Une série que j'ai trouvé franchement décevante, il faut dire que le duo d'auteurs a souvent fait des séries que je trouve moyennes ou bof.
Le premier tome est tout de même un peu correct avec tout de même des défauts. Les personnages sont un peu fades et j'ai eu de la difficulté à me rappeler qui est qui tellement je me foutais d'eux, l'intrigue est un peu trop longue et aussi c'est le genre de récit avec un mystère qui me passionne un peu, mais après avoir lu la fin je n'ai pas envie de le relire un jour. L'idée d'un peuple amical, mais cannibale reste tout de même pas mal et ça se laisse lire. J'aurais mis la note moyenne, mais il y a le tome 2 qui est pire.
Ce tome 2 a un scénario prévisible et vraiment ennuyeux à lire. J'ai fini par feuilleter l'album et parfois je lisais une page qui semblait vaguement intéressante. Je n'ai pas aimé le coté politique, pas nécessairement pour les idées vécues, mais par le fait que le comportement des personnages est prévisible et hystérique. Cela me rappelle les moins bons albums de Valérian avec ces messages politiques mal amenés.
Une déception pour moi vu les bons avis sur le site.
Alors là, quelle déception ! Je me faisais une joie de lire une histoire de braquage écrite par Christophe Bec. Le cadre sibérien, la couverture somptueuse, le concept de la série, rien ne me paraissait propice à rater un tel récit. Et pourtant...
En fait, Bec ne raconte pas une histoire de casse. Le braquage doit prendre 5-6 pages à la fin, et se déroule à un rythme qui évoque plus un accouplement d'huîtres qu'une course contre la montre. Tout le récit se déroule à ce rythme, et on ne sait pas à quel moment on est censés accrocher... Les deux tiers de l'intrigue sont utilisés pour essayer de donner de l'épaisseur aux personnages, sauf que les dialogues sont d'une banalité terrifiante, tout comme les flashbacks, qui sont en plus totalement inutiles.
C'est d'autant plus dommage que, même s'il manque de personnalité, le dessin de Teague est plutôt efficace et élégant. Mais bon, on n'est jamais immergé dans l'univers du récit, la faute à une mise en scène sans âme, et au rythme lénifiant.
Quant au twist final, je l'ai trouvé sans intérêt, voire limite incohérent. Finalement, la seule vraiment bonne idée du récit est spoilée par la couverture, chapeau, les gars.
Je sors de ma lecture des 5 tomes de cette série.
Je suis quelque peu déçu : l'intrigue se déroule comme beaucoup l'ont dit avant moi dans un futur relativement futuriste où le personnage principal, l'inspecteur Polsky d'origine polonaise (note : polski veut dire polonais en polonais, très original), se retrouve dans chaque tome lié à un éneaurme complot.
Déjà cette répétitivité pose problème, d'autant que l'ampleur des complots en question est carrément grotesque dans certains tomes.
Ensuite, plusieurs éléments clefs d'un tome deviennent complètement anodins dans le suivant, voire disparaissent totalement ou sont contredits, par exemple:
1) Un nuage de pollution qui empêche de sortir à certaines heures dans le tome 1 ne représente plus aucune gêne dans les suivants
2) Pour survivre il faut une forme de carte de paiement donnée uniquement si on travaille, permettant un contrôle total des citoyens : point névralgique du tome 1, on n'en entend plus jamais parler par la suite
3) Ceux qui n'ont pas de carte deviennent en quelque sorte des marginaux "hors zone", farouches défenseurs de leur indépendance, que Polka décide de rejoindre à la fin du Tome 1... Avant de rentrer dans le rang dès le tome 3, tout en emménageant dans un quartier bourgeois avec sa petite amie pourtant incarnation de la résistance. Petite amie qui devient journaliste comme si de rien était
4) Un personnage secondaire important devient alcoolique dans le tome 3, détail qui disparait dans le tome 4, où il devient paraplégique ou catatonique suite à un attentat... catatonique à la fin du tome 4, avant de disparaitre du tome 5 alors qu'il est pourtant toujours dans la galerie des personnages.
5) Un personnage de petite fille devient orpheline, la fin du tome 3 laisse entendre que Poska va l'adopter... Que nenni, on ne la reverra plus
Si l'on met de côté ces ellipses et incohérences, le gros problème de cette série, c'est que c'est profondément ennuyeux. Alors qu'il y avait un sacré potentiel et que plusieurs éléments évoqués sont très actuels, l'auteur se contente de gratter la peinture en surface. Si l'on ajoute des personnages au fond pas charismatiques et aussi ennuyeux que les intrigues dans lesquelles ils évoluent...
