Les derniers avis (7 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Déesse blanche, déesse noire
Déesse blanche, déesse noire

Déesse blanche, déesse noire m’a déçu sur plusieurs aspects. J’ai eu du mal à m’accrocher à l’intrigue, qui m’a semblé trop floue et décousue. L’histoire, bien que prometteuse avec son mélange de mythologie et de réflexion sur les identités, est parfois difficile à suivre. Les transitions entre les différentes scènes sont abruptes, et je me suis retrouvé perdu dans un enchevêtrement de symboles et de concepts parfois un peu cucul sans vraiment savoir où l’auteur voulait en venir. Les personnages, malgré leur potentiel, manquent de profondeur. Leur développement est souvent superficiel, et je n’ai pas ressenti d'attachement particulier envers eux. L’aspect spirituel et philosophique, bien que central, a parfois donné l’impression d’être un peu prétentieux, comme si l’auteur cherchait à aborder trop de thèmes à la fois sans réellement les explorer en profondeur. Enfin, les dessins, même s’ils sont intéressants à certains moments, m'ont paru assez inégaux. Certaines planches sont superbes, mais d’autres manquent de clarté et de précision, ce qui nuit à l’immersion dans l’histoire. En résumé, Déesse blanche, déesse noire ne m’a pas convaincu. L’œuvre m’a laissé sur ma faim, trop complexe et trop abstraite à mon goût, sans parvenir à réellement capter mon intérêt.

25/01/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Sur les traces des archéologues
Sur les traces des archéologues

Jeune, l'archéologie était un domaine qui m'attirait, mais je ne suis pas allé plus loin que la lecture de quelques articles. Aujourd'hui encore il m'arrive de m'intéresser aux découvertes relayées dans la presse. C'est pourquoi j'ai lu cet album. On suit donc le parcours de plusieurs archéologues, d'âge, d'origines divers et des deux sexes. Cette diversité est intéressante sur le papier, mais il est difficile de les suivre, d'autant plus qu'ils ne sont qu'esquissés la plupart du temps. Le véritable personnage principal est constitué par les kites, ces ensembles architecturaux appelés ainsi en raison de leur forme rappelant vaguement des cerfs-volants. On les retrouve de l'Arabie saoudite au Caucase, en passant par la Jordanie. On voit les chercheurs sur le terrain, leurs progrès, leurs tâtonnements, leurs petites joies comme leurs déceptions (rares dans l'album, ceci dit). Si ce n'est globalement pas désagréable à lire, ce n'est pas transcendant, et ne donne pas trop envie de découvrir le métier, même si les mauvais côtés (les problèmes avec les autorités locales, les pillages, les dégradations...) sont quasiment éludés. Le dessin est assuré par l'Italien Nicola Gobbi, au trait semi-réaliste plein d'énergie, avec une bonne complémentarité de Miriam Manara aux couleurs. L'album est sympathique, mais n'intéressera peut-être que celles et ceux qui ont déjà des appétences pour le sujet.

24/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Oubliées
Les Oubliées

L'idée de base n'est pas mauvaise : un récit de SF avec une mystérieuse créature, enlevant et tuant des personnes au hasard (de ce que nous savons et au vue du titre, probablement que des femmes), le tout pour aborder le sujet du deuil auprès du jeune public. Simple mais intéressant. Sauf que voilà, l'exécution n'est pas très bonne. Déjà, premier défaut, c'est court. Ou en tout cas ça va trop vite. Pas le temps de vraiment développer nos personnages pour que l'on s'y attache, tout juste quelques phrases d'exposition pour que l'on comprenne le pourquoi du comment, pas de temps accorder aux deux protagonistes pour réellement développer leur attache (qu'iels s'allient ou qu'iels s'engueulent n'impacte pas réellement la narration ou leur évolution), la menace de la créature et le mystère des phénomènes qu'elle créé a du mal à s'installer et nous avons donc du mal à y croire, ... Bref, ça ne marche pas. Ensuite, le second défaut, le propos sur le deuil se casse un peu la figure narrativement. Ce défaut découle un peu du précédent : comment instaurer un sentiment de deuil, le développement psychologique que cela impose et les conséquences narrative que cela doit engendrer quand l'histoire ne prend pas le temps de le faire sincèrement ? D'autant que la fin un peu "sauvetage miraculeux" gâche la chose (et est d'autant plus frustrante que, comme nous ne savons concrètement rien sur la créature, je n'ai aucune idée de comment le sauvetage a fonctionné). Bref, déception.

