Les derniers avis (5126 avis)

Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Le Corps est un vêtement que l'on quitte
Le Corps est un vêtement que l'on quitte

Ça fait très longtemps que ça ne m'étais pas arrivé, mais là je n'ai pas tenu, j'ai renoncé : je n'ai pas fini cette BD. n fait, je me doutais que ça ne me plairait pas lorsque j'ai vu le ton et le chemin qu'empruntait la BD. Et là, je dis non direct. Je suis un cartésien pur et dur, mais avec une motivation derrière. Je ne crois pas ce que je vois parce qu'on peut me tromper, je peux confondre, je ne connais pas tout. Récemment encore j'ai pu découvrir que le chaton que nous avons ne fait pas le poids que j'estimais mais plus du double. Je me trompe, mais ma balance non, et c'est pour ça que je ne crois pas en moi, mais je sais qu'elle indique le vrai. Si je commence par cette notion, c'est parce que la BD contient exactement ce que je déteste parce que cela va à l'encontre de mes principes dans le domaine : croire les gens, estimer que leur avis est juste (et pas simplement que leur ressenti est réel, non pas leur conclusion), que les EMI sont des approches de l'au-delà, qu'il y a un au-delà et quelque chose après la mort ... Je déteste ces messages. Je les déteste d'autant plus que je les trouve dangereux pour toutes les personnes en faiblesses à cause d'un deuil, d'une souffrance, d'une maladie. Parce que des gens capitalisent dessus et arnaques des personnes uniquement sur les croyances. La BD avait donc intérêt à assumer sa ligne éditoriale. Et ce que j'ai lu, c'est tout l'inverse : à fond dans les croyances, les représentants de la science se trompent et tout semble aller dans tout les sens. Le personnage du père m'a paru vite antipathique et j'ai un curieux soupçon sur le fait qu'on en fasse un homme de paille du scientifique rationnel. Le côté découverte de secret de famille semble intéressant au début mais s'oublie vite, et tout le blabla sur le côté ésotérique, mystérieux et étrange des EMI m'a agacé. C'est pas parce qu'on ne comprend pas un phénomène qu'on doit le voir comme mystique, surtout que si chaque personne ayant fait une EMI était voyante paranormale, distinguant les âmes et les morts, on aurait de quoi vérifier de façon factuelle ! Bref, l'auteur va dans les croyances irrationnelles à fond les ballons, l'enrobe d'une jolie histoire et néglige ce que l'on sait réellement de ces EMI, au-delà des simples témoignages. Bref, la BD m'énerve. Elle est dans cette vision new-age qui cherche dans les derniers recoins non-expliqué par la science des possibilités de se rassurer sur un monde après la mort, sur l'existence de l'âme et sur le divin. Sauf que rien de tout ça n'est prouvé, ne l'a jamais été et n'a globalement que servi à enrichir des sectes dans le monde, des charlatans de tout poil et des escrocs. Je suis trop cartésien pour cette BD, je le répète, mais j'ai vu trop de souffrance lié à ces croyances irrationnelles de personnes qui auraient plus besoin d'un psy que d'un médium. Et ça, je ne peux pas passer outre.