Je vais me démarquer de mes petits camarades avec ma mauvaise note.
Une BD qui traite d'un sujet dérangeant, la pédophilie, au travers les yeux d'un petit garçon qui s'est créé un monde imaginaire pour se protéger.
Un récit qui explique très bien les rouages que met en place Mattéo pour continuer à vivre un tant soit peu normalement.
Un récit qui tient la route, puisque le coupable de ces actes abjects est très souvent un proche (ami ou famille).
Un récit qui ne fait pas dans le racolage puisque les moments d'abus ne sont que suggérés.
Mais la lecture en mode LGV (Lecture à Grande Vitesse) est frustrante et ne m'a pas permis de m'attacher à ce petit bonhomme.
Mais aussi du fait qu'il n'y a pas de surprises, le récit est trop simpliste et prévisible.
Un album qui cible toutes les catégories de lecteurs et justement, je trouve que cela le dessert.
Je ne suis pas non plus convaincu par le dessin et la colorisation de Panaccione. Je n'aime pas son trait sale proche du crayonné et ses couleurs ternes. Par contre, je reconnais qu'il est très expressif et les passages avec le prédateur sexuel sont réussis.
Une lecture qui ne me restera pas en mémoire.
Note réelle : 2,5.
Comme pour Borgia, Jodorowsky aurait tout aussi bien pu condenser ces quatre tomes en deux, tant cela s’étire inutilement – et souvent lourdement je trouve. Comme pour Borgia aussi Jodo se lâche, multipliant les scènes de sexe et chargeant Jules II.
Mais il le fait ici en allant beaucoup plus dans le délire, transformant Jules II en un obsédé homosexuel grotesque. Hélas, le côté grand-guignol dans lequel la série bascule rapidement lui fait perdre une part de son intérêt. En effet, les intrigues et coups fourrés – réels et nombreux dans l’Italie de l’époque – auraient largement suffi à bâtir une intrigue où le sexe et le pouvoir servaient de carburant à quelques ambitieux sans scrupules. Ici Jodo dégomme à tout va, les artistes de l’époque, Machiavel – dont les orgies dans des lupanars perdent toute mesure – et bien sûr la curie romaine, les grandes familles italiennes, et le pape.
On oublie donc l’Histoire pour n’en retenir qu’une version outrancière. Pourquoi pas ? Mais j’ai trouvé ça lassant au bout d’un moment, car ni drôle ni réaliste, ce dézingage se répète dans la surenchère. Et du coup on est anesthésié, et au bout d’un moment, ne reste que la répétition des mêmes artifices, qui ne sont plus corrosifs.
Alors, certes, ça se laisse lire, mais c’est long, et je me suis lassé donc.
Reste le dessin de Théo, qui lui est vraiment bon et agréable (Jodo a le chic pour quasiment toujours trouver des très bons dessinateurs pour mettre en images ses délires !).
Note réelle 2,5/5.
Un récit autobiographique qui part d’une intention intéressante, mais dont le rythme extrêmement lent finit par lasser. “Dans la prison de Hanawa” se veut réaliste et minutieux, mais cette obsession du détail tourne vite à la répétition. Le quotidien carcéral est décrit avec froideur, sans véritable tension dramatique ni attachement aux personnages.
L’approche presque clinique pourra séduire certains lecteurs curieux de la vie carcérale japonaise, mais pour ma part, j’ai trouvé l’ensemble trop statique et monotone. L’absence d’évolution ou de réflexion plus profonde m’a laissé à distance. Une lecture que j’ai terminée plus par devoir que par intérêt.
Je reste imperméable à l'érotisme de Varenne, mais j'ai trouvé son dessin ici un peu plus satisfaisant que dans d'autres albums qui me rebutaient autant sur le plan graphique que narratif.
L'album propose cinq histoires courtes totalement indépendantes, occupant la moitié de l'ouvrage. L'autre moitié est constituée d'illustrations accompagnées de textes, qui s'intercalent entre les récits. On est donc davantage face à un ouvrage graphique qu'à une histoire en bande dessinée au sens classique.
