Les derniers avis (5214 avis)

Par Présence
Note: 1/5
Couverture de la série Dead Drop
Dead Drop

Linéaire, sans surprise, sans personnalité - Ce tome comprend une histoire complète qui nécessite une connaissance superficielle de l'univers Valiant pour pouvoir situer les personnages. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2015, écrits par Ales Kot, dessinés et encrés par Adam Gorham, avec une mise en couleurs de Michael Spicer. Le premier épisode se déroule de Times Square à Chinatown, en passant par le district de Flatiron. Neville Alcott (le superviseur de Ninjak) a contacté Aric Dacia (le porteur de l'amure X-O Manowar) pour récupérer une arme biologique (dérivée de la technologie de la race extraterrestre des Vine) qui a été dérobée par des activistes anarchistes, pour un usage qui inquiète fortement le gouvernement des États-Unis, quel que puisse être cette utilisation. Alcott explique à Dacia l'origine de cette arme, pendant que X-O Manowar se pose au milieu de Times Square et essaye de convaincre la police de le laisser passer. X-O Manowar repère une jeune femme en train de courir et se lance à sa poursuite. Celle-ci se révèle une athlète accomplie et l'oblige à faire de gros efforts pour la poursuivre. Elle est en contact permanent avec un complice, par son téléphone portable. Elle lui indique au fur et à mesure que leurs sites de dépôt d'information (dead drop) sont grillés. Après l'intervention de X-O Manowar, Neville Alcott va faire appel à trois autres agents pour continuer la poursuite. Avant d'ouvrir ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit d'une histoire qui ne compte pas, c’est-à-dire d'un récit auto contenu sans incidence sur la continuité de l'univers partagé Valiant. Son regard est fortement attiré par l'identité du scénariste : Ales Kot, capable de réaliser une saison exceptionnelle des Secret Avengers (Let's have a problem et suivants), comme des récits plus intimistes et conceptuels (par exemple l'incroyable The surface). Le lecteur salive à l'avance à l'idée d'un scénario bien troussé, d'une histoire rapide avec la mise en avant de personnages de l'univers partagé Valiant. Un coup d'œil rapide à la quatrième de couverture lui permet de comprendre que chacun des 4 épisodes met en scène un personnage différent, en particulier il identifie Obadiah Archer (de la série Archer & Armstrong) pour l'épisode 2. Par contre il ne reconnaît pas au premier coup d'œil les deux personnages mis en avant sur les couvertures des épisodes 3 et 4. Effectivement, ils sont extraits de la série Quantum & Woody, et il s'agit de personnages (très) secondaires. Après tout, ce n'est pas forcément un mal qu'il ne s'agisse pas de personnages de premier plan, cela donne plus de liberté de manœuvre au scénariste. Le premier épisode avec X-O Manowar s'inscrit dans un registre d'action, sur la base d'une course-poursuite linéaire, entre une jeune femme athlétique et un individu disposant d'une armure symbiote (Shanhara) de haute technologie, lui conférant une capacité de vol autonome et une force surhumaine. Le lecteur accepte d'accorder un supplément de suspension consentie d'incrédulité sur le fait que X-O Manowar ne rattrape pas la fugitive en 30 secondes. La jeune femme s'avère très habile et utilise intelligemment les aménagements urbains à son avantage. L'explication sur l'origine de l'arme biologique vient étoffer l'intrigue, avec une ironie amusante, sans être très renversante. La personnalité d'Aric Dacia ne ressort pas vraiment, et le lecteur éprouve finalement un sentiment de satisfaction à le voir écarté de la suite du récit. L'entrée en scène d'Obadiah Archer puis celle du personnage de l'épisode 3 s'accompagnent d'un changement de registre dans la narration qui passe du thriller à une forme d'aventure avec une composante humoristique. Ales Kot joue sur la naïveté partielle d'Archer, et sur l'obsolescence de l'autre personnage. L'humour reste au niveau des pâquerettes, très premier degré, très littéral par rapport aux personnages, sans faire ressortir leur personnalité, sans être révélateur de leur inadéquation par rapport au monde qui les entoure, sans virer vers l'absurde. Au départ le lecteur se demande s'il n'aurait pas raté un indice, s'il n'y aurait pas une forme de second degré, mais rien ne vient. L'intrigue se poursuit toujours sous la forme d'une course-poursuite