Le Grand Mort

Note: 3.24/5
(3.24/5 pour 42 avis)

Tout avait été prévu pour que ce soit une semaine studieuse ! Pauvre Pauline ! Elle comptait se mettre au vert pour préparer sa maîtrise de sciences éco...


Apocalypse et fin du monde Auteurs canadiens Bretagne D'un monde à l'autre Jean-Blaise Djian

La nuit recouvre la forêt bretonne et la « deuch » vient de tomber en panne d’essence juste devant chez Erwan, à 20 kilomètres de tout village. Erwan est un métis du genre placide. Solitaire, il vit simplement, entouré d’objets étranges. Il propose à Pauline de partager sa soupe et de l’héberger pour la nuit... Contrainte par les circonstances, elle finit par accepter... Tandis qu’elle mange, il parcourt un vieux grimoire traitant du « petit peuple »... Elle ricane de ces sornettes. Elle ignore, alors, que cette rencontre sera pour elle le point de départ vers un autre univers, un autre espace-temps, où toute sa vie et ses principes vont basculer... Les conséquences de cette aventure seront des plus surprenantes pour elle, pour son entourage, voire pour l’humanité... Régis Loisel s’associe à la plume talentueuse de Vincent Mallié pour mettre en images cette fantastique histoire.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 13 Novembre 2007
Statut histoire Série terminée 8 tomes parus

Couverture de la série Le Grand Mort © Vents d'Ouest 2007
Les notes
Note: 3.24/5
(3.24/5 pour 42 avis)
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15/11/2007 | ManuB
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L'avatar du posteur bamiléké

Je n'ai pas été convaincu par cette série malgré un graphisme et une mise en couleur que j'apprécie. J'ai péniblement réussi à lire les huit tomes malgré trois premiers tomes séduisants. Ensuite j'ai eu l'impression de lire plusieurs fois le même tome avec une surenchère de dramatisation factice avec les trois personnages principaux ( Gaëlle, Erwan et Pauline) de plus en plus fades et insipides. Tous les clichés contemporains y passent: mondialisation, chômage, épidémie, migration, théorie du complot. C'est vu au ras du sol sans l'ombre d'une réflexion sur le régalien ou d'une possibilité d'organisation. C'est parfois incohérent comme le traitement du bon violeur (Macare) qui agit pour la Cause et du vilain violeur qui a droit à une balle dans la tête. Enfin je n'ai pas du tout adhérer à la "philosophie" de la prêtresse/prêtre Macare qui fait tuer presque tout le monde comme pour une justice immanente afin de créer un monde nouveau utopique comme pour punir l'hybris d'une humanité qui a rompu l'harmonie cosmique. Le tome 8 est sur ce point assez surprenant dans un discours écolo-druido-chamano-cosmologique où tout est bien dans le meilleur des mondes avec une Blanche devenue mamie gâteau après avoir noyé des gamins qui voulaient jouer avec ses lunettes (où est l'hybris et la justice ?). Ce type de raisonnement porté par le/la "sage" Macare me rappelle tellement de propagandes meurtrières du XXème siècle que je ne peux avoir que d'immenses réserves sur cet ouvrage. En face les auteurs nous proposent un Erwan bien sympa qui se vide au fil des tomes pour en devenir insignifiant face à une Blanche ( "Tuer c'est mal!" houlà quelle puissance!) aux pouvoirs surnaturels ( encore de l'immanence?) démesurés mais qui ne sait pas ouvrir un paquet de gâteau ou faire cuire un œuf. Enfin ce type de pouvoir permet toutes les facilités scénaristiques en terme de fausse dramatisation puisque cela permet de guérir en un clin d'œil les cas les plus désespérés ( dans l'ordre Gaëlle, Erwan et enfin Pauline ouf j'ai presqu'eu peur pour eux!) toujours avec le même schéma. Pas pour moi.

