La mère de Tilly est une brillante scientifique qui a découvert un moyen secret de faire revenir les dinosaures sur Terre. Avec son mari et leur fille, elle les élève discrètement dans une ferme, comme de simples animaux domestiques. Mais cela doit rester discret pour ne pas effrayer la population du petit village où ils viennent de s'installer.
Tilly Zorus est une série jeunesse pleine de fraîcheur, idéale pour les lecteurs autour de 10 ans, mais tout à fait capable de divertir un public de tout âge. Le dessin de Gorobei, au style moderne et doux, évoque par moments l’univers de jeux vidéo comme Animal Crossing. Son trait rond, son encrage précis et ses couleurs pastel donnent à l’ensemble une atmosphère légère et un charme cartoon qui fonctionne à merveille.
L’histoire oscille entre comédie et aventure, avec une touche de fantastique bien dosée. Si le concept de dinosaures domestiques apporte de l'originalité, les deux premiers tomes s’ancrent dans un quotidien plein de malice : dinosaures en fuite, chaos dans le village, jalousies locales ou anciennes rivalités qui refont surface. Le troisième tome, lui, élargit l’univers en révélant les origines des dinosaures et en basculant vers une intrigue de science-fiction plus exotique tout en conservant le ton léger et espiègle qui fait le charme de la série.
Structurée en chapitres qui sont autant d'histoires courtes qui se suivent, la lecture est fluide, accessible, et facilement fractionnable. Ce n’est peut-être pas une bande dessinée qui provoque de grands éclats de rire, mais elle est constante dans son humour doux et sympathique, de ceux qui dessinent un sourire discret mais durable.
Une lecture agréable et attachante, qui plaira autant aux enfants qu'aux adultes en quête d’un moment léger.
J’ai lu le premier cycle de quatre tomes, plutôt avec plaisir, même si le lecteur doit quand même accepter quelques petites facilités pour suivre l’intrigue (en particulier tous les passages avec la pieuvre dans la grotte, agrémentée de sables mouvants – un peu trop à mon goût !).
Pour le reste, la série baigne dans une ambiance étrange, mais reconstitue très bien l’univers de la Bretagne du XVIIIème siècle : le langage, les résurgences de paganisme, tout est bien retranscrit et utilisé ici.
L’intrigue ballotte le lecteur au gré des révélations (qui s’accélèrent dans les deux derniers tomes du cycle) autour des rejetons présumés du clan Porphyre. Là aussi quelques facilités, mais ça passe globalement plutôt bien, et l’intrigue est dynamique.
Une histoire intéressante, avec ces naufrageurs qui dynamisent le récit, et la présence encore un peu énigmatique d’Hermine de Rotheneuf. A noter le clin d’œil aux rochers sculptés de Rotheneuf justement, près de Saint-Malo (qui commencent à s’estomper hélas), avec ces rochers sculptés sur la plage, constituant une des portes d’entrée de cette grotte évoquée plus haut.
Une série plaisante à lire en tout cas.
N'ayant préalablement pas lu les critiques des uns et des autres, sur ce site ou ailleurs, je me suis retrouvé embarqué dans un récit qui piétinait joyeusement mon horizon d'attente. J'envisageais naïvement une relecture de King Kong, il s'agit finalement d'une uchronie imaginant la survie du gorille et sa main-mise sur une île de Manhattan vite désertée. Les dinosaures ont suivi l'exode du singe, les amazones sont de la partie, le tout mixé à la sauce pulp à renfort de militaires/aviateurs à grande gueule, de "pépées", d'action débridée, d'humour de potaches, etc.
Rythme, illustrations et bonne humeur sont au diapason dans ce tome inaugural.
Du pur divertissement, sympathiquement rocambolesque et sans doute oubliable. Espérons une suite et fin aussi échevelée et quelques remarques bien senties pour ouvrir avec soin quelques thématiques sociétales pertinentes à même de rendre l'ensemble plus digeste et d'en conserver un souvenir amusé.
L'idée est bonne, très bonne même, mais vraiment perfectible.
L'histoire est celle de Camélia qui tombe un beau jour par hasard sur un petit livre oublié sur un banc, sur lequel lui est visiblement adressé un message signé "un inconnu". Se sentant enfermée dans son couple, au point mort dans sa vie, la jeune femme va tout faire pour retrouver son mystérieux semeur de livre qui a su par ses mots raviver la flamme de sa passion qu'elle croyait éteinte.
Un amour des mots beaux et simples, une passion du romanesque transcendant le quotidien, un joli message sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour changer de cap et améliorer sa vie, il n'y a pas à dire, il y a du bon là-dedans.
Pourtant je maintiens ce que j'ai dit dans mon introduction : tout cela reste perfectible.
