Les derniers avis (13 avis)

Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Nyaight of the Living Cat
Nyaight of the Living Cat

Je pensai que j'allais trouver ça pathétique mais en fait ces chats sont tellement mimis. Le dessin est bien maîtrisé, pas si facile de dessiner de beaux chats. Bien joué de la part de l'auteur, Hawkman, un pseudo j'imagine, cette revisite de l'apocalypse zombie avec des chats qui transforment les humains en chats à leur tour par simple contact. L'un des derniers humains de ce monde est un ancien tenancier de bar à chats et qui ne se remet pas de plus pouvoir les caresser. L'auteur glisse quelques anecdotes savantes sur les chats au passage. Bien sûr Romero est une influence assumée. Dans le même genre il y avait Walking Cat, une série en 3 tomes. Mais de mémoire l'humour est plus présent ici. Je n'ai pu récupérer que 2 tomes à ce jour mais la suite me tente.

25/11/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 3/5
Couverture de la série Le Dandy illustré
Le Dandy illustré

Il s'agit d'histoires courtes et loufoques qui tournent autour du dandysme et mettent en scène Dorian Gray et son amie duchesse. Stanislas Gros m'a avoué en festival qu'il avait concocté cette BD avec la documentation inutilisée accumulée lors de la préparation de son "Portrait de Dorian Gray". Le ton y est très différent, sans aucune tension dramatique. Je vois le "Dandy illustré" comme une sorte d'exutoire à la noirceur du "Portrait", un défouloir maîtrisé techniquement. Stanislas Gros possède un humour sophistiqué et poétique qui, sans être hilarant, m'a régulièrement fait sourire. Le mobilier et les tenues des personnages sont soignés dans un style art nouveau du plus bel effet, accentué par la quasi-absence de décors et quelques touches de couleur.

25/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Le Muret
Le Muret

C'est étrange à quel point j'ai lu plusieurs histoires d'ados qui se bourrent la gueule dernièrement. Ici l'héroïne n'a que 13 ans, vit seule car son père travaille loin (ou a une double vie ?) et elle commence par taper dans le mini-bar. Puis elle se promène régulièrement avec une bouteille de whisky dans le cartable. Elle ne fréquente plus trop l'école finalement et alors qu'elle erre sur un muret rencontre un jeune garçon qui doit avoir 16 ans et est aussi émancipé, vivant de petits trafics. Un bon ensemble, restant réaliste et servi par un beau dessin noir et blanc.

25/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Susceptible
Susceptible

Le 1/5 est un peu sévère bien que j'avoue que j'ai eu un certain mal à rentrer dans cette histoire. Si c'est une pure autobiographie, qu'est-ce que c'est sordide la vie de cette enfant qui n'est pas gâtée par une mère complètement barge et un beau-père qui la méprise ouvertement et lui attribue l'échec de la relation avec sa mère. En grandissant les vexations continuent. L'alcool devient une bouée de secours, à l'instar de sa mère régulièrement bourrée. La jeune Goglu va retrouver son père biologique qui vit dans le Canada anglophone isolé dans une forêt. Au début ils ont un peu de mal à se comprendre comme elle a grandi côté Québec francophone. Je viens de voir dans Wikipédia que l'autrice canadienne par ailleurs musicienne serait morte à seulement 35 ans.

25/11/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
Couverture de la série Deryn Du
Deryn Du

