Les derniers avis (13 avis)

Couverture de la série Hazara Blues
Hazara Blues

Je n'ai pas accroché à cette biographie de Reza Sahibdad. Le récit de son parcours entre l'Afghanistan et Paris via l'Iran n'a jamais su éveillé beaucoup d'intérêt dans ma lecture. En effet je suis resté hermétique à une narration peu fluide et multipliant les anecdotes peu signifiantes sur son parcours d'exil. Entre la mise en avant d'une scolarité chaotique ou des petits trafics de VHS j'ai souvent perdu le fil de mon attention ce qui a induit une lecture très fractionnée qui m'a vite lassé. Comme le récit biographique s'inscrit dans une histoire de l'Afghanistan et de l'Iran avec des marqueurs temporels et évènementiels pas toujours évidents je suis sorti de ma lecture très frustré sur une thématique qui me touche de près. Le graphisme est original et apporte une forte ambiance de conte oriental dans certaines représentations très travaillées. Malheureusement j'ai moins adhéré au représentations trop minimalistes des personnages. Un rendez vous manqué.

16/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Selina Kyle: Catwoman
Selina Kyle: Catwoman

Pas mieux que Gaston, vous pouvez passer votre chemin. Cette trilogie m’attirait bien, j’aime beaucoup le personnage de Catwoman et je trouve les couvertures plutôt réussies mais j’ai rapidement déchanté sur le contenu. Il faut dire que je suis un peu largué chronologiquement dans la carrière de notre héroïne mais ici j’ai pointé un absent de taille : la ville de Gotham. Ce détail mine de rien va faire pas mal de différence dans le ressenti, comme l’explication de cette virée, en gros notre héroïne a quitté Batman pour son bien car ce dernier est moins bon dans son job si il est heureux. On découvre donc une Sélina un peu dépressive au début mais qui aura vite à faire tant les ennuis vont rapidement lui tomber dessus. Au programme, nouvelle organisation avec nouveau méchant et en parallèle nouveaux amis, avec petit instant flash-back familial autour de sa sœur. L’idée est louable, l’héroïne se reconstruit mais ce n’est vraiment pas bien palpitant dans les péripéties ou relations. Je n’ai trouvé d’intérêt qu’au dernier tome, les 2ers m’ont assez vite ennuyé. Il est de même pour les parties graphiques, je n’ai rien retenu avant l’intervention de Andolfo Mirka (début du 3eme tome), puis d’enfin trouver quelque chose à celle de Joëlle Jones notamment sur ses doubles pages. Dispensable.

16/11/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 2/5
Couverture de la série Jesuit Joe
Jesuit Joe

Voilà qui confirme que Pratt est bien meilleur en noir et blanc qu'en couleur, voilà surtout qui manque de profondeur. Qu'est le "héros" face à Corto ? Rien, tant qu'aux autres, n'en parlons pas. Amusant, c'est quand il fait dans la couleur que la subtilité, que la diversité échappe à Pratt. Les personnages sont tous tellement unidimensionnels que peu importe ce qu'ils peuvent devenir au lecteur, ils ne font pas réels. Les images ne sont pas aussi bien dessinées qu'avec Corto, et le rêve a déserté les pages du livre. L'auteur dédaigne de traiter la rivière et les arbres comme ils le méritent, qu'il retourne donc à la mer et au désert, tellement réussi avec Corto. Quelle déception que cette œuvre !

15/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Une toute petite conversation
Une toute petite conversation

Moi qui avait été plus qu'agréablement surpris par le premier album qu'avaient réalisé nos deux mêmes autrices, j'avoue m'être passablement ennuyé avec leur deuxième production. C'est tout d'abord les émotions qu'elles avaient admirablement réussi à faire passer dans Les Fleurs aussi ont une saison qui m'avait touché. Cette façon d'amener, de parler et de traverser 3 deuils successifs m'avait impressionné. Que ce soit par la narration ou le dessin, tout sonnait juste et touchait au coeur. Cette fois, ce récit sur les relations amoureuses et la parentalité de ce couple, Camille et Sébastien, m'a paru bien fade et quelconque en comparaison. Même le dessin de Cécile Poree que j'avais énormément apprécié, m'est apparu moins efficace. Bref, on est loin de leur premier album qui sonnait si juste et j'ai pris sur moi pour finir ma lecture.

