeur, y compris pour des modèles rétro ou animaliers. C’est la seule histoire à mettre en scène une femme avec une morphologie différente de la taille mannequin.
Un ouvrage à caractère pornographique dans la mesure où les relations sexuelles sont montrées de manière explicite. Dans le même temps, une collection de cinq histoires courtes abordant différents aspects de la sexualité d’un point de vue féminin, que ce soit les poils, les fantasmes ou l’évolution d’une relation de type plan C, sans jugement ni culpabilisation, avec bienveillance et décontraction. Surprenant.
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La nuit retrouvée
Une histoire courte, sans rebondissement, bien observée, bien racontée . Une mère révèle à sa fille un moment de sa vie audacieux qu'elle avait presque occulté parce qu'il ne correspondait pas à l'image qu'elle donne habituellement. Cela m'a touché parce que cela met en lumière notre tendance à persévérer dans une apparence qui rassure autant les autres que nous-même. Ce qui ne cadre pas, on ne veut pas le voir. Nous sommes hétéroclites et nous essayons de créer un personnage vraisemblable, racontable. Ici les autrices mettent au jour une petite partie de ce qui est caché sous le voile de notre belle construction raisonnable. Le dessin et la couleur très vive sont un peu surprenants au départ mais se révèlent très adaptées finalement, en montrant les détails touchants qui révèlent des gestes et des choix et donnent des clefs pour situer les personnages. La maison landaise sous les immenses pins, les fauteuils en plastic blanc sur la terrasse en grosses pierres irrégulières, les vélos appuyés à l'intérieur du garage, les hortensias contre le mur de l'entrée. Je ressors touchée mais effectivement il ne faut pas attendre un récit haletant et complexe, c'est juste le battant d'un volet qui s'ouvrirait après des années resté fermé. Ça donne de l'air.
Flic - L'histoire vraie du journaliste qui a infiltré la police
J’avais un peu suivi le buzz médiatique qui avait suivi la parution du bouquin – buzz tout relatif, tant les scandales évoqués dans cette enquête n’ont finalement pas donné grand-chose en matière de suites judiciaires et de réforme en profondeur. Cet album adapte la longue enquête en immersion de Valentin Gendrot dans un commissariat parisien. Et ce qu’il nous montre est édifiant. La formation minuscule de beaucoup de policiers (j’ai ainsi appris qu’il a divers statuts – et donc temps de formation (et rémunération…) – différents. Mais aussi et surtout (et cela est une des conséquences du point précédent) une banalisation de certains comportements : racisme, violence, politique du chiffre, etc. Et ce dans une totale impunité, au point qu’on peut parler de problème systémique, et non de « brebis galeuses » ou de « bavures ». C’est un documentaire à charges, mais circonstancié, rien n’a été inventé. Hélas. Cette violence, soutenue par la hiérarchie – tant qu’elle est tournée essentiellement contre certaines catégories (immigrés, jeunes des cités, contestataires, etc.), et par les pouvoirs politiques (Darmanin, ou Macron), pose des questions concernant l’intégrité de la démocratie. L’enquête est intéressante, la narration factuelle. Pas emballante, mais fluide. Le dessin de Chavant est lisible, même s’il n’est pas obligatoirement ma tasse de thé. J’ai été surpris qu’il utilise des personnages animaliers (tous des félins). Je ne suis pas sûr que ce soit ici une bonne idée. Si sur Blacksad ça fonctionne (avec le dessin de Guarnido en plus, il faut dire), sur un documentaire, et non un récit imaginaire, ça peut avoir tendance à diminuer la charge du documentaire, alors que les faits sont tout ce qu’il y a de réels.
La Vallée des oubliées
Un western qui reprend tous les poncifs du genre. Un cavalier solitaire au passé trouble qui ne rêve que de vengeance. Il croisera sur sa route un arapaho et sera recueilli blessé par une communauté de femmes. Des femmes à l'abri des hommes dans cette vallée cachée où elles ont bâti un fortin, leur refuge. Elles ne reçoivent la visite que d'un vieux colporteur qui les approvisionne en articles de première nécessité. Un scénario prévisible, sans surprises et tiré par les cheveux pour cette histoire de vengeance. Une narration un peu bancale et trop verbeuse par moment. La touche d'originalité reste donc cette tribu de femmes qui ont souffert sous le joug des hommes. Pierre Dubois introduit les Raiders de Quantrill dans le rôle des salopards de service, ces partisans pro-confédérés qui combattirent pendant la guerre de Sécession. Un récit qui se laisse lire mais qui ne me restera pas en mémoire. On fera aussi un petit tour par la ville de Warlock, une référence à "L'homme aux colts d'or" d'Edward Dmytryk avec le formidable Henry Fonda. Côté dessin, Alain Henriet s'en tire plutôt bien malgré quelques scènes improbables dans leur construction. Les superbes couleurs d'Usagi mettent en valeur son trait lisible et précis. Une mise en page dynamique qui permet de profiter des paysages du grand Ouest. Un 3 étoiles généreux. Oups j'ai oublié, un western très violent.