24/01/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Myrtis
Myrtis

Un manga à la française qui se moque un peu du monde des contes. On met donc une princesse rebelle qui refuse le rôle d'épouse et s'enfuit. J'aime bien les contes et je n'ai rien contre le fait de contourner les clichés, mais là le coup de la princesse rebelle je l'ai déjà vu des dizaines de fois. La nouveauté est que la princesse a mauvais caractère et est plutôt une anti-héroïne alors que les princesses rebelles sont souvent présentées comme des modèles pour les jeunes filles. J'aime bien les anti-héros et disons que sur le papier il y avait tout pour que cette série me plaise sauf que je n'ai trouvé aucun personnage attachant ou captivant et l'humour m'a semblé lourd. Je me suis vite ennuyé en lisant les deux premiers tomes et j'ai d'ailleurs fini par ne plus que feuilleter le second. Le dessin est dynamique et expressif et le style est plus rétro que dans la plupart des mangas occidentaux que je connais. En fait, rétro est le mot qui va bien pour cette série. On dirait vraiment un vieux manga des années 60-70, le type de vieillerie où je peux me dire 'c'était sans doute plus marrant et captivant il y a des décennies' sauf que c'est sorti en 2024 et pas en 1974. Peut-être que les ados vont plus aimer que moi.

24/01/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Le regard invisible
Le regard invisible

Cinq jeunes adultes vivent tranquillement leur vie jusqu'au jour où ils reçoivent chacun un étrange courrier très détaillé concernant une tragique virée en montagne qui les avait traumatisé 7 ans plus tôt. C'est alors l'heure des retrouvailles pour ces amis qui s'étaient plus ou moins perdu de vue pour essayer de comprendre le pourquoi de ces courriers et qui connaît aussi bien la terrible expérience qu'ils ont vécu... Voilà un premier tome bien construit qui pose les bases d'un mystère bien épais quant à ce qui est arrivé à notre petit groupe lors de cette fameuse virée en montagne. Le dessin d’Élisa Ferrari est efficace, même s'il manque un peu de force dans les scènes d'action (ça reste un peu figé -surtout les scènes de voitures- ). Ses paysages et ses décors sont par contre plutôt soignés tout comme les pauses de ses personnages. Dommage que la mise en couleur d'Alex Gonzalbo ne soit pas à la hauteur, je trouve même qu'elle gâche le travail de la dessinatrice. Sorti de ce premier tome on se demande toujours si on va basculer dans le fantastique ou s'il s'agit d'hallucinations collective ou encore d'un psychopathe s'amusant des légendes montagnardes au dépend de notre petit groupe... C'est plutôt malin, ça entretien bien le suspens, reste à voir comment cette histoire va évoluer pour retomber sur ses pattes. Je lirai la suite avec curiosité. *** Tome 2 *** Bon bon bon... Après relecture du tome 1 pour me remettre dans l'ambiance et dans l'intrigue, j'avoue que cette série manque cruellement de force et de consistance au final. D'une, le dessin d’Élisa Ferrari n'est pas ma tasse de thé (même s'il est très correct -mais pas valorisé par la colorisation), de deux, le scénario de Serge Carrere peine à nous embarquer et à nous convaincre ; j'ai trouvé ça un brin artificiel en jouant sur la surenchère. Le mélange des deux m'a finalement fait penser à une enquête à la "Scooby Doo like", sans la saveur et le décalage de ce dessin animé vintage. Petite déception donc ; je baisse ma note à 2/5

16/06/2023 (MAJ le 23/01/2025) (modifier)
Couverture de la série Moi, Chloé...
Moi, Chloé...

