Les dessins sont assez bons pour ne pas faire obstacle au récit. Problème, ils ne sont ni beaux, ni dramatiques, et n'ont pas de style ! Mais l'idée, excellente, est assez bien menée pour qu'on lise avec plaisir jusqu'à la fin.
Qu'on relise ? Eh, n'exagérons pas : les dessins n'en donnent aucune envie. Bien sûr, il y a de l'aventure, des poursuites, sans quoi on perdrait pas mal de lecteurs ! L'essentiel ? Que ces passages obligés soient bien menés.
Vraiment, une idée qui persiste quand on l'a lu, parce qu'on n'est pas dans une histoire de zombie : la menace paraît vraisemblable. Angoissant ? Eh bien, il y a peut-être une issue :
https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20230311-quand-la-g%C3%A9n%C3%A9tique-permet-%C3%A0-deux-souris-m%C3%A2les-de-procr%C3%A9er
Il est possible que la technique soit un jour applicable à l'être humain. Bien sûr l'article parle des personnes stériles et des couples homosexuels ! Mais il me parait encore plus important que cela puisse servir à la survie de notre espèce. Après tout, qui peut dire si la stérilité ne va pas encore se développer ? Ou bien un scénario comme dans la BD ?
A peine ont-ils fini leur série Thrace, que Trifogli (scénario et dessin) et Celestini (couleurs) remettent le couvert, pour une autre série historique. Mais cette fois-ci on a quitté la Rome antique, pour la France du XVIIIème siècle. Plutôt emballé par « Thrace », c’est avec beaucoup d’envie que je me suis plongé dans cette nouvelle série, elle aussi prévue en trois tomes. Je ne sais par contre pas encore si, comme pour « Thrace », il y aura une version plus hard publiée en parallèle chez Tabou – même si l’on peut aisément deviner où des scènes plus scabreuses pourraient se loger.
Le dessin de Trifogli est toujours aussi élégant. Efficace, fluide et agréable à l’œil. Et son compère Celestini à la colorisation sait lui aussi bien y faire.
Quant à l’intrigue, si elle n’est pas follement originale, elle est bien menée. Ce tome inaugural plante bien le décor, présente bien les personnages qui vont animer la suite, avec des intrigues et quiproquos mêlés. La vengeance préparée par l’héroïne Françoise, qui se déguise en homme et prend des leçons d’escrime pour se venger de l’homme qui a tué son père en duel, rappelle un peu en les renouvelant, quelques films de cape et d’épée.
Pour le moment la narration est plaisante, et on accepte de bonne grâce quelques facilités (c’est fou les hasards qui vont faire se croiser Françoise, sa sœur, et le tueur de leur père (ainsi que sa maîtresse et son fils). Ledit fils incognito, prend des leçons d’escrime au même endroit que Françoise, qui elle se grime en homme… Du déjà-vu mais ici c’est bien amené.
A voir donc pour la suite. Mais pour le moment, Trifogli réussit bien à passer des intrigues de la Rome antique au Paris de Louis XV.
********************
Le deuxième tome est dans la lignée du premier.
D'abord un dessin et une colorisation très agréables, et qui dégage souvent une grande sensualité (Trifogli/Trif sait très bien y faire dans ce domaine !).
Ensuite une histoire dans laquelle les nombreux rebondissements dynamisent l'intrigue - autour de la vraie personnalité de chacun, des liens qui peuvent les unir ou les désunir, des haines qui peuvent naître.
Trifogli reste dans quelque chose de classique, en partie déjà-vu. Mais c'est très bien fait, on s'attache aux personnages - et à cette série.
Deuxième album de Hideshi Hino que je lis et je l'ai lu parce que c'était le mieux noté sur le site. Le résultat est pas mal et c'est meilleur que ''Serpent rouge''.
L'histoire est simple et efficace : un bébé étrange avec une tête horrible est abandonné et au fil des ans elle devient une fillette sauvage dangereuse. J'ai bien aimé ce récit qui tombe moins dans le grand-guignolesque que 'Serpent rouge' et d'autres mangas d'horreur. L'histoire est bien racontée, ça se tient et on ne tombe jamais dans le ridicule. Il y a même d'autres émotions que l'horreur qui se dégagent de l'album parce que la pauvre fillette a une vie bien triste et la fin a réussi à m'émouvoir.
Cela dit, le scénario est trop léger pour être mémorable à mes yeux. Le genre d'album à emprunter à la bibliothèque si on veut découvrir le manga d'horreur ou qu'on est tout simplement fan du genre.