Graphiquement, le travail n'est pas mauvais. Je n'aime toujours pas le style de Varenne, que je trouve trop daté, marqué par un réalisme adulte des années 70-80, mais je reconnais une belle maîtrise technique et une certaine élégance. L'encrage me paraît ici plus soigné que dans d'autres de ses livres, que je trouvais trop relâchés. Les personnages sont beaux, les traits constants. Les scènes érotiques ont un côté vieillot, mais elles sont bien dessinées.
En revanche, les illustrations me semblent trop réalistes et froides, sans le charme nécessaire pour me troubler. C'est aussi le cas des textes qui les accompagnent : lyriques, pseudo-poétiques, ils me laissent de marbre, voire m'ennuient.
Même ressenti pour les histoires, chacune illustrant un fantasme différent, mais toujours de manière convenue, presque théâtrale, avec des personnages qui semblent jouer un rôle. Cela manque de vie, de charme, et de ce qui rend une scène véritablement sexy ou excitante.
Sans compter certains fantasmes qui me rebutent franchement : viol, douche dorée, prostitution...
Une nouvelle – j’allais dire énième – série d’Arleston, dans un univers Fantasy qu’il a quand même déjà pas mal balayé. La surprise vient de le retrouver chez Drakko et non chez Soleil.
Quant à l’intrigue, elle est bâtie sur des fondations assez classiques, pas vues : un méchant oncle/régent faisant tout pour s’emparer du pouvoir au détriment du gentil héritier (qui cache le fait que c’est une héritière !), un monde menacé, ce qui amène un petit groupe à partir chercher la solution.
Mais bon, ça se laisse lire. En tout cas le premier tome, car le second m’a un peu laissé sur ma faim (déjà la fin un peu facile du premier, notre héritier se débarrassant de façon improbable de l’un de ses ennemis).
En fait ce second tome empile les facilités, et surtout, l’univers qui a été développé précédemment laisse finalement presque une coquille vide : c’est un peu trop creux et « gentil », au point que je pense que le lectorat visé est avant tout adolescent.
Ce qui m’a aussi refroidi dans ce second tome, c’est le dessin. En effet, dès le début de ce tome, je l’ai trouvé moins précis, avec des têtes plus « enfantines » pour plusieurs personnages, alors même qu’à plusieurs reprises les visages surjouent les expressions à la manière du manga – ce que je n’aime pas vraiment – avec des visages un peu grotesques parfois. Quant aux scènes de combats, je ne les ai pas trouvées à mon goût (dans les deux tomes pour le coup).
C’est dommage, car l’univers, les décors, et la colorisation lumineuse (elle aussi moins précise avec le changement de la coloriste dans le second tome) sont plutôt agréables.
Un diptyque qui se laisse lire, mais qui globalement m’a laissé sur ma faim.
Note réelle 2,5/5.
Je ne connais pas la nouvelle ici adaptée – et le très peu que je connaisse de Gogol ne m’a pas vraiment attiré sur son œuvre.
J’ai emprunté ce diptyque au hasard, et j’en suis sorti déçu. Les deux albums se laisse lire, sans enthousiasme, mais très rapidement. Il faut dire qu’il y a peu de dialogues, et que l’intrigue est quand même squelettique. Ce qui ne m’a pas empêché d’être à la limite de m’ennuyer !
Les aspects fantastiques introduits parcimonieusement ne suffisent pas à dynamiser une histoire trop légère.
Quant au dessin, il n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais ce trait moderne peu tout à fait contenter d’autres lecteurs. C’est plutôt l’histoire elle-même qui m’a laissé de côté.
Mouais. J’ai clairement été moins conquis par cet album que Pol. J’avais déjà tâté de l’auteur avec Grenadine, qui m’avais aussi laissé sur ma faim.
Je retrouve ici un dessin un peu simpliste, pas vraiment mon truc, mais qui pourrait tout à fait passer sir le reste me convenait, ce qui n’est hélas pas le cas.
L’humour qui cherche à percer de-ci de-là ne m’a pas convaincu. Certes, il y a parfois quelques pointes vaguement trash, mais c’est généralement peu percutant, et surtout ça ne m’a jamais fait rire ou sourire.
Reste donc l’histoire en elle-même (une suite de quatre cases qui s’assemblent pour former une histoire complète avec le plus souvent une « chute » en fin de page), que je n’ai pas trouvée transcendante. Des réflexions sur l’amour (physique ou cérébral) qui ne m’ont que rarement intéressé.
Affaire de goût peut-être, mais je pense que ce que produit Zalewski n’est pas ma came.