Tout d'abord il y a le fait que cette romance épistolaire que semble vivre Camélia (ou en tout cas que souhaite vivre Camélia) prend parfois beaucoup trop de place face aux thèmes bien sympathiques de l'album. C'est un défaut minime, il m'est sans doute personnel, mais je trouve bête de ne finalement rabaisser le message qu'à cela (alors que je suis très fleur bleue, hein, donc sur le papier je suis partante pour une romance).
Un défaut moins minime c'est le cul. Alors, pour une œuvre qui appelle à la poésie simple du quotidien, bon sang qu'est-ce que ça parle de cul. Le cul peut être poétique, attention, mais là tout est une occasion pour les personnages pour ramener à la fesse de la manière la plus bas du front possible. Comme le besoin d'amour, je comprends que le besoin intime fasse défaut à cette jeune femme délaissée, mais par pitié arrêtez de ne rabaisser sa situation (et encore une fois le propos de l'album) qu'à cela. De nouveau, défaut sans doute personnel, mais j'ai horreur de ce genre de récits qui m'apparaissent comme parasités par des allusions au cul mal placées et/ou mal dosées.
Et puis au-delà d'être bien souvent trop terre à terre, le sujet des émotions de Camélia m'est bien souvent apparu trop mièvre ou trop convenu. Son petit-ami est une véritable tête à claque de compétition, on cherche à nous faire savoir sans aucune subtilité que Camélia va se séparer de lui, pareil pour l'écrivain beau-parleur qui tente d'emmener Camélia dans son lit et dont on se doute dès le début que c'est un menteur, ... l'histoire est trop prévisible, trop entendue, pas assez innovante ou fraîche. Sauf sur la fin où j'avoue que la simplicité du moment et du message a su me toucher.
Bon, revenons donc sur du positif, même si le besoin romantique et sexuel de Camélia m'a semblé prendre parfois un peu trop de place dans cette histoire, il n'empêche que le sujet du besoin de liberté et de vouloir vivre une vie palpitante même au quotidien reste sincèrement prenant.
Le dessin de Mig est toujours beau, quoi que les couleurs ne m'ont pas semblé lui rendre pleinement hommage (que voulez-vous, je trouve le trait de Mig bien mieux mis en valeur en noir et blanc ou bien avec quelques contrastes de couleurs).
Une lecture sympathique mais vraiment pas parfaite.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Tilly Zorus
La mère de Tilly est une brillante scientifique qui a découvert un moyen secret de faire revenir les dinosaures sur Terre. Avec son mari et leur fille, elle les élève discrètement dans une ferme, comme de simples animaux domestiques. Mais cela doit rester discret pour ne pas effrayer la population du petit village où ils viennent de s'installer. Tilly Zorus est une série jeunesse pleine de fraîcheur, idéale pour les lecteurs autour de 10 ans, mais tout à fait capable de divertir un public de tout âge. Le dessin de Gorobei, au style moderne et doux, évoque par moments l’univers de jeux vidéo comme Animal Crossing. Son trait rond, son encrage précis et ses couleurs pastel donnent à l’ensemble une atmosphère légère et un charme cartoon qui fonctionne à merveille. L’histoire oscille entre comédie et aventure, avec une touche de fantastique bien dosée. Si le concept de dinosaures domestiques apporte de l'originalité, les deux premiers tomes s’ancrent dans un quotidien plein de malice : dinosaures en fuite, chaos dans le village, jalousies locales ou anciennes rivalités qui refont surface. Le troisième tome, lui, élargit l’univers en révélant les origines des dinosaures et en basculant vers une intrigue de science-fiction plus exotique tout en conservant le ton léger et espiègle qui fait le charme de la série. Structurée en chapitres qui sont autant d'histoires courtes qui se suivent, la lecture est fluide, accessible, et facilement fractionnable. Ce n’est peut-être pas une bande dessinée qui provoque de grands éclats de rire, mais elle est constante dans son humour doux et sympathique, de ceux qui dessinent un sourire discret mais durable. Une lecture agréable et attachante, qui plaira autant aux enfants qu'aux adultes en quête d’un moment léger.
Le Sang des Porphyre
J’ai lu le premier cycle de quatre tomes, plutôt avec plaisir, même si le lecteur doit quand même accepter quelques petites facilités pour suivre l’intrigue (en particulier tous les passages avec la pieuvre dans la grotte, agrémentée de sables mouvants – un peu trop à mon goût !). Pour le reste, la série baigne dans une ambiance étrange, mais reconstitue très bien l’univers de la Bretagne du XVIIIème siècle : le langage, les résurgences de paganisme, tout est bien retranscrit et utilisé ici. L’intrigue ballotte le lecteur au gré des révélations (qui s’accélèrent dans les deux derniers tomes du cycle) autour des rejetons présumés du clan Porphyre. Là aussi quelques facilités, mais ça passe globalement plutôt bien, et l’intrigue est dynamique. Une histoire intéressante, avec ces naufrageurs qui dynamisent le récit, et la présence encore un peu énigmatique d’Hermine de Rotheneuf. A noter le clin d’œil aux rochers sculptés de Rotheneuf justement, près de Saint-Malo (qui commencent à s’estomper hélas), avec ces rochers sculptés sur la plage, constituant une des portes d’entrée de cette grotte évoquée plus haut. Une série plaisante à lire en tout cas.
