Les derniers avis (10 avis)

Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Sasha
Sasha

Je suis désolé de ne pas mettre plus mais je trouve que cette BD rate ce qu'elle veut faire et c'est franchement dommage. Yatuu explore avec son humour et son dessin habituel l'entrée au collège, la difficulté pour une jeune femme de juste exister (trop masculine d'apparence), les moqueries permanentes, les brimades etc ... Cependant je dois bien dire que la problématique est que la BD est rarement drôle, les situations sont traités de manière beaucoup trop accélérées et certains détails semblent trop importants (le rôle de sa mère, par exemple) mais auraient mérités d'avoir plus de développement. Globalement l'idée est de développer la difficulté que représente le collège pour des gens ordinaires, l'humiliation et la violence de ce système. Je suis parfaitement d'accord, mais je dirais que le récit manque de consistance. Les intentions sont claires, mais pas assez travaillées et je note également qu'il manque une vraie direction dans le propos, une finalité. C'est d'autant plus dommage que la fin propose quelque chose, une ouverture vers ce que la BD aurait pu être, mais qu'elle n'est jamais au final. Il y aurait eu matière à faire un vrai commentaire sur la violence du collège et la mal-être qu'il provoque, sur la normalisation qu'il impose, autant dans les genres que dans les attitudes. Je ne peux pas vraiment vous recommander cette BD, d'autant que Yatuu a plus réussi d'autres BD avec des sujets similaires. Celle-ci est mineure dans la production et je vous recommanderais plutôt les autres !

26/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Une BD qui parle de cul
Une BD qui parle de cul

Je ne connaissais pas Marie de Brauer, j'ai regardé après lecture quelques chroniques sur France Inter et c'est assez drôle même si je ris bien moins fort que les chroniqueurs autour d'elle. Ce qui m'a permis de constater qu'elle a effectivement un physique assez proche de sa représentation graphique dans cette bande dessinée. Un titre assez tape à l'oeil pour au final un album qui nous parle essentiellement de son histoire personnelle en terme de sexualité et j'avoue que ça ne m'intéresse pas plus que ça de savoir à quel âge ou avec qui elle a perdu son pucelage, puis qu'elle est passée par une phase Tinder à gogo, puis une abstinence volontaire de plusieurs années etc. Cela dit finalement peu de choses d'un point de vue stats et sociologie d'avoir l'histoire personnelle d'une femme de 30 ans qui n'a jamais eu d'orgasme. Point de vue dessin ce n'est pas vraiment ma tasse de thé non plus, bien exécuté mais assez simpliste. Je ne l'ai pas acheté et quand je vois que ce petit album à couverture souple vaut 20 euros je trouve ça bien dispendieux.

25/11/2025 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Cornigule
Cornigule

Je pense que c'est la première fois que je vois un dessin manga aussi dépouillé. De grandes cases avec très peu de détails, un album avec de petites histoires d'une dizaine de pages et assez rapidement lu. C'est un petit personnage doté d'une petite corne, la cornigule, qui évolue dans un étrange monde, semblable au nôtre mais plus fantaisiste. Je l'ai lu 2 fois car les histoires ne racontent tellement pas grand chose que je partais vers le 1/5. La seconde lecture me rend plus clément. Je dirai que c'est plutôt destiné à un public jeune, voire enfantin. Maintenant cet album qui a 20 ans ne doit plus trop se trouver, en tout cas pas au rayon lecture jeunesse des bibliothèques. En réalité ce sont plutôt des lecteurs habitués aux éditions Cornélius qui vont s'y pencher.

25/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Ma toute petite déprime et moi
Ma toute petite déprime et moi

