Pas grand-chose à sauver de cet album, et au contraire pas mal de choses déplaisantes.
A commencer par le dessin, que je n’ai pas trouvé bon. Si le rendu avec les dégradés de gris passe bien, le dessin lui-même est souvent maladroit et inégal. En tout cas pas à mon goût.
Mais ce sont « l’intrigue » et les dialogues qui ne passent pas. J’ai mis des guillemets à « intrigue », car, s’il y en a bien une, elle est plus que légère. Pour faire simple, nous suivons les exploits du directeur d’un grand magasin de vêtements, qui soumet la quasi-totalité de son personnel féminin (et parfois masculin) à sa volonté et ses violences sexuelles, puisqu’il jouit de la soumission de ces dames. Il semble ne jouir que de son pouvoir sur elle d’ailleurs.
Le plus risible – et donc le moins crédible et acceptable – c’est qu’à chaque fois la femme semble ne pas s’en laisser compter, pour presque aussitôt accepter n’importe quoi, avec à chaque fois, sur la forme et sur le fond, quelque chose d’avilissant (y compris sur la fin lorsqu’une des victimes de notre directeur parait vouloir se venger et le tenir par les c…, tout en rentrant rapidement dans les rangs et dans son jeu). Rien de décalé, rien même de fétichiste dans ces rapports de soumission, plutôt l’expression d’un masculinisme froid, sûr de lui, anachronique. Rien de volontairement exagéré ou comique, tout semble « naturel », sans pour autant masquer un côté artificiel et grotesque.
Bref, pas emballé par le dessin ou l’histoire, voilà un album que je ne saurais vous recommander.
Les Exilés de Mosseheim part d'une idée louable, celle de retourner la situation et de montrer ce qui se passerait si c'était la population française qui devait s'exiler et vivre en tant que réfugiés dans des camps dans des pays étrangers et les accueillant dans les mêmes conditions que les réfugiés syriens ou irakiens le sont en Europe. Autre idée au passage, alerter sur les dangers du nucléaire et le fait qu'un accident est toujours possible car on ne peut pas tout prévoir.
Mais la réalisation manque beaucoup trop de finesse et accumule trop les poncifs pour que le résultat soit aussi louable.
En résumé, un accident dans la centrale de Mosseheim/Fessenheim contamine toutes les régions alentours, crée une crise économique catastrophique et force des millions de français, belges et allemands à se réfugier en Suède notamment où les ONG et le gouvernement les accueillent comme ils peuvent, avec les multiples tensions que cela crée.
Alors je vais devoir passer vite sur les invraisemblances d'un tel scénario car j'en aurais trop à dire. D'abord sur le plan nucléaire : le sujet est certes polémique mais au vu des conséquences avérées des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima pourtant très sérieuses, il est difficile d'imaginer qu'un nouvel accident puisse avoir les impacts décrits ici, contaminer et forcer l'évacuation de millions de personnes à des centaines de kilomètres à la ronde, provoquer des milliers de morts par irradiation, et causer l'effondrement de l'Europe entière. Mais même en admettant que ça puisse arriver, la France, la Belgique et l'Allemagne ne sont pas des pays en guerre, donc pourquoi les exilés de ces régions devraient-ils partir dans des pays étrangers plutôt que d'être abrités dans des camps dans leurs propres pays ? Les auteurs veulent les mettre dans la même situation que des réfugiés syriens alors que les circonstances sont très différentes. Et faut-il aussi que les populations européennes soient particulièrement idiotes pour tout à coup se haïr mutuellement à cause d'un accident théoriquement perpétré par des terroristes islamistes ? Et je ne parle pas du coup de couteau gratuit au passage envers ce président français tellement Macronien qui forcément ment au français et est complice de meurtres d'état... pour une raison que je serai bien en peine d'expliquer car je ne comprends pas pourquoi l'Etat affirme ici devoir cacher la vérité sur le sujet et inventant une autre version tout aussi nuisible, si ce n'est plus.
Tout semble beaucoup trop forcé, comme si les messages étaient martelés à coups de masse.
Pire encore, le comportement des protagonistes est insupportable. Ils sont constamment dans l’agressivité, la haine ou le rejet. Les différents antagonistes tels que le meneur allemand d’extrême droite sont les pire, mais chacun des membres des familles françaises présentées est presque aussi imbuvable. Cela va au-delà de la caricature : à un moment, j’ai failli refermer l’album tant leurs réactions et dialogues m’énervaient.