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Inhumain
Une série que j'ai trouvé franchement décevante, il faut dire que le duo d'auteurs a souvent fait des séries que je trouve moyennes ou bof. Le premier tome est tout de même un peu correct avec tout de même des défauts. Les personnages sont un peu fades et j'ai eu de la difficulté à me rappeler qui est qui tellement je me foutais d'eux, l'intrigue est un peu trop longue et aussi c'est le genre de récit avec un mystère qui me passionne un peu, mais après avoir lu la fin je n'ai pas envie de le relire un jour. L'idée d'un peuple amical, mais cannibale reste tout de même pas mal et ça se laisse lire. J'aurais mis la note moyenne, mais il y a le tome 2 qui est pire. Ce tome 2 a un scénario prévisible et vraiment ennuyeux à lire. J'ai fini par feuilleter l'album et parfois je lisais une page qui semblait vaguement intéressante. Je n'ai pas aimé le coté politique, pas nécessairement pour les idées vécues, mais par le fait que le comportement des personnages est prévisible et hystérique. Cela me rappelle les moins bons albums de Valérian avec ces messages politiques mal amenés. Une déception pour moi vu les bons avis sur le site.
Le Casse - Diamond
Alors là, quelle déception ! Je me faisais une joie de lire une histoire de braquage écrite par Christophe Bec. Le cadre sibérien, la couverture somptueuse, le concept de la série, rien ne me paraissait propice à rater un tel récit. Et pourtant... En fait, Bec ne raconte pas une histoire de casse. Le braquage doit prendre 5-6 pages à la fin, et se déroule à un rythme qui évoque plus un accouplement d'huîtres qu'une course contre la montre. Tout le récit se déroule à ce rythme, et on ne sait pas à quel moment on est censés accrocher... Les deux tiers de l'intrigue sont utilisés pour essayer de donner de l'épaisseur aux personnages, sauf que les dialogues sont d'une banalité terrifiante, tout comme les flashbacks, qui sont en plus totalement inutiles. C'est d'autant plus dommage que, même s'il manque de personnalité, le dessin de Teague est plutôt efficace et élégant. Mais bon, on n'est jamais immergé dans l'univers du récit, la faute à une mise en scène sans âme, et au rythme lénifiant. Quant au twist final, je l'ai trouvé sans intérêt, voire limite incohérent. Finalement, la seule vraiment bonne idée du récit est spoilée par la couverture, chapeau, les gars.
Polka
Je sors de ma lecture des 5 tomes de cette série. Je suis quelque peu déçu : l'intrigue se déroule comme beaucoup l'ont dit avant moi dans un futur relativement futuriste où le personnage principal, l'inspecteur Polsky d'origine polonaise (note : polski veut dire polonais en polonais, très original), se retrouve dans chaque tome lié à un éneaurme complot. Déjà cette répétitivité pose problème, d'autant que l'ampleur des complots en question est carrément grotesque dans certains tomes. Ensuite, plusieurs éléments clefs d'un tome deviennent complètement anodins dans le suivant, voire disparaissent totalement ou sont contredits, par exemple: 1) Un nuage de pollution qui empêche de sortir à certaines heures dans le tome 1 ne représente plus aucune gêne dans les suivants 2) Pour survivre il faut une forme de carte de paiement donnée uniquement si on travaille, permettant un contrôle total des citoyens : point névralgique du tome 1, on n'en entend plus jamais parler par la suite 3) Ceux qui n'ont pas de carte deviennent en quelque sorte des marginaux "hors zone", farouches défenseurs de leur indépendance, que Polka décide de rejoindre à la fin du Tome 1... Avant de rentrer dans le rang dès le tome 3, tout en emménageant dans un quartier bourgeois avec sa petite amie pourtant incarnation de la résistance. Petite amie qui devient journaliste comme si de rien était 4) Un personnage secondaire important devient alcoolique dans le tome 3, détail qui disparait dans le tome 4, où il devient paraplégique ou catatonique suite à un attentat... catatonique à la fin du tome 4, avant de disparaitre du tome 5 alors qu'il est pourtant toujours dans la galerie des personnages. 5) Un personnage de petite fille devient orpheline, la fin du tome 3 laisse entendre que Poska va l'adopter... Que nenni, on ne la reverra plus Si l'on met de côté ces ellipses et incohérences, le gros problème de cette série, c'est que c'est profondément ennuyeux. Alors qu'il y avait un sacré potentiel et que plusieurs éléments évoqués sont très actuels, l'auteur se contente de gratter la peinture en surface. Si l'on ajoute des personnages au fond pas charismatiques et aussi ennuyeux que les intrigues dans lesquelles ils évoluent...
