Une BD qui invite au voyage, à la contemplation.
Un voyage en train sur l'une des plus belles lignes ferroviaires d'Europe : la ligue de Béziers à Neussargues longue de 277 kms. C'est sur ce parcours que se trouve le magnifique viaduc de Garabit qui enjambe les gorges de la Truyère. Un ouvrage métallique réalisé par Gustave Eiffel.
Un voyage qui commence mal puisque la ligne est fermée pour cause de travaux pour plusieurs mois. On parle même d'une fermeture définitive.
Cela n'empêche pas Alain Bujak de faire le trajet en automobile en longeant la ligne de chemin de fer et d'y faire des rencontres : maires, associations, cheminots... Des gens qui se battent pour garder le train sur leurs communes. Un besoin essentiel pour ce territoire rural.
Une lecture instructive qui fait un petit cours d'histoire sur la ligne en question et sur la SNCF, de sa création en 1938 à son changement de statut en 1983 (EPIC) qui va l'amener progressivement à mettre de côté son rôle de service public (avec l'accord de nos politiques) pour ne voir que la rentabilité. On va aussi y rencontrer un ancien ministre des transports : Jean-Claude Gayssot, un enfant du pays.
Une BD qui questionne sur la société que l'on souhaite transmettre à nos enfants et les combats qui en découlent, dommage qu'elle ne développe pas davantage le sujet.
On finira en fin d'album par faire ce trajet en train
Le dessin n'est pas sans défauts, quelques problèmes de proportions et de perspectives. Un trait fébrile par moment. Mais il dégage une ambiance surannée qui convient très bien à ce documentaire.
Je dois souligner le soin apporté aux détails, la locomotive BB 9424, sur la seconde image de la galerie faisait bien la liaison entre Béziers et Neussargues.
Une lecture agréable pour le cheminot que je suis.
Je vous le dis d’emblée, le graphisme de Lucien Rollin … j’adore. Je me suis donc procuré l’intégrale d’Ombres sans me préoccuper des avis sur cette série. J’aurais dû car au final c’est une petite déception !
Dès les premières planches je retrouve le trait élégant et précis de mon Lulu. Mes petites pupilles se dilatent de plaisir. Nous sommes à St Malo. Les décors sont détaillés avec des jeux d’ombre et de lumière maîtrisés, et les personnages sont expressifs. Chaque case est soignée, et on sent une recherche esthétique qui force l’admiration. Pour les amateurs de dessin réaliste et atmosphérique, cette série a de quoi séduire mais il y a un mais ! un gros mais d’ailleurs !
Le beau dessin de Lucien ne suffit pas à porter cette série. Si le visuel captive, l’histoire, elle, peine à convaincre. Le scénario de Jean Dufaux, volontairement mystérieux, bascule parfois dans la confusion. Les ellipses narratives sont nombreuses, et les transitions entre les scènes manquent souvent de fluidité. Je me suis surpris à relire certaines pages, cherchant en vain le fil conducteur ou la logique des enchaînements. Les personnages, bien que stylisés avec brio, restent parfois énigmatiques au mauvais sens du terme : leurs motivations sont floues, leurs arcs narratifs peu développés. J’avoue avoir été frustré car je cherchais une intrigue solide qui tienne la route. Ce n’est pas le cas.
Certains passages brillent par leur originalité, notamment les séquences oniriques ou les moments où le dessin et le récit semblent fusionner. Mais ces fulgurances sont trop rares pour compenser les longueurs. Le rythme est inégal, alternant entre des phases captivantes et des moments où l’on se sent perdu. J’ai eu du mal dans la lecture de cette série. Pas possible de lire tout d’une traite et j’ai par moment eu envie de fermer l’album définitivement.
Pour résumer, visuellement c’est bien mais le scénario est trop nébuleux. Pour le dessin 4 étoiles – pour l histoire 1,5 étoile. Nous sommes à la limite de la correctionnelle !
Féru-e-s d'énigmes et fanas de chiffre, attention : cet album saura faire vibrer les zones érogènes de votre boîte crânienne et exciter les cellules grises de votre entrejambe (ça ne veut rien dire).
Trois temporalités, trois groupes d'individus tentant de résoudre le mystère des moines de l'ordre des Bouzouki, afin de pouvoir accéder au légendaire ouvrage capable de faire don du pouvoir suprême, d'apporter la connaissance absolue. Ce n'est pas révolutionnaire mais cela reste bien trouvé.
J'avoue tout de même que, l'album étant écrit par Lécroart et puisqu'il s'agit d'une histoire d'énigme et de réflexion, je m'attendais à ce qu'il y ai finalement un secret également caché au delà de cette simple histoire, mais il n'en est rien. J'en suis un tantinet déçue.
Bon, si cet album brille ce n'est pas pour son scénario. Il est assez accessoire et, pour tout dire, franchement nunuche. Une tranche de vie de couple, deux individus qui se parlent et se disent des mots doux, des mots sensuels aussi. Pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Non, si cet album brille c'est surtout pour la petite surprise, typique de Lécroart : il y a une seconde histoire cachée dans la première. Pliez les pages comme indiqué au début de l'album et, surprise, la charmante soirée en amoureux se transforme en terrifiante et sordide engueulade à deux doigts du futur fait divers.