15/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Odr
Odr

Odr est un récit d’aventure qui s’inscrit dans l’univers des viking. Le personnage central est un berserker marqué par un drame passé. Suite à sa rencontre avec une jeune fille du village voisin, il va quitter sa solitude et renouer avec son passé de guerrier implacable. J’avoue ne pas avoir été spécialement subjugué par ce premier tome, plutôt prévisible dans ses développements et assez mal servi par un dessin qui, s’il est d’une très grande qualité technique, n’en demeure pas moins trop souvent difficile à lire. Trop sombre, avec des cadrages pas toujours faciles à déchiffrer, ce dessin aura plus souvent été pour moi une source de souci que d’émerveillement. Pourtant régulièrement une case démontre tout le savoir-faire du dessinateur… mais cette maitrise technique se heurte à un sérieux problème de lisibilité. Au niveau du scénario, ce n’est certainement pas déplaisant à suivre, mais sans grosse surprise selon moi. A elles seules, les révélations sur le passé du berserker ne suffisent pas à me tenir en haleine, et les autres péripéties sont jusqu’à présent ( ?) trop prévisibles pour m’enthousiasmer. Une petite déception, pour ma part.

14/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Glory Owl
Glory Owl

Glory Owl n'est clairement pas pour moi. Malgré la variété des thèmes, des situations et des gags, je ne me suis presque jamais amusé. L'humour scato ne me fait pas rire, l'humour trash ou volontairement incorrect m'indiffère, et même l'absurde, qui aurait pu me séduire, ne m'a surpris que dans de très rares strips. Dans l'ensemble, je suis resté hermétique. Ce n'est pas la méchanceté ou la provocation qui me dérangent, mais le fait que je ne trouve tout simplement pas cela drôle. Les mêmes mécaniques comiques reviennent souvent, deviennent prévisibles, et la recherche de transgression remplace trop fréquemment la construction du gag. J'ai rapidement eu l'impression de relire la même chose sous différentes formes. La diversité des dessinateurs et des styles (dont une parodie de gazette du 19e siècle dans le troisième tome) ne m'a pas davantage convaincu. Je n'ai pas accroché au trait, ni à la mise en scène, et aucun style graphique ne m'a véritablement séduit. En lisant d'autres avis, je comprends que certains voient dans la série une BD punk, libre et volontairement bête et méchante. Pour ma part, je l'ai trouvée plate : elle ne m'a ni choqué, ni outré, juste pas amusé. Plusieurs gags m'ont même laissé perplexe, sans que je saisisse où se trouvait l'intention humoristique. Malgré son énergie et sa liberté de ton, je suis complètement passé à côté. Je retiens surtout un humour qui ne m'a presque jamais fait sourire et une partie graphique à laquelle je n'ai pas du tout adhéré.

14/11/2025 (modifier)
Couverture de la série It's lonely at the centre of the earth
It's lonely at the centre of the earth

J'ai vraiment été impressionné par le talent de cette auteure de 20 ans en lisant l'aventure de sa Billie. C'est donc avec avidité et curiosité que je me suis lancé à l'assaut de ce titre énigmatique. Oups, je me suis vite retrouvé très loin de ma zone de confort psychologique. En effet si la thématique de la solitude ne me dérange pas, ce n'est pas du tout le cas avec les thématiques de la dépression ou du suicide qui me mettent mal à l'aise. C'est ce sentiment d'être en dehors du coup que j'ai eu avec l'autographie d'une Zoe d'à peine 23 ans, déjà consacrée internationalement grâce à sa Billie. Je n'ai pratiquement pas eu prise sur ce flux de paroles souvent larmoyantes au sein d'une construction graphique complexe. Toutefois j'apprécie la modernité du graphisme toujours aussi souple et expressif. Le mélange des genres, le découpage ou la construction narrative m'ont rendu la lecture difficile. Une lecture qui m'a désorienté même si elle fait mieux comprendre Billie. Un talent créatif hors norme mais une vraie interrogation pour le futur. Toutefois, ici ce n'est pas ce n'est pas mon truc

