J’ai emprunté au hasard les deux albums à ma médiathèque, pensant découvrir une nouveauté fantasy. Et ce n’est qu’en voulant aviser la série que j’ai appris que c’était une nouvelle réédition d’un « vieux » manga, et aussi apparemment l’adaptation d’un jeu vidéo/anime – que je ne connaissais pas du tout (je pense que le nouvel éditeur, Pika, aurait pu signaler ce fait…).
Dès l’entame j’ai été surpris par l’intrigue, très fortement inspirée de la fantasy européenne classique, et par le dessin, qui lui aussi est plus américain ou européen que japonais, sauf pour certains visages.
Pour rester sur le dessin, il a de belles choses, mais hélas tout est noyé dans quelque chose qui l’enlaidit et/ou le rend difficilement lisible. D’abord, alors que les dessins en couleurs dans la galerie en fin de second volume donnent envie, la série est en Noir et Blanc, mais avec un trait gras, qui rend illisible la plupart des détails – pourtant visiblement nombreux en arrière-plan. Et toutes les scènes – très nombreuses elles aussi – de bataille/bagarre sont confuses et indéchiffrables.
Quant au récit, il manque cruellement d’originalité, dans les grandes lignes comme dans les détails. Les personnages sont caricaturaux, et les dialogues sont eux-aussi coincés dans le même genre de moule. Du coup, difficile de s’attacher aux personnages, à l’intrigue, ou aux dessins. Peut-être ceux qui connaissent l’univers semble-t-il adapté ici y trouveront un peu plus de plaisir, mais j’ai traversé cette série sans enthousiasme, je me suis même plusieurs fois ennuyé, et j’ai refermé le second album en me disant que j’aurais rapidement oublié cette histoire, et qu’il fallait vite écrire mon avis avant que tout disparaisse – sans regret.
On dirait une autofiction en bande dessinée, qui peut nous apprendre, non quelque chose de solide sur l'Iran, mais une impression d'une personne qui en vient. Pourquoi pas le lire, mais à quoi bon le relire ? Il y a des bulles spéculatives en art comme ailleurs, pas forcément en l'occurrence pour gagner de l'argent mais se prouver et manifester aux autres qu'on fait partie des happy few de l'art et de la politique. Il en va de même de tant de choses ! Il faudrait en être. Je ne condamne pas les Rastignac obligés à cet exercice et à tant d'autres, mais quand on n'a rien de véritable à gagner, mieux vaut… tourner la page !
La série débute, et se présente d'ailleurs ainsi sur la longueur, comme un polar relativement classique, avec pour le pimenter un zest de mystère, un halo fantastique.
Mais, si ça se laisse lire - en usant de certains clichés, comme la malédiction consécutive à la découverte d'une tombe égyptienne - je suis quand même sorti sur ma faim de cette lecture.
Surtout que le dernier tome, censé présenter les révélations finales, est plutôt tiré par les cheveux, avec un fantastique qui dénature trop le récit polar (la couverture de cet album m'avait alerté à ce propos).
Note réelle 2,5/5.
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Les Chroniques de la guerre de Lodoss
J’ai emprunté au hasard les deux albums à ma médiathèque, pensant découvrir une nouveauté fantasy. Et ce n’est qu’en voulant aviser la série que j’ai appris que c’était une nouvelle réédition d’un « vieux » manga, et aussi apparemment l’adaptation d’un jeu vidéo/anime – que je ne connaissais pas du tout (je pense que le nouvel éditeur, Pika, aurait pu signaler ce fait…). Dès l’entame j’ai été surpris par l’intrigue, très fortement inspirée de la fantasy européenne classique, et par le dessin, qui lui aussi est plus américain ou européen que japonais, sauf pour certains visages. Pour rester sur le dessin, il a de belles choses, mais hélas tout est noyé dans quelque chose qui l’enlaidit et/ou le rend difficilement lisible. D’abord, alors que les dessins en couleurs dans la galerie en fin de second volume donnent envie, la série est en Noir et Blanc, mais avec un trait gras, qui rend illisible la plupart des détails – pourtant visiblement nombreux en arrière-plan. Et toutes les scènes – très nombreuses elles aussi – de bataille/bagarre sont confuses et indéchiffrables. Quant au récit, il manque cruellement d’originalité, dans les grandes lignes comme dans les détails. Les personnages sont caricaturaux, et les dialogues sont eux-aussi coincés dans le même genre de moule. Du coup, difficile de s’attacher aux personnages, à l’intrigue, ou aux dessins. Peut-être ceux qui connaissent l’univers semble-t-il adapté ici y trouveront un peu plus de plaisir, mais j’ai traversé cette série sans enthousiasme, je me suis même plusieurs fois ennuyé, et j’ai refermé le second album en me disant que j’aurais rapidement oublié cette histoire, et qu’il fallait vite écrire mon avis avant que tout disparaisse – sans regret.
Persepolis
On dirait une autofiction en bande dessinée, qui peut nous apprendre, non quelque chose de solide sur l'Iran, mais une impression d'une personne qui en vient. Pourquoi pas le lire, mais à quoi bon le relire ? Il y a des bulles spéculatives en art comme ailleurs, pas forcément en l'occurrence pour gagner de l'argent mais se prouver et manifester aux autres qu'on fait partie des happy few de l'art et de la politique. Il en va de même de tant de choses ! Il faudrait en être. Je ne condamne pas les Rastignac obligés à cet exercice et à tant d'autres, mais quand on n'a rien de véritable à gagner, mieux vaut… tourner la page !
Jason Brice
La série débute, et se présente d'ailleurs ainsi sur la longueur, comme un polar relativement classique, avec pour le pimenter un zest de mystère, un halo fantastique. Mais, si ça se laisse lire - en usant de certains clichés, comme la malédiction consécutive à la découverte d'une tombe égyptienne - je suis quand même sorti sur ma faim de cette lecture. Surtout que le dernier tome, censé présenter les révélations finales, est plutôt tiré par les cheveux, avec un fantastique qui dénature trop le récit polar (la couverture de cet album m'avait alerté à ce propos). Note réelle 2,5/5.