Pas le meilleur de l'auteur à mes yeux mais tout de même admirable d'un simple point de vue technique. Disons que si on le lit, encore une fois, ce n'est pas pour l'histoire ou les dialogues en eux-même.
Je crois qu'il s'agit de l'un de mes préférés de la collection.
La narration pleine de poésie, le contraste entre le monde froid de l'entreprise et le côté très humain de l'individu qu'il se redécouvre au crépuscule de sa vie, la jolie métaphore sur le changement, sur la vieillesse traitée comme une dégénérescence, … C'est surprenamment beau.
Peu de choses à dire finalement, c'est sans doute l'un des albums les plus verbeux de la collection et, paradoxalement, l'un des plus courts en matière de ressenti.
Je ne connais pas les autres créations de Marc-Antoine Mathieu (si ce n'est, de nom, Julius Corentin Acquefacques car mon père aime beaucoup) mais j'avoue qu'ayant pas mal apprécié cette lecture je m'y essaierai bien un jour. Ne serait-ce que par curiosité.
Comme beaucoup de monde je suis fascinée par la question de la mort, je dévore avec avidité les essais métaphysiques et les fictions sur le sujet depuis des années. Alors un petit débat philosophique sur le sujet de la mort, même si cela n'apprend rien de nouveau, ça m'intéresse toujours.
Il s'agit d'un dialogue entre un petit personnage craignant la fin de son existence et une entité à tête de crâne (sans doute la Mort elle-même) discutant des apriori, des conceptions de la mort, du sujet-même de la peur et de la fascination qu'elle procure. L'immortalité serait une malédiction, c'est la finalité qui donne son sens aux choses, il ne faut pas craindre la mort car nous ne la vivrons en réalité jamais, … que des portes ouvertes pour quiconque se serait déjà questionner sur le sujet, mais tel les dialogues socratiques il est toujours bon de rendre concret les arguments en les imageant dans un dialogue, en représentant les tentatives de contrer la pensée.
L'album n'est pas non plus révolutionnaire, cela reste un court récit de 22 pages assez simple et une pensée métaphysique mine de rien à peine effleurée, mais la lecture est loin d'être désagréable (même si le dessin de Trondheim reste ici très simpliste).
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Silence sur le quai
Une BD qui invite au voyage, à la contemplation. Un voyage en train sur l'une des plus belles lignes ferroviaires d'Europe : la ligue de Béziers à Neussargues longue de 277 kms. C'est sur ce parcours que se trouve le magnifique viaduc de Garabit qui enjambe les gorges de la Truyère. Un ouvrage métallique réalisé par Gustave Eiffel. Un voyage qui commence mal puisque la ligne est fermée pour cause de travaux pour plusieurs mois. On parle même d'une fermeture définitive. Cela n'empêche pas Alain Bujak de faire le trajet en automobile en longeant la ligne de chemin de fer et d'y faire des rencontres : maires, associations, cheminots... Des gens qui se battent pour garder le train sur leurs communes. Un besoin essentiel pour ce territoire rural. Une lecture instructive qui fait un petit cours d'histoire sur la ligne en question et sur la SNCF, de sa création en 1938 à son changement de statut en 1983 (EPIC) qui va l'amener progressivement à mettre de côté son rôle de service public (avec l'accord de nos politiques) pour ne voir que la rentabilité. On va aussi y rencontrer un ancien ministre des transports : Jean-Claude Gayssot, un enfant du pays. Une BD qui questionne sur la société que l'on souhaite transmettre à nos enfants et les combats qui en découlent, dommage qu'elle ne développe pas davantage le sujet. On finira en fin d'album par faire ce trajet en train Le dessin n'est pas sans défauts, quelques problèmes de proportions et de perspectives. Un trait fébrile par moment. Mais il dégage une ambiance surannée qui convient très bien à ce documentaire. Je dois souligner le soin apporté aux détails, la locomotive BB 9424, sur la seconde image de la galerie faisait bien la liaison entre Béziers et Neussargues. Une lecture agréable pour le cheminot que je suis.
