Je vais commencer par le seul aspect qui trouve grâce à mes yeux, à savoir le dessin. Comme souvent – toujours ? – Servais nous propose un dessin au trait fin, réaliste et très classique, mais d’une grande beauté.
Si les personnages sont réussis, mais un peu figés, les décors, en particulier forestiers, sont souvent superbes. Et que dire des très nombreux animaux croqués ici ? Ça a vraiment de la gueule en tout cas.
Mais hélas le ramage ne vaut pas le plumage. Et je n’ai pas été captivé – voire même réellement intéressé – par cette histoire.
D’abord parce qu’il y a pas mal d’aspects un peu « gentils », manichéens qui plombent un peu les personnages (les méchants qui dézinguent à tout va les bestioles, et les gentils amoureux de la nature).
Ensuite parce que tout le côté fantastique ne m’a pas convaincu. Comme pour l'album Déesse blanche, déesse noire, lu récemment, cette sorte de féérie fantastique ne m’a pas intéressé.
Du coup, je suis resté à côté de l’histoire, me contentant parfois de regarder le beau dessin de Servais.
Cette série a su toucher un large public puisque l'on en est au vingtième album. Personnellement j'ai eu du mal à finir le tome 1. On ne peut pas reprocher aux auteurs d'avoir voulu tromper leur lectorat. En effet dès les premières planches on connait la musique d'une héroïne indestructible qui résiste aux balles, aux crash, aux requins, aux yakuzas, aux policiers (toujours en retard de plusieurs coups) etc etc. La sensualité de Carmen (un peu) et les bastons à répétition sont le fil rouge d'un scénario convenu avec des dialogues de cours de récré du collège. Cela ne se prend pas vraiment au sérieux (positif) mais cela manque aussi d'humour (négatif) : cet entredeux m'a conduit à l'ennui d'autant plus que le graphisme n'est parfois pas suffisamment travaillé pour certains personnages comme si tous les regards devaient être hypnotisés par les formes généreuses de Carmen. Par contre j'aime bien cette mise en couleur typique 90's mais cela ne suffit pas à remporter mon adhésion.
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Le Chalet bleu
Je vais commencer par le seul aspect qui trouve grâce à mes yeux, à savoir le dessin. Comme souvent – toujours ? – Servais nous propose un dessin au trait fin, réaliste et très classique, mais d’une grande beauté. Si les personnages sont réussis, mais un peu figés, les décors, en particulier forestiers, sont souvent superbes. Et que dire des très nombreux animaux croqués ici ? Ça a vraiment de la gueule en tout cas. Mais hélas le ramage ne vaut pas le plumage. Et je n’ai pas été captivé – voire même réellement intéressé – par cette histoire. D’abord parce qu’il y a pas mal d’aspects un peu « gentils », manichéens qui plombent un peu les personnages (les méchants qui dézinguent à tout va les bestioles, et les gentils amoureux de la nature). Ensuite parce que tout le côté fantastique ne m’a pas convaincu. Comme pour l'album Déesse blanche, déesse noire, lu récemment, cette sorte de féérie fantastique ne m’a pas intéressé. Du coup, je suis resté à côté de l’histoire, me contentant parfois de regarder le beau dessin de Servais.
Carmen Mc Callum
Cette série a su toucher un large public puisque l'on en est au vingtième album. Personnellement j'ai eu du mal à finir le tome 1. On ne peut pas reprocher aux auteurs d'avoir voulu tromper leur lectorat. En effet dès les premières planches on connait la musique d'une héroïne indestructible qui résiste aux balles, aux crash, aux requins, aux yakuzas, aux policiers (toujours en retard de plusieurs coups) etc etc. La sensualité de Carmen (un peu) et les bastons à répétition sont le fil rouge d'un scénario convenu avec des dialogues de cours de récré du collège. Cela ne se prend pas vraiment au sérieux (positif) mais cela manque aussi d'humour (négatif) : cet entredeux m'a conduit à l'ennui d'autant plus que le graphisme n'est parfois pas suffisamment travaillé pour certains personnages comme si tous les regards devaient être hypnotisés par les formes généreuses de Carmen. Par contre j'aime bien cette mise en couleur typique 90's mais cela ne suffit pas à remporter mon adhésion.