Cinq jeunes adultes vivent tranquillement leur vie jusqu'au jour où ils reçoivent chacun un étrange courrier très détaillé concernant une tragique virée en montagne qui les avait traumatisé 7 ans plus tôt. C'est alors l'heure des retrouvailles pour ces amis qui s'étaient plus ou moins perdu de vue pour essayer de comprendre le pourquoi de ces courriers et qui connaît aussi bien la terrible expérience qu'ils ont vécu...
Voilà un premier tome bien construit qui pose les bases d'un mystère bien épais quant à ce qui est arrivé à notre petit groupe lors de cette fameuse virée en montagne. Le dessin d’Élisa Ferrari est efficace, même s'il manque un peu de force dans les scènes d'action (ça reste un peu figé -surtout les scènes de voitures- ). Ses paysages et ses décors sont par contre plutôt soignés tout comme les pauses de ses personnages. Dommage que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo ne soit pas à la hauteur, je trouve même qu'elle gâche le travail de la dessinatrice.
Sorti de ce premier tome on se demande toujours si on va basculer dans le fantastique ou s'il s'agit d'hallucinations collective ou encore d'un psychopathe s'amusant des légendes montagnardes au dépend de notre petit groupe... C'est plutôt malin, ça entretien bien le suspens, reste à voir comment cette histoire va évoluer pour retomber sur ses pattes.
Je lirai la suite avec curiosité.
*** Tome 2 ***
Bon bon bon... Après relecture du tome 1 pour me remettre dans l'ambiance et dans l'intrigue, j'avoue que cette série manque cruellement de force et de consistance au final.
D'une, le dessin d’Élisa Ferrari n'est pas ma tasse de thé (même s'il est très correct -mais pas valorisé par la colorisation), de deux, le scénario de Serge Carrere peine à nous embarquer et à nous convaincre ; j'ai trouvé ça un brin artificiel en jouant sur la surenchère. Le mélange des deux m'a finalement fait penser à une enquête à la "Scooby Doo like", sans la saveur et le décalage de ce dessin animé vintage.
Petite déception donc ; je baisse ma note à 2/5
Pas vraiment convaincue par ma lecture.
J'ai lu quatre tomes pour cet avis (le 3, le 4, le 5 et le 6) et je me rappelle vaguement d'avoir lu le 1 il y a de ça trois mois. Je ne pense pas qu'un miracle me faisant changer d'opinion se trouve dans les tomes 2 et 7, je me permets donc de rédiger mon avis dès maintenant.
"Moi, Chloé" est une série qui n'est pas sans rappeler Calvin et Hobbes, avec sa gamine vivant un peu dans son monde, aux grandes phrases réflexives et aux frasques artistiques faisant trembler sa famille. Mais je n'y retrouve pas ce qui faisait le sel de Calvin et Hobbes au delà de ça, à savoir un propos poussé sur l'imagination enfantine et sur le monde des adultes vu et réinterprété par un enfant très expressif et cynique. Je n'y retrouve pas non plus l'humour, pas vraiment de sourire non plus, si ce n'est qu'à de trop rares occasions. La lecture n'est pas douloureuse, mais ne m'a pas été joyeuse pour autant. Les gags sont trop simples, trop convenus, pas assez de folie ou de risque dans les idées.
Je déplore aussi le fait qu'il n'est jamais vraiment clair si les inventions que créé Chloé sont réelles ou non ? Est-elle vraiment un génie au point de créer des machines dignes d'un savant fou dans un récit jeunesse ou bien est-ce juste son imagination ? Est-ce que son hamster est vraiment doué de réflexions poussées ? Ces flous n'ont l'air peut-être de rien dit comme ça, mais ça joue sur le fait que je n'ai pas vraiment su sur quel pied danser à ma lecture.
Le dessin de Karin Ka ne m'a pas plu, ce qui a également joué sur mon absence d'attache avec les personnages et leurs aventures.
Les personnages, pour les présenter très rapidement, sont Chloé (sorte de génie hyperactive amatrice de remarques sarcastiques), Louis (son hamster et souffre-douleur - pardon - son "sujet d'expériences"), Jenny (la fille des voisins, stupide, vaniteuse et amatrice musclée de bilboquet), Tom (frère de Jenny, plus intellectuellement limité que ça sœur - un comble), et enfin les parents de Chloé (jouant généralement le rôle des adultes exténués et subissant les nouvelles inventions de leur fille).