26/07/2024 (modifier)
Couverture de la série West Fantasy
West Fantasy

Je n’en voulais pas, je la sentais pas cette série. Mais on me l’a offerte, connaissant mes goûts pour la Fantasy, la personne pensait bien faire. Pas le choix, j’ai dû me la farcir et mes craintes se sont révélées justes : pour être direct j’ai trouvé cela insipide. C’est du prémâché, régurgité, du vu et re-vu des dizaines de fois, si vous êtes familier des Mondes d’Aquilon, des Maîtres Inquisiteurs, ou de ce genre de série concept des éditions Soleil, vous resterez en terrain connu. D’ailleurs c’est publié chez Oxymore Editions mais cela regroupe les mêmes équipes d’artistes, la même maquette graphique, tout pareil que les séries de chez Soleil. Allez comprendre… mais à la limite l’éditeur on s’en bat les steaks. Alors oui, West Fantasy… l’idée de base est intéressante : s’inspirer du western spaghetti type « Le Bon, la Brute et le truand » avec un trio de personnages pour chaque album sachant qu’un seul d’entre eux est amené à survivre et à figurer dans l’album suivant. Oui, sauf que c’est complètement con de nous révéler au dos du bouquin les couvertures avec les prochains titres : méga-spoiler ! Des génies les gars… Mais soit, revenons à l’histoire en elle-même, c’est un petit peu ça le plus intéressant. Et ben comme je l’ai dit c’est insipide, sans tripes, mou, fatiguant, en bout de course. Et pourtant j’apprécie, j’adore même la Flintlock Fantasy (Les Poudremages de Brian McClellan, Le Cercle-Monde de Joe Abercrombie) qui prend plus ou moins pour cadre le XIXème siècle industriel. Il n’y a ici aucune recherche, on se contente de reprendre tout bêtement la carte des Etats-Unis en y accolant parfois des noms de réserves orcs (quelle originalité! ), plutôt que d’essayer de créer un monde secondaire imaginaire. On est dans le style Bright (film avec Will Smith), notre réalité sauf qu’on y colle des nains, des orcs, gobelins, elfes, etc. Quelle imagination, c’est fou ! Bon et qu’est-ce que ça raconte tout ça ? Pfffffffffffffffff… c’est un peu torché à la va-vite. Toute façon comment voulez-vous développer convenablement la psychologie et le narratif de trois personnages sur une soixantaine de pages ? Le gobelin narrateur du récit est bavard et parle pour ne rien dire, il est atteint de logorrhée aigu. Pitié, ça ne sert à rien les cases où un personnage tourne la tête et on nous dit « le personnage tourne la tête », au bout d’un moment je ne lisais plus que les dialogues vu que le narration en voix off ne sert à que dalle si ce n’est donner l’impression de combler du vide. Ensuite on a le chasseur de prime dont le background tient sur un post-it, on sent fout comme de l’an 40 de sa destinée. Et pareil pour le nain… pour faire court se sont des trucs qui ont été écrit cent mille fois. Même à un moment donné, il y a une séquence flashback revenant sur un drame vécu par le nain : première fois que je vois cela, l’épisode n’est pas dessiné mais simplement écrit sur une double page. En conclusion, concept à bout de souffle, limite déjà mort et enterré, puis invoqué par nécromancie. Tiens, comme dans le récit, serait-ce une métaphore ? Gardez votre or, parole de nain.

20/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Epitaph
Epitaph

Il y a eu une longue période de parution de mangas chez Soleil où je me suis demandé si leurs partenaires japonais les forçaient contractuellement à publier certaines de leurs œuvres les plus pourries pour avoir le droit d'en publier d'autres de meilleure qualité. Car autrement, je ne comprendrais vraiment pas la motivation à publier un ouvrage comme celui-ci. L'histoire, s'il y en a une, c'est celle de deux petites filles, Ash et Towa, travaillant pour une agence qui livre les testaments des défunts à leurs bénéficiaires et est censé les faire appliquer. Towa est le genre mignonne ingénue, un peu cruche et maladroite. Ash est tout l'inverse, un gothic lolita tout de noir vêtue, mature et sûre d'elle (et a priori plus vierge s'il faut croire ses paroles). Quel âge ont-elles ? Officiellement 15 ans, mais leur physique est celui de lolicon japonaises de moins de 10 ans. En réalité, il s'agit d'un manga abandonné par son éditeur japonais avant même la fin du premier tome. Et pour cause, puisqu'il est totalement vide et décousu. L'autrice semble n'avoir pour but que de dessiner ses mignonnes gamines, évoquer vaguement une forme d'amour lesbien mais qui se résume au final à quelques bisous et marques d'affection, et aligner les postures gothiques-romantiques à l'eau de rose sans aucun scénario. Elle balance des idées, comme quoi Ash cherche à retrouver la fameuse sorcière des ronces dont on n'entendra plus jamais parler après l'introduction, fait peser un mystère jamais résolu sur l'origine de Towa avant son amnésie, sur la véritable identité de Ash, etc... tout est saupoudré gratuitement et jamais résolu. Et la narration reflète ce même état d'esprit de n'avoir aucune idée d'où elle veut aller, entamant des phrases sans les terminer, sautant d'une scène à l'autre sans aucune structure ni logique, comme si de fragments d'histoires étaient dispersés par terre et qu'il fallait que le lecteur s'en contente ou s'imagine sa propre histoire car l'autrice, elle, n'en a aucune idée et se contente de faire ses petits dessins de filles prépubères et de garçons éphèbes. Ni fait ni à faire, ce manga inachevé est un gâchis de papier.