Je continue mon exploration des albums scénarisés par Jim comme on continue celle de l'esprit d'un auteur et d'un homme. Avec l'album précédent, Rester jeune à tout prix, publié cinq ans avant celui-ci, je faisais le constat que l'auteur, ou en tout cas son avatar dans la BD, reflétait une véritable insécurité et instabilité. A en croire cet album suivant, cela semble avoir effectivement résulté en une déprime manifeste qui a inspiré sa nouvelle publication, co-scénarisée par Gaston. Cette fois, exit le dessin très dynamique et vivant de Fredman qui n'aurait pas collé au sujet, ni même celui de Jim lui-même. A la place, le dessin est réalisé par Gil, qui n'a pas publié grand-chose d'autre à part cet album et quelques collectifs. Son style est assez inégal. Je suis amateur de sa ligne claire et des couleurs chaudes de Sébastien Brunet pour les scènes lumineuses. Ses personnages sont plutôt réussis, et il sait dessiner de jolies femmes. Toutefois, on note ici et là quelques faiblesses techniques, notamment des visages parfois ratés. De même, les couleurs ne fonctionnent plus pour les scènes nocturnes où l'utilisation du numérique se fait trop visible. Côté scénario, cet album explore la déprime du quotidien en enchaînant de courtes scènes où les personnages se croisent et se répondent, entre petits diagnostics psychologiques et gags rapides. L'intention est bonne et certaines idées touchent juste, parfois amusantes, parfois plus touchantes. Mais l'ensemble reste inégal : quelques scènes fonctionnent, beaucoup tombent à plat et installent une atmosphère plus morose que réellement comique. L'humour devient en outre assez vite répétitif, avec une perte notable d'inspiration au fil des pages. Et surtout, les personnages sont relativement antipathiques, certes centrés sur eux-mêmes comme tout bon dépressif, mais également méchants avec leurs proches, ne trouvant trop souvent de réconfort que dans la critique et le rabaissement des autres. Ce n'est pas drôle et un peu malsain. C'est une BD qui veut mêler humour et introspection mais qui oscille trop pour convaincre pleinement et rebute un peu par son choix de personnages.

25/11/2025 (modifier)
Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série L'Or du spectre
L'Or du spectre

Le duo nous ayant offert Le Serpent et le Coyote remet le couvert en proposant un polar lui ouvrant la voie. Malheureusement, le résultat est autrement plus banal. Quand sur "Le serpent..." les codes du genre (polar & western) étaient habilement usités, l'intrigue menée tambour battant jusque dans ses rebondissements bienvenus, les changements de décor et la gestion des différents protagonistes gérés avec clarté et d'une justesse indéniable, tout est cette fois plus emprunté. L'on devine l'envie de proposer une chasse au trésor jubilatoire, rebattant sempiternellement les cartes de ce jeu de dupes entre les personnages : qui poursuit qui, qui est par pur intérêt personnel momentanément associé à qui, etc. Malheureusement, cela paraît très artificiel, la faute aux rebondissements moins habiles, aux personnages moins ciselés, au rythme moins tenu, aux dialogues non jubilatoires, à un puzzle s'imbriquant sans souffle. Demeure un récit très honorable, plutôt divertissant, mais fort oubliable.

25/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Rester jeune à tout prix
Rester jeune à tout prix

A force de lire les albums de Jim et Fredman, je commence à faire de la psychanalyse de comptoir tant la personnalité de Jim en tant qu'auteur s'y dévoile peu à peu entre ces anciens albums-là et les suivants, moins humoristiques. Et cette analyse, aussi superficielle soit-elle, révèle une insécurité étonnante : une peur de vieillir, une peur de s'encroûter, de ne pas vivre sa vie, de passer à côté d'une expérience ou d'une romance, jamais serein à sa place. Insécurité propre aux artistes en général ? En tout cas, ça ne me parle pas car, outre ma sérénité, j'ai largement dépassé cet âge trentenaire qu'il voyait comme le début de la vieillesse. Comme les autres albums du duo, le bon point reste le dessin de Fredman, toujours aussi souple et efficace, si l'on excepte la couverture que je trouve très laide, surtout dans ses choix de couleurs. Pour le reste, je suis bien plus circonspect. Outre ces thèmes de l'insécurité et de la peur de vieillir qui ne me touchent pas, j'ai trouvé le récit non seulement dépassé mais aussi légèrement malsain, si l'on excepte la toute fin qui revient à quelque chose de plus sage mais aussi assez convenu. Pour commencer, l'album est trop ancré dans son époque, début des années 2000, et les jeunes de la génération SMS qui y sont décrits sont déjà les vieux d'aujourd'hui. D'ailleurs : djeun'z, neuj... rien qu'avec ces expressions utilisées à tout-va ici, on voit que cette BD a mal vieilli. Ensuite, les obsessions des personnages, et en particulier du principal, sont pénibles. Il ne lui faut surtout pas d'enfants, le confort et la tranquillité c'est ringard, sortir avec des très jeunes femmes, voire des mineures, c'est cool : le message laisse franchement perplexe. Puis l'ensemble tourne trop vite en rond. Les gags s'étirent, la thématique du jeunisme est survolée sans mordant, et Jim peine à trouver des situations vraiment percutantes. Le fil narratif, censé relier les scènes et réutilisant des personnages issus de ses albums précédents, apporte finalement peu. Pris par petites touches, l'humour fonctionne parfois, mais la lecture d'ensemble reste répétitive, prévisible, plutôt fade et surtout agaçante par le message qu'elle transmet. Vraiment pas le meilleur du duo, mais assez parlant pour tracer les contours de l'esprit de Jim à travers son œuvre (avec toutes les erreurs d'interprétation que je peux faire puisque ce n'est jamais là que son œuvre et pas lui-même que je découvre).