Ce que j'aimais le plus dans Blueberry, c’était l'histoire. Des intrigues à tendance assez boulimique effectivement, mais où la trame gardait tout son sens. Plein de clins d'oeil, de détails, des rebondissements vraiment excitants. Bref, du grand art. Et le dessin de Moebius qui s'affine avec le temps. Blueberry est , pour moi, la quintessence absolue de la bande dessinée, la rencontre de 2 des plus grand génies dans leur domaine, une synergie parfaite qui m'a laissé vide une fois la série terminée, avide et désespéré de trouver des oeuvres chatouillant les mêmes "fibres", recherche infructueuse pour l'instant, à ma grande tristesse. But I digress.
la on garde plutot la partie dessin, l'histoire (ou plutot les histoires) est assez secondaire. la plupart s'effectuent sur une quatraine-quintette de pages. ca tient plus de la fanfiction je trouve. rien de bien transcendant .
Si comme moi vous cherchez le génie de Ralph Meyer dans une des histoires, vous allez être déçu ; son travail se limite à un simple dessin dans les dernières pages, c'est tout.
Bref, une gentille anthologie de plusieurs auteurs, et surtout Blueberry dessiné par des artistes à la patte bien distincte. Ça ne me semble pas valoir les 21.50 euros demandés, mais j'ai conscience que mes priorités ne s'alignent pas forcement avec celles des aficionados de la BD. D'un point de vue contemplatif, cette BD fera sûrement de l'oeil aux amateurs de bons dessins.
Je sais que bcp ont adore la continuation de la série au travers de la trilogie de "Mister blueberry". Personnelement, au delà du dessin indubitablement très bon, j'ai trouve que cette suite était d'une ignominie sans nom, détruisant tout ce que Charlier avait construit, et reléguant de surcroit le héros dans un rôle passif , un rôle d'alcoolique peureux, et une absence de volonté et de résilience peu congruentes avec le personnage qu'on a connu pendant 24 tomes. Étrange.
Je mets 3/5 pour l'effort et à des fins d'objectivation, mais si ça ne tenait qu'à moi je lui donnerais plutôt un 2.5 voire 2/5. Au passage, je regrette le système de notation sur bdtheque. 5 notes/valeurs ne suffisent pas.
Contrairement a spooky, je ne suis pas certain d'avoir compris ce que Pearl avait fait/dit , et je ne sais ou poser la question.
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Y Le Dernier Homme
Les dessins sont assez bons pour ne pas faire obstacle au récit. Problème, ils ne sont ni beaux, ni dramatiques, et n'ont pas de style ! Mais l'idée, excellente, est assez bien menée pour qu'on lise avec plaisir jusqu'à la fin. Qu'on relise ? Eh, n'exagérons pas : les dessins n'en donnent aucune envie. Bien sûr, il y a de l'aventure, des poursuites, sans quoi on perdrait pas mal de lecteurs ! L'essentiel ? Que ces passages obligés soient bien menés. Vraiment, une idée qui persiste quand on l'a lu, parce qu'on n'est pas dans une histoire de zombie : la menace paraît vraisemblable. Angoissant ? Eh bien, il y a peut-être une issue : https://www.france24.com/fr/%C3%A9co-tech/20230311-quand-la-g%C3%A9n%C3%A9tique-permet-%C3%A0-deux-souris-m%C3%A2les-de-procr%C3%A9er Il est possible que la technique soit un jour applicable à l'être humain. Bien sûr l'article parle des personnes stériles et des couples homosexuels ! Mais il me parait encore plus important que cela puisse servir à la survie de notre espèce. Après tout, qui peut dire si la stérilité ne va pas encore se développer ? Ou bien un scénario comme dans la BD ?