18/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Les Familius
Les Familius

Des gags sur le quotidien d'une famille avec quatre enfants visiblement prépubliés dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne, journal dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Il s'agit de scènes du quotidien d'une famille très classique, tournant la plupart du temps autour des bêtises des enfants assez turbulents mais aussi de comment les parents vivent avec ou font eux-mêmes quelques gaffes. Ces gags sont ultra-classiques, avec une grosse impression de déjà vu pour la plupart et aussi de poussif tant ils sont mous et manquent de percutant. Ce n'est donc pas drôle et ça aurait mérité une simple note de 2/5 si le dessin ne me rebutait pas autant. On notera que celui-ci a évolué entre le premier tome où il était encore anguleux et tâtonnant et les suivants où il se fait plus rond et plus maîtrisé. J'apprécie la clarté de son trait, d'ailleurs si propre que je le soupçonne d'être réalisé sur tablette graphique, avec peut-être même quelques copier-coller pour se faciliter la tâche. Mais je déteste la manière dont les visages sont dessinés, en particulier les bouches. Cela brouille tellement ma lecture que je n'arrive bien souvent pas à lire le gag tant mon attention se focalise sur ses bouches ouvertes, ces sourires forcés et ces mimiques ultra-répétitives de lèvres en zig-zag. Ca m'horripile et je n'ai pris aucun plaisir à lire les quelques albums de cette série que j'avais empruntés.

16/07/2024 (modifier)
Par greg
Note: 1/5
Couverture de la série Utopie
Utopie

Je vais être assez court sur cet ouvrage: malgré certains éléments différenciateurs, la trame générale / le fil rouge est incroyablement proche de "1984". C'est certes bien moins noir et désespéré, mais on trouve beaucoup trop de points communs : 1) Le personnage principale travaille dans un ministère dont le but est de réécrire l'histoire afin de la rendre plus conforme à la réalité actuelle 2) Le monde est soumis à une dictature qui se trouve en guerre depuis des temps immémoriaux avec un adversaire inconnu, sans que le conflit ne trouve de résolution 3) C'est un amour interdit avec une collègue de travail qui va faire dérailler le personnage principal 4) Les citoyens sont soumise à un contrôle étroit et quasi-totale, sans pour autant atteindre les extrême de "1984" 5) Le personnage principal se rend dans une boutique d'antiquité qui lui ouvrira les yeux Autrement dit, cette utopie est pour moi une reprise sans imagination du chef-d'œuvre d'Orwell.

15/07/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Mâle occidental contemporain
Mâle occidental contemporain