L'Homme en noir
Je vais me démarquer de mes petits camarades avec ma mauvaise note. Une BD qui traite d'un sujet dérangeant, la pédophilie, au travers les yeux d'un petit garçon qui s'est créé un monde imaginaire pour se protéger. Un récit qui explique très bien les rouages que met en place Mattéo pour continuer à vivre un tant soit peu normalement. Un récit qui tient la route, puisque le coupable de ces actes abjects est très souvent un proche (ami ou famille). Un récit qui ne fait pas dans le racolage puisque les moments d'abus ne sont que suggérés. Mais la lecture en mode LGV (Lecture à Grande Vitesse) est frustrante et ne m'a pas permis de m'attacher à ce petit bonhomme. Mais aussi du fait qu'il n'y a pas de surprises, le récit est trop simpliste et prévisible. Un album qui cible toutes les catégories de lecteurs et justement, je trouve que cela le dessert. Je ne suis pas non plus convaincu par le dessin et la colorisation de Panaccione. Je n'aime pas son trait sale proche du crayonné et ses couleurs ternes. Par contre, je reconnais qu'il est très expressif et les passages avec le prédateur sexuel sont réussis. Une lecture qui ne me restera pas en mémoire. Note réelle : 2,5.
Le Pape Terrible
Comme pour Borgia, Jodorowsky aurait tout aussi bien pu condenser ces quatre tomes en deux, tant cela s’étire inutilement – et souvent lourdement je trouve. Comme pour Borgia aussi Jodo se lâche, multipliant les scènes de sexe et chargeant Jules II. Mais il le fait ici en allant beaucoup plus dans le délire, transformant Jules II en un obsédé homosexuel grotesque. Hélas, le côté grand-guignol dans lequel la série bascule rapidement lui fait perdre une part de son intérêt. En effet, les intrigues et coups fourrés – réels et nombreux dans l’Italie de l’époque – auraient largement suffi à bâtir une intrigue où le sexe et le pouvoir servaient de carburant à quelques ambitieux sans scrupules. Ici Jodo dégomme à tout va, les artistes de l’époque, Machiavel – dont les orgies dans des lupanars perdent toute mesure – et bien sûr la curie romaine, les grandes familles italiennes, et le pape. On oublie donc l’Histoire pour n’en retenir qu’une version outrancière. Pourquoi pas ? Mais j’ai trouvé ça lassant au bout d’un moment, car ni drôle ni réaliste, ce dézingage se répète dans la surenchère. Et du coup on est anesthésié, et au bout d’un moment, ne reste que la répétition des mêmes artifices, qui ne sont plus corrosifs. Alors, certes, ça se laisse lire, mais c’est long, et je me suis lassé donc. Reste le dessin de Théo, qui lui est vraiment bon et agréable (Jodo a le chic pour quasiment toujours trouver des très bons dessinateurs pour mettre en images ses délires !). Note réelle 2,5/5.
Dans la prison
Un récit autobiographique qui part d’une intention intéressante, mais dont le rythme extrêmement lent finit par lasser. “Dans la prison de Hanawa” se veut réaliste et minutieux, mais cette obsession du détail tourne vite à la répétition. Le quotidien carcéral est décrit avec froideur, sans véritable tension dramatique ni attachement aux personnages. L’approche presque clinique pourra séduire certains lecteurs curieux de la vie carcérale japonaise, mais pour ma part, j’ai trouvé l’ensemble trop statique et monotone. L’absence d’évolution ou de réflexion plus profonde m’a laissé à distance. Une lecture que j’ai terminée plus par devoir que par intérêt.