09/06/2025 (modifier)
Par Oncle Ben
Note: 1/5
L'avatar du posteur Oncle Ben

Avis sur le tome 1 : En plein cœur de la Bretagne contemporaine, un portail magique tenu par des druides dissimule l'accès à un monde invisible. Débuts d'une série écolo-bisounours qui non contents de tourner à vide, enfilent les clichés comme des perles. Rien ne nous est épargné : la petite 2CV des familles qui nous fait le coup de la panne en pleine carte postale bretonne, les bons campagnards éloignés de tout progrès en phase avec Mère Nature - évidemment des druides (puisque on vous dit qu'on est en Bretagne !), la parisienne type - râleuse et sophistiquée, le mythe du bon sauvage étiquetté à la tribu autochtone du monde parallèle - de paisibles humanoïdes bleuâtres nommés Le Petit Peuple... (schtroumpf qui peut l'imagination). Grosso modo les poncifs qui hantent la fantasy franco-belge de tête de gondole depuis 30 ans. Sauf qu'ici, à l'inverse du 1er cycle de Balade au bout du monde, tout est simpliste et gentillet. La révélation du monde caché, en plus d'être faite à la première parisienne venue, ne dérange personne. Ni les gardiens du temple, pourtant tenus au secret de génération en génération, ni le Petit peuple, pourtant préservé de la convoitise de l'espèce humaine (à l'exception des druides-passeurs). Même la citadine, d'abord incrédule, ne semble pas chamboulée outre mesure une fois passée la frontière. Le prétexte de ses lunettes perdues de l'autre côté, puis la grande disposition d'une petite indigène à l'aider coûte que coûte à retrouver son chemin, en disent long sur les facilités scénaristiques déployées par les auteurs. Le reste de l'album suit une procession mystico-pouêt pouêt qui n'en finit pas. L'occasion d'admirer les couleurs chatoyantes de François Lapierre couplées au trait expressif et au découpage dynamique de Vincent Mallié - clone de Loisel (ici co-scénariste auprès d'un Djian en mode pilote automatique). La dernière planche tente brillamment le cliffhanger par sa démesure, mais c'est trop tard. Le lecteur est parti se replonger dans La Quête de l'oiseau du temps depuis longtemps.