entre la jeune femme (et son complice) et le héros de l'épisode. Il apparaît un autre fil narratif relatif à Neville Alcott, bien capillotracté, sans grand intérêt. Le lecteur se dit que le quatrième épisode va apporter des éléments qui enrichiront les précédents, avec des révélations venant donner un autre sens, ou élargir l'horizon ou la portée de ce qui précède. Il n'en est rien, la course-poursuite s'achève sur le gros monstre, avec un affrontement final, et un quatrième personnage tout aussi secondaire que celui de l'épisode 3, sans plus de personnalité. Le lecteur relit la fin pour s'assurer qu'il n'a rien raté, et soupire de résignation devant un dernier gag tout aussi pathétique que les précédents. Outre le nom d'Ales Kot, le lecteur est également attiré par la qualité des couvertures réalisées par Raúl Allén. Celle du recueil correspond à une représentation épurée avec un fond conceptuel, basé sur le plan masse d'un quartier de New York. La seconde présente une composition épurée et conceptuelle, mélangeant la trace d'une voiture figurant la fuite, des billets voletant et Archer à la poursuite d'un fuyard. La troisième présente une composition pus basique, jouant sur le contraste du noir et du rouge. La dernière est plus classique avec une ombre projetée et étirée. Les 2 couvertures variantes (d'Adam Gorham, et de Rafa Sandoval) sont des dessins plus classiques, pas très mémorables. Le premier épisode s'ouvre sur un dessin pleine page montrant X-O Manowar plongeant depuis le ciel, vers Times Square Le lecteur observe un dessin qui montre des immeubles plus esquissés que dessinés de manière photoréaliste, et une armure sans beaucoup de détail, avec une surface ternie. Le dessin montre bien la situation, sans avoir grand-chose de spectaculaire. C'est effectivement l'impression générale qui se dégage des pages d'Adam Gorham. Il sait bien choisir ses angles de vue et réaliser des découpages clairs montrant avec efficacité ce qui se passe. La lecture est rapide et vivante, sans succession de têtes en train de parler (heureusement pour une histoire qui est une longue course-poursuite). Le lecteur peut donc se projeter dans des rues de New York avec quelques particularités, dans l'appartement où crèche Archer, dans un jardin en arrière d'immeuble, dans un parc, ou encore dans un entrepôt abandonné. Adam Gorham sait mettre en page les actions et les courses pour leur conférer du mouvement et du dynamisme. Il dessine des tenues vestimentaires simples, mais fonctionnelles. Il s'avère un peu moins convaincant en tant que chef décorateur, avec des cases devenant de plus en vides au fur et à mesure que la pagination avance. Le lecteur a du mal à maintenir son niveau d'intérêt pour l'aspect visuel, avec des arrière-plans peu fournis, et une mise en couleurs professionnelle mais qui ne parvient pas à masquer cette vacuité. Il apprécie que l'artiste donne des corps aux proportions normales à chaque personnage (même Aric Darcia ne semble pas souffrir d'un abus de stéroïdes). Par contre, les expressions des visages manquent de nuances. Le langage corporel reste à la surface, étant fonctionnel, sans non plus exprimer l'état d'esprit des personnages. À la fin de cette histoire, le lecteur se dit qu'il n'a pas trouvé ce qu'il était venu chercher, ni autre chose d'ailleurs. Ales Kot a pris une base d'intrigue solide : une course-poursuite. Il a imaginé un prétexte convaincant : récupérer une arme bactériologique, par le biais de 4 opérateurs se succédant et guidés par Neville Alcott. Il utilise une narration premier degré pour le premier épisode, sans réussir à convaincre le lecteur qu'une jeune femme peut balader X-O Manowar pendant autant de temps, la différence de capacité étant trop importante. Par la suite, il ajoute une composante humoristique qui n'a de drôle que le nom. Enfin, l'intrigue se dénoue de manière linéaire sans susciter grand intérêt les dessins sont un peu mieux que fonctionnels, avec une mise en scène efficace et pertinente, mais un sens du spectacle très limité. Les personnages n'existent pas au-delà de leur fonction dans l'intrigue, qu'il s'agisse d'un superhéros de premier plan comme Archer (doté pourtant de caractéristiques psychologiques fortes dans sa propre série), ou des personnages secondaires eux aussi réduits à leur fonction. Une étoile pour les couvertures de Raúl Allén.