La Duelliste
A peine ont-ils fini leur série Thrace, que Trifogli (scénario et dessin) et Celestini (couleurs) remettent le couvert, pour une autre série historique. Mais cette fois-ci on a quitté la Rome antique, pour la France du XVIIIème siècle. Plutôt emballé par « Thrace », c’est avec beaucoup d’envie que je me suis plongé dans cette nouvelle série, elle aussi prévue en trois tomes. Je ne sais par contre pas encore si, comme pour « Thrace », il y aura une version plus hard publiée en parallèle chez Tabou – même si l’on peut aisément deviner où des scènes plus scabreuses pourraient se loger. Le dessin de Trifogli est toujours aussi élégant. Efficace, fluide et agréable à l’œil. Et son compère Celestini à la colorisation sait lui aussi bien y faire. Quant à l’intrigue, si elle n’est pas follement originale, elle est bien menée. Ce tome inaugural plante bien le décor, présente bien les personnages qui vont animer la suite, avec des intrigues et quiproquos mêlés. La vengeance préparée par l’héroïne Françoise, qui se déguise en homme et prend des leçons d’escrime pour se venger de l’homme qui a tué son père en duel, rappelle un peu en les renouvelant, quelques films de cape et d’épée. Pour le moment la narration est plaisante, et on accepte de bonne grâce quelques facilités (c’est fou les hasards qui vont faire se croiser Françoise, sa sœur, et le tueur de leur père (ainsi que sa maîtresse et son fils). Ledit fils incognito, prend des leçons d’escrime au même endroit que Françoise, qui elle se grime en homme… Du déjà-vu mais ici c’est bien amené. A voir donc pour la suite. Mais pour le moment, Trifogli réussit bien à passer des intrigues de la Rome antique au Paris de Louis XV. ******************** Le deuxième tome est dans la lignée du premier. D'abord un dessin et une colorisation très agréables, et qui dégage souvent une grande sensualité (Trifogli/Trif sait très bien y faire dans ce domaine !). Ensuite une histoire dans laquelle les nombreux rebondissements dynamisent l'intrigue - autour de la vraie personnalité de chacun, des liens qui peuvent les unir ou les désunir, des haines qui peuvent naître. Trifogli reste dans quelque chose de classique, en partie déjà-vu. Mais c'est très bien fait, on s'attache aux personnages - et à cette série.
La Fillette de l'enfer
Deuxième album de Hideshi Hino que je lis et je l'ai lu parce que c'était le mieux noté sur le site. Le résultat est pas mal et c'est meilleur que ''Serpent rouge''. L'histoire est simple et efficace : un bébé étrange avec une tête horrible est abandonné et au fil des ans elle devient une fillette sauvage dangereuse. J'ai bien aimé ce récit qui tombe moins dans le grand-guignolesque que 'Serpent rouge' et d'autres mangas d'horreur. L'histoire est bien racontée, ça se tient et on ne tombe jamais dans le ridicule. Il y a même d'autres émotions que l'horreur qui se dégagent de l'album parce que la pauvre fillette a une vie bien triste et la fin a réussi à m'émouvoir. Cela dit, le scénario est trop léger pour être mémorable à mes yeux. Le genre d'album à emprunter à la bibliothèque si on veut découvrir le manga d'horreur ou qu'on est tout simplement fan du genre.
Sur la piste de Blueberry
Ce que j'aimais le plus dans Blueberry, c’était l'histoire. Des intrigues à tendance assez boulimique effectivement, mais où la trame gardait tout son sens. Plein de clins d'oeil, de détails, des rebondissements vraiment excitants. Bref, du grand art. Et le dessin de Moebius qui s'affine avec le temps. Blueberry est , pour moi, la quintessence absolue de la bande dessinée, la rencontre de 2 des plus grand génies dans leur domaine, une synergie parfaite qui m'a laissé vide une fois la série terminée, avide et désespéré de trouver des oeuvres chatouillant les mêmes "fibres", recherche infructueuse pour l'instant, à ma grande tristesse. But I digress. la on garde plutot la partie dessin, l'histoire (ou plutot les histoires) est assez secondaire. la plupart s'effectuent sur une quatraine-quintette de pages. ca tient plus de la fanfiction je trouve. rien de bien transcendant . Si comme moi vous cherchez le génie de Ralph Meyer dans une des histoires, vous allez être déçu ; son travail se limite à un simple dessin dans les dernières pages, c'est tout. Bref, une gentille anthologie de plusieurs auteurs, et surtout Blueberry dessiné par des artistes à la patte bien distincte. Ça ne me semble pas valoir les 21.50 euros demandés, mais j'ai conscience que mes priorités ne s'alignent pas forcement avec celles des aficionados de la BD. D'un point de vue contemplatif, cette BD fera sûrement de l'oeil aux amateurs de bons dessins. Je sais que bcp ont adore la continuation de la série au travers de la trilogie de "Mister blueberry". Personnelement, au delà du dessin indubitablement très bon, j'ai trouve que cette suite était d'une ignominie sans nom, détruisant tout ce que Charlier avait construit, et reléguant de surcroit le héros dans un rôle passif , un rôle d'alcoolique peureux, et une absence de volonté et de résilience peu congruentes avec le personnage qu'on a connu pendant 24 tomes. Étrange. Je mets 3/5 pour l'effort et à des fins d'objectivation, mais si ça ne tenait qu'à moi je lui donnerais plutôt un 2.5 voire 2/5. Au passage, je regrette le système de notation sur bdtheque. 5 notes/valeurs ne suffisent pas. Contrairement a spooky, je ne suis pas certain d'avoir compris ce que Pearl avait fait/dit , et je ne sais ou poser la question.