04/05/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur gruizzli

Très franchement, on est pas passé loin du 5* à mon gout. Et c'est probablement dû au fait que j'ai lu cette série bien plus tard que d'autres. Parce que cette série est parfaitement dans l'air du temps, c'est le moins qu'on puisse dire ! Les huit tomes s'engloutissent en un rien de temps et j'ai été tenu en haleine pendant les trois jours que m'ont pris ma lecture (parce que j'ai voulu l'étaler dans le temps et ne pas faire mon gros gourmand). Et en même temps, une fois l'histoire finie, je me suis retrouvé assez mal à l'aise. Cette BD n'est clairement pas optimiste et joyeuse, bien loin de ce que le ton du premier volume laissait présager. Et si la fin semble tendre vers l'optimisme, je trouve qu'elle donne plus une impression de tristesse et de résignation que de joie apaisée. Une fin dans le ton du récit, tout simplement. Parce que ce récit est noir, oh que oui ! Le genre noir charbon que tu te demandes si tu peux pas chauffer avec. L'optimisme du début ne m'a jamais vraiment quitté, j'ai gardé pendant longtemps la petite flamme de l'espoir en me disant que certaines choses seraient réversibles. Mais finalement, non, ça s'achève aussi mal qu'annoncé et c'est un pari osé de la part des auteurs. Je dois dire que je ne m'attendais pas au virage que prend l'histoire mais celui-ci apporte beaucoup à la réflexion que la BD porte en elle. C'est un questionnement qui est parfaitement en phase à l'actualité : comment ne pas penser au Covid, à la guerre en Ukraine, au réfugiés climatiques etc ... ? Et pourtant, la BD date d'avant bien les évènements cités. Je ne parlerais pas de prophétisme mais plutôt de lucidité sur notre monde. C'est d'ailleurs un des points les plus intéressant de la BD, le questionnement sur l'impact de l'être humain. Lorsque l'humanité détruit tout un monde, il faut l'arrêter. Et si la destruction parait monstrueuse, c'est qu'elle fait écho à celle que nous provoquons tout les jours. Lorsque des enfants meurent devant nous, c'est un reflet de ce que nous faisons subir à d'autres espèces. Contrairement à d'autres lecteurs, je n'ai pas vraiment eu l'impression d'un ventre mou. Au contraire, le long passage central avant que les personnages ne se retrouvent pour conclure l'histoire me semble très pertinent : entre le petit peuple qui se déchire sans comprendre les réels enjeux (échos assez intéressant après des actions comme l'attaque du Capitole aux USA) et notre monde qui s'embrase, nous avons une représentation assez lucide de nombreux maux que notre société vit. Que penser de ce complotiste en pleine apocalypse qui sous-entend que le monde est dévasté à cause des Illuminatis ou les rares moments de solidarité entre les survivants ? C'est une peinture qui semble criante de vérité maintenant, preuve que les auteurs ont su déceler assez vite les problématiques émergentes de notre société malade. Je pense sincèrement que cette BD est une excellent lecture de notre époque. Si je dis ça, c'est que derrière son introduction plutôt convenue et sa fantasy de décor, elle est un reflet tendu aux occidentaux pour parler de leur société. Et surtout, sa noirceur presque sans espoir et sa fin très dure la font clairement figurer dans les BD qui n'offre ni espoir, ni solution, ni rédemption. Un simple constat amer et presque résigné, mais puissamment évocateur. Loisel, Djian et Maillé ont réussis leur pari, sans aucun doute. C'est fort, c'est prenant, c'est puissant. J'en suis ressorti touché, surpris et avec une sensation assez désagréable d'avoir été passé au rouleau compresseur mental. Mais c'est la force d'une bonne BD, de mettre mal à l'aise lorsque c'est nécessaire. Excellente BD, pour sur.

13/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Une série qui vaut largement le détour mais bien trop longue à mes yeux. Un début accrocheur, une bonne fin, malheureusement le liant est trop dilué, comme le précise le précédent posteur, il y a un gros ventre mou. Ça loupe le 4* à cause de ça, 2 ou 3 tomes de trop. Je conseille la lecture mais pas l’achat. Une histoire étirée mais pas pour autant désagréable, du bon fantastique qui entre en résonance avec notre monde contemporain, des personnages « humains », juste des péripéties un peu inutiles sur la longueur. Le duo de scénaristes aurait gagné à condenser. A souligner que le plaisir de lecture découle grandement de la partie graphique, c’est archi solide sur ce point.

24/06/2022 (modifier)
Par Borh
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Borh

Cette série est globalement excellente mais je trouve qu'il y a un gros ventre mou entre le troisième et le sixième tome. Au début j'avais du mal à m'arrêter mais par la suite, il y a des moments où j'ai dû me forcer pour continuer parce que c'était chiant. Ça avance très lentement, parfois dans un tome de 60 pages, il ne va y avoir que 5-6 pages qui font vraiment avancer l'histoire... Mais au final l'histoire se tient très bien, les personnages sont très attachants, juste que ça aurait été mieux en 5 tomes à mon avis. L'ambiance est tout de même extrêmement noire, ce qui n'est pas forcément évident à la lecture du premier tome plutôt léger, plein de magie et d'émerveillement. C'est noir mais très cohérent, certains trucs font écho à la crise du COVID et à la guerre en Ukraine alors que la série s'est finie en 2019, donc il y a petit un côté visionnaire de la part de Loisel. Même si bien sûr, la situation de notre monde n'est pas tombée aussi bas que celle de série (en tout cas pas encore). Côté dessin, j'ai trouvé ça excellent très coloré, un style assez léger qui tranche avec l'histoire très sombre (et la fait mieux passer).