Ombres
Je vous le dis d’emblée, le graphisme de Lucien Rollin … j’adore. Je me suis donc procuré l’intégrale d’Ombres sans me préoccuper des avis sur cette série. J’aurais dû car au final c’est une petite déception ! Dès les premières planches je retrouve le trait élégant et précis de mon Lulu. Mes petites pupilles se dilatent de plaisir. Nous sommes à St Malo. Les décors sont détaillés avec des jeux d’ombre et de lumière maîtrisés, et les personnages sont expressifs. Chaque case est soignée, et on sent une recherche esthétique qui force l’admiration. Pour les amateurs de dessin réaliste et atmosphérique, cette série a de quoi séduire mais il y a un mais ! un gros mais d’ailleurs ! Le beau dessin de Lucien ne suffit pas à porter cette série. Si le visuel captive, l’histoire, elle, peine à convaincre. Le scénario de Jean Dufaux, volontairement mystérieux, bascule parfois dans la confusion. Les ellipses narratives sont nombreuses, et les transitions entre les scènes manquent souvent de fluidité. Je me suis surpris à relire certaines pages, cherchant en vain le fil conducteur ou la logique des enchaînements. Les personnages, bien que stylisés avec brio, restent parfois énigmatiques au mauvais sens du terme : leurs motivations sont floues, leurs arcs narratifs peu développés. J’avoue avoir été frustré car je cherchais une intrigue solide qui tienne la route. Ce n’est pas le cas. Certains passages brillent par leur originalité, notamment les séquences oniriques ou les moments où le dessin et le récit semblent fusionner. Mais ces fulgurances sont trop rares pour compenser les longueurs. Le rythme est inégal, alternant entre des phases captivantes et des moments où l’on se sent perdu. J’ai eu du mal dans la lecture de cette série. Pas possible de lire tout d’une traite et j’ai par moment eu envie de fermer l’album définitivement. Pour résumer, visuellement c’est bien mais le scénario est trop nébuleux. Pour le dessin 4 étoiles – pour l histoire 1,5 étoile. Nous sommes à la limite de la correctionnelle !
La Page de tous les désirs
Féru-e-s d'énigmes et fanas de chiffre, attention : cet album saura faire vibrer les zones érogènes de votre boîte crânienne et exciter les cellules grises de votre entrejambe (ça ne veut rien dire). Trois temporalités, trois groupes d'individus tentant de résoudre le mystère des moines de l'ordre des Bouzouki, afin de pouvoir accéder au légendaire ouvrage capable de faire don du pouvoir suprême, d'apporter la connaissance absolue. Ce n'est pas révolutionnaire mais cela reste bien trouvé. J'avoue tout de même que, l'album étant écrit par Lécroart et puisqu'il s'agit d'une histoire d'énigme et de réflexion, je m'attendais à ce qu'il y ai finalement un secret également caché au delà de cette simple histoire, mais il n'en est rien. J'en suis un tantinet déçue.
Pervenche & Victor
Bon, si cet album brille ce n'est pas pour son scénario. Il est assez accessoire et, pour tout dire, franchement nunuche. Une tranche de vie de couple, deux individus qui se parlent et se disent des mots doux, des mots sensuels aussi. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. Non, si cet album brille c'est surtout pour la petite surprise, typique de Lécroart : il y a une seconde histoire cachée dans la première. Pliez les pages comme indiqué au début de l'album et, surprise, la charmante soirée en amoureux se transforme en terrifiante et sordide engueulade à deux doigts du futur fait divers. Pas le meilleur de l'auteur à mes yeux mais tout de même admirable d'un simple point de vue technique. Disons que si on le lit, encore une fois, ce n'est pas pour l'histoire ou les dialogues en eux-même.
La Mutation
Je crois qu'il s'agit de l'un de mes préférés de la collection. La narration pleine de poésie, le contraste entre le monde froid de l'entreprise et le côté très humain de l'individu qu'il se redécouvre au crépuscule de sa vie, la jolie métaphore sur le changement, sur la vieillesse traitée comme une dégénérescence, … C'est surprenamment beau. Peu de choses à dire finalement, c'est sans doute l'un des albums les plus verbeux de la collection et, paradoxalement, l'un des plus courts en matière de ressenti. Je ne connais pas les autres créations de Marc-Antoine Mathieu (si ce n'est, de nom, Julius Corentin Acquefacques car mon père aime beaucoup) mais j'avoue qu'ayant pas mal apprécié cette lecture je m'y essaierai bien un jour. Ne serait-ce que par curiosité.
Nous sommes tous morts
Comme beaucoup de monde je suis fascinée par la question de la mort, je dévore avec avidité les essais métaphysiques et les fictions sur le sujet depuis des années. Alors un petit débat philosophique sur le sujet de la mort, même si cela n'apprend rien de nouveau, ça m'intéresse toujours. Il s'agit d'un dialogue entre un petit personnage craignant la fin de son existence et une entité à tête de crâne (sans doute la Mort elle-même) discutant des apriori, des conceptions de la mort, du sujet-même de la peur et de la fascination qu'elle procure. L'immortalité serait une malédiction, c'est la finalité qui donne son sens aux choses, il ne faut pas craindre la mort car nous ne la vivrons en réalité jamais, … que des portes ouvertes pour quiconque se serait déjà questionner sur le sujet, mais tel les dialogues socratiques il est toujours bon de rendre concret les arguments en les imageant dans un dialogue, en représentant les tentatives de contrer la pensée. L'album n'est pas non plus révolutionnaire, cela reste un court récit de 22 pages assez simple et une pensée métaphysique mine de rien à peine effleurée, mais la lecture est loin d'être désagréable (même si le dessin de Trondheim reste ici très simpliste).