Comment susciter la peur en bande dessinée ? En puisant dans la littérature et le cinéma britanniques fantastiques, Guillaume Sorel a tenté de relever le défi. Avec « Deryn Du », il s’est inspiré des écrits de l’écrivain gallois Arthur Machen, aujourd’hui quelque peu tombé dans l’oubli. Pourtant, Lovecraft le considérait comme une de ses influences majeures, aux côtés d’Edgar Allan Poe. Sorel convoque ici les légendes du pays de Galles avec son petit peuple, ses fées et ses fantômes, dans un récit horrifique mêlant surnaturel et poésie. Coutumier des histoires fantastiques, Guillaume Sorel s’est déjà livré à plusieurs adaptations de romans d’auteurs du genre (« Le Horla » de Maupassant ou « MacBeth » de Shakespeare) et s’est inspiré de l’univers de Lovecraft dans la série qui l’a fait connaître, « L’Île aux morts ». Dans ce nouvel opus, il réhabilite en quelque sorte Arthur Machen en mettant en images l’univers du romancier britannique à travers quelques unes de ses œuvres, notamment « La Colline des rêves » et « Les trois imposteurs » — et l’on peut voir dans le récit que ces deux titres font partie des livres de chevet du personnage principal. Sorel possède un univers bien à part dans la bande dessinée, assorti à un talent graphique qui en fait un véritable artiste. Son trait tourmenté, voire déchiqueté, ne manque pas d’élégance, de même que la mise en couleurs révélant une grande maîtrise de l’aquarelle, le tout cadrant parfaitement au contexte victorien mâtiné de gothique. Les décors diurnes et solaires (pour représenter le petit port paisible et ses environs champêtres) alternent avec des ambiances nocturnes très sombres (dans les rues étroites où ont lieu les crimes). Les passages plus oniriques sont intégrés au récit dans une mise en page déstructurée, illustrant bien le chaos intérieur du jeune homme face à la fillette dont on comprendra vite qu’elle est un fantôme. Aussi charmante que machiavélique, celle-ci semble se réjouir des cadavres laissés sur son passage, avec en guise de signature une poupée énucléée. Le scénario n’est pas trop compliqué à suivre, mais les séquences plus oniriques pourront en dérouter certains, malgré la force qui s’en dégage, mais celles-ci donnent lieu à de véritables tableaux où l’horrifique dialogue avec le surréalisme dans une abondance de détails. L’auteur a parfaitement su faire passer à l’image la tonalité littéraire de l’œuvre d’origine. Quant à la question centrale, celle de savoir si Guillaume Sorel a atteint son but, il est plus difficile d’y répondre. La peur est toujours une notion très subjective, et des choses qui paraîtront effrayantes à une personne laisseront une autre de marbre. Si je dois m’exprimer à titre personnel, c’est avec le cinéma que j’ai éprouvé mes plus grandes frayeurs, mais (de mémoire) jamais avec la littérature ou la bande dessinée. Je comprends la fascination que peut exercer Lovecraft (dont l’univers surnaturel est apparemment assez proche de celui de Machen, et donc de cette histoire) sur beaucoup de gens. Le romancier étatsunien possédait certes une imagination fertile, mais j’ai toujours été moins convaincu par la capacité de ses romans à susciter véritablement l’angoisse par leur côté un peu grand-guignolesque. Vous l’aurez donc deviné, ce n’est pas avec « Deryn Du » que j’aurai ressenti ma première terreur en matière de BD. Mais surtout, la narration, trop relâchée pour impliquer suffisamment le lecteur, n’est pas ce qui fait le point fort de cet ouvrage. Du reste, cette lecture est loin d’être désagréable. Néanmoins, elle vaut davantage pour sa qualité graphique que pour son contenu, quand bien même on pourra être sensible à cette exploration des mondes parallèles.

25/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Dix Secondes
Dix Secondes

J'aime bien les histoires de Max de Radiguès, cela porte souvent sur les ados comme avec cette histoire où le personnage principal est une vraie tête à claque qui se rapproche des mauvaises personnes. Il se déscolarise petit à petit, abuse de produits et s'amuse à un drôle de jeu quand il conduit. Autant dire que j'ai senti venir la fin tragique. Je dois être de la même génération que l'auteur, par les références on situe cette histoire en Belgique vers la fin des années 1990 et il a le chic pour croquer l'ennui et la banalité du quotidien des ados.

