Les derniers avis (10 avis)

Par PAco
Note: 1/5
Couverture de la série Les 100 derniers jours d'Hitler
Les 100 derniers jours d'Hitler

Bon bon bon... Comment dire, déjà que le genre historique n'est pas forcément ce qui me fait triper le plus, mais alors là je n'ai même pas réussi à finir la BD ! Ça doit même faire un paquet de temps que cela ne m'était pas arrivé ! Mais là... C'est franchement de l'étouffe chrétien par planche de 10 ! (Et pourtant je suis athée...). Bref, l'idée d'adapter le livre de Jean Lopez sur les 100 derniers jours d'Hitler aurait pu être bonne... ou pas. Là c'est indigeste au possible. Chaque planche nous propose de résumer ces fameux 100 derniers jours à compter du 15 janvier 1945. Sauf que ramener les événements journaliers de cette période en 1 planche et d'en enchaîner 100 ne passe pas. D'une, souvent les contextes ne sont pas présentés, les personnages idem, j'ai pourtant pas l'impression d'être une brelle en histoire, mais là faut suivre ; les villes, les régions, les événements pareils... De deux, tout est survolé. Et de trois, tout est tellement survolé que le relecteur a même du prendre des vacances. N'ayant tenu que la moitié de l'album je suis tombé 2 fois sur des erreurs de textes dans les bulles ! Pas 1 coquille ou une faute de frappe, en fait à plusieurs cases d’intervalle (p.25) et sur les 2 premières bulles de la page 65, c'est le même texte en copié/collé... Genre n'importe quoi... Bref, je n'ai pas réussi à aller au bout et je ne vous conseille pas cet album

28/03/2024 (modifier)
Par Anna
Note: 1/5
Couverture de la série Un million d'éléphants
Un million d'éléphants

Beaux dessins, mais l'histoire est terriblement difficile à suivre avec ces sauts dans le temps et ces changements de lieux incessants. On n'arrive pas non plus à bien comprendre les personnages et à entrer dans leur histoire. La BD manque vraiment de profondeur et c'est dommage, car l'histoire aurait pu être passionnante. On reste vraiment sur sa faim.

24/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Monica
Monica

Super ma petite BM a acheté Monica! Je peux donc découvrir cet album controversé qui a gagné à Angoulême et aussi découvrir l'univers légèrement underground de Clowes. Tout cela sans bourse délier. Comme le montre ma note je n'ai pas été conquis du tout. J'ai trouvé ce récit d'un intellectualisme hermétique ennuyeux au possible. Je n'ai éprouvé ni plaisir, ni émotion, ni intérêt intellectuel sur ce long déroulé social d'une Amérique "sous acide". J'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans un schéma à la "Forrest Gump" en bien plus dépressif et bien plus confus. La voix off omniprésente m'a donné l'impression d'une logorrhée verbale digne d'un divan de psy. Cela crée un déséquilibre entre texte et une illustration vintage très figée. Si j'ai pu suivre ( en sautant des pages tellement ça me barbait) le pénible cheminement de Monica pour retrouver ses origines, je n'ai absolument pas saisi l'introduction d'un chapitre comme the glow infernal dans la cohérence du récit. A mon goût, cette multiplication des genres contribue à la confusion de ma lecture. Graphiquement je suis passé outre une couverture que je trouve laide. C'est ce que j'avais fait pour Ecoute, Jolie Márcia avec bonheur. Mais ici je me suis retrouvé englué dans un graphisme figé sur une critique de la guerre du Vietnam déjà lue d'innombrables fois. Je suis donc passé complétement à côté de cet ouvrage et j'avoue ne pas partager le point de vue du jury. Pas pour moi même si je suis content d'avoir découvert cette série.

23/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Parallèles
Parallèles

Pas mieux que mes précédents camarades, c’est vraiment nul à tous les niveaux. L’album qui m’a le moins convaincu de cet auteur. Il use déjà d’un érotisme pas très subtile, on est plutôt dans le niveau bas du front. Des fois ça peut passer avec un peu d’humour, des situations cocasses, une mise en page agréable … Malheureusement nous n’aurons rien de tout ça au cours de ce récit, j’ai survolé dans une totale indifférence ces histoires courtes, rien de positif ne m’a interpellé. C’est moche et ça oublie d’émoustiller, un comble !!

23/03/2024 (modifier)
Par ARAPIAN
Note: 1/5
Couverture de la série Monica
Monica

Ok pour le dessin Chacun sa manière. Mais dites moi s'il y'a plus chtarbé et plus dépressif que cet album ? Je veux bien qu'on aborde certains problèmes sociaux mais faudrait qu'ils puissent parler au lecteur. La on dirait que l'auteur a voulu qu'on ne puisse pas s'y reconnaître de façon délibérée tellement il y en a !!!! Et en plus complètement décousu et délirant. Angouleme est particulièrement décevant cette année.