Les poncifs et messages politiques sont eux aussi assénés sans subtilité : tous les détenteurs du pouvoir sont considérés comme corrompus, la majorité des Blancs comme des racistes extrémistes, et la totalité des personnes racisées comme de parfaits altruistes malgré ce qu'ils ont enduré.
Quant à l’intrigue, elle accumule les passages absurdes et artificiels : la bougie et le micro clignotant en dessous, le rendez-vous qu’un personnage n’a jamais pu avoir et que le héros résout en une journée, ou encore la clé USB tellement cruciale mais soi-disant irréparable parce qu’on a marché dessus… Tout est tellement cousu de fil blanc que la trame principale n’existe pratiquement plus.
Le dessin, en revanche, tient plutôt la route, même si la fille du héros ressemble trop à un garçon et que les décors, lorsqu’ils existent, paraissent froids et rigides.
Concrètement, si le message sur l'empathie à avoir envers les réfugiés est louable, la mise en scène l'est beaucoup moins et les dialogues, péripéties et comportements des personnages sont exaspérants et sans aucune subtilité. Cela détruit tout l'impact que pourrait éventuellement avoir le message des auteurs.
Bon, j'ai lancé cette lecture par un hasard absolu. Je marchais dans ma bibliothèque de quartier, j'ai vu de la couleur, j'ai lu un titre qui m'a fait miroiter une aventure loufoque autour du genre (et sans doute quelques clichés mais après tout ils ne sont pas un mal en soi, si bien utilisés), ... Bref, je me suis dit que je pouvais toujours lire ce diptyque et voir de quoi il retournait.
Si j'insiste pour vous raconter le caractère "hasardeux" de ma lecture c'est pour vous affirmer qu'il ne s'agit pas là d'une série traitant du sujet queer d'une quelconque manière et qui m'aurait déçue dans sa représentation. Non : je ne m'attendais sincèrement pas à ce qu'il soit question d'homosexualité dans cette histoire, et ai été tout de même frappée au visage de bon vieux stéréotypes nocifs.
Le postulat, sans être révolutionnaire, était bon et aurait dû au moins rendre ma lecture agréable.
Une jeune idole qui ne décolle pas, fille d'une magical girl à la retraite, qui se voit offrir de devenir magical girl à son tour par une fée aux allures de yakuza et qui se révèle devenir un grand gaillard baraqué aux muscles virils lorsqu'elle se transforme, ça sonne débile mais intriguant. Une parodie des codes de la magical girl, des combats absurdement violents (sans être graphiques, on nous suggère la violence plus qu'autre chose), un scénario volontairement mauvais, ... Pas nécessairement la meilleure recette mais des œuvres parviennent parfois à créer de l'or avec des postulats plus bancals.
Ici, ça ne marche pas. Le scénario mal écrit, les enjeux qui n'ont jamais vraiment de poids, les apartés comiques qui devraient rajouter du rythme mais qui finissent par devenir brouhaha. Pas mauvais, j'aurais pu mettre un 2 s'il ne s'agissait que de ça. Une œuvre imparfaite mais tout de même divertissante.
Mais. MAIS ! Il ne s'agit pas que de ça. Au delà de quelques remarques déplacées sur le côté "travelo" de cette magical girl (je cite), parce qu'après tout cela a au moins le mérite de ne pas être présent tout du long (maigre consolation mais on prend ce qu'on a), le récit nous propose l'un de mes clichés préférés : la lesbienne harceleuse. Notre magical girl sera rapidement suivie dans ses aventures par sa meilleure amie qui nourrissait pour elle jusque là un amour secret. Mais le secret désormais révélé, on ne la retient plus : ses instincts bestiaux reprennent le dessus et elle essaiera à chaque instant d'embrasser sa belle, d'observer sa culotte ou encore de lui montrer sa collection de photos d'elle prises à son insu. Comme quoi, lorsque la protagoniste crie à sa meilleure amie qu'elle ne souhaite pas être violée après que celle-ci lui ait déclaré sa flamme, comment lui donner tort ? Les actions de l'intéressée parlent d'elles-mêmes et donnent raison au discours.
Bref, autant vous dire que cela m'a fait rapidement sortir du délire.
Peut-être que sans ce propos désastreux j'aurais pu un peu plus rentrer dans le délire. Peut-être. Mais nous vivons dans un monde où l'œuvre existe telle quelle, alors "prout".