25/11/2025 (modifier)
Par Creamy
Note: 3/5
Couverture de la série Green Witch Village
Green Witch Village

Une lecture agréable. Le sel de la série vient du décalage entre l'héroïne moderne et le monde des années 50 où elle se retrouve projetée. Cet alter ego du lecteur aux faux airs d'Audrey Hepburn a le caractère bien trempé. Si, comme moi, vous goûtez le charme suranné d'un comics daté style Rip Kirby, vous apprécierez certainement cette mise en abyme qui nourrit l'humour tout au long du récit et lui donne une tonalité originale. Je n'irai pas jusqu'à crier au génie car plusieurs éléments m'ont rappelé d'autres oeuvres (notamment "Retour vers le Futur 2" pour le coup de l'almanach, "Et si c'était vrai" ou la série des "Blackwell" pour le fantôme personnel, ...). L'histoire se tient à peu près et Trondheim se fait visiblement plaisir à convoquer tous les poncifs des feuilletons de l'époque (nazis, espions, bombe atomique...). La reconstitution de Biancarelli est soignée.

25/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Ichthyophobia
Ichthyophobia

Une histoire marrante et muette en plusieurs chapitres d'un homme atteint d'une phobie des poissons. Il fait de sacrées têtes quand il en croise un. Il se prend tout d'abord le bec avec un chat qu'il soupçonne d'être rancunier, puis un cerf, mais aussi un ours qui tentait de ramasser des saumons. La suite de l'album vire carrément à une espèce de délire où les humains se transforment en poisson causée par on ne sait quelle mystérieuse épidémie. C'est assez rare de lire de la bande dessinée taïwanaise. J'ai parfois du mal avec les albums muets, ici cela marche bien et la lecture est plutôt rapide.

25/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Tous Ensemble !
Tous Ensemble !

Bah tout comme Noirdésir, une lecture pas désagréable mais qui ne me marquera pas vraiment. N’étant pas féru de foot, ce n’est pas le sujet qui m’a attiré mais bien le nom des auteurs. Après son aventure chez les vikings, Michalak renoue avec un récit du quotidien, j’ai trouvé son trait détaillé et parfait pour le genre, j’aime bien ses têtes bien identifiables. On ajoute à ça des couleurs bien senties, ce qui donne une partie graphique solide et efficace. Les pages sont plus grandes mais ça m’a fait penser à Ma révérence dans le style. En tout cas, on avale la centaine de pages très facilement. Kris brasse plusieurs thèmes avec cette histoire sur un ton feel good. On suit principalement notre héros passionné, mais autour de lui gravite une multitude de personnages et de sous intrigues, heureusement on n’est jamais perdu. En fait, tout est bien fait, c’est fluide, léger mais sans doute trop pour véritablement me titiller. La toute fin m’a quand même fait sourire.

25/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série La Belle & la Racaille
La Belle & la Racaille

Effectivement une œuvre qui ne révolutionne pas le genre. J'ai lu cette série parce que j'aime bien les personnages de filles délinquantes qu'on retrouve souvent dans les mangas et de ce coté là je fus bien servit. On a encore droit à des gags sur la fille super-badass qui semble capable de tout faire, mais ça me fait toujours rigoler. Parce que oui niveau scénario on est vraiment au pays des clichés pour n'importe qui habitué à consommer des œuvres venant de l'archipel nipponne: les personnages vont au festival d'été en costume traditionnel, un quiproquo va temporairement séparer les deux personnages principaux, une des filles est malade et l'autre va la soigner....manque juste un épisode où elles iraient aux sources d'eaux chaudes ou à la plage ! Mais bon malgré toute cela reste une lecture sympathique parce que c'est tout de même bien fait et les personnages sont attachantes. Il faut dire que j'aime bien le style du dessin donc cela m'a aidé à passer au travers des trois tomes sans problèmes.

25/11/2025 (modifier)