Vous voyez, au résumé, la série a tout de même du potentiel pour des gags jeunesse. Pourtant la sauce ne prend pas.
Dommage.
Un peu partagée pour mon avis sur cette série.
J'adore le concept des réinterprétations de récits et l'idée d'avoir une bande-dessinée pour très jeunes s'y essayer me semble bonne, sauf que voilà je trouve le résultat ici présent mine de rien assez pauvre. Le dessin est mignon (pas folichon mais fait son office), on joue un peu sur les rôles attendus des personnages classiques de contes... mais en même temps pas vraiment. Je ne sais pas quoi dire, le loup est plus complexé que méchant (j'aime bien) mais en même temps on ne joue pas tant que ça sur son statut de loup - mis à part quelques blagues sur le fait qu'il ressemble à un chien.
Je me dis que c'est sans doute dû au fait que je ne fasse pas partie du public visé, et pourtant j'arrive souvent à être charmée par des récits jeunesse bien travaillés. Alors ici, je ne sais pas trop. Le résultat n'est pas mauvais mais ne va pas très loin avec son idée. Les histoires très courtes et séparées narrativement, jointes à la caractérisation parfois difficile des personnages (seuls le loup et l'ogre m'ont semblé bien définis), font que j'ai eu du mal à m'attacher à tout ça.
Peut-être suis-je trop dure, à voir ce que quelqu'un d'autre en dirait.
Les récits peuvent rester intéressants et divertissants pour un public jeunesse, je suppose.
Mouais. Voilà un album que j’ai lu sans réelle difficulté, mais aussi hélas sans jamais être captivé.
L’histoire de ces vieux bonhommes qui reconstituent une vieille équipe de rugby pour sauver leur ancien stade et leur ancien club sent fortement le déjà-vu. En mieux. Car ici l’histoire ne m’a pas emballé.
Les personnalités des « sauveurs de souvenirs » sont un peu caricaturales, et finalement peu fouillées. Et il manque les bons mots, les situations cocasses qui dans ce genre d’histoire relèvent le plat. Alors, une fois énoncées ces critiques, ça reste une histoire d’amitié virile qui peut plaire. Mais ça manque d’originalité.
Quant au dessin, il est lisible, et pas désagréable. J’ai été moins convaincu par la colorisation : les bleu/gris qui dominent ne sont pas heureux.
Note réelle 2,5/5.
J'ai lu les 5 tomes pour vérifier (ou plutôt je les ai survolés) et je confirme que je ne vois vraiment pas l'intérêt de ces anime comics qui reprennent strictement les images et dialogues d'un film. Alors OK, celui-ci fait l'effort d'un découpage très aéré, n'hésitant pas à couper en 4 cases ou plus des scènes d'action d'une seconde ce qui permet de les rendre plus compréhensibles que dans la majorité des anime comics qui n'arrivent pas du tout à retranscrire ce que l'animation permet de faire. Mais ça reste tout de même assez bancal pour de la narration en BD et il faut avoir vu le film pour tout comprendre des scènes sans parole. Quant au reste, c'est strictement et rigoureusement le contenu du film, étalé sur 5 tomes, sans aucun ajout apporté par le manga, ni aux dialogues ni à la mise en scène.
Et autant Chihiro est probablement mon Miazaki préféré, autant le lire en version anime comics est d'un ennui profond.
Bon, 10.000 avant JC, en Égypte ? Pourquoi pas.
Des pyramides à degrés, alors que la première connue dans le coin date du 4ème millénaire ? Admettons.
Des monuments qui ressemblent bcp au Moyen Empire qui sera mis en place quelques siècles plus tard ? On va dire que c'est une licence poétique.
Une héroïne avec des yeux d'Horus (divinité composite qui date de plus tard), royalement peu charismatique, qui me rappelle Aria avec bcp moins de personnalité ? À la rigueur.