22/03/2024 (modifier)
Couverture de la série 666
666

668ème avis Hein ! Quoi ? J’ai cafouillé pour le clin d’œil ? Mais non pas du tout, dit-il en pensant à son futur 6667ème ;) Bon ok, j’ai été mauvais mais quand je vois le résultat de cette bd, je me dis que je suis pas le seul, j’ai trouvé ça moche et creux. Enfin je suis méchant en disant ça, je peux comprendre que ça plaise (surtout pour l’époque), mais cette série nous plonge dans un délire auquel je n’ai absolument pas adhéré. Rédhibitoire pour ma part.

19/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Sept voleurs
Sept voleurs

C'est le premier album de la série 7 que je lis ( très rapidement). Je n'ai pas été convaicu par la reprise du concept assez ancien (1954). En effet comme le souligne d'autres aviseurs, la présentation du team mange une grande partie du récit tout en restant dans du superficiel et du convenu pour la psychologie des personnages. Le schéma reste ensuite d'une grande banalité avec une expédition où les participants se disputent avec un langage et un humour en conserve déjà utilisés mille fois. Les quelques planches qui restent servant à un accomplissement ultra rapide et facile de la quête initiale même si pour faire sérieux on perd quelques participants en route. Ces disparitions se font dans une indifférence émotionnelle totale. C'est de la lecture ultra facile qui s'appuie sur un visuel Seigneur des Anneaux à la sauce nordique quasi en copier/coller. C'est commercialement efficace mais je n'y ai trouvé aucun plaisir de lecture.

19/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Quand les sneakers deviennent légendes
Quand les sneakers deviennent légendes

Cette BD s'adresse à un public bien précis : celui des passionnés et collectionneurs de sneakers ! Et si je vous dis que je ne savais même pas que sneakers était le nom que l'on donne maintenant à ce que moi j'appelle des baskets ou des chaussures de sport, c'est vous dire à quel point je ne suis pas le public cible, et donc à quel point mon avis est biaisé. Mais si, par l'intermédiaire de cette BD, l'autrice avait su me transmettre un peu de sa passion, ça aurait pu m'intéresser. Sauf que non, dès la première page, les choses sont posées : les sneakers, c'est formidable, acheter toutes les nouvelles paires, c'est normal, et vouer un culte à des opérations marketing destinées à créer de la rareté pour vendre des chaussures à prix d'or, c'est louable. Donc aucune tentative d'expliquer les origines d'une telle passion ni de créer de l'empathie chez les personnes comme moi, réfractaires à tout phénomène de mode voire même vouant une haine farouche au marketing et à la surconsommation. Dès lors, il n'est resté pour moi qu'une légère curiosité sur la découverte de ces modèles sensés être cultes et l'origine de leurs créations, avec là encore une réelle exaspération de découvrir les machinations marketing qui ont amené à leur succès commercial et du dépit de les voir fonctionner aussi facilement. Cette exaspération a été exacerbée par le graphisme de l'autrice auquel je dois avouer être allergique. Le fait qu'il soit techniquement limité ne me dérange pas trop, mais ce sont surtout les expressions récurrentes des personnages qui m'ont agacé, en particulier cette association de sourires débiles et de regards satisfaits qui barrent leurs visages quand l'autrice insiste sur à quel point c'est trop bien ce qu'ils racontent. Tout cela est très subjectif et repose grandement sur le fait que je sois réfractaire à ce qui forme la passion même de l'autrice et du public qu'elle vise donc forcément ça partait mal. Mais l'ouvrage n'a rien fait pour me réconcilier avec le sujet.

18/03/2024 (modifier)
Par Kousai
Note: 1/5
Couverture de la série Rouge sang
Rouge sang