25/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Tous mes
Tous mes "vrais" amis

Quand je feuilletais les albums de Jim en supermarché il y a plus de vingt ans, je ne m'étais pas rendu compte à quel point il se livrait déjà sur son mode de vie et ses relations sociales, comme il le fera par la suite dans ses albums moins humoristiques. Il semble que la norme pour lui à cette époque était d'être un trentenaire urbain surtout pas casé, avec énormément d'amis plus ou moins proches pour faire la fête, s'entraider et rester jeune à tout jamais. Tous les gags et saynètes de cet album vont dans cette optique, avec des personnages récurrents et l'avatar de Jim ou de Fredman au milieu. Je n'avais déjà pas d'affinités avec lui pour tout ce qui était vision des relations sentimentales, je n'en ai donc pas non plus concernant les relations amicales, moi dont les vrais amis se comptent sur les doigts de la main, casés, sages et parents depuis longtemps, et n'en ayant pas changé depuis plus de 25 ans. Autant dire que cette BD ne m'a pas parlé. Le bon point reste le dessin de Fredman, toujours aussi souple et efficace. Mais à côté de ça, les gags manquent de relief, les personnages sont caricaturaux et assez pénibles, les situations tournent court, et l'ensemble rappelle davantage ces petites blagues qu'on oublie aussitôt qu'on les a entendues. Le thème de l'amitié aurait pu offrir bien plus de mordant, mais le livre reste prévisible et rarement drôle. Le dessin, correct sans être marquant, ne suffit pas à rattraper un humour poussif qui rend la lecture étonnamment longue. Au final, un album dispensable, loin des quelques réussites du duo, et que je ne conseillerais pas à l'achat.

25/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Les Amis de Pancho Villa
Les Amis de Pancho Villa

Un album qui m'a grandement déçu. Déjà, vu la collection dont elle est tirée ,je pense que cette BD était un polar et ce n'est pas le cas. C'est une bande dessinée d'aventure qui se passe durant la révolution mexicaine. Ce n'est pas une idée mauvaise à la base et le dessin est pas mal, mais je n'ai pas été captivé par le scénario. Je le trouve trop linéaire et banale, c'est une suite de scènes qui montrent ce qui se passait durant cette guerre civile et après un moment cela finit par tourner un peu en ronds. Ajoutons que l'évolution des personnages est prévisibles pour n'importe qui ayant lu une œuvre de fiction qui se passe durant une révolutionne ou qui connait bien l'histoire en générale. Il y a quelques bonnes scènes, mais la plupart du temps je me suis ennuyé.

24/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Lola
Lola

Une histoire étrange, qui m’a laissé sur ma faim. Un auteur de BD érotique cherche l’inspiration et sa muse. Et c’est une femme croisée dans une galerie qui va l’entrainer dans une sorte de road movie durant lequel un hypothétique scénario va s’écrire, alimenté par le personnage de Lola (ou Laura, l’auteur semble fusionner réalité et fiction). J’imagine que Varenne a glissé quelque chose d’autobiographique dans ce personnage masculin ? Mais le récit tourne un peu en rond, avec un texte en bas de case (commentaires et réflexions du personnage de l’auteur) un peu trop présent, et qui donne une touche un peu artificielle et snob parfois au récit, qui est finalement un peu creux. Reste le dessin de Varenne, très bon, même si le trait un peu gras aurait mérité d’être affiné. Les fantasmes de Varenne et de son avatar de papier sont multiples, les scènes de sexe abondent. Loin d’être inoubliable. Note réelle 2,5/5.

24/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Sévices compris
Sévices compris

Un album qui se situe dans une petite moyenne du genre. Les histoires sont inégales, allant de l’insignifiant à la bonne idée amusante (la chute de l’histoire du sculpteur , « Rétrospective », est bien amenée par exemple). C’est souvent émoustillant, mais sans plus, tant les intrigues sont minces. Le dessin de Tarlazzi est bon, agréable. Les scènes de sexe – omniprésentes – sont bien rendues. Seule la colorisation n’est pas toujours heureuse. Une petite lecture récréative, pour amateurs avertis. Note réelle 2,5/5.

24/11/2025 (modifier)