Une louche de SF et de super-pouvoirs +/- divins, pour lier la sauce ? Les Anglo-saxons font pire avec la sauce à la menthe sur le poulet dominical. Et puis ça permet de mettre en place des trucs qui mettent plein la vue. Je conçois la chose, ça facilite les scénarios.
Mais des farouches vikings à cette lointaine époque, alors là, je bloque à fond ! À moins qu'il existe qqpart une machine à remonter le temps...
Le scénario est du n'importe quoi, avec des grosses ficelles, des violons ''maltapropos'', et c'est dommage. De plus, ils sont 2 à pondre un truc pareil ? Pourtant Valérie Mangin, ce n'est pas du pipi de chat (bien que, parfois, c'est assez ''space''). Son mari de Denis Bajram, non plus. Peut-être que le couple s'est dit : c'est pour Spirou, allez, on peut y aller franco.
En revanche, le graphisme est de toute beauté. Je tire mon chapeau au dessinateur. Je regrette simplement qu'il ait mis son art au service d'une telle b***e, c'est triste, c'est du gaspillage.
Je mets 2 étoiles parce que j'ai du mal à digérer le contexte, la trame. Mais j'aurais bien mis 5 étoiles pour le graphisme.
Dommage aussi que l'héroïne soit si insipide et naïve, un cas d'école.
Maintenant, peut-être que la pilule passera mieux auprès d'un public plus jeune.
Une intrigue assez peu originale mais bien amenée. Les dessins et l'ambiance général vous embarque dans l'aventure de ce truand en soutane.
Cependant GROOOOS bémol pour ma part sur les nombreux échanges teintés d'homophobie. Ok on côtoie des truands et des prêtres mais les raccourcis : peureux = ''pd ou pédale''. Je ne vois pas pourquoi la virilité des personnages est associé à leur sexualité présumée. Pour une BD de 2024... On souffle fort !
Je rejoins l'avis de Ro.
J'aime la politique et lorsqu'un jour par hasard on a parlé de cet album sur un autre forum de BD, je me suis dit que c'était pour moi. J'avais déjà bien aimé la BD 'Quai d'Orsay' et aussi l'excellent film L'Exercice de l'État avec le regretté Michel Blanc et je pensais que ça serait encore le cas-ci. Surtout qu'en plus on parle d'un sujet sensible qui m'intéresse.
Bon ben voilà au vu de ma note vous avez compris que je n'ai pas du tout accroché. Il y a peut-être deux-trois passages qui ont vaguement retenus mon attention et puis c'est tout. Un point positif est qu'au moins on peut avoir une idée de combien c'est difficile de travail dans l'administration: on dirait que malgré tous les efforts on tourne en rond, il y a des égos à gérer, on dirait qu'il y a toujours quelque chose qui bloque tout...
Je pense que si je n'ai pas accroché est que l'auteur voulait montrer le monde politique tel qui l'est à travers un témoignage sans chercher à nécessairement divertir comme c'était le cas avec Quai d'Orsay qui mettait bien en avant la personnalité hauts-en-couleurs du ministre. Ici, on est 100% dans la vraie vie et la vie est souvent chiante comme le quotidien de ce conseiller. Il faut dire aussi que le dessin est pas mauvais, mais un peu froid. Je n'ai pas ressenti grande émotions en lisant cet album bavard que j'ai fini par feuilleter.
Ce qui m'a d'abord frappé, dans ce premier volet, c'est la beauté de son dessin. Le trait de Stéphane Perger est très fin, très élégant, et crée un univers visuel extrêmement convaincant. C'est indéniablement la grande force de ce récit, et pour ma part, sans doute une des seules...
Car pour le reste, je suis clairement resté sur ma fin. Le scénario s'appuie sur de bonnes bases, mais je ne sais pas trop pourquoi, je n'ai pas accroché. Peut-être cette incursion de la fantasy (quasi science-fiction) dans un contexte aussi marqué historiquement m'a-t-il empêché de trouver mes repères ? Peut-être les thématiques abordées (le fanatisme religieux, la corruption du pouvoir politique) m'ont-elles parues trop vagues et/ou trop convenues ? Sans doute un peu de deux. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé que cette série avait du mal à bien cerner son public. Trop dure pour s'adresser à des enfants, l'écriture me paraît trop faible, trop légère pour prétendre s'adresser à des adultes.