10/09/2024 (modifier)
Couverture de la série La Traversée du Louvre
La Traversée du Louvre

C'est l'opus de cette collection que j'ai le moins apprécié pour le moment. Pourtant j'aime bien cette initiative qui met en valeur divers aspects de la vie du grand musée. Prudhomme a peut-être voulu bâtir sa série sur la notion de diversité (artistique et humaine) mais je trouve que son scénario passe complétement à côté du sujet. Seul le travail sur la multiplicité des très nombreuses esquisses des œuvres du musée nous raccroche à quelque chose de consistent. Pour le reste j'ai tiqué en plusieurs endroits. Par exemple quand le premier mot lu dans la série est "merde !" (case 2 planche 1) comme tagué sur un tableau de Rembrandt. Cela m'a choqué. Ensuite quand je vois Prudhomme constamment en train de parler au téléphone alors que c'est interdit parce que tout le monde le fait (p13) je me dis que l'auteur se fiche de son lectorat et de ses employeurs. La suite n'est qu'une promenade express focalisée sur l'auteur qui porte une chapka ridicule en ce lieu afin de faire genre. Une œuvre indigne de son sujet.

02/09/2024 (modifier)
Couverture de la série La Grande évasion - Void 01
La Grande évasion - Void 01

Il n'y a vraiment rien à sauver dans ce tome de la série à thème "La grande évasion", le pire selon moi. Côté scénario, dès la seconde page, le lecteur comprend tout de suite quelle sera la chute. On suit donc les délires schizophréniques du héros enfermé dans un vaisseau spatial de manière très détaché et sans se laisser prendre une seconde par les effets souhaités par les auteurs. Et je ne parlerai pas de l'ex qui se balade à poil, histoire de montrer au moins une femme nue toutes les 20 pages. Pathétique Côté dessin, je l'ai trouvé plutôt laid, avec un trait et des effets d'ombre trop épais. Pour ceux qui souhaitent lire une bonne BD de SF, passez donc votre chemin! SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 1/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 3/10 NOTE GLOBALE : 4/20

01/09/2024 (modifier)
Par greg
Note: 1/5
Couverture de la série Meka
Meka

Je ne comprend pas trop tous ces avis positifs. C'est un diptyque assez faible, voire sans grand intérêt. Le scénario nous met face à deux pilotes d'un Meka tout droit sorti d'un film de Kaiju. Après une bataille, leur Meka est endommagé, et ils tentent donc d'en sortir après avoir désactivé leur système d'auto-destruction. Par la suite on les suit explorer leur environnement et rencontrer des civils pas très amicaux. Rien que le postulat de base est stupide: personne ne vient vérifier qu'ils ne soient pas morts, ou bien pour au moins récupérer le Meka vu que le système d'auto-destruction n'a pas fonctionné comme prévu. Ensuite, la psychologie des personnages est clichée à mort et aussi profonde qu'un dé à coudre: on a d'un côté le supérieur masculin coincé suivant le code de procédure à la lettre, et de l'autre la jeune femme rebelle et un tantinet espiègle. Par la suite, nos deux clichetons sur patte vont découvrir leur humanité et combattre des pirates. Bref. C'est profondément idiot. On ne sait rien de ce fameux conflit, à priori il y aurait des extra-terrestres. Ensuite, il n'ya aucune logique: il semblerait qu'après chaque bataille, les belligérants s'enfuient, laissent les civils dévastés avec leurs yeux pour pleurer, et acceptent tranquillement que des Pirates équipés de matériel militaire sophistiqué viennent piller les lieux....Heu....Je veux dire même à la préhistoire j'ai jamais vu scénario de guerre plus crétin. Ajoutons à cela des dessins d'une rare laideur. Vu la teneur des avis, je présume qu'en 2005 cela devait être le top de la modernité. Mais en 2024 cela fait surtout torché à mort.

