Les derniers avis (26 avis)

Couverture de la série M.O.R.I.A.R.T.Y
M.O.R.I.A.R.T.Y

Je pourrais reprendre mot pour mot l'avis d'Erik pour cette série. J'ai trouvé le scénario assez fatras avec une compilation artificielle des grands noms de l'époque ( réels ou fictifs) autour d'une histoire où le rôle titre n'apparait qu'en fin de tome 1. J'ai trouvé notre Sherlock bien aimé encore plus froid et impersonnel que d'habitude. Cela s'ajoute à un dessin assez réaliste très sombre qui joue sur des visages souvent déformés, ce qui m'a rendu la lecture déplaisante. Une déception.

10/05/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Nique et Prune
Nique et Prune

C'est dans une location de vacances que j'ai découvert par hasard ce très vieil album paru en 1956 d'une série que j'ignorais totalement : Nique et Prune. Lisette Présente : L'étrange croisière du Kara-Ko. Couvertures et planches colorées, ligne claire à l'ancienne, tout cela sentait bon la désuétude charmante. Autant dire que j'étais très heureux de découvrir cette rareté. Sauf que le contenu est nettement moins enthousiasmant... Graphiquement déjà, même si je suis amateur de ligne claire, je la trouve ici très limitée techniquement. Les personnages sont très enfantins, grosses têtes et petits corps aux anatomies très approximatives, décors et véhicules tout aussi enfantins et mise en scène très amatrice. Les protagonistes deviennent en outre rapidement énervants avec leur panel d'expressions faciles ultra-réduits, très majoritairement une bouche en cul de poule, aussi bien pour les enfants que pour le chien Crokoss. La seule originalité graphique, c'est la pie Prune qui est un drôle d'hybride d'oiseau et de marin malabar aux gros bras, ses ailes étant en effet des bras démesurés. C'est aussi la pie Prune qui a la seule personnalité intéressante de la série. Nique est une fille pénible qui prend son ami Pat de haut et le réprimande avec mauvaise foi en permanence. Pat est un jeune idiot naïf qui se laisse trop faire. Le chien Crokoss est inexistant hormis quelques actions d'éclats où il se jette à l'eau ou dans la bagarre. Et cette fameuse pie Prune se révèle initialement assez agaçante du fait de son arrogance et de sa manière de tout commenter et juger avec égocentrisme, mais ce caractère là devient finalement assez amusant sur la longueur, en réalité parce qu'on finit par le prendre au second degré et à en rire. Quant aux aventures que vivent Nique et Prune dans ce seul album indépendant qui est paru à ce jour, ce sont vraiment des aventures jeunesse à l'ancienne : une somme de clichés stéréotypés et un enchainement de péripéties destinées à combler la soixantaine de pages de l'album. Ca commence avec l'objectif de faire un week-end de voile, puis on passe à une histoire de débrouillardise des jeunes héros qui errent sur les flots sans savoir manœuvrer leur bateau, puis ils se retrouvent dans les grottes d'une île mystérieuse, puis emprisonnés par un savant fou, puis à combattre un serpent de mer, puis naufragés sur une autre île, puis à combattre le voleur d'un véhicule marin novateur, avant de finalement revenir à terre... Tout parait gratuit, sans continuité, sans enjeu. Les planches sont en outre très bavardes, voire péniblement verbeuses, donc pas vraiment adaptées aux très jeunes lecteurs à qui l'intrigue semble destinée. Cela ne serait pas grave si les personnages étaient attachants et que ça faisait plaisir de les suivre, mais ce n'est pas le cas, donc ma lecture fut fort laborieuse.

10/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Basilisk - The Ôka Ninja Scrolls
Basilisk - The Ôka Ninja Scrolls

La suite d’un manga des années 2000 qui voyait 2 clans ninja s’affronter sur fond de pouvoirs. Honnêtement je ne l’attendais pas, j’avais bien aimé l’anime mais assez peu goûté à sa version manga. En tout cas, ça a du avoir son petit succès puisque bien des années après, des nouveaux auteurs nous proposent une suite déguisée (nota : l’ancien dessinateur se chargeant seulement du design des persos). L’histoire se passe une décennie après les événements aperçues dans Basilisk 1er du nom. La paix règne dorénavant entre les clans Iga et Koga, unifiés grâce aux jumeaux de leurs anciens chefs respectifs. Sauf qu’une nouvelle faction, super forte évidemment les « Messies de Jôjin » entre en scène, elle est commanditée par le gouvernement pour mettre fin à la menace des pouvoirs grandissants des jumeaux. Voilà voilà pour le pitch, on mêle un peu de politique mais le cœur du récit sera les nombreux affrontements entre ninjas. J’en suis sorti plutôt mitigé, des bonnes choses mais aussi des moins bonnes, et forcément je vais comparer avec le 1er manga. Au niveau du positif, on trouve le graphisme, c’est franchement bien mieux que son aîné, le trait y est plus précis, fin et détaillé. Les couvertures sont également bien plus réussies et variées. Sur ce point, on ne perd absolument pas au change, c’était le principale reproche que je faisais au manga de base. Par contre sur le fond, si on retrouve une trame quasi similaire, ça m’a beaucoup moins plu. Bien que la série soit courte, 7 tomes s’est déjà trop long pour ce que ça a à raconter, j’ai trouvé l’histoire moins fluide et prenante, en plus d’être inutilement embrouillée. Mais ce qui penche définitivement et négativement dans la balance, c’est le côté surenchère des pouvoirs, ça frôle des fois le n’imp’ quand ça touche trop au divin. Du coup, à quelques exceptions près, les persos m’ont parus moins charismatiques. Ça se lit mais ça ne m’a pas convaincu, 2 histoires qui pêchent chacune différemment. Il aurait fallu ne faire qu’un cycle, alliant la lisibilité (histoire/perso) du premier et les dessins du second.