Sans doute des adolescents y trouveront-ils leur compte, c'est tout ce que je souhaite aux auteurs. Mais j'ai eu l'impression qu'on était souvent en train de reprendre sans grande originalité les codes du comics super-héroïque pour les adapter à l'Antiquité pré-pharaonique, et personnellement, je suis resté sur la touche.
Il n'empêche que j'ai toujours trouvé un certain plaisir à me replonger dans ce dessin lumineux de Perger, et que le cliffhanger pourrait bien me pousser à m'intéresser malgré tout à la suite du récit, et sait-on jamais, faire monter ma note qui n'était pas si loin de 3 étoiles...
Je connais le succès mondial du roman d'Helena Ferrante, mais je ne l'ai pas lu. Pour autant, cette adaptation en BD est une grosse déception pour moi...
Déjà, ça partait mal, je ne suis vraiment pas fan du graphisme singulier de Mara Cerri. Ce n'est pas mauvais, mais ce côté graphique pastel grasse inabouti a du mal à passé ; autant certaines planches sont très belles, d'autres franchement pas du tout à mon goût.
J'ai pourtant persisté, ne m'arrêtant pas à ce graphisme rebutant, car quand une oeuvre obtient un tel succès mondial c'est qu'elle doit porter une histoire solide et prenante... Malheureusement, pas mieux de ce côté là ! Je me suis ennuyé ferme du début à la fin de ce premier tome en ayant failli abandonner plusieurs fois. Le travail d'adaptation scénaristique de Chiara Lagani laisse pour ma part à désirer ; on a l'impression que les scènes clés ont bien été retranscrites, mais le tout manque cruellement de liant. Pour couronner le tout, les deux jeunes protagonistes n'ont aucun charisme et ne m'ont pas suscité la moindre once d'empathie...
Bref, j'ai quand même terminé ce premier tome, mais je n'irais pas plus loin. Alors soit cette série de roman n'était à la base pas faite pour moi, soit cette adaptation est complètement ratée.
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Le regard invisible
Cinq jeunes adultes vivent tranquillement leur vie jusqu'au jour où ils reçoivent chacun un étrange courrier très détaillé concernant une tragique virée en montagne qui les avait traumatisé 7 ans plus tôt. C'est alors l'heure des retrouvailles pour ces amis qui s'étaient plus ou moins perdu de vue pour essayer de comprendre le pourquoi de ces courriers et qui connaît aussi bien la terrible expérience qu'ils ont vécu... Voilà un premier tome bien construit qui pose les bases d'un mystère bien épais quant à ce qui est arrivé à notre petit groupe lors de cette fameuse virée en montagne. Le dessin d’Élisa Ferrari est efficace, même s'il manque un peu de force dans les scènes d'action (ça reste un peu figé -surtout les scènes de voitures- ). Ses paysages et ses décors sont par contre plutôt soignés tout comme les pauses de ses personnages. Dommage que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo ne soit pas à la hauteur, je trouve même qu'elle gâche le travail de la dessinatrice. Sorti de ce premier tome on se demande toujours si on va basculer dans le fantastique ou s'il s'agit d'hallucinations collective ou encore d'un psychopathe s'amusant des légendes montagnardes au dépend de notre petit groupe... C'est plutôt malin, ça entretien bien le suspens, reste à voir comment cette histoire va évoluer pour retomber sur ses pattes. Je lirai la suite avec curiosité. *** Tome 2 *** Bon bon bon... Après relecture du tome 1 pour me remettre dans l'ambiance et dans l'intrigue, j'avoue que cette série manque cruellement de force et de consistance au final. D'une, le dessin d’Élisa Ferrari n'est pas ma tasse de thé (même s'il est très correct -mais pas valorisé par la colorisation), de deux, le scénario de Serge Carrere peine à nous embarquer et à nous convaincre ; j'ai trouvé ça un brin artificiel en jouant sur la surenchère. Le mélange des deux m'a finalement fait penser à une enquête à la "Scooby Doo like", sans la saveur et le décalage de ce dessin animé vintage. Petite déception donc ; je baisse ma note à 2/5
Moi, Chloé...