Les Larmes du sexe
Je reste imperméable à l'érotisme de Varenne, mais j'ai trouvé son dessin ici un peu plus satisfaisant que dans d'autres albums qui me rebutaient autant sur le plan graphique que narratif. L'album propose cinq histoires courtes totalement indépendantes, occupant la moitié de l'ouvrage. L'autre moitié est constituée d'illustrations accompagnées de textes, qui s'intercalent entre les récits. On est donc davantage face à un ouvrage graphique qu'à une histoire en bande dessinée au sens classique. Graphiquement, le travail n'est pas mauvais. Je n'aime toujours pas le style de Varenne, que je trouve trop daté, marqué par un réalisme adulte des années 70-80, mais je reconnais une belle maîtrise technique et une certaine élégance. L'encrage me paraît ici plus soigné que dans d'autres de ses livres, que je trouvais trop relâchés. Les personnages sont beaux, les traits constants. Les scènes érotiques ont un côté vieillot, mais elles sont bien dessinées. En revanche, les illustrations me semblent trop réalistes et froides, sans le charme nécessaire pour me troubler. C'est aussi le cas des textes qui les accompagnent : lyriques, pseudo-poétiques, ils me laissent de marbre, voire m'ennuient. Même ressenti pour les histoires, chacune illustrant un fantasme différent, mais toujours de manière convenue, presque théâtrale, avec des personnages qui semblent jouer un rôle. Cela manque de vie, de charme, et de ce qui rend une scène véritablement sexy ou excitante. Sans compter certains fantasmes qui me rebutent franchement : viol, douche dorée, prostitution...
La Baroque Épopée du monde qui ne voulait plus tourner
Une nouvelle – j’allais dire énième – série d’Arleston, dans un univers Fantasy qu’il a quand même déjà pas mal balayé. La surprise vient de le retrouver chez Drakko et non chez Soleil. Quant à l’intrigue, elle est bâtie sur des fondations assez classiques, pas vues : un méchant oncle/régent faisant tout pour s’emparer du pouvoir au détriment du gentil héritier (qui cache le fait que c’est une héritière !), un monde menacé, ce qui amène un petit groupe à partir chercher la solution. Mais bon, ça se laisse lire. En tout cas le premier tome, car le second m’a un peu laissé sur ma faim (déjà la fin un peu facile du premier, notre héritier se débarrassant de façon improbable de l’un de ses ennemis). En fait ce second tome empile les facilités, et surtout, l’univers qui a été développé précédemment laisse finalement presque une coquille vide : c’est un peu trop creux et « gentil », au point que je pense que le lectorat visé est avant tout adolescent. Ce qui m’a aussi refroidi dans ce second tome, c’est le dessin. En effet, dès le début de ce tome, je l’ai trouvé moins précis, avec des têtes plus « enfantines » pour plusieurs personnages, alors même qu’à plusieurs reprises les visages surjouent les expressions à la manière du manga – ce que je n’aime pas vraiment – avec des visages un peu grotesques parfois. Quant aux scènes de combats, je ne les ai pas trouvées à mon goût (dans les deux tomes pour le coup). C’est dommage, car l’univers, les décors, et la colorisation lumineuse (elle aussi moins précise avec le changement de la coloriste dans le second tome) sont plutôt agréables. Un diptyque qui se laisse lire, mais qui globalement m’a laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.
Le Portrait
Je ne connais pas la nouvelle ici adaptée – et le très peu que je connaisse de Gogol ne m’a pas vraiment attiré sur son œuvre. J’ai emprunté ce diptyque au hasard, et j’en suis sorti déçu. Les deux albums se laisse lire, sans enthousiasme, mais très rapidement. Il faut dire qu’il y a peu de dialogues, et que l’intrigue est quand même squelettique. Ce qui ne m’a pas empêché d’être à la limite de m’ennuyer ! Les aspects fantastiques introduits parcimonieusement ne suffisent pas à dynamiser une histoire trop légère. Quant au dessin, il n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais ce trait moderne peu tout à fait contenter d’autres lecteurs. C’est plutôt l’histoire elle-même qui m’a laissé de côté.
Love Not Dead
Mouais. J’ai clairement été moins conquis par cet album que Pol. J’avais déjà tâté de l’auteur avec Grenadine, qui m’avais aussi laissé sur ma faim. Je retrouve ici un dessin un peu simpliste, pas vraiment mon truc, mais qui pourrait tout à fait passer sir le reste me convenait, ce qui n’est hélas pas le cas. L’humour qui cherche à percer de-ci de-là ne m’a pas convaincu. Certes, il y a parfois quelques pointes vaguement trash, mais c’est généralement peu percutant, et surtout ça ne m’a jamais fait rire ou sourire. Reste donc l’histoire en elle-même (une suite de quatre cases qui s’assemblent pour former une histoire complète avec le plus souvent une « chute » en fin de page), que je n’ai pas trouvée transcendante. Des réflexions sur l’amour (physique ou cérébral) qui ne m’ont que rarement intéressé. Affaire de goût peut-être, mais je pense que ce que produit Zalewski n’est pas ma came.