Je vais arrondir aux trois étoiles parce que certains gags m’ont fait sourire, et aussi parce que visiblement ça peut s’adresser à tous les publics, et surtout à des jeunes. Mais cette lecture (très rapide au demeurant tant dessin et textes sont minimalistes) m’a clairement laissé sur ma faim.
Je suis plutôt amateur de strips d’humour, surtout à tendance con, absurde, noir, voire trash. Ici, c’est plutôt la guimauve qui prédomine. C’est de l’humour gentil. Pourquoi pas ? Mais la plupart des gags manquent quand même de peps, la chute d’un certain nombre se laisse deviner en amont.
Je ne suis clairement pas le cœur de cible, et d’autres peuvent apprécier davantage cet album. Mais l’humour développé, les quelques touches un chouia poétiques, me le feraient surtout conseiller à un jeune lectorat.
Note réelle 2,5/5.
Cette BD part d'une idée de départ originale et gentiment burlesque, celle d'un micro héros, sorte de fils de la jungle au pays des microbes, passionné par l'arithmétique et par la vision du Tarzan de Johnny Weissmuller qu'il a vu par hasard. Cela m'a fait penser à certains albums de Winshluss ou
Krassinsky qui nous placent dans une situation fantasque avec sa propre logique. Et je comprends le charme que certains peuvent y trouver. Mais ce délire absurde et burlesque ne m'a jamais vraiment embarqué.
Le scenario m'a paru s'étirer et perdre de son impact, avec des personnages finalement peu enthousiasmants (notamment le scientifique qui parait sympathique au départ avant de se révéler borné et idiot). Quelques idées font sourire, sans jamais suffire à maintenir mon intérêt.
Le dessin en noir et blanc de Panaccione est cohérent avec l'ambiance rétro, mais ce trait volontairement brut, parfois proche du gribouillage, m'a moins convaincu que dans ses autres albums, que j'apprécie pourtant beaucoup.
Au final, je reconnais l'originalité et la singularité de l'ensemble, mais je suis resté sur le bord du chemin. Une curiosité qui parlera à certains, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu, juste un peu diverti.
Note : 2,5/5
Une mère divorcée, sans histoire apparente, passe une soirée avec ses grands enfants et, presque sans l'avoir prémédité, leur révèle un épisode de sa vie où elle est sortie, pour un court instant, de son existence bien ordonnée.
Sur la forme, c'est une histoire sympathique. Le dessin m'a rappelé le style de certains blogs BD (je me rends compte après avoir écrit ça que je n'avais pas réalisé que c'était Pénélope Bagieu au dessin, je pensais à tort que c'était Lola Lafon car le style est légèrement différent des planches habituelles de Pénélope), avec un travail très agréable sur les couleurs chaudes et un vrai soin apporté aux décors, notamment dès la première page qui pose efficacement l'ambiance et le lieu. Les dialogues entre les quelques protagonistes sont justes et naturels, installant rapidement les caractères de chacun. Tout concourt à rapprocher le lecteur de cette petite réunion familiale et à susciter l'intérêt pour ce qu'elle va révéler.
Ma curiosité a d'ailleurs été rapidement éveillée à l'idée de comprendre ce que la mère souhaitait confier. Elle le fait avec beaucoup de naturel, dévoilant les choses progressivement. On sent son malaise à se livrer ainsi à sa fille. On s'amuse aussi de la manière dont elle arrange parfois la réalité pour dissimuler certains détails, tandis que nous, lecteurs, sommes témoins de ce qui s'est réellement passé.
Tout est fait avec justesse et sincérité. Mais en contrepartie, le récit souffre d'une grande lenteur. On se retrouve avec un album de plus de 200 pages qui, au final, raconte peu de choses. Et ce qui est raconté ne m'a pas touché, simplement vaguement intéressé. L'ensemble est à la fois légèrement édifiant et assez plat, ou du moins dépourvu d'une véritable envergure narrative. L'intrigue manque de développement et m'a laissé sur une impression d'indifférence, presque de perplexité, avec ce sentiment de "tout ça pour ça". Aussi naturels et compréhensibles que soient les sentiments et les comportements de la narratrice, la mayonnaise ne prend jamais et le soufflé reste désespérément plat.
Bref, j'ai trouvé cet album pas mal, mais pas enthousiasmant.