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Le Directeur
Pas grand-chose à sauver de cet album, et au contraire pas mal de choses déplaisantes. A commencer par le dessin, que je n’ai pas trouvé bon. Si le rendu avec les dégradés de gris passe bien, le dessin lui-même est souvent maladroit et inégal. En tout cas pas à mon goût. Mais ce sont « l’intrigue » et les dialogues qui ne passent pas. J’ai mis des guillemets à « intrigue », car, s’il y en a bien une, elle est plus que légère. Pour faire simple, nous suivons les exploits du directeur d’un grand magasin de vêtements, qui soumet la quasi-totalité de son personnel féminin (et parfois masculin) à sa volonté et ses violences sexuelles, puisqu’il jouit de la soumission de ces dames. Il semble ne jouir que de son pouvoir sur elle d’ailleurs. Le plus risible – et donc le moins crédible et acceptable – c’est qu’à chaque fois la femme semble ne pas s’en laisser compter, pour presque aussitôt accepter n’importe quoi, avec à chaque fois, sur la forme et sur le fond, quelque chose d’avilissant (y compris sur la fin lorsqu’une des victimes de notre directeur parait vouloir se venger et le tenir par les c…, tout en rentrant rapidement dans les rangs et dans son jeu). Rien de décalé, rien même de fétichiste dans ces rapports de soumission, plutôt l’expression d’un masculinisme froid, sûr de lui, anachronique. Rien de volontairement exagéré ou comique, tout semble « naturel », sans pour autant masquer un côté artificiel et grotesque. Bref, pas emballé par le dessin ou l’histoire, voilà un album que je ne saurais vous recommander.
Les Exilés de Mosseheim
Les Exilés de Mosseheim part d'une idée louable, celle de retourner la situation et de montrer ce qui se passerait si c'était la population française qui devait s'exiler et vivre en tant que réfugiés dans des camps dans des pays étrangers et les accueillant dans les mêmes conditions que les réfugiés syriens ou irakiens le sont en Europe. Autre idée au passage, alerter sur les dangers du nucléaire et le fait qu'un accident est toujours possible car on ne peut pas tout prévoir. Mais la réalisation manque beaucoup trop de finesse et accumule trop les poncifs pour que le résultat soit aussi louable. En résumé, un accident dans la centrale de Mosseheim/Fessenheim contamine toutes les régions alentours, crée une crise économique catastrophique et force des millions de français, belges et allemands à se réfugier en Suède notamment où les ONG et le gouvernement les accueillent comme ils peuvent, avec les multiples tensions que cela crée. Alors je vais devoir passer vite sur les invraisemblances d'un tel scénario car j'en aurais trop à dire. D'abord sur le plan nucléaire : le sujet est certes polémique mais au vu des conséquences avérées des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima pourtant très sérieuses, il est difficile d'imaginer qu'un nouvel accident puisse avoir les impacts décrits ici, contaminer et forcer l'évacuation de millions de personnes à des centaines de kilomètres à la ronde, provoquer des milliers de morts par irradiation, et causer l'effondrement de l'Europe entière. Mais même en admettant que ça puisse arriver, la France, la Belgique et l'Allemagne ne sont pas des pays en guerre, donc pourquoi les exilés de ces régions devraient-ils partir dans des pays étrangers plutôt que d'être abrités dans des camps dans leurs propres pays ? Les auteurs veulent les mettre dans la même situation que des réfugiés syriens alors que les circonstances sont très différentes. Et faut-il aussi que les populations européennes soient particulièrement idiotes pour tout à coup se haïr mutuellement à cause d'un accident théoriquement perpétré par des terroristes islamistes ? Et je ne parle pas du coup de couteau gratuit au passage envers ce président français tellement Macronien qui forcément ment au français et est complice de meurtres d'état... pour une raison que je serai bien en peine d'expliquer car je ne comprends pas pourquoi l'Etat affirme ici devoir cacher la vérité sur le sujet et inventant une autre version tout aussi nuisible, si ce n'est plus. Tout semble beaucoup trop forcé, comme si les messages étaient martelés à coups de masse. Pire encore, le comportement des protagonistes est insupportable. Ils sont constamment dans l’agressivité, la haine ou le rejet. Les différents antagonistes tels que le meneur allemand d’extrême droite sont les pire, mais chacun des membres des familles françaises présentées est presque aussi imbuvable. Cela va au-delà de la caricature : à un moment, j’ai failli refermer l’album tant leurs réactions et dialogues m’énervaient. Les poncifs et messages politiques sont eux aussi assénés sans subtilité : tous les détenteurs du pouvoir sont considérés comme corrompus, la majorité des Blancs comme des racistes extrémistes, et la totalité des personnes racisées comme de parfaits altruistes malgré ce qu'ils ont enduré. Quant à l’intrigue, elle accumule les passages absurdes et artificiels : la bougie et le micro clignotant en dessous, le rendez-vous qu’un personnage n’a jamais pu avoir et que le héros résout en une journée, ou encore la clé USB tellement cruciale mais soi-disant irréparable parce qu’on a marché dessus… Tout est tellement cousu de fil blanc que la trame principale n’existe pratiquement plus. Le dessin, en revanche, tient plutôt la route, même si la fille du héros ressemble trop à un garçon et que les décors, lorsqu’ils existent, paraissent froids et rigides. Concrètement, si le message sur l'empathie à avoir envers les réfugiés est louable, la mise en scène l'est beaucoup moins et les dialogues, péripéties et comportements des personnages sont exaspérants et sans aucune subtilité. Cela détruit tout l'impact que pourrait éventuellement avoir le message des auteurs.