The Kong Crew
N'ayant préalablement pas lu les critiques des uns et des autres, sur ce site ou ailleurs, je me suis retrouvé embarqué dans un récit qui piétinait joyeusement mon horizon d'attente. J'envisageais naïvement une relecture de King Kong, il s'agit finalement d'une uchronie imaginant la survie du gorille et sa main-mise sur une île de Manhattan vite désertée. Les dinosaures ont suivi l'exode du singe, les amazones sont de la partie, le tout mixé à la sauce pulp à renfort de militaires/aviateurs à grande gueule, de "pépées", d'action débridée, d'humour de potaches, etc. Rythme, illustrations et bonne humeur sont au diapason dans ce tome inaugural. Du pur divertissement, sympathiquement rocambolesque et sans doute oubliable. Espérons une suite et fin aussi échevelée et quelques remarques bien senties pour ouvrir avec soin quelques thématiques sociétales pertinentes à même de rendre l'ensemble plus digeste et d'en conserver un souvenir amusé.
Un petit livre oublié sur un banc
L'idée est bonne, très bonne même, mais vraiment perfectible. L'histoire est celle de Camélia qui tombe un beau jour par hasard sur un petit livre oublié sur un banc, sur lequel lui est visiblement adressé un message signé "un inconnu". Se sentant enfermée dans son couple, au point mort dans sa vie, la jeune femme va tout faire pour retrouver son mystérieux semeur de livre qui a su par ses mots raviver la flamme de sa passion qu'elle croyait éteinte. Un amour des mots beaux et simples, une passion du romanesque transcendant le quotidien, un joli message sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour changer de cap et améliorer sa vie, il n'y a pas à dire, il y a du bon là-dedans. Pourtant je maintiens ce que j'ai dit dans mon introduction : tout cela reste perfectible. Tout d'abord il y a le fait que cette romance épistolaire que semble vivre Camélia (ou en tout cas que souhaite vivre Camélia) prend parfois beaucoup trop de place face aux thèmes bien sympathiques de l'album. C'est un défaut minime, il m'est sans doute personnel, mais je trouve bête de ne finalement rabaisser le message qu'à cela (alors que je suis très fleur bleue, hein, donc sur le papier je suis partante pour une romance). Un défaut moins minime c'est le cul. Alors, pour une œuvre qui appelle à la poésie simple du quotidien, bon sang qu'est-ce que ça parle de cul. Le cul peut être poétique, attention, mais là tout est une occasion pour les personnages pour ramener à la fesse de la manière la plus bas du front possible. Comme le besoin d'amour, je comprends que le besoin intime fasse défaut à cette jeune femme délaissée, mais par pitié arrêtez de ne rabaisser sa situation (et encore une fois le propos de l'album) qu'à cela. De nouveau, défaut sans doute personnel, mais j'ai horreur de ce genre de récits qui m'apparaissent comme parasités par des allusions au cul mal placées et/ou mal dosées. Et puis au-delà d'être bien souvent trop terre à terre, le sujet des émotions de Camélia m'est bien souvent apparu trop mièvre ou trop convenu. Son petit-ami est une véritable tête à claque de compétition, on cherche à nous faire savoir sans aucune subtilité que Camélia va se séparer de lui, pareil pour l'écrivain beau-parleur qui tente d'emmener Camélia dans son lit et dont on se doute dès le début que c'est un menteur, ... l'histoire est trop prévisible, trop entendue, pas assez innovante ou fraîche. Sauf sur la fin où j'avoue que la simplicité du moment et du message a su me toucher. Bon, revenons donc sur du positif, même si le besoin romantique et sexuel de Camélia m'a semblé prendre parfois un peu trop de place dans cette histoire, il n'empêche que le sujet du besoin de liberté et de vouloir vivre une vie palpitante même au quotidien reste sincèrement prenant. Le dessin de Mig est toujours beau, quoi que les couleurs ne m'ont pas semblé lui rendre pleinement hommage (que voulez-vous, je trouve le trait de Mig bien mieux mis en valeur en noir et blanc ou bien avec quelques contrastes de couleurs). Une lecture sympathique mais vraiment pas parfaite.