Pas vraiment convaincue par ma lecture. J'ai lu quatre tomes pour cet avis (le 3, le 4, le 5 et le 6) et je me rappelle vaguement d'avoir lu le 1 il y a de ça trois mois. Je ne pense pas qu'un miracle me faisant changer d'opinion se trouve dans les tomes 2 et 7, je me permets donc de rédiger mon avis dès maintenant. "Moi, Chloé" est une série qui n'est pas sans rappeler Calvin et Hobbes, avec sa gamine vivant un peu dans son monde, aux grandes phrases réflexives et aux frasques artistiques faisant trembler sa famille. Mais je n'y retrouve pas ce qui faisait le sel de Calvin et Hobbes au delà de ça, à savoir un propos poussé sur l'imagination enfantine et sur le monde des adultes vu et réinterprété par un enfant très expressif et cynique. Je n'y retrouve pas non plus l'humour, pas vraiment de sourire non plus, si ce n'est qu'à de trop rares occasions. La lecture n'est pas douloureuse, mais ne m'a pas été joyeuse pour autant. Les gags sont trop simples, trop convenus, pas assez de folie ou de risque dans les idées. Je déplore aussi le fait qu'il n'est jamais vraiment clair si les inventions que créé Chloé sont réelles ou non ? Est-elle vraiment un génie au point de créer des machines dignes d'un savant fou dans un récit jeunesse ou bien est-ce juste son imagination ? Est-ce que son hamster est vraiment doué de réflexions poussées ? Ces flous n'ont l'air peut-être de rien dit comme ça, mais ça joue sur le fait que je n'ai pas vraiment su sur quel pied danser à ma lecture. Le dessin de Karin Ka ne m'a pas plu, ce qui a également joué sur mon absence d'attache avec les personnages et leurs aventures. Les personnages, pour les présenter très rapidement, sont Chloé (sorte de génie hyperactive amatrice de remarques sarcastiques), Louis (son hamster et souffre-douleur - pardon - son "sujet d'expériences"), Jenny (la fille des voisins, stupide, vaniteuse et amatrice musclée de bilboquet), Tom (frère de Jenny, plus intellectuellement limité que ça sœur - un comble), et enfin les parents de Chloé (jouant généralement le rôle des adultes exténués et subissant les nouvelles inventions de leur fille). Vous voyez, au résumé, la série a tout de même du potentiel pour des gags jeunesse. Pourtant la sauce ne prend pas. Dommage.
Cerise et Garou
Un peu partagée pour mon avis sur cette série. J'adore le concept des réinterprétations de récits et l'idée d'avoir une bande-dessinée pour très jeunes s'y essayer me semble bonne, sauf que voilà je trouve le résultat ici présent mine de rien assez pauvre. Le dessin est mignon (pas folichon mais fait son office), on joue un peu sur les rôles attendus des personnages classiques de contes... mais en même temps pas vraiment. Je ne sais pas quoi dire, le loup est plus complexé que méchant (j'aime bien) mais en même temps on ne joue pas tant que ça sur son statut de loup - mis à part quelques blagues sur le fait qu'il ressemble à un chien. Je me dis que c'est sans doute dû au fait que je ne fasse pas partie du public visé, et pourtant j'arrive souvent à être charmée par des récits jeunesse bien travaillés. Alors ici, je ne sais pas trop. Le résultat n'est pas mauvais mais ne va pas très loin avec son idée. Les histoires très courtes et séparées narrativement, jointes à la caractérisation parfois difficile des personnages (seuls le loup et l'ogre m'ont semblé bien définis), font que j'ai eu du mal à m'attacher à tout ça. Peut-être suis-je trop dure, à voir ce que quelqu'un d'autre en dirait. Les récits peuvent rester intéressants et divertissants pour un public jeunesse, je suppose.