Magical Girl Boy
Bon, j'ai lancé cette lecture par un hasard absolu. Je marchais dans ma bibliothèque de quartier, j'ai vu de la couleur, j'ai lu un titre qui m'a fait miroiter une aventure loufoque autour du genre (et sans doute quelques clichés mais après tout ils ne sont pas un mal en soi, si bien utilisés), ... Bref, je me suis dit que je pouvais toujours lire ce diptyque et voir de quoi il retournait. Si j'insiste pour vous raconter le caractère "hasardeux" de ma lecture c'est pour vous affirmer qu'il ne s'agit pas là d'une série traitant du sujet queer d'une quelconque manière et qui m'aurait déçue dans sa représentation. Non : je ne m'attendais sincèrement pas à ce qu'il soit question d'homosexualité dans cette histoire, et ai été tout de même frappée au visage de bon vieux stéréotypes nocifs. Le postulat, sans être révolutionnaire, était bon et aurait dû au moins rendre ma lecture agréable. Une jeune idole qui ne décolle pas, fille d'une magical girl à la retraite, qui se voit offrir de devenir magical girl à son tour par une fée aux allures de yakuza et qui se révèle devenir un grand gaillard baraqué aux muscles virils lorsqu'elle se transforme, ça sonne débile mais intriguant. Une parodie des codes de la magical girl, des combats absurdement violents (sans être graphiques, on nous suggère la violence plus qu'autre chose), un scénario volontairement mauvais, ... Pas nécessairement la meilleure recette mais des œuvres parviennent parfois à créer de l'or avec des postulats plus bancals. Ici, ça ne marche pas. Le scénario mal écrit, les enjeux qui n'ont jamais vraiment de poids, les apartés comiques qui devraient rajouter du rythme mais qui finissent par devenir brouhaha. Pas mauvais, j'aurais pu mettre un 2 s'il ne s'agissait que de ça. Une œuvre imparfaite mais tout de même divertissante. Mais. MAIS ! Il ne s'agit pas que de ça. Au delà de quelques remarques déplacées sur le côté "travelo" de cette magical girl (je cite), parce qu'après tout cela a au moins le mérite de ne pas être présent tout du long (maigre consolation mais on prend ce qu'on a), le récit nous propose l'un de mes clichés préférés : la lesbienne harceleuse. Notre magical girl sera rapidement suivie dans ses aventures par sa meilleure amie qui nourrissait pour elle jusque là un amour secret. Mais le secret désormais révélé, on ne la retient plus : ses instincts bestiaux reprennent le dessus et elle essaiera à chaque instant d'embrasser sa belle, d'observer sa culotte ou encore de lui montrer sa collection de photos d'elle prises à son insu. Comme quoi, lorsque la protagoniste crie à sa meilleure amie qu'elle ne souhaite pas être violée après que celle-ci lui ait déclaré sa flamme, comment lui donner tort ? Les actions de l'intéressée parlent d'elles-mêmes et donnent raison au discours. Bref, autant vous dire que cela m'a fait rapidement sortir du délire. Peut-être que sans ce propos désastreux j'aurais pu un peu plus rentrer dans le délire. Peut-être. Mais nous vivons dans un monde où l'œuvre existe telle quelle, alors "prout".