Note : 2,5/5
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Bulles de tendresse
Je vais arrondir aux trois étoiles parce que certains gags m’ont fait sourire, et aussi parce que visiblement ça peut s’adresser à tous les publics, et surtout à des jeunes. Mais cette lecture (très rapide au demeurant tant dessin et textes sont minimalistes) m’a clairement laissé sur ma faim. Je suis plutôt amateur de strips d’humour, surtout à tendance con, absurde, noir, voire trash. Ici, c’est plutôt la guimauve qui prédomine. C’est de l’humour gentil. Pourquoi pas ? Mais la plupart des gags manquent quand même de peps, la chute d’un certain nombre se laisse deviner en amont. Je ne suis clairement pas le cœur de cible, et d’autres peuvent apprécier davantage cet album. Mais l’humour développé, les quelques touches un chouia poétiques, me le feraient surtout conseiller à un jeune lectorat. Note réelle 2,5/5.
Toajêne
Cette BD part d'une idée de départ originale et gentiment burlesque, celle d'un micro héros, sorte de fils de la jungle au pays des microbes, passionné par l'arithmétique et par la vision du Tarzan de Johnny Weissmuller qu'il a vu par hasard. Cela m'a fait penser à certains albums de Winshluss ou Krassinsky qui nous placent dans une situation fantasque avec sa propre logique. Et je comprends le charme que certains peuvent y trouver. Mais ce délire absurde et burlesque ne m'a jamais vraiment embarqué. Le scenario m'a paru s'étirer et perdre de son impact, avec des personnages finalement peu enthousiasmants (notamment le scientifique qui parait sympathique au départ avant de se révéler borné et idiot). Quelques idées font sourire, sans jamais suffire à maintenir mon intérêt. Le dessin en noir et blanc de Panaccione est cohérent avec l'ambiance rétro, mais ce trait volontairement brut, parfois proche du gribouillage, m'a moins convaincu que dans ses autres albums, que j'apprécie pourtant beaucoup. Au final, je reconnais l'originalité et la singularité de l'ensemble, mais je suis resté sur le bord du chemin. Une curiosité qui parlera à certains, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu, juste un peu diverti. Note : 2,5/5
La Nuit retrouvée
Une mère divorcée, sans histoire apparente, passe une soirée avec ses grands enfants et, presque sans l'avoir prémédité, leur révèle un épisode de sa vie où elle est sortie, pour un court instant, de son existence bien ordonnée. Sur la forme, c'est une histoire sympathique. Le dessin m'a rappelé le style de certains blogs BD (je me rends compte après avoir écrit ça que je n'avais pas réalisé que c'était Pénélope Bagieu au dessin, je pensais à tort que c'était Lola Lafon car le style est légèrement différent des planches habituelles de Pénélope), avec un travail très agréable sur les couleurs chaudes et un vrai soin apporté aux décors, notamment dès la première page qui pose efficacement l'ambiance et le lieu. Les dialogues entre les quelques protagonistes sont justes et naturels, installant rapidement les caractères de chacun. Tout concourt à rapprocher le lecteur de cette petite réunion familiale et à susciter l'intérêt pour ce qu'elle va révéler. Ma curiosité a d'ailleurs été rapidement éveillée à l'idée de comprendre ce que la mère souhaitait confier. Elle le fait avec beaucoup de naturel, dévoilant les choses progressivement. On sent son malaise à se livrer ainsi à sa fille. On s'amuse aussi de la manière dont elle arrange parfois la réalité pour dissimuler certains détails, tandis que nous, lecteurs, sommes témoins de ce qui s'est réellement passé. Tout est fait avec justesse et sincérité. Mais en contrepartie, le récit souffre d'une grande lenteur. On se retrouve avec un album de plus de 200 pages qui, au final, raconte peu de choses. Et ce qui est raconté ne m'a pas touché, simplement vaguement intéressé. L'ensemble est à la fois légèrement édifiant et assez plat, ou du moins dépourvu d'une véritable envergure narrative. L'intrigue manque de développement et m'a laissé sur une impression d'indifférence, presque de perplexité, avec ce sentiment de "tout ça pour ça". Aussi naturels et compréhensibles que soient les sentiments et les comportements de la narratrice, la mayonnaise ne prend jamais et le soufflé reste désespérément plat. Bref, j'ai trouvé cet album pas mal, mais pas enthousiasmant. Note : 2,5/5