I hate fairyland
En un mot comme en cent, cette bd est FUN. Franchement on rigole bien à sa lecture et c'est graphiquement très réussi. Cependant, car il y a un "cependant", un petit scénario aurait été le bienvenu. Et c'est là que ça pêche. On s'amuse bien dans cette ambiance bublegum-féérique-bazooka, mais au bout d'un moment on aimerait bien avoir une histoire un peu mieux construite, travaillée, qui évolue. Un peu d'inquiétude pour l'héroïne, et une psychologie plus complexe aurait ajouté du corps à l'ensemble à mon goût. Après ça reste fun et ça se lit très bien !
L'odeur du fer
Une atmosphère originale surtout grâce au dessin noir et blanc, dans une stylisation inhabituelle. La division des genres est indiscernable pour beaucoup de personnages et cela contribue aussi à ce léger trouble pas désagréable et peu courant dans le fantasy. L'ambiance et le ressort dramatique m'ont fait pensé à deux BD. D'abord à Traquemage pour ce monde où les guerriers et les magiciens foutent le bordel alors que le reste du monde essaye simplement de survivre à leurs conneries, mais ici avec beaucoup moins d'humour. Et ensuite à Poisson à Pattes, de Blonk ( moins connu) pour un pseudo moyen-age, glauque et sanguinolant, aux personnages volontairement peu séduisants, comme si le drame devait tenir sans la puissance expressive des visages. Mais ce défit est assez difficile à tenir, les dialogues ne sont pas assez travaillés pour pouvoir remplacer les expressions des visages, ici ultra-simplifiés ( sans nez, comment sexprimer ?). Je ne sais pas qui se cache derrière Bathroom Quest (quel pseudo !) Mais on sent que ça bouillonne dans son cerveau, et il en sortira quelque chose... Le dessin essaye différentes voies, du minimal, à de beaux morceaux de bravoure ( le démon du trône ou le panorama de la capitale). Le senario, sur le mode d'un road movie fantasy, reste attachant et agréable même si l'histoire des personnages avant le cours des événements n'est pas assez campée pour que l'identification puisse réellement se faire. Bref une autrice à tenir à l'œil et une belle ( première ?) expérience éditoriale en solo.
Downlands
Ce roman graphique déstabilise, malheureusement pas toujours dans le bon sens du terme. D'abord par ses illustrations dans un style naïf créées à la palette graphique, associant une ligne claire peu détaillée à des aplats de couleurs entremêlés d'intéressantes surimpressions. Cela manque franchement de personnalité (le revers systématique de ces illustrations à l'ordinateur), mais l'absence de vie inhérente à ce style sied joliment au fantastique en créant de l'inquiétante étrangeté. Déstabilisation ensuite liée à ce fantastique empruntant au folklore anglais, de moins en moins équivoque et caché, malgré son irruption dans le quotidien de la campagne galloise, et finalement à considérer pour le lecteur comme un autre monde à accepter. Pointe sur ce point un regret : le genre fantastique est plus intéressant lorsqu'il ne se départit pas du doute, de la folie, du rêve, etc. Sinon, il devient un simple contrat de lecture, qu'il vaut mieux exploiter pour ce qu'il apporte de divertissement, de spectaculaire, ce qui n'est jamais véritablement l'objectif souhaité ici. L'intrigue gagne regrettablement en clarté, sans que cela serve totalement la thématique du deuil. Toutes ces réserves mentionnées, demeure un récit plutôt touchant (heureusement avec cette thématique), original dans sa manière d'inviter un folklore peu connu, globalement maîtrisé dans sa gestion des syntagmes, quand bien même la liaison entre ceux-ci apparaît menue sinon artificielle. Quant à l'esthétique visuelle, elle m'évoque pour ma part nombre de jeux vidéo indépendants (certes réussis sur le plan de la Direction Artistique), m'interdisant d'y percevoir là une originalité ou matière à m'enthousiasmer. Une BD intrigante, assez intéressante, m'ayant moins convaincu que d'autres passionnés croisés ici ou là.