Ayant assisté à une présentation de l'ouvrage par les deux auteurs, dont c'est la première BD pour chacun, j'avais certaines attentes, notamment dans l'aspect vulgarisation : ils avaient insisté sur l'aspect réel de leur œuvre, avec très peu de fiction, qui serait caractérisée uniquement par le personnage de Line. Malheureusement, je suis assez déçue. Le seul aspect réel est la tension géopolitique (pro-ukrainien versus pro-russe) dont les informations les plus intéressantes se trouvent dans la double page d'explication à la fin de l'ouvrage. Le reste est très fictionnel, notamment l'événement pertubateur. Et la finesse de ce dernier... La création d'un virus par un pays d'Asie, vraiment ? Post COVID 19, avec toutes les théories du complot qu'il y a pu avoir ? Sans compter que ce virus est présenté comme une arme défensive contre la Chine ET qui soit rester secrète. Une arme défensive ne doit-elle pas logiquement DISSUADER l'adversaire, donc être connue de ce dernier ? D'où l'incohérence majeure d'avoir pris un virus comme arme défensive : si on s'en sert comme dissuasion, donc qu'on la fait connaître, la communauté internationale va tomber immédiatement sur le pays. Si on ne l'a harde secret, ce n'est plus une arme défensive, comme présenté dans l'ouvrage. Une quelconque autre arme expérimentale aurait été plus logique. C'est l'un des points les plus dommageables : il y avait une multitude d'angle scénaristique, plus concrets, s'inspirant de faits réels, que celui du virus crée en laboratoire, et c'est étonnant qu'un spécialiste de la géopolitique vietniamienne aait choisi celui-ci. Soulignons également l'incohérence du récit dans l'utilisation des prostituées pour faire les tests du virus : pourquoi uniquement des femmes et qui plus est, des prostituées ? Pourquoi pas des pauvres, tout genre confondu, homme, femme, enfant, vieillard, dont la disparition ne sera pas plus remarquée ? Pourquoi représenter les prostituées mortes nues, alors que si elles ont été infectées, elles peuvent très bien restees habillées et empilées dans des hangars abandonnés ? A quoi sert cette volonté de montrer des corps nus, surtout féminins, morts, avec un voyeurisme morbide ? Cela n'appuie en rien l'histoire et est même incohérent. L'héroïne n'échappe pas non plus à une sur-representation de son corps, sans que cela ait d'explication ou d'utilité. Sans parler du fait qu'elle semble victime de la situation, manipulée, plus ballottée par les évènements qu'actrice. Dans des présentations de "Rouge Sang", il est dit que le but était d'en faire une femme post "me too"... Faudrait-il que les auteurs aient compris le sens de ce mouvement ! Peut-être vaudrait il mieux respecter les femmes en général et la façon dont de les représentez. D'un point de vue plus structurel, la construction du récit en elle même souffre du fait que l'œuvre devait à la base être produite au cinéma : nous n'avons pas l'impression de lire une BD, mais plutôt de voir des captures d'écran d'un film, mises les unes à la suite des autres sans transition, ce qui empêche une lecture fluide. La case finale, à l'ONU, arrive comme un cheveux sur la soupe. Bref, une grande déception, sur un thème qui m'intéressait pourtant beaucoup. Peu d'informations réelles sur le thème annoncé, des choix visuels et narratifs douteux, et le fantôme du film non réalisé qui hante et supplante la BD.

17/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Power Antoinette
Power Antoinette

1793, en pleine Révolution Française. Au moment de se faire guillotiner, la reine Marie-Antoinette s'insurge contre ces révolutionnaires qui dénaturent son idée d'une France pure et souriante, et elle se transforme en une gigantesque body-buildeuse qui explose tout autour d'elle en exhibant avec fierté ses muscles rutilants. "Je suis la France, la seule, l'unique ! D'un bout à l'autre de la Seine, je vais tout recouvrir de muscle !", s'exclame la sauveuse de la Vraie France, prête à affronter soldats et autres rivaux pour restaurer la bonne monarchie à même de rendre de nouveau heureux tous les français ! Voilà la promesse d'un gros délire et de bonnes barres de rire devant un scénario aussi débile ! Sauf que malheureusement, ce n'est pas drôle... A peine esquisse-t-on un sourire embarrasé devant un déroulé aussi bancal et un humour qui tome autant à plat. Il faut dire que le concept de la série tient à cette seule introduction et s'étale sur 3 tomes sans plus d'idée. Certes, on peut apprécier le fait de retrouver mêlée à cette intrigue des noms célèbres de l'époque, tels que le bourreau Samson, le Chevalier d'Eon, le Comte Fersen, la Comtesse du Barry ou évidemment Robespierre, mais ceux-ci sont tellement dénaturés que c'est uniquement à leur nom qu'on constate de qui il est sensé s'agir. Quant au contexte de la Révolution et de la Terreur, ce ne sont qu'un décor de fond à un scénario de pure action délirante. Cela aurait pu être prenant, ça ne l'est pas du tout. Il n'y a aucune accroche ni autre logique que cette loufoque vénération du muscle, de l'idée que la musculature sera le salut de la France et des Français, et que tous ceux qui s'opposent à cette idée se feront botter le cul par super Marie-Antoinette. C'est également très mal raconté, avec une narration graphique confuse, des enchainements régulièrement incompréhensibles et des dialogues souvent sans queue ni tête. Cela aurait pu être drôle, mais c'est tellement mal raconté que tout tombe à plat. Il y a finalement très peu de gags premier degré. Et si on essaie d'en rire au second, troisième ou ixième degré, le maigre sourire qu'on en tire est vite rabattu par la médiocrité de la narration et l'ennui qui s'installe bien trop vite. Et puis il y a le malaise de cette vision dénaturée du contexte de la Révolution, où les révolutionnaires oppriment le peuple et où les Français se réjouissent du retour d'une monarchie parfaite et bienveillante incarnée par la sainte Marie-antoinette et son tellement bel enfant, si musclé lui aussi, le futur Louis XVII. Tout cela se révèle donc volontairement ridicule mais hélas pas drôle et carrément ennuyeux.

09/03/2024 (modifier)