Il est toujours difficile de noter ce genre de série ancienne, devenue culte pour certains, 44 ans après la sortie du 1er album...
Malgré tout, même en me replaçant dans le contexte de l'époque - les années 80 - où les BD de ce genre n'étaient pas légion, j'ai vraiment du mal à comprendre l'engouement autour de cette série. En effet, à la même période, sortaient des histoires de SF telles que Dune (1965), Star Wars (1977), ou encore Blade Runner (1982) autrement plus équilibrées et cohérentes que l'Incal, selon moi. Bon, il est vrai qu'il s'agit à la base de romans ou de films et non pas de BD...
Je suis peut-être passé à côté de quelque chose, mais le scénario d'ensemble me semble vraiment foutraque, le lecteur passant ainsi d'un arc narratif à un autre, sans vraiment comprendre où les auteurs veulent en venir. L'incal, sorte de puissance aux pouvoirs illimités, est également un moyen pour nos héros de se sortir à chaque fois de situations inextricables avec une facilité déconcertante. J'ai donc suivi avec un certain détachement les périples de nos 7 héros, peu inquiet sur leur devenir. A ce sujet, comme d'autres aviseurs précédents, je me suis interrogé sur l'intérêt d'étoffer autant la liste des personnages principaux puisqu'on n'apprend au final pas grand chose sur leur vie passée (Méta-baron, Raïmo, homme-chine, etc). Mais peut-être était-ce juste pour atteindre le chiffre magique de 7 et l'ensemble des côtés (+ le centre) formés par l'incal sombre et l'incal lumière ? Reste effectivement au crédit des auteurs la création d'un monde riche mais dont la cohérence d'ensemble fait selon moi défaut. Il ne suffit pas de mettre des mots compliqués à base de "technos" pour créer un univers SF crédible...
Vous l'aurez compris, j'ai eu toutes les peines du monde pour arriver au bout des 6 tomes et des 318 pages composant l'intégrale de cette série.
Côté dessin, effectivement, le trait de Moebius alias Jean Giraud est vraiment précis et très dynamique. J'ai trouvé qu'il restait relativement moderne en comparaison de certaines productions de l'époque qui ont pris un certain coup de vieux. Le découpage des cases et les ensembles géométriques qui sont de plus en plus présents au fil des tomes sont également du plus bel effet. Je n'en dirai toutefois pas autant de la colorisation que j'ai vraiment trouvée désuète pour le coup avec des couleurs trop uniformes et criardes.
Une oeuvre qui n'aura pas réussi à me réconcilier avec l'univers de Jodorowsky dont je n'avais déjà pas apprécié Mégalex.
SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 2/10
GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 4/10
NOTE GLOBALE : 6/20
- Plein de non faits et de déformations de l’histoire… déjà elle avait plus de 90 ans quand elle a pris le pouvoir et pas si jeune comme représentée dans cette BD.
- Elle est en plus représentée comme une pute.
- On dit qu’elle a adopté Khalid ibn yazid comme un fils et pas prostituée pour lui.
- Qu’elle soit de confession juive est une version très faible, alors je ne vois pas pourquoi l’Etoile appelée de David est représentée… En plus, on l’appelle Etoile d’israel alors que le pays d’israel n’a jamais existé avant 1948.
- Les musulmans sont représentés comme des barbares sanguinaires, donc en gros, il n’y a pas de neutralité.
- 1 point sur 5 alors pour la beauté des dessins même si on arrive parfois difficilement a reconnaitre berbères, romains ou musulmans sur les dessins puisqu’ils ressemblent tous.
Je n'ai rien compris !
Cette épaisse BD de près de 450 pages, présentée comme l'œuvre somme d'une autrice allemande qui y a consacré dix ans, prétend raconter son Allemagne de 1945 à 1995 à travers un conte à mi-chemin entre le réalisme et le fantastique. Sur le papier, l'ambition est belle. En pratique, j'ai eu l'impression d'assister à un long brouillard narratif. On retrouve régulièrement les mêmes noms, mais sans certitude qu'il s'agisse vraiment des mêmes personnages tant l'ensemble est confus et insaisissable.
L'autrice change de style graphique à chaque chapitre, passant du réalisme le plus sombre à des passages plus lâchés ou colorés, parfois rouges, parfois ternes. Il y a du travail, de la technique, sans aucun doute, mais rien qui m'ait réellement touché visuellement.
À cela s'ajoute une étrange idée typographique : tous les textes narratifs sont écrits en majuscules, certaines lettres remplacées par des symboles proches des runes. Le pire étant ce signe hybride entre un alpha, un l minuscule et un Q utilisé à la place du L, rendant la lecture fastidieuse et, disons-le, irritante.
Quant à l'histoire (ou peut-être les histoires, je ne sais pas je n'ai rien compris), elle(s) m'ont échappé du début à la fin. C'est décousu, symbolique à outrance, hermétique comme un rêve fiévreux. Par moments, j'ai cru saisir un fil cohérent, avant que tout ne replonge aussitôt dans l'abstraction. On devine quelques échos de la mémoire ou de la psyché de l'Allemagne de l'Est, mais ils sont si diffus qu'ils ne parviennent jamais à m'atteindre.
J'ai laborieusement tenu une centaine de pages avant d'abandonner. J'ai feuilleté la fin par curiosité : rien n'avait changé. J'ai donc refermé l'album, vaincu, en admettant que ce livre n'était tout simplement pas pour moi.
