Les derniers avis (5 avis)

Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Jours de chasse
Jours de chasse

Le scénario de cet album ne m'a pas trop convaincu. Un serbe qui a passé les dernières années en dehors du pays revient au début des années 1990 et il va découvrir petit à petit comment la situation et les mentalités ont bien changé. Ses amis l'en emmené à la chasse, mais ce n'est pas le genre de chasse à lequel il pensait et je pense que n'importe qui ayant des connaissances en histoire va vite comprendre ce qui se passe. J'ai vite trouvé le récit un peu confus. Ce n'est pas toujours facile à suivre, l'ethnie des personnages n'étant pas souvent clair par exemple. C'est peut-être fait exprès pour qu'on s'identifie au personnage principal, un expatrié qui ne semble pas trop avoir suivit l'actualité politique de sa patrie. En tout cas, je n'ai pas trop aimé lire l'album sans avoir été certains de bien comprendre certains passages. Le dessin n'est pas très attirant et ne dégage pas beaucoup d'émotions. Ce qui n'aide pas trop est que j'ai déjà lu des bandes dessinés sur les troubles dans l'ex-Yougoslavie qui étaient bien mieux. Cet BD n'apporte rien de nouveau et je me suis ennuyé. Peut-être que d'autres lecteurs vont mieux accrocher que moi.

09/12/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Sa Majesté des Mouches
Sa Majesté des Mouches

Je ne vais pas être tendre, mais bon, lorsqu'on n'aime pas... J'ai traversé ce Koh-Lanta, saison Aimée De Jongh, sans la moindre passion. Ne connaissant pas le roman dont la BD s'inspire, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un crash d'avion sur une île déserte, où à ma grande surprise les seuls survivants sont des enfants (et pas une seule fille !). Il va donc être question de survie, et celle-ci me laisse perplexe pour un récit qui se veut réaliste. Ils n'ont pas trop l'air de souffrir de la faim, arbres fruitiers à volonté et sangliers chassés à la lance !? Il va être aussi question de tensions, elles sont le fruit des règles qui sont mises en place et qui vont scinder les survivants en deux groupes. D'un côté ceux qui veulent une société structurée et de l'autre, ceux qui laissent leur instinct animal prendre le dessus. Et c'est cette scission avec d'un côté la civilisation et de l'autre la barbarie qui aurait dû me happer, mais qui hélas m'a laissé finalement sur le bord du chemin. Je reconnais néanmoins quelques rares passages réussis, ceux avec la tête de sanglier sur le pieu. Un scénario dont le socle est bancal, dont l'enchaînement des événements manque de liant, dont la transition de l'enfance à l'âge adulte est peu convaincante et dont les personnages m'ont laissé indifférent. En conclusion, je n'ai jamais cru à cette histoire. Je ne suis pas non plus sous le charme du dessin d'Aimée De Jongh, je le trouve très classique dans son genre. De nombreux personnages se ressemblent et ne se reconnaissent que grâce à la couleur des cheveux où à la présence de tâches de rousseur. Une adaptation boiteuse. Note réelle : 2,5.

08/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Il y a longtemps que je t'aime
Il y a longtemps que je t'aime

Je suis d’accord avec Mac Arthur pour dire que cet album est original et possède de réelles qualités. Mais j’ai été constamment désarçonné par le récit, et ne suis en fait jamais complètement rentré dedans. Cette gêne explique ma note, reflet d’un plaisir de lecture qui n’a pas été au rendez-vous (mais c’est affaire de goût, et je suis sûr que d’autres apprécierons davantage cette histoire, et la manière dont elle est narrée). Deux êtres isolés sur une île déserte, qui se rencontrent, se rapprochent (seule la femme parle, l’homme reste muet et ne fait que lui faire découvrir la nature environnante – et lui redonner foi en un amour charnel), alors que la femme monologue beaucoup, nous livrant ses réflexions sur son couple, dialoguant à distance avec son mari – qui ne peut évidemment pas l’entendre. Ça se laisse lire, mais Marie Spénale ne m’a pas rendu facile et intelligible son histoire. Quant au dessin, il est lui aussi assez spéciale. Habillé de couleurs pétantes, assez psychédéliques, il est à la fois simple et poétique, jouant sur des formes évoquées, comme si l’on caressait les choses et les idées pour se resourcer, à l’instar de nos deux Robinson. Je suis hélas resté à côté de ce récit. Note réelle 2,5/5.