Histoires d'Elles
Si tu veux savoir ce qui est bon pour ton corps, c’est à toi de le découvrir ! - Ce tome constitue une anthologie d’histoires mettant en scène des femmes et leur relation sexuelle du moment. Son édition originale date de 2023. Il a été réalisé par Aurélie Loiseau pour le scénario et par Al’Covial (Alain Boussillon) pour les dessins et les couleurs. Il comporte trente-huit pages de bande dessinée, et cinq dessins en pleine page pour la page de titre de chacun. Il comprend cinq histoires courtes, d’une pagination différente allant de trois pages à douze pages. Avec ou sans, trois pages. Après des galipettes matinales, l’homme se lève et s’habille. Il indique qu’il va chercher des croissants à la boulangerie. Allongée nue sur le lit, la femme lui répond qu’elle reste ici à l’attendre. Elle constate qu’il a laissé son ordinateur ouvert, et elle décide de faire sa curieuse. Elle découvre des photographies de femmes nues, toutes avec le sexe épilé. Elle en déduit qu’il préfère qu’il n’y ait pas de poils. Aussi, quelques jours après, avant de retrouver son amant, elle se rase le pubis. Échecs et sexe, douze pages. Dans un grand imperméable rouge, elle vient de débarquer chez lui avec ses talons hauts et ses bas, et elle lui réserve une petite surprise. Lui, c’est Alben, son adversaire préféré. Elle sonne, il lui ouvre. Une fois à l’intérieur, elle ouvre son imperméable, et elle est en dessous chic sans autre vêtement avec un collier de perles. Il lui dit qu’elle est délicieuse. Elle lui répond qu’elle a envie de lui, que toute la journée elle a pensé à ce moment, mais elle réfrène son empressement, lui demandant d’abord de lui montrer sa petite tenue. Elle a l’impression de voir le regard d’un enfant gourmand. Fantasme, six pages. Elle est en train de se caresser allongée sur son lit, en regardant une vidéo pornographique mettant en scène quatre femmes entre elles. Souvent le week-end, elle se détend à sa manière, toujours avec du porno lesbien pour s’exciter jusqu’à la jouissance. Elle apprécie pendant quelques minutes le shoot d’hormones du bien-être qui agit sur son corps. L’extase est libératrice. Mais cela s’estompe rapidement, et comme souvent un sentiment de culpabilité l’envahit. Elle se dit qu’elle devrait peut-être essayer avec une femme. Un amour de vibro, douze pages. Un couple hétérosexuel est en train de faire l’amour, et elle espère qu’il va finir rapidement cette fois. Il ne se rend même pas compte que c’était nul pour elle. Un peu plus tard dans la même journée, elle va retrouver une copine à un café, et elle évoque sa déception. Celle-ci l’encourage à découvrir par elle-même ce qui est bon pour son corps. La copine l’accompagne pour faire l’emplette d’un vibro masseur. Elle, cinq pages. Elle rejoint trois copines pour passer une soirée ensemble. La conversation tourne autour des sous-vêtements, et chacune évoque sa relation avec, entre celle qui se sent serrée, et celle qui explore son corps avec la lingerie. Publié par l’éditeur Tabou, il s’agit d’une bande dessinée à caractère pornographique explicite. Le court texte introductif explique que ces histoires sont nées de la rencontre artistique d’un dessinateur de bande dessinée, et d’une sexothérapeute. La présentation continue : Ce projet a été concrétisé avec l’envie de parler de la sexualité des femmes sans tabou, avec légèreté et des notes d’humour ; les petites histoires offrent des moments intimes, elles témoignent des différents visages et facettes du plaisir et désir féminin. Enfin, les deux auteurs ont nourri cette bande dessinée au travers de deux visions différentes, tant au niveau générationnel, qu’au niveau de leur propre regard sur la sexualité d’une femme. Il explicite l’intention de ce projet : L’ouvrage invite les femmes à s’approprier leurs corps et leurs envies. Après vérification, l’autrice existe vraiment, et elle exerce, entre autres, le métier de sexothérapeute : il s’agit donc bien de récits racontés avec un point de vue féminin, et pas juste d’un argument de vente bidon pour refourguer les mêmes fantasmes masculins avec une autre étiquette. Au travers de cinq récits sont abordés de manière explicite le rapport aux poils, les relations sexuelles sans engagement émotionnel, la masturbation à partir de fantasmes pornographiques, l’utilisation d’un sextoy, et les dessous. Le lecteur peut tomber sous le charme de la jeune femme en couverture, représentée dans un mode pin-up, avec un petit sourire discret, et des accessoires évoquant les récits à l’intérieur. Il en apprécie la jolie mise en couleurs. Les illustrations accompagnant chaque titre de chapitre sont en pleine page : une jeune femme nue assise sur un tabouret, tenant un rasoir mécanique dans son dos, une jeune femme également en mode pin-up et en bikini et talons haut se tenant debout à côté d’une pièce d’échec (un roi) lui arrivant au niveau de la poitrine, une jeune femme brune à genou en culotte avec un téléphone portable à la main, une jeune femme blonde en culotte allongée