L'incal est un monument de la BD qui m'a laissé bien dubitatif en de nombreux endroits. Je suis pourtant bien rentré dans la série avec ce personnage de John Difool alias John alias JDF alias Johnny au fil des épisodes et des situations. J'insiste sur ce point car j'ai trouvé le personnage de plus en plus banal au fur et à mesure qu'il passe du rang de anti héros à celui de BG , héros géniteur.
Le scénario passe d'une ambiance intrigante avec une pointe d'humour à une équipe qui se fait des politesse BCBG qui culminent au T4.
On frôle parfois le roman feuilleton un peu pathétique comme par exemple un inoubliable "Reprends-toi , Méta-Baron! accepte de perdre ma sœur! Je suis là, moi…" T4 p54 . Comme cela s'inscrit dans un scénario qui fait défiler les univers et les situations à toute vitesse je n'ai pas eu le loisir de m'attacher à la psychologie des personnages souvent un peu puérile à mon goût. Je n'ai jamais senti une réelle intensité dramatique mettant en danger la petite(?) équipe de sept. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi les auteurs se sont encombrés de tellement de personnages qui jouent soit à contre emploi ( le Meta baron) , soit deviennent vite transparents ( Tanatah ).Le paradoxe est qu'en dehors de Difool le personnage le plus déterminant (incal) pour faire avancer l'histoire et vaincre des adversaires tigres de papier est invisible. De plus j'ai trouvé le texte souvent difficilement compréhensible avec une abondance de termes techno -trucs sans réelles significations. Par contre je n'ai pas été repoussé par les incursions mystiques assez légères et qui donne aux auteurs une porte de sortie à un T6 où Difool revient dans son personnage.
Enfin il y a le graphisme de Moebius. J'adore ces couleurs flashy dans un esprit psychédélique. Les univers sont très créatifs avec une belle recherche dans les détails. La narration visuelle est très fluide et vient souvent au secours d'un texte incertain. Toutefois je trouve les personnages trop lisses ce qui renforce le côté fade d'une psychologie superficielle. Ensuite j'ai trouvé certaines cases d'émeutes, de foules assez quelconque pour un tel dessinateur. Enfin si les T5 et 6 innovent dans un découpage moins classique, le rendu des personnages autres que Difool m'a paru plus incertain, loin de la maitrise habituelle de l'auteur.
Une lecture que je ne regrette pas mais qui ne m'a apporté aucune émotion.
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L'Incal
L'incal est un monument de la BD qui m'a laissé bien dubitatif en de nombreux endroits. Je suis pourtant bien rentré dans la série avec ce personnage de John Difool alias John alias JDF alias Johnny au fil des épisodes et des situations. J'insiste sur ce point car j'ai trouvé le personnage de plus en plus banal au fur et à mesure qu'il passe du rang de anti héros à celui de BG , héros géniteur. Le scénario passe d'une ambiance intrigante avec une pointe d'humour à une équipe qui se fait des politesse BCBG qui culminent au T4. On frôle parfois le roman feuilleton un peu pathétique comme par exemple un inoubliable "Reprends-toi , Méta-Baron! accepte de perdre ma sœur! Je suis là, moi…" T4 p54 . Comme cela s'inscrit dans un scénario qui fait défiler les univers et les situations à toute vitesse je n'ai pas eu le loisir de m'attacher à la psychologie des personnages souvent un peu puérile à mon goût. Je n'ai jamais senti une réelle intensité dramatique mettant en danger la petite(?) équipe de sept. Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi les auteurs se sont encombrés de tellement de personnages qui jouent soit à contre emploi ( le Meta baron) , soit deviennent vite transparents ( Tanatah ).Le paradoxe est qu'en dehors de Difool le personnage le plus déterminant (incal) pour faire avancer l'histoire et vaincre des adversaires tigres de papier est invisible. De plus j'ai trouvé le texte souvent difficilement compréhensible avec une abondance de termes techno -trucs sans réelles significations. Par contre je n'ai pas été repoussé par les incursions mystiques assez légères et qui donne aux auteurs une porte de sortie à un T6 où Difool revient dans son personnage. Enfin il y a le graphisme de Moebius. J'adore ces couleurs flashy dans un esprit psychédélique. Les univers sont très créatifs avec une belle recherche dans les détails. La narration visuelle est très fluide et vient souvent au secours d'un texte incertain. Toutefois je trouve les personnages trop lisses ce qui renforce le côté fade d'une psychologie superficielle. Ensuite j'ai trouvé certaines cases d'émeutes, de foules assez quelconque pour un tel dessinateur. Enfin si les T5 et 6 innovent dans un découpage moins classique, le rendu des personnages autres que Difool m'a paru plus incertain, loin de la maitrise habituelle de l'auteur. Une lecture que je ne regrette pas mais qui ne m'a apporté aucune émotion.