24/04/2022 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Alix

Je réécris mon avis après lecture de l’intégrale de cette série… et je laisse ma note à « franchement bien ». J’avais peur que 8 tomes, ça fasse trop long, peur que les auteurs aient trop allongé la sauce… mais non, je dois avouer que le rythme est très soutenu, et que je n’ai pas vu passer les albums. L’histoire mélange les codes des genres fantasy et post apocalyptique pour offrir quelque chose d’original, mais surtout une parabole écologique intéressante, avec ce « petit peuple » dont la survie est compromise par la bêtise humaine, par notre mode de vie. Pas de manichéisme cependant, les « factions » de ce petit peuple n’étant pas spécialement moins guerrières que nous. Le ton de l’histoire est souvent sombre et violent, et j’ai adoré le personnage de « Blanche », qui m’a vraiment fasciné. La fin est un peu convenue, mais satisfaisante et logique. La mise en image de Vincent Mallié est superbe, et se rapproche finalement du style de Loisel, surtout sur les paysages du « petit monde »… ah, la représentation du Grand Mort. Un excellent moment de lecture, et une série que je recommande chaudement.

23/02/2009 (MAJ le 06/07/2020) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le Grand Mort est un récit au concept de départ assez classique. Il existerait un univers fantastique lié au nôtre, un monde à la fois enchanteur et effrayant habité par un petit peuple aux coutumes étranges et qui aurait besoin d’une ‘clé’, d’un humain seul capable d’assurer la survie et la bonne entente de ce peuple. Le premier tome nous permet de faire connaissance avec les principaux personnages du récit. Il rappelle par certains côtés le premier tome de « Sasmira » (le look de Pauline y est pour beaucoup, comme le coup du passage surprise dans un autre monde) tout en nous rappelant combien Loisel aime les mondes fantastiques. On se croit alors partis pour un récit assez classique, enchanteur, qui se déroulerait prioritairement dans ce monde étrange à nos yeux, avec un peu de suspense mais surtout des bons sentiments. En fait, pas du tout ! Car rapidement, la série va virer vers le récit apocalyptique et se déroulera plus souvent à Paris ou en Bretagne que dans le monde du petit peuple. Les éléments vont se déchainer sur terre tandis que deux mystérieuses naissances qui unissent le petit peuple et les humains créent le cœur même de l’intrigue. On suit les personnages ballottés dans le chaos et rien ne nous est épargné. Les morts s’empilent et certains personnages dégagent une noirceur inattendue. J’ai alors repensé au « Peter Pan » de Loisel et plus particulièrement au rôle que l’auteur attribuait à Clochette. Un rôle presque malsain, dérangeant. Et bien ici, j’ai retrouvé le même genre de personnage… et ce personnage est pour beaucoup dans mon appréciation de la série. Les tomes sont volumineux (64 pages au minimum) et pourtant la série se lit rapidement. Le dessin de Mallié est vraiment agréable à l’œil. Il apporte la fantaisie et le mystère lors des passages fantastiques (ahhh, la découverte du Grand Mort au bord du lac !) et se révèle extrêmement précis et riche dès qu’il s’agit d’illustrer l’humanité confrontée à l’apocalypse… tout en restant toujours parfaitement lisible et aéré. Et la colorisation de Lapierre est à la hauteur du dessin de Mallié. Visuellement, c’est vraiment agréable à lire. Au final, ce récit qui part sur des bases classiques a donc réussi à me surprendre par sa noirceur… et ce n’est pas le happy end final qui parviendra à effacer les aspects les plus pessimistes de l'histoire imaginé par Loisel et Djian. On peut y voir une fable écologiste ou seulement un récit fantastique, mais c’est clair que ce Grand Mort a été une des meilleures longues séries de ce début de siècle (11 ans, 8 tomes et 520 planches tout de même… )