08/12/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série La Cité des secrets (Ying)
La Cité des secrets (Ying)

Ouh, j'ai vraiment pas été conquis par cette BD. C'est une BD clairement destinée à la jeunesse, mais le premier volume (seul que j'ai lu jusqu'à présent) m'est passé clairement au-dessus de la tête et ne m'a pas du tout encouragé à suivre la série. Comme souvent avec les BD jeunesse, je me dois d'être plus indulgent sur certains points qui le rendront moins bien à mes yeux. Mais en définitive, cette BD ne m'a pas du tout conquise. Déjà parce qu'elle m'a paru assez vite artificielle. Les personnages sont très typés entre méchants et gentils, sans nuance aucune dans un monde qui m'a semblé trop vite fait de carton pâte. Je comprend l'idée du décor de théâtre, mais la ville construite de même avec les mécanismes intégrés, c'était demander de suspendre bien trop mon incrédulité. D'autre part, le récit emploie des raccourcis terribles dans la narration, que ce soit les protagonistes qui laissent des enfants exécuter des tâches pour sauver leurs villes, mais aussi et surtout la guilde des assassins qui savent qu'un enfant est dans le théâtre et n'arrivent pas à l'attraper ni le tuer, avec parfois des coups de théâtre grossier. Je sais que le message est à destination de la jeunesse et je ne leur en veut pas d'accentuer le côté aventure et récit haletant, mais il m'a semblé bien trop irréaliste et surtout facile. Lorsque le climax arrive, je me suis dit que ça allait trop loin avec trop de facilité, qu'il manquait dans la BD un supplément de poids de la réalité. En fait, la BD est fantasmagorique, les enfants peuvent tout résoudre y compris des choses qu'ils n'ont jamais vu et échappent à tout les problèmes sans jamais vraiment que je n'ai cru au danger. Et c'est dommage, puisque l'idée de base n'est pas mauvaise en soi. Une BD jeunesse qui demande plus de laisser-aller que je n'en ai et qui m'a semblé trop facile, légère, sans enjeu palpable. On sauve le monde facilement et les deux enfants centraux ont des airs de Marie-Sue qui réalisent tout sans jamais s'entrainer ni échouer, juste parce qu'ils sont trop forts. C'est le genre de récit que je n'approuve pas, ni pour moi ni pour les plus jeunes. Je passe mon tour !

08/12/2025 (modifier)
Par karibou79
Note: 2/5
Couverture de la série A Short Story
A Short Story

Grosse frustration car c'est le genre de livre que j'affectionne: un bel ouvrage (quelle couverture, et ce papier si agréable à tourner), un graphisme doux aux couleurs pastel et si maîtrisé, un background super travaillé, une enquête à tiroirs comme dans La Traque - L'Affaire de Ligonnès, un making of à la fin comme dans Goldorak... Ce livre validait toutes les cases. Mais la lecture est fastidieuse, le temps s'étire, j'attendais parfois la fin du chapitre pour passer à autre chose car les faits se répètent. Alors effectivement ils se répètent car Betty elle est comme ça: elle fait tourner les gens en bourrique, se prend toujours la tête et recommence. La peste en puissance pour tous ceux qui se la sont coltiné un moment ou un autre. Bien sûr, Betty a des rêves et a tenté de les réaliser mais en jouant constamment avec les émotions des autres et ponctionnant régulièrement leurs bonnes volontés. Je ne pense pas que ce soit un parti pris car les auteurs ont fait du travail carré pour coller aux faits. Mais au final, ils m'ont fait suer pour terminer leur œuvre.

08/12/2025 (modifier)