14/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Star Wars - Mace Windu
Star Wars - Mace Windu

Pas mieux que Ro avec cette version de Mace Windu sous Disney. J’ai lu les 2 tomes sortis et franchement je ne vous conseille pas cette lecture. Le résultat n’est pas honteux mais l’ennui est présent tout du long. Précisons également que si j’aime beaucoup l’univers, ce personnage ne m’attire en rien, je l’ai toujours trouvé plat et transparent (film et comics). La qualité graphique est assez moyenne mais perso, ceux sont vraiment les récits qui n’emportent pas. Pour le 1er tome, je vous renvoie à l’avis ci-dessous, ça se passe durant la guerre des clones, il y a de bonnes idées mais c’est raconté platement et surtout le volte face d’un jedi ne fonctionne pas. Pas d’intérêt donc. Le 2eme tome n’est guère mieux. Temporellement on se situe bien avant l’épisode 2 (voir 1), notre héros n’a pas encore sa place au conseil, nous le suivrons en mission sur une lointaine planète. Une aventure lambda (genre gendarme de l’espace) et soporifique. Ça me confirme juste la catégorie dans laquelle je rangeais le personnage, à savoir : chiant, un bon boy-scout avec de la discipline. Bref passez votre chemin, il n’y a pas grand chose à saisir même pour les gros fans. Mon seul petit amusement a été de découvrir, lors d’un flash-back, le maître de notre héros et de le voir avec des cheveux (bah oui faut bien la natte de padawan ;).

13/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Comme une fille
Comme une fille

Je suis embêté pour noter cette BD ... C'est typiquement le genre de BD que je m'attends à voir dans un CDI à côté de celle expliquant la JAPD et une autre sur l'engagement citoyen. C'est très plat, très fade et très bienveillant. Ce qui est dommage, avec une sympathique idée de faire une BD également facile à lire aux dyslexiques. Pour expliquer brièvement, la BD part d'un bon sentiment : expliquer les soucis que posent le genre, avec cette idée de "pour fille" et "pour garçon" qui est démonté en expliquant que ce sont des idées bêtes qu'il faut dépasser. La BD lie ça aussi à l'exclusion sociale et au harcèlement, ce qui est sympathique. Mais soyons honnête, la BD ne va pas bien loin. En 48 pages pas grand chose ne se développe, les personnages sont à peine esquissés et les situations sont stéréotypées, le message est à peine développé et on reste dans du consensuel qui se finit sur une phrase qui fait franchement un peu bête ... En fait la BD a deux soucis : elle veut poser un propos développé et complexe, mais elle n'a pas le temps. Et deuxièmement, elle veut trop être consensuelle pour arriver à bien traiter son sujet. Le harcèlement scolaire, les préjugés de genre, la question des violences scolaires, tout ça ne peut pas être traité facilement ou légèrement. Et la BD ne peut pas réussir à concilier tout ça en un seul tome (qui aurait dû avoir une suite, si j'ai bien compris). Donc voila, une BD imparfaite, légère et un peu trop pétrie de bons sentiments sur un sujet difficile. C'est mignon, trop peut-être, mais oubliable aussi. Je ne recommanderais pas.

13/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série La Ligue des économistes extraordinaires
La Ligue des économistes extraordinaires

Un autre one-shot qui parle d'un thème précis (ici l'économie) en mélangeant du texte et de la BD. On présente une courte biographie d'un économiste ainsi que ses principales idées et c'est accompagné par une bande dessinée humoristique. C'est le coté bande dessinée qui est le problème de cet album. Si les textes font de bons portraits d'économistes connues et moins connues et je recommanderais la lecture si on veut un bon résumé du sujet, c'est beaucoup moins intéressant si on est aussi un fan de BD. On a droit à des strips ou des gags en une page mettant en vedette l'économiste dont traite le texte et c'est vraiment pas drôle. Les gags tombent à plat et on est du niveau des pires séries qui paraissent chez un éditeur comme Bamboo. Bref, l'intérêt de l'album comme BD est vraiment limité et rien ne m'ennui plus qu'une BD humoristique qui ne me fait pas du tout rigoler.

12/11/2025 (modifier)