Mais quelle horreur ! J'ai du arrêter ma lecture au bout de trente pages pour aller vérifier si c'était une BD humoristique dont je ratais le second degré ou si la BD est vraiment premier degré, auquel cas j'étais bien plus inquiet. Et j'ai fini la lecture dans la souffrance, avant de constater que c'est une BD que je trouve réellement horrible. Datant de 2013, elle fait partie des œuvres dont je me demande la réception après 2017 et le mouvement Metoo. Parce qu'édité dans une collection assez prestigieuse, la BD semble vouloir proposer quelque chose de neuf et réfléchi, mais c'est tout l'inverse. Nous suivons les déboires d'un homme qui tente vainement de draguer des femmes, constatant que "le monde a changé" et que sa position n'est plus si facile. L'idée peut paraitre bonne (et il y a une fois où c'est bien amené dans la BD, lorsqu'il se déguise en femme) mais le traitement est horrible. Déjà parce que le personnage principal drague n'importe quelle fille qu'il trouve joli dans la rue. Alors arrêtez-moi si je me trompe, mais là on est dans le cas déjà souvent décrié ces dernières années de la drague de rue lourde que beaucoup de filles considèrent comme du harcèlement puisqu'elles le subissent tout les jours, non ? Donc un personnage principal harceleur, déjà ça la fout mal. Ensuite, le personnage cherche clairement juste à tirer son coup, ce qui me le rend encore plus antipathique. Il n'assume pas cette position, disant chercher une compagnie mais sans jamais écouter ces femmes, sans jamais leur poser de vraies questions pour voir s'ils s'entendent. Et il faudrait le plaindre ? Mais qu'elle aille crever en enfer, cette ordure ! D'autres sujets sont abordés, tout aussi maladroitement : il participe à des manif féministes pour draguer (mais quel être humain charmant !) et se retrouve dans des situations grotesques. Haha, c'est drôle parce que quand les femmes manifestent, elles sont toujours vulgaires ou se mettent nues, haha ! En fait, j'ai l'impression de lire une BD faussement subversive d'un beauf frustré. Toutes les femmes sont parfaitement à l'aise avec la sexualité : elles en parlent tranquillou, expliquent qu'elles jouissent fort parce qu'elles sont clitoridienne avec leur voisin, parlent de rapports sexuels avec leurs collèges de boulot et regardent un porno avec lui pour un premier rendez-vous, voir lui proposent directement le plan à 3. Je ne sais pas dans quelle réalité alternative l'auteur vit, où alors les parisiennes sont vraiment différentes, mais j'ai l'impression de lire les délires d'un gars qui a l'impression que toutes les femmes sont parfaitement émancipées, à l'aise avec le sexe, ne cherchent plus que ça et parfaitement au clair avec leur féminité. Mais dans quel monde l'auteur a vu ça ? J'ai fait une longue critique pour détailler les différents points, mais je suis vraiment, VRAIMENT tombé de haut en lisant cette BD. Je veux dire, mauvais à ce point c'est faire exprès. Sauf que si c'est pour faire rire, à quel moment c'est drôle ? J'ai souri une seule fois, je n'ai jamais ri et j'étais très très mal à l'aise devant les situations décrites et le final (ou c'est lui qui se fait draguer). Ça ressemble à la tentative maladroite d'un type pas renseigné sur le féminisme de parler des femmes qu'il ne connait pas pour montrer qu'en tant que mec ça devient plus difficile. Je ne jugerais pas des intentions de l'auteur, mais ce que je peux dire du personnage principal me suffit déjà : égocentrique, fermé aux autres, jamais empathique, frustré et lâche, c'est un des pire personnages de BD que j'ai lu. Je ne comprends vraiment pas cette BD.

14/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Spirou et la Gorgone bleue
Spirou et la Gorgone bleue

Vraiment profondément déçu par cet album. Comme beaucoup de lecteurs de ma génération, je garde pour Dany une vraie affection depuis Olivier Rameau et Histoire sans Héros, deux séries qui démontraient toute l’étendue de son talent. Malheureusement, Dany a opté dans cet album pour un style bien plus proche de ses histoires coquines que pour celui utilisé dans l’une ou l’autre des deux séries susmentionnées. Du coup, nous avons droit à des femmes aux plastiques hypersexuées à chaque coin de page alors même que le scénario concocté par Yann ne l’exigeait pas vraiment. Le sexe, quand il est justifié, ne me dérange pas, mais quand c’est gratuit comme ici, il me donne toujours le sentiment d’avoir été usé pour compenser le manque d’attrait d’un scénario. Pour rester dans le domaine du dessin, je n’ai pas non plus trop aimé la manière dont Dany croque Spip. Il y a dans la morphologie de ce dernier un truc qui cloche au niveau du corps et des épaules. Sinon, oui, les planches sont riches et les couleurs sont soignées. Dany sait dessiner, mais j’attendais une plus grande audace, une meilleure appropriation graphique des personnages et de l’univers. Mais là où ça coince vraiment pour moi, c’est au niveau du scénario et des valeurs qu’il véhicule. Sous couvert d’écologie, Yann nous pond quand même une histoire très machiste. Les femmes, qui ont pourtant des rôles d’importance, me sont apparues soit stupides (ou au mieux incompétentes) soit cupides, et leur hyper-sexualisation via le dessin ne fait encore qu’accentuer le côté frivole et immature de leurs actions. Même Seccotine m’est apparue mièvre voire soumise ! Quant aux sous-entendus que laisse planer l’auteur à propos de la sexualité de Seccotine, hormis le fait que cela lui permet de la mettre en scène avec un autre personnage féminin dans des situations équivoques, je ne vois absolument pas ce que ça apporte au personnage ou à l’intrigue. Là encore, j’ai l’impression que les auteurs ont mis de la connotation sexuelle sans aucune justification autre que le fantasme lambda des deux bombes qui baisent ensemble (pas besoin de les montrer, le lecteur fait le travail à leur place). Spirou et Fantasio ne s’en sortent pas beaucoup mieux. Certains de leurs comportements sont totalement idiots et ne cadrent pas du tout avec l’idée que je me fais d’eux. Enfin, les rebondissements m’ont souvent paru forcés. C’est à la fois exagéré et plat. Je pourrais dire « bof » parce que cette bande dessinée est bien réalisée d’un point de vue technique mais, clairement, il y a trop de choses que je n’ai pas aimées (surtout venant de deux auteurs de la trempe de Dany et de Yann) pour accorder autre chose qu’un 1/5. Une très, très grosse déception.