31/08/2024 (modifier)
Par Mashiro
Note: 1/5
Couverture de la série Bumf
Bumf

Similaire à ce que j’avais pu dire sur une des récentes œuvres de Joe Sacco, son meilleur travail était vraiment à ses débuts (avec Gorazde et Palestine); l’auteur présente cette bande-dessinée comme un mélange de courtes histoires, la plupart dépeignent un Nixon sorti de ses cendres qui incarne un président des États-Unis mais aussi un guide spirituel intergalactique, des histoires dans lesquelles des aventures absurdes, faussement trashs et faussement politiques se déroulent; Sacco se vante d’être en roue libre, de faire ce qui lui plaît, voire d’être provoquant, mais ce n’est pas très drôle, ni très intéressant, et faire du quirky juste pour être quirky c’est assez fade; il y a cependant quelques bonnes pages ou fresques comme Sacco sait en produire (dans lesquelles ça fourmille de détails comiques et chaotiques); bien qu’il y ait vol.1 dans le titre, j’espère qu’il n’y a pas de vol.2!

23/08/2024 (modifier)
Par GREG
Note: 1/5
Couverture de la série La Brigade juive
La Brigade juive

Cette trilogie m'a laissé un goût très amer. Je suis passionné d'Histoire, et étant à moitié allemand, je me suis énormément documenté sur tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale et les années d'après-guerre, c'est donc un sujet que je connais bien. Une BD retraçant les péripéties de la fameuse brigade juive, un contingent de soldats ayant été recruté en Palestine en aout 1944 pour combattre en Europe avait tout pour plaire, sachant qu'on pouvait parler d'un sujet assez ignoré tout en posant des questions assez morales/philosophiques sur le thème des victimes face aux bourreaux, les relations avec les populations civiles germaniques occupées, mais aussi des questions quant à ce qui fait office de patrie : l'endroit où l'on est né, ou bien celui de sa religion. Hé bien c'est formidable car tous ces sujets, pourtant passionnants, sont soit complètement ignorés (la BD se passe après la capitulation, donc point de combats, à part de courts flash-back dans le premier tome), soit traités par le bais d'un anti-germanisme/arabisme primaire. Pour le côté germanique, je veux dire par-là que les seuls civils avec lesquels nos personnages interagissent sont systématiquement des monstres, et dès l'enfance. On a par exemple droit à deux séquences surréalistes: 1) Des vieux autrichiens habillés en hulans qui chassent des survivants de camps de la mort à cheval et à coup de fusils en plein jour ! Or si il y a eu des nombreux pogroms en Pologne ou en Tchécoslovaquie après la guerre, rien de tout cela en Autriche et en Allemagne, les alliés veillaient au grain, même dans la zone russe. 2) Des enfants de 6-7 ans armés membres des Werwolf qui planifient soigneusement l'assassinat d'un des personnages au seul motif qu'il est juif... Heu comment dire, les Werwolf, une petite troupe de saboteurs ados avaient cessé toute activité après la capitulation, et il n'y avait aucun enfant en bas âge parmi eux. Ils n'ont jamais non plus assassiné des soldats alliés. Donc imaginer une telle situation me laisse pantois : il y a suffisamment d'horreurs commises par les nazis pour ne pas trouver le besoin d'en inventer des nouvelles juste pour le plaisir. A l'inverse, les crimes de guerre de cette