Pas vraiment convaincue par ma lecture. J'ai lu quatre tomes pour cet avis (le 3, le 4, le 5 et le 6) et je me rappelle vaguement d'avoir lu le 1 il y a de ça trois mois. Je ne pense pas qu'un miracle me faisant changer d'opinion se trouve dans les tomes 2 et 7, je me permets donc de rédiger mon avis dès maintenant. "Moi, Chloé" est une série qui n'est pas sans rappeler Calvin et Hobbes, avec sa gamine vivant un peu dans son monde, aux grandes phrases réflexives et aux frasques artistiques faisant trembler sa famille. Mais je n'y retrouve pas ce qui faisait le sel de Calvin et Hobbes au delà de ça, à savoir un propos poussé sur l'imagination enfantine et sur le monde des adultes vu et réinterprété par un enfant très expressif et cynique. Je n'y retrouve pas non plus l'humour, pas vraiment de sourire non plus, si ce n'est qu'à de trop rares occasions. La lecture n'est pas douloureuse, mais ne m'a pas été joyeuse pour autant. Les gags sont trop simples, trop convenus, pas assez de folie ou de risque dans les idées. Je déplore aussi le fait qu'il n'est jamais vraiment clair si les inventions que créé Chloé sont réelles ou non ? Est-elle vraiment un génie au point de créer des machines dignes d'un savant fou dans un récit jeunesse ou bien est-ce juste son imagination ? Est-ce que son hamster est vraiment doué de réflexions poussées ? Ces flous n'ont l'air peut-être de rien dit comme ça, mais ça joue sur le fait que je n'ai pas vraiment su sur quel pied danser à ma lecture. Le dessin de Karin Ka ne m'a pas plu, ce qui a également joué sur mon absence d'attache avec les personnages et leurs aventures. Les personnages, pour les présenter très rapidement, sont Chloé (sorte de génie hyperactive amatrice de remarques sarcastiques), Louis (son hamster et souffre-douleur - pardon - son "sujet d'expériences"), Jennie (la fille des voisins, stupide, vaniteuse et amatrice musclée de bilboquet), Tom (frère de Jennie, plus intellectuellement limité que ça sœur - un comble), et enfin les parents de Chloé (jouant généralement le rôle des adultes exténués et subissant les nouvelles inventions de leur fille). Vous voyez, au résumé, la série a tout de même du potentiel pour des gags jeunesse. Pourtant la sauce ne prend pas. Dommage.

22/01/2025 (modifier)
Couverture de la série Cerise et Garou
Cerise et Garou

Un peu partagée pour mon avis sur cette série. J'adore le concept des réinterprétations de récits et l'idée d'avoir une bande-dessinée pour très jeunes s'y essayer me semble bonne, sauf que voilà je trouve le résultat ici présent mine de rien assez pauvre. Le dessin est mignon (pas folichon mais fait son office), on joue un peu sur les rôles attendus des personnages classiques de contes... mais en même temps pas vraiment. Je ne sais pas quoi dire, le loup est plus complexé que méchant (j'aime bien) mais en même temps on ne joue pas tant que ça sur son statut de loup - mis à part quelques blagues sur le fait qu'il ressemble à un chien. Je me dis que c'est sans doute dû au fait que je ne fasse pas partie du public visé, et pourtant j'arrive souvent à être charmée par des récits jeunesse bien travaillés. Alors ici, je ne sais pas trop. Le résultat n'est pas mauvais mais ne va pas très loin avec son idée. Les histoires très courtes et séparées narrativement, jointes à la caractérisation parfois difficile des personnages (seuls le loup et l'ogre m'ont semblé bien définis), font que j'ai eu du mal à m'attacher à tout ça. Peut-être suis-je trop dure, à voir ce que quelqu'un d'autre en dirait. Les récits peuvent rester intéressants et divertissants pour un public jeunesse, je suppose.

22/01/2025 (modifier)