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L'Incal
Il est toujours difficile de noter ce genre de série ancienne, devenue culte pour certains, 44 ans après la sortie du 1er album... Malgré tout, même en me replaçant dans le contexte de l'époque - les années 80 - où les BD de ce genre n'étaient pas légion, j'ai vraiment du mal à comprendre l'engouement autour de cette série. En effet, à la même période, sortaient des histoires de SF telles que Dune (1965), Star Wars (1977), ou encore Blade Runner (1982) autrement plus équilibrées et cohérentes que l'Incal, selon moi. Bon, il est vrai qu'il s'agit à la base de romans ou de films et non pas de BD... Je suis peut-être passé à côté de quelque chose, mais le scénario d'ensemble me semble vraiment foutraque, le lecteur passant ainsi d'un arc narratif à un autre, sans vraiment comprendre où les auteurs veulent en venir. L'incal, sorte de puissance aux pouvoirs illimités, est également un moyen pour nos héros de se sortir à chaque fois de situations inextricables avec une facilité déconcertante. J'ai donc suivi avec un certain détachement les périples de nos 7 héros, peu inquiet sur leur devenir. A ce sujet, comme d'autres aviseurs précédents, je me suis interrogé sur l'intérêt d'étoffer autant la liste des personnages principaux puisqu'on n'apprend au final pas grand chose sur leur vie passée (Méta-baron, Raïmo, homme-chine, etc). Mais peut-être était-ce juste pour atteindre le chiffre magique de 7 et l'ensemble des côtés (+ le centre) formés par l'incal sombre et l'incal lumière ? Reste effectivement au crédit des auteurs la création d'un monde riche mais dont la cohérence d'ensemble fait selon moi défaut. Il ne suffit pas de mettre des mots compliqués à base de "technos" pour créer un univers SF crédible... Vous l'aurez compris, j'ai eu toutes les peines du monde pour arriver au bout des 6 tomes et des 318 pages composant l'intégrale de cette série. Côté dessin, effectivement, le trait de Moebius alias Jean Giraud est vraiment précis et très dynamique. J'ai trouvé qu'il restait relativement moderne en comparaison de certaines productions de l'époque qui ont pris un certain coup de vieux. Le découpage des cases et les ensembles géométriques qui sont de plus en plus présents au fil des tomes sont également du plus bel effet. Je n'en dirai toutefois pas autant de la colorisation que j'ai vraiment trouvée désuète pour le coup avec des couleurs trop uniformes et criardes. Une oeuvre qui n'aura pas réussi à me réconcilier avec l'univers de Jodorowsky dont je n'avais déjà pas apprécié Mégalex. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 2/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 4/10 NOTE GLOBALE : 6/20
La Kahina - La Reine berbère
- Plein de non faits et de déformations de l’histoire… déjà elle avait plus de 90 ans quand elle a pris le pouvoir et pas si jeune comme représentée dans cette BD. - Elle est en plus représentée comme une pute. - On dit qu’elle a adopté Khalid ibn yazid comme un fils et pas prostituée pour lui. - Qu’elle soit de confession juive est une version très faible, alors je ne vois pas pourquoi l’Etoile appelée de David est représentée… En plus, on l’appelle Etoile d’israel alors que le pays d’israel n’a jamais existé avant 1948. - Les musulmans sont représentés comme des barbares sanguinaires, donc en gros, il n’y a pas de neutralité. - 1 point sur 5 alors pour la beauté des dessins même si on arrive parfois difficilement a reconnaitre berbères, romains ou musulmans sur les dessins puisqu’ils ressemblent tous.
La Camarade Coucou
Je n'ai rien compris ! Cette épaisse BD de près de 450 pages, présentée comme l'œuvre somme d'une autrice allemande qui y a consacré dix ans, prétend raconter son Allemagne de 1945 à 1995 à travers un conte à mi-chemin entre le réalisme et le fantastique. Sur le papier, l'ambition est belle. En pratique, j'ai eu l'impression d'assister à un long brouillard narratif. On retrouve régulièrement les mêmes noms, mais sans certitude qu'il s'agisse vraiment des mêmes personnages tant l'ensemble est confus et insaisissable. L'autrice change de style graphique à chaque chapitre, passant du réalisme le plus sombre à des passages plus lâchés ou colorés, parfois rouges, parfois ternes. Il y a du travail, de la technique, sans aucun doute, mais rien qui m'ait réellement touché visuellement. À cela s'ajoute une étrange idée typographique : tous les textes narratifs sont écrits en majuscules, certaines lettres remplacées par des symboles proches des runes. Le pire étant ce signe hybride entre un alpha, un l minuscule et un Q utilisé à la place du L, rendant la lecture fastidieuse et, disons-le, irritante. Quant à l'histoire (ou peut-être les histoires, je ne sais pas je n'ai rien compris), elle(s) m'ont échappé du début à la fin. C'est décousu, symbolique à outrance, hermétique comme un rêve fiévreux. Par moments, j'ai cru saisir un fil cohérent, avant que tout ne replonge aussitôt dans l'abstraction. On devine quelques échos de la mémoire ou de la psyché de l'Allemagne de l'Est, mais ils sont si diffus qu'ils ne parviennent jamais à m'atteindre. J'ai laborieusement tenu une centaine de pages avant d'abandonner. J'ai feuilleté la fin par curiosité : rien n'avait changé. J'ai donc refermé l'album, vaincu, en admettant que ce livre n'était tout simplement pas pour moi.