10/07/2024 (modifier)
Par Simili
Note: 1/5
Couverture de la série L'Ange noir
L'Ange noir

Déçu, c'est ainsi que je résumerai ma lecture de "L'Ange Noir" L'histoire tout d'abord : une brillante avocate assassinée, un ex détenu avide de revanche et un flic sur la corde raide. Tous les éléments classiques du polar sont réunis. Certes il n'y a rien d'original mais ce n'est pas là que le bât blesse. Je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer dans l'histoire. Je pense que cela est dû à plusieurs éléments. En premier lieu l'utilisation de trop nombreux clichés à l'américaine ( le flic limite alcoolique et brutal, la baston pas du tout réaliste entre les protagonistes,...) qui ne collent pas du tout avec le cadre choisi, Nantes. Ensuite les différents personnages manquent cruellement de charisme, on n'éprouve aucun sentiment à leur égard (peut être la faute du dessin). Enfin le dénouement qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Ce n'est pas tant le(s) coupable(s) du meurtre qui est gênant car c'est du grand classique mais plutôt la façon dont il(s) est (sont) démasqué(s) qui est abrute, rapide et providentielle Bref on arrive pas a se projeter dans l'histoire et on a l'impression d'être dans un polar de 2nde zone Le dessin ensuite. si les "paysages" sont assez bien faits, ne connaissant pas Nantes je ne me prononcerai pas sur leurs réalisme, il en va tout autrement des personnages qui par moment sont complètement ratés, Mathé ayant semble t'il un vrai problème avec le dessin des nez, ce qui m'a laissé une impression de bâcler par moment. J'avais été séduit par la couverture, le pitch , le cadre sortant de l'ordinaire et du coup j'espérais beaucoup (trop ?) de cette lecture. Le résultat a donc, vous l'avez compris, été franchement décevant pour moi. Il y avait peut être mieux à faire de tous ces ingrédients. Dommage, vraiment dommage

09/07/2024 (modifier)
Couverture de la série J’adore ce passage
J’adore ce passage

Je suis très déçu de voir le nom de Gallimard sur une oeuvre aussi insignifiante. Il m'a fallu les avis précédents pour me pesrsuader que nous étions dans le domaine de la BD. En effet la construction se limite à une pleine planche par page avec un texte réduit au minimum. 5 minutes de lectures pour ce prix, c'est cher payé. L'autrice nous sert une soupe aux clichés les plus éculés : un couple de gamines qui se cherchent sexuellement, une Blanche et une Afro dans une bulle musicale pour unique horizon. Impossible de faire plus simpliste et convenu. Pas du tout à mon goût.

09/07/2024 (modifier)
Couverture de la série La Fille de la plage
La Fille de la plage

J'ai essayé de trouver un fond, mais le seul que j'ai trouvé c'était celui du code pénal. C'est purement et simplement de la pédopornographie, illisible et passée sous silence parce que c'est un grand auteur. C'est non !

06/07/2024 (modifier)