fameuse brigade (ils ont assassiné manu militari de nombreux prisonniers de guerre allemands) sont carrément niés (l'un des deux personnages explique gentiment qu'ils ont respecté les conventions internationales et n'ont exécuté personne malgré leurs envies...). Je ne condamne pas, étant donné le contexte, l'exécution de prisonniers SS, mais pourquoi mentir et retirer toute part d'ombre ? Le sujet des opérations de vengeance menées par cette brigade contre d'anciens nazis sert de fil rouge aux deux premiers tomes, mais là encore c'est traité de manière assez simpliste (pour être poli). De même que les opérations d'évacuation de juifs vers la Palestine avec la complicité passive de l'armée anglaise. Les deux premiers tomes qui se déroulent en Europe sont donc pour moi une intense déception. Le tome 3 qui se déroule en Palestine et voit la naissance de l'Etat d'Israël rattrape un peu ce bazar, même si on a encore une vision quelque peu manichéenne des évènements lors de la guerre israelo-arabe de 1947-48 : on nous présente des monstrueux arabes tuant tous les juifs et embauchant des SS pour les soutenir au combat. Sauf que la réalité est bien plus nuancée : la position du roi Abdalllah 1er, qui souhaitait parvenir à un accord avec Ben Gourion et Golda Meïr est passée sous silence. Et si quelques criminels nazis ont bel et bien été embauchés par les arabes (plus d'une centaine d'officiers allemands de tous les corps d'armée ont été recrutés, mais seule une minorité était de vrais criminels), ce fut après la guerre et dans des fonctions non-combattantes. Cela n'en reste pas moins méprisable, mais c'est assez différent de ce que la BD nous montre. Si il est évident que ce sont les nations arabes qui ont attaqué les premiers en 1947, et que de nombreux juifs ont été victimes de pogroms par leurs voisins arabes, des organisations sionistes extrémistes comme l'Igourn ou bien des formations paramilitaires comme le Palmah massacraient également des civils arabes en représailles... Mais on ne voit que les massacres commis par les arabes. De même, une citation attribuée à Abdul Rahman Hassan Azzam (secrétaire de la ligue arabe) se réjouissant à la perspective d'une guerre d'extermination figure en bonne place dans la BD, alors que des études récentes (antérieures toutefois à la BD) ont démontré qu'elle était fausse... En somme on a un contexte historique bien réel, mais très largement noirci au détriment des adversaires des héros dans une démarche qui me semble propagandiste. Ce qui est dommage car la vérité historique se suffisait à elle-même. Le peuple juif était clairement et sans contexte une victime, mais n'avait pas non plus les mains immaculées qu'on nous vend ici.

21/08/2024 (modifier)
Par Charly
Note: 1/5
Couverture de la série Serpents et Échelles
Serpents et Échelles

J’ai essayé de lire cette BD mais je ne suis pas arrivé au bout et je n’ai pas aimé. Le texte est trop compliqué et difficile à suivre. Alan Moore utilise beaucoup de mots et de références que je ne comprends pas. C’est fatigant et ennuyeux. Les dessins de Eddie Campbell sont parfois beaux, mais ils ne suffisent pas à rendre la lecture agréable. Il n’y a pas de scénario clair, ce qui rend l’histoire confuse. J’ai eu l’impression de ne rien comprendre et de perdre mon temps.