Adieu coach
Mouais. Voilà un album que j’ai lu sans réelle difficulté, mais aussi hélas sans jamais être captivé. L’histoire de ces vieux bonhommes qui reconstituent une vieille équipe de rugby pour sauver leur ancien stade et leur ancien club sent fortement le déjà-vu. En mieux. Car ici l’histoire ne m’a pas emballé. Les personnalités des « sauveurs de souvenirs » sont un peu caricaturales, et finalement peu fouillées. Et il manque les bons mots, les situations cocasses qui dans ce genre d’histoire relèvent le plat. Alors, une fois énoncées ces critiques, ça reste une histoire d’amitié virile qui peut plaire. Mais ça manque d’originalité. Quant au dessin, il est lisible, et pas désagréable. J’ai été moins convaincu par la colorisation : les bleu/gris qui dominent ne sont pas heureux. Note réelle 2,5/5.
Le Voyage de Chihiro
J'ai lu les 5 tomes pour vérifier (ou plutôt je les ai survolés) et je confirme que je ne vois vraiment pas l'intérêt de ces anime comics qui reprennent strictement les images et dialogues d'un film. Alors OK, celui-ci fait l'effort d'un découpage très aéré, n'hésitant pas à couper en 4 cases ou plus des scènes d'action d'une seconde ce qui permet de les rendre plus compréhensibles que dans la majorité des anime comics qui n'arrivent pas du tout à retranscrire ce que l'animation permet de faire. Mais ça reste tout de même assez bancal pour de la narration en BD et il faut avoir vu le film pour tout comprendre des scènes sans parole. Quant au reste, c'est strictement et rigoureusement le contenu du film, étalé sur 5 tomes, sans aucun ajout apporté par le manga, ni aux dialogues ni à la mise en scène. Et autant Chihiro est probablement mon Miazaki préféré, autant le lire en version anime comics est d'un ennui profond.
Tanis
Bon, 10.000 avant JC, en Égypte ? Pourquoi pas. Des pyramides à degrés, alors que la première connue dans le coin date du 4ème millénaire ? Admettons. Des monuments qui ressemblent bcp au Moyen Empire qui sera mis en place quelques siècles plus tard ? On va dire que c'est une licence poétique. Une héroïne avec des yeux d'Horus (divinité composite qui date de plus tard), royalement peu charismatique, qui me rappelle Aria avec bcp moins de personnalité ? À la rigueur. Une louche de SF et de super-pouvoirs +/- divins, pour lier la sauce ? Les Anglo-saxons font pire avec la sauce à la menthe sur le poulet dominical. Et puis ça permet de mettre en place des trucs qui mettent plein la vue. Je conçois la chose, ça facilite les scénarios. Mais des farouches vikings à cette lointaine époque, alors là, je bloque à fond ! À moins qu'il existe qqpart une machine à remonter le temps... Le scénario est du n'importe quoi, avec des grosses ficelles, des violons ''maltapropos'', et c'est dommage. De plus, ils sont 2 à pondre un truc pareil ? Pourtant Valérie Mangin, ce n'est pas du pipi de chat (bien que, parfois, c'est assez ''space''). Son mari de Denis Bajram, non plus. Peut-être que le couple s'est dit : c'est pour Spirou, allez, on peut y aller franco. En revanche, le graphisme est de toute beauté. Je tire mon chapeau au dessinateur. Je regrette simplement qu'il ait mis son art au service d'une telle b***e, c'est triste, c'est du gaspillage. Je mets 2 étoiles parce que j'ai du mal à digérer le contexte, la trame. Mais j'aurais bien mis 5 étoiles pour le graphisme. Dommage aussi que l'héroïne soit si insipide et naïve, un cas d'école. Maintenant, peut-être que la pilule passera mieux auprès d'un public plus jeune.
Habemus Bastard
Une intrigue assez peu originale mais bien amenée. Les dessins et l'ambiance général vous embarque dans l'aventure de ce truand en soutane. Cependant GROOOOS bémol pour ma part sur les nombreux échanges teintés d'homophobie. Ok on côtoie des truands et des prêtres mais les raccourcis : peureux = ''pd ou pédale''. Je ne vois pas pourquoi la virilité des personnages est associé à leur sexualité présumée. Pour une BD de 2024... On souffle fort !