sur le ventre avec un vibromasseur à ses côtés, une jeune femme potelée en ombre chinoise tenant un sous-vêtement dans chaque main. Des dessins plutôt chastes, avec une ambiance mutine, sans vulgarité, une pose étudiée, des traits de contour assurés, une mise en couleurs apportant du volume à chaque courbe. Le lecteur découvre une dernière illustration en pleine page sur la quatrième de couverture : une autre jeune femme brune de dos, en string et talons hauts tenant un panneau sens interdit tout en regardant une page du troisième chapitre apparaissant en colonne sur la partie de droite. Les dessins de chaque chapitre présentent les mêmes caractéristiques d’une histoire à l’autre, différentes de celles de la couverture ou des dessins en tête de chapitre. Les traits de contour sont moins lissés, les courbes sont moins mises en avant, les traits sont plus rêches, la mise en couleur est moins sophistiquée. Ils relèvent d’un registre réaliste et descriptif, assez explicite. Comme il est d’usage dans les bandes dessinées appartenant à ce genre, les personnages sont régulièrement représentés nus, sans hypocrisie, avec une bonne visibilité de leurs parties intimes, parfois mises en avant par le cadrage. Ainsi le lecteur peut voir quelques pénétrations, deux ou trois sexes masculins en érection, des personnages féminins avec les jambes écartées, une poignée de cunnilingus, l’utilisation d’un vibromasseur. Toutefois, il n’y a pas de gros plan de pénétration ou sur d’autres pratiques. Toutes les relations sont de nature consentie avec une volonté de partage de plaisir, sans pratiques sortant de l’ordinaire, ou réprouvée par la morale, ni interdite par la loi. Ces dernières caractéristiques placent cet ouvrage à part de la production habituelle. Le premier récit est très rapide puisqu’il comporte trois pages. Il est raconté du point de vue féminin : la dame souhaite faire plaisir à son compagnon. Les dessins s’avèrent plus ou moins précis (par exemple pour la représentation des tétons), avec parfois des variations anatomiques déconcertantes (par exemple la taille variable de la poitrine de madame). Elle tente donc le rasage du minou… et elle n’obtient pas l’effet escompté. Il n’y a pas de culpabilisation de l’un ou l’autre, pas de discours sur l’injonction au rasage, juste une mise en situation, et une forme d’humour bon enfant (si l’on peut dire). Dans le deuxième récit, le dessinateur prend en charge plusieurs éléments de la narration : les tenues de la jeune femme, l’ameublement de l’appartement de monsieur, la terrasse d’un café, les différentes positions. Le récit se focalise sur cette relation d’amour libre dédiée à la séduction et au plaisir sexuel, sans marque d’affection, un plan cul comme le résume la dame. À nouveau cette relation fonctionne sur la base d’un consentement explicite, sans emprise ou culpabilisation. La scénariste intègre le fait que les deux amants jouent aux échecs entre eux, comme une métaphore de leur relation, pour savoir qui va gagner, c’est-à-dire qui va faire évoluer leur relation vers ce qu’il ou elle veut. Cela induit une perspective déconcertante sur la personnalité de cette femme, sur la manière dont elle envisage la relation amoureuse. Les trois autres histoires présentent les mêmes caractéristiques concernant la narration visuelle : une mise en page intéressante, des prises de vue conçues spécifiquement pour chaque situation, une représentation dont la précision fluctue dans certaines cases, ou les proportions corporelles d’un même personnage d’une case à l’autre. La brune suivante s’interroge sur ce qui a déterminé son orientation sexuelle (Parce qu’on lui a dit que cela devait être ainsi ?), et sur les conséquences de sa consommation de vidéos à caractère pornographiques. La quatrième héroïne prend en main son éducation sexuelle sur les conseils de sa copine qui lui dit que : La société et leur éducation ont fait croire aux femmes que leur sexualité dépendait d’un homme, mais le corps d’une femme, ses plaisirs, ses désirs lui appartiennent. Si elle veut savoir ce qui est bon pour son corps, c’est à elle de le découvrir. À nouveau, l’histoire aborde un thème particulier de la sexualité féminine à partir d’une situation concrète, sans jugement de valeur, sans culpabilisation ni dramatisation, avec compréhension et une pointe d’humour. Pour finir la scénariste aborde la question des dessous féminins, à nouveau sans obligation, et ni jugement de valeur, y compris pour des modèles rétro ou animaliers. C’est la seule histoire à mettre en scène une femme avec une morphologie différente de la taille mannequin. Un ouvrage à caractère pornographique dans la mesure où les relations sexuelles sont montrées de manière explicite. Dans le même temps, une collection de cinq histoires courtes abordant différents aspects de la sexualité d’un point de vue féminin, que ce soit les poils, les fantasmes ou l’évolution d’une relation de type plan C, sans jugement ni culpabilisation, avec bienveillance et décontraction. Surprenant.