10/05/2024 (modifier)
Couverture de la série L'Homme à la fenêtre
L'Homme à la fenêtre

Bon, Arzak semble avoir trouvé les clés pour apprécier cette histoire. Mais je vais plutôt me ranger derrière ceux qui ont eu du mal à y trouver leur compte (même si je suis un chouia moins sévère dans ma notation). En effet, il y a bien des qualités à ce récit. Un texte parfois littéraire, déroulant les questions existentielles, sur un ton souvent nostalgique, sur un rythme lent, évanescent. Pourquoi pas ? Il pourrait y avoir une certaine poésie de la dérive qui aurait pu m’embarquer. Mais il n’en a rien été, hélas. Sur ce type de récit, les moments morts, les longueurs font mal, et le décrochage menace. D’autant plus que le dessin, minimalistes, très froid et sec (Mattotti m’avait habitué ailleurs à des choses bien plus colorées et réussies) accentue le malaise du lecteur, et n’aide clairement pas à se passionner pour cette histoire, qui m’a en très grande partie laissé de côté.

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Rain
Rain

Je suis sorti déçu de ma lecture, sans doute en attendais-je trop de la part de Joe Hill (même s’il n’est pas directement à la barre). J’ai bien aimé l’histoire mais pas spécialement l’adaptation, je ne suis jamais rentré dedans. La faute à un dessin qui ne m’a pas convaincu, il dégage quelque chose mais trop de maladresses à mes yeux, en fait c’est pas très dynamique, le trait est raide et des proportions que j’ai trouvé trop souvent hasardeuses. Du coup pas mal de scènes m’ont fait sortir de ma lecture, assez loupées dans leur représentation (le prisonnier qui tue le policier dans le dos), de même les personnages ne m’ont malheureusement pas intéressé. Et comme le pitch est sympa mais pas non plus fou dans le déroulé, je n’y reviendrai pas. Par contre, j’ai bien aimé le travail de l’autrice sur les couvertures, on trouve les versions N&b et couleurs en fin de tome. Je reconnais des qualités à l’ouvrage mais je suis bien passé à côté, surtout quand les critiques au dos de l’album parlent d’incontournable et de l’un des comics les plus émouvants ?! Affaire de goût.

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Fatum Mundi
Fatum Mundi

"Fatum Mundi" du jeune auteur néerlandais Kaylan Saro offre une expérience visuelle et narrative complétement dingue... et il est parfois nécessaire de s'accrocher un peu ! Diplômé de la LUCA School of Arts, Bruxelles, en 2022, Saro s’était déjà fait remarqué en remportant le Plastieken Plunk avec "Every Day Gulag" la même année. Il est, depuis 2023, illustrateur pour la revue Humo avec ses strips TTT depuis l'automne 2023 Dans Fatum Mundi, l’auteur choisi délibérément de proposer un scénario très peu clair, voire inexistant. On y suit les délires d'un insomniaque durant littéralement huit minutes de sa nuit... qui semble interminable ! Saro utilise une multitude de styles, laissant éclater des univers complétement farfelus et absurdes à chaque page. En noir et blanc et au crayon, le dessin psychédélique et nerveux transporte les lecteurs dans un univers où chaque forme devient prétexte à une nouvelle saynète, tantôt cartoonesque, tantôt réaliste et détaillée, tantôt abstraite et fascinante. À travers ces moments de délire étalés sur plusieurs pages, le temps semble s'étirer, mais dès que le personnage ouvre les yeux, à peine une minute s'est écoulée. L'enfer !! Le manque de cohérence narrative de ce récit justifie mes deux étoiles sur quatre, mais je reste très, très, très curieux de découvir ce que l'auteur va proposer pour la suite et j'espère assister aux débuts d'un auteur psychédélique et délirant

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Damoiselle Gorge
Damoiselle Gorge