Désintégration - Journal d'un conseiller à Matignon
Je rejoins l'avis de Ro. J'aime la politique et lorsqu'un jour par hasard on a parlé de cet album sur un autre forum de BD, je me suis dit que c'était pour moi. J'avais déjà bien aimé la BD 'Quai d'Orsay' et aussi l'excellent film L'Exercice de l'État avec le regretté Michel Blanc et je pensais que ça serait encore le cas-ci. Surtout qu'en plus on parle d'un sujet sensible qui m'intéresse. Bon ben voilà au vu de ma note vous avez compris que je n'ai pas du tout accroché. Il y a peut-être deux-trois passages qui ont vaguement retenus mon attention et puis c'est tout. Un point positif est qu'au moins on peut avoir une idée de combien c'est difficile de travail dans l'administration: on dirait que malgré tous les efforts on tourne en rond, il y a des égos à gérer, on dirait qu'il y a toujours quelque chose qui bloque tout... Je pense que si je n'ai pas accroché est que l'auteur voulait montrer le monde politique tel qui l'est à travers un témoignage sans chercher à nécessairement divertir comme c'était le cas avec Quai d'Orsay qui mettait bien en avant la personnalité hauts-en-couleurs du ministre. Ici, on est 100% dans la vraie vie et la vie est souvent chiante comme le quotidien de ce conseiller. Il faut dire aussi que le dessin est pas mauvais, mais un peu froid. Je n'ai pas ressenti grande émotions en lisant cet album bavard que j'ai fini par feuilleter.
Tanis
Ce qui m'a d'abord frappé, dans ce premier volet, c'est la beauté de son dessin. Le trait de Stéphane Perger est très fin, très élégant, et crée un univers visuel extrêmement convaincant. C'est indéniablement la grande force de ce récit, et pour ma part, sans doute une des seules... Car pour le reste, je suis clairement resté sur ma fin. Le scénario s'appuie sur de bonnes bases, mais je ne sais pas trop pourquoi, je n'ai pas accroché. Peut-être cette incursion de la fantasy (quasi science-fiction) dans un contexte aussi marqué historiquement m'a-t-il empêché de trouver mes repères ? Peut-être les thématiques abordées (le fanatisme religieux, la corruption du pouvoir politique) m'ont-elles parues trop vagues et/ou trop convenues ? Sans doute un peu de deux. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé que cette série avait du mal à bien cerner son public. Trop dure pour s'adresser à des enfants, l'écriture me paraît trop faible, trop légère pour prétendre s'adresser à des adultes. Sans doute des adolescents y trouveront-ils leur compte, c'est tout ce que je souhaite aux auteurs. Mais j'ai eu l'impression qu'on était souvent en train de reprendre sans grande originalité les codes du comics super-héroïque pour les adapter à l'Antiquité pré-pharaonique, et personnellement, je suis resté sur la touche. Il n'empêche que j'ai toujours trouvé un certain plaisir à me replonger dans ce dessin lumineux de Perger, et que le cliffhanger pourrait bien me pousser à m'intéresser malgré tout à la suite du récit, et sait-on jamais, faire monter ma note qui n'était pas si loin de 3 étoiles...
L'Amie prodigieuse
Je connais le succès mondial du roman d'Helena Ferrante, mais je ne l'ai pas lu. Pour autant, cette adaptation en BD est une grosse déception pour moi... Déjà, ça partait mal, je ne suis vraiment pas fan du graphisme singulier de Mara Cerri. Ce n'est pas mauvais, mais ce côté graphique pastel grasse inabouti a du mal à passé ; autant certaines planches sont très belles, d'autres franchement pas du tout à mon goût. J'ai pourtant persisté, ne m'arrêtant pas à ce graphisme rebutant, car quand une oeuvre obtient un tel succès mondial c'est qu'elle doit porter une histoire solide et prenante... Malheureusement, pas mieux de ce côté là ! Je me suis ennuyé ferme du début à la fin de ce premier tome en ayant failli abandonner plusieurs fois. Le travail d'adaptation scénaristique de Chiara Lagani laisse pour ma part à désirer ; on a l'impression que les scènes clés ont bien été retranscrites, mais le tout manque cruellement de liant. Pour couronner le tout, les deux jeunes protagonistes n'ont aucun charisme et ne m'ont pas suscité la moindre once d'empathie... Bref, j'ai quand même terminé ce premier tome, mais je n'irais pas plus loin. Alors soit cette série de roman n'était à la base pas faite pour moi, soit cette adaptation est complètement ratée.