13/08/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Interpellé par les on-dit sur cette série, je m'y suis attelé sans savoir dans quoi j'allais tomber, et la surprise s'est transformée en intérêt ; un intérêt très relatif cependant.. La lecture fut tellement captivante et chaque final d'album bien troussé, que j'ai lu les 5 tomes dispos à ma médiathèque à la suite. Le ton et l'ambiance sont très prenants, malgré la rupture entre le tome 1 qui bascule dans l'étrangeté poétique, et les autres tomes parisiens et apocalyptiques. Mais la série comprend quelques défauts qui peuvent freiner un peu l'enthousiasme : le rythme est lent, et ce n'est pas fini, alors que ce genre d'histoire aurait pu être bouclé en 5 tomes ou peut-être moins. Trop de va et vient entre les 2 mondes et surtout trop de séquences inutiles et trop de cases pour rien ralentissent l'action qui aurait gagné à être plus tonique par des ellipses bienvenues. La gamine est inquiétante, peut-être un peu trop ou pas assez, elle fait penser aux enfants du film Le Village des damnés, bref je n'aime pas trop ce type de personnage... La vision déglinguée et pourrissante de notre monde est bien sûr très pessimiste et c'est voulu pour justifier ce qui l'oppose au petit peuple, mais certains aspects sont trop exagérés (la trop grande misère, ou McDo devenu un temple de la bonne bouffe... boah c'est le monde à l'envers)... La Bretagne seule garde son décor bucolique, mystérieux, pétrie de légendes et paisible, jusqu'à ce qu'elle soit aussi rattrapée par les catastrophes. Et justement, tout ça implique une question : comment ce chaos va-t-il finir ? Que va trouver Loisel pour conclure cette aventure ? Pas évident de clôturer un récit où tant d'événements extrêmes se sont produits, on va vers une sorte de fin du monde sans espoir de retour... tout ceci me dérange un peu. Sinon, les personnages humains principaux de Erwan, Pauline et Gaëlle sont attachants et bien campés, les scènes en Bretagne et dans le monde parallèle du petit peuple sont poétiques et féeriques, le dialogue n'est pas envahissant, et il y a de bonnes trouvailles. Mais je trouve étrange d'avoir classé cette Bd en fantasy, alors que le sujet est plus fantastique ou à la rigueur inclassable, la partie fantasy n'est pas dominante. Quant au dessin, il est très réussi et convient bien à ce type de conte fantastique moderne, le trait ressemble à celui de Loisel, mais en plus fin, plus éthéré. Une Bd surprenante dans son parcours, dont chaque fin d'albums attise l'envie d'une suite immédiate, mais qui comporte une partie narrative par endroits assez vaine. Je suis certain que si elle n'avait pas été signée Loisel, l'intérêt aurait été moindre ; seule la conclusion permettra de mettre une note définitive.

24/12/2015 (modifier)
Par enyOs86
Note: 3/5

Avis sur le tome 1 de "le grand mort". Un dessin agréable à regarder, des planches qui s'animent de belles couleurs, couplées a de magnifiques paysages. Les protagonistes dont attachants, surtout Pauline avec son côté désinvolte et ses crise ma d'hystérie. Grand fan des mythes, contes et légendes, la Bretagne qui est dépeinte dans cet album, semble être le berceau de toute cette culture de "l'imaginaire". Un bon premier tome, qui se lit vite, certes, mais qui, assurément, donne l'envie au lecteur de prolonger l'histoire avec le tome 2..

18/10/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, je trouve que je suis peut-être un peu généreux pour ma notation. Pareil pour l'achat, peut-être qu'un emprunt à une médiathèque (comme je l'ai fait) peut suffire pour se faire un avis. En effet, si l'histoire se laisse plus ou moins lire, je l'ai trouvé un peu faiblarde. L'idée de départ (deux mondes plus ou moins liés) n'est pas vraiment nouvelle, et le déroulement de l'intrigue est franchement lent, ça se traine trop je trouve. Par contre, j'ai bien aimé le dessin et la colorisation (le plumage vaut mieux que le ramage). Le petit monde a des airs de La Quête de l'Oiseau du Temps, genre le monde du Rige (surtout dans les passages s'y déroulant dans le premier tome). Bref, quatre tome lus cet après midi, et une suite attendue sans trop d'impatience...

15/11/2014 (modifier)