Houlàlà quelle mauvaise pioche ! Le nom de Christin (en très gros sur la couverture), la thématique de l'immigration et un prix acceptable m'ont fait sortir cet ancien album du bac où il s'encroutait. J'apprécie pourtant beaucoup certaines œuvres que Christin a produites avec Bilal mais ici rien ne m'a séduit hors la tentative du message de l'accueil de l'étranger. Le scénario est si naïf, mielleux et improbable que j'ai eu du mal à ne pas arrêter ma lecture. A mes yeux la thématique de l'immigration mérite un discours plus approfondi qu'un tel manichéisme simpliste. Mais surtout il y a cette très discutable thématique de l'invasion introduite par les auteurs (p42, 4ème de couv). Comment peut on employer un tel vocabulaire sans se rendre compte de la portée de certains mots ?
Cela m'a donné l'impression que, sous couvert d'engagement humaniste, le travail a été simplifié pour un résultat bâclé qui donne un effet boomerang désagréable. Pas du tout à mon gout.
J'ai lu cette série il y a pas mal de temps et j'avais apprécié les premiers opus. Pourtant je ne suis pas un grand fan de Martin. Je trouve ses dialogues souvent pesants et ses personnages figés. Le Moyen-âge est une période que j'aime bien et j'ai apprécié que les auteurs proposent un personnage central bâtisseur. Malheureusement j'ai stoppé net la lecture de la série avec l'épisode Barbe bleue. C'est à cette occasion que j'ai découvert le personnage de Gilles de Rais plutôt sympathique jusque là. Je fais partie de ce lectorat, parent de jeunes enfants, qui est très mal à l'aise devant les propositions ambiguës des auteurs. Je ne suis pas naïf et je reconnais à l'artiste d'explorer cette face sombre. Mais je me souviens aussi d'une réflexion de P-E Schmitt dans "la Part de l'autre" de la difficulté voire du danger d'explorer ce type de personnage. S'adressant à un public jeune, les auteurs sont forcément dans le sous-entendu et la demi mesure. Je trouve cette position très inconfortable voire hypocrite. Comme pour illustrer la remarque de Schmitt le personnage de Rais prend vite le dessus sur celui de Jhen bien moins "charismatique" sous la plume des auteurs. C'est dommage car j'avais beaucoup apprécié l'ambiance initiale et surtout le graphisme un peu scolaire mais très détaillé de jean Pleyers.
Ce n'est pas une série que je proposerais à mes enfants.
"Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance."
Je n'ai pas pu résister de reprendre le texte de Shakespeare pour introduire cet avis acerbe. C'est dommage car j'apprécie cette collection avec plusieurs titres intéressants. Malheureusement quand la collection s'égare dans de la littérature plus adulte , le risque de dénaturer les œuvres et la pensée du récit original devient trop important et rend la lecture pénible. C'est le cas ici où Isakawa ose prendre Shakespeare pour référence en produisant un texte d'une faiblesse digne du début primaire. J'aime bien les adaptations théâtrales en BD sous réserve que l'on respecte le texte. Ma lecture a ainsi été un long calvaire. Une épreuve encore plus grande à cause d'un graphisme bas de gamme où Juliette ressemble à une gamine de 10 ans, dans un univers vide de décors. En effet l'auteur ne s'est pas embarrassé de détails extérieurs en multipliant les fonds blancs ou gris.
A éviter, il y a bien mieux dans cette collection.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
La Nuit des Clandestins
Houlàlà quelle mauvaise pioche ! Le nom de Christin (en très gros sur la couverture), la thématique de l'immigration et un prix acceptable m'ont fait sortir cet ancien album du bac où il s'encroutait. J'apprécie pourtant beaucoup certaines œuvres que Christin a produites avec Bilal mais ici rien ne m'a séduit hors la tentative du message de l'accueil de l'étranger. Le scénario est si naïf, mielleux et improbable que j'ai eu du mal à ne pas arrêter ma lecture. A mes yeux la thématique de l'immigration mérite un discours plus approfondi qu'un tel manichéisme simpliste. Mais surtout il y a cette très discutable thématique de l'invasion introduite par les auteurs (p42, 4ème de couv). Comment peut on employer un tel vocabulaire sans se rendre compte de la portée de certains mots ? Cela m'a donné l'impression que, sous couvert d'engagement humaniste, le travail a été simplifié pour un résultat bâclé qui donne un effet boomerang désagréable. Pas du tout à mon gout.
Jhen (Xan)
J'ai lu cette série il y a pas mal de temps et j'avais apprécié les premiers opus. Pourtant je ne suis pas un grand fan de Martin. Je trouve ses dialogues souvent pesants et ses personnages figés. Le Moyen-âge est une période que j'aime bien et j'ai apprécié que les auteurs proposent un personnage central bâtisseur. Malheureusement j'ai stoppé net la lecture de la série avec l'épisode Barbe bleue. C'est à cette occasion que j'ai découvert le personnage de Gilles de Rais plutôt sympathique jusque là. Je fais partie de ce lectorat, parent de jeunes enfants, qui est très mal à l'aise devant les propositions ambiguës des auteurs. Je ne suis pas naïf et je reconnais à l'artiste d'explorer cette face sombre. Mais je me souviens aussi d'une réflexion de P-E Schmitt dans "la Part de l'autre" de la difficulté voire du danger d'explorer ce type de personnage. S'adressant à un public jeune, les auteurs sont forcément dans le sous-entendu et la demi mesure. Je trouve cette position très inconfortable voire hypocrite. Comme pour illustrer la remarque de Schmitt le personnage de Rais prend vite le dessus sur celui de Jhen bien moins "charismatique" sous la plume des auteurs. C'est dommage car j'avais beaucoup apprécié l'ambiance initiale et surtout le graphisme un peu scolaire mais très détaillé de jean Pleyers. Ce n'est pas une série que je proposerais à mes enfants.
Roméo et Juliette (Isakawa)
"Si vous daignez nous écouter patiemment, Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance." Je n'ai pas pu résister de reprendre le texte de Shakespeare pour introduire cet avis acerbe. C'est dommage car j'apprécie cette collection avec plusieurs titres intéressants. Malheureusement quand la collection s'égare dans de la littérature plus adulte , le risque de dénaturer les œuvres et la pensée du récit original devient trop important et rend la lecture pénible. C'est le cas ici où Isakawa ose prendre Shakespeare pour référence en produisant un texte d'une faiblesse digne du début primaire. J'aime bien les adaptations théâtrales en BD sous réserve que l'on respecte le texte. Ma lecture a ainsi été un long calvaire. Une épreuve encore plus grande à cause d'un graphisme bas de gamme où Juliette ressemble à une gamine de 10 ans, dans un univers vide de décors. En effet l'auteur ne s'est pas embarrassé de détails extérieurs en multipliant les fonds blancs ou gris. A éviter, il y a bien mieux dans cette collection.