Gorn possède des qualités, mais j’en étais quand même sorti déçu. Gorge était un des personnages – sans doute même celui qui le faisait le plus – qui permettait de dynamiser quelque peu une intrigue s’étirant trop. Mais ce personnage avait aussi fini par me lasser. On la retrouve ici dans un spin-off. Mais là pas grand-chose pour me contenter. Déjà, je pense que ça s’adresse avant tout à un autre public, beaucoup plus jeune – et pas très exigeant ! En effet, les intrigues de ces deux albums sont vraiment creuses, et tout m’est apparu bien trop naïf, quelconque, « gentil ». Sans grand intérêt en tout cas, et la série, qui aurait tout aussi bien se poursuivre, s’est « naturellement » arrêtée – faute de lecteurs je pense. Le dessin est correct, lisible, mais la colorisation souvent criarde ne m’a pas convenu. Une série facilement oubliable en tout cas.

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Royaumes de Tiketone
Les Royaumes de Tiketone

"Les Royaumes de Tiketone" de Mélissa Morin, son troisième album en solo après une carrière de designer de mode, nous plonge dans une aventure jeunesse empreinte de mystère et de symbolisme. L'histoire suit Thomas, un jeune garçon miraculeusement épargné par un accident de voiture, qui rejoint un foyer. Visiblement traumatisé, il ne s’exprime qu’en rotant et garde, en permance, un casque sur la tête. Il fait la rencontre d’Eliott, Florian, Marianne, Robin et Virgile, 5 enfants qui vont l’oblige à sortir de sa coquille et à s’ouvrir à eux. Porteur du savoir de sa sœur disparue, Thomas guide la bande dans une quête pour retrouver cinq reliques, censées ouvrir les portes d'un monde invisible : le Royaume de Tiketone. C’est un récit très intriguant qui évoque des thèmes de passage à l'âge adulte, rappelant des histoires telles que "Stand By Me" ou Stranger things. À travers des défis et des épreuves, les enfants surmonter leurs peurs, leur souffrance et leur colère, tout en unissant leurs forces pour atteindre le mystérieux royaume de Tiketone. L'influence de Morin en tant que designer de mode se ressent tout particulièrement dans son dessin, coloré et chargé de symbolisme. Je dois toutefois dire être un peu resté sur ma fin. L'histoire m'a semble être une longue introduction et bien que pas inintéressante, elle ne décolle réellement que dans son dernier tiers... qui, par dessus le marché, se termine par un cliffhanger ! Bon... je suis toutefois très curieux de découvrir la suite, d’ores et déjà annoncée pour la rentrée 2024.

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Pizzlys
Les Pizzlys

Jérémie Moreau nous propose de suivre, avec les Pizzlis, le parcours de 3 orphelins qui à la suite d'une rencontre avec une vieille indienne vont partir en Alaska et vont être confrontés à la nature sauvage, dans toute sa splendeur. Ils vont également y rencontrer le pizzly, un mélange d'ours polaire et de grizzly qui va complémentent les bouleverser. Avec Les Pizzlys, Jeremy Moreau nous invite à découvrir un récit résolument moderne, qui traite à la fois de réchauffement climatique, du passage d'un monde à un autre et là reconnexion avec les animaux. Le récit souffre toutefois de quelques longueurs et surtout d'une vision un peu binaire des rapports à la réalité et à la nature

09/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Vieux Fourneaux
Les Vieux Fourneaux

En toute sincérité, j'ai beaucoup de mal avec cette série. J'ai lu les trois premiers tomes au moment de leur sortie et, même si le dessin m'a beaucoup plu et que les histoires se sont avérées amusantes, je trouve que la série en soit enfonce énormément de portes ouvertes et, d'une certaine façon cumule toute une série de clichés plus ou moins avérés sur, en vrac : les vieux, les jeunes, les anarchistes, les grands méchants capitalistes, les bobos, les enfants... Si les premiers tomes ne me sont pas particulièrement restés en mémoire (et de fait, je n'en ferai pas la chronique ici), j'ai lu récemment le dernier album en date, dont voici mon avis, pas si négatif que ça malgré tout ! Tome 7- Chauds comme le climat Dans ce tome intitulé Chauds comme le Climat, on retrouve une nouvelle fois les personnages de Pierrot, Antoine et Mimile, trois seniors, bien loin d'être séniles et qui, une fois de plus, jouent les observateurs cyniques et un peu poil à gratter d'une société pleine de contradictions. Il y est cette fois-ci question de vivre ensemble, de migration, d’incendies inexpliqués et de piques à brochette. Il y a beaucoup d'éléments dans cette histoire, que les auteurs parviennent, comme à leur habitude gèrent avec énormément d'humour d'humanité et une pointe de dénonciation. Si les enjeux sont, de nouveaux, un peu entendus (voire prévisibles), les personnages secondaires sont truculents (mention spéciale à la vieille Berthe et à sa fourche ravageuse !)

09/05/2024 (modifier)