20/08/2024 (modifier)
Par Guy René
Note: 1/5
Couverture de la série Bellatrix
Bellatrix

Bonjour à tous, Entièrement de l'avis des critiques précédentes. Des avions, des révolvers, des autos style Bugatti année 1920, des chemises et pantalons similaires à ceux des bipèdes terriens et.... cerise sur le gâteau: le mot ‘Hotel’, fièrement affiché au fronton de l'établissement dans lequel souhaitent séjourner nos héroïnes! (page 8) Aïe... c'est à croire qu'on parle des langues de la terre sur Bellatrix. Alors, dans ces conditions, pourquoi avoir besoin de traducteurs fournis par les Avarans pour dialoguer sans encombre avec les autochtones! Mais comment Leo a-t-il pu commettre une pareille bourde!

19/08/2024 (modifier)
Par Blankzero
Note: 1/5
Couverture de la série Made in Korea
Made in Korea

A l'instar de Cacal69, je me suis laissé tenté par l'offre découverte à 10€ de Made in Korea. Une couverture sympathique et un pitch intéressant (à défaut d'être original) sur la parentalité et l'IA avaient fini de me convaincre à l'acheter. Je le regrette : Made in Korea est médiocre. Les sujets abordés s'empilent à une telle vitesse qu'ils ne sont qu'à peine effleurés. Cela ressemble à une sorte de check-list avec autant de thèmes à cocher pour remplir les cases. L'écriture de l'univers et des personnages est tellement sommaire qu'elle ne crée aucune attache, aucune émotion entre le lecteur et des protagonistes au comportement aberrant. La fin est écrite à l'arrachée, sans queue ni tête et finit de clore un récit insipide et rapidement oubliable, avec un dessin inégal qui ne remontera pas la note de cet album.

19/08/2024 (modifier)
Par greg
Note: 1/5
Couverture de la série Jules Verne et l'astrolabe d'Uranie
Jules Verne et l'astrolabe d'Uranie

Enfant, j'ai lu la plupart des livres de Jules Verne, y compris les moins connus. C'est donc avec un certain intérêt mêlé à la curiosité que j'ai entamé la lecture de ce diptyque qui met en scène Jules Verne qui se mue en chasseur de fantôme et qui découvrira un complot dantesque. Dit comme cela, c'est un peu idiot, et ce n'est pas totalement faux: c'est un peu grand-guignolesque, avec un savant fou bien fou, le tout mâtiné de visions du IIIème Reich. C'est cliché, mais cela pourrait à priori être potable/distrayant pour peu qu'on ne connaisse pas l'œuvre de Jules Verne. Hélas c'est mon cas, et très franchement c'est la catastrophe: le scénario n'est qu'un plagia assumé de plusieurs livres de Verne qui ont été mixés ensemble pour faire une espèce de bouillie indigeste. Nous avons donc : 1)"Une ville flottante" pour la partie sur le Great Eastern 2)Le Château des Carpathes pour toute la partie sur le fantôme 3)"Maître du monde" pour toute la partie savant fou (second tome) Avec des allusions diverses et variées à "20000 lieues sous les mers", Le Tour du monde en 80 jours, et Voyage au centre de la Terre qui ont en commun leur absence de subtilité. Ajoutons à cela d'autres soucis: D'abord, l'auteur s'est très mal documenté: l'intérieur du Great Eastern est en fait celui du Titanic (par exemple), et dans le premier tome, on nous explique que ce voyage est un cadeau fait à Jules Verne par son frère afin de le distraire...Sauf que voyager à bord du Great Eastern était un rêve que Jules Verne poursuivait depuis presque 10 ans, et il s'agissait une des motivations premières de sa carrière d'écrivain au départ, car il s'était juré de pouvoir un jour gagner assez d'argent pour se payer le trajet....Quand quelque chose définit à ce point un homme, on ne le passe pas sous silence. Jules Verne lui-même est présenté comme un gamin immature, sachant à quel point le personnage était calculateur, cela laisse sans voix. De même que la part d'ombre de l'auteur (un certain antisémitisme) est tout simplement ignoré, car on est dans un univers assez manichéen: le méchant est méchant (ses motivations sont grotesques), et le gentil est gentil.

19/08/2024 (modifier)