Les derniers avis (5229 avis)

Par Cacal69
Note: 1/5
Couverture de la série Les Vacances chez pépé-mémé
Les Vacances chez pépé-mémé

Pas grand chose à dire et à sauver dans ces vacances chez pépé-mémé. J'ai moi-même passé des vacances chez mémé et pépé au milieu des années soixante-dix, mais rien qui ne ressemble à ça. Alors oui c'est une BD humoristique, enfin elle se veut comme telle mais mes zygomatiques sont restés au repos. On n'échappe pas aux clichés, c'est de mauvais goût et surtout c'est couillon et vulgaire. Une succession de petites histoires au ras des pâquerettes qui crétinise le monde rural. Une BD affligeante, après il est vrai que je n'ai jamais été réceptif à l'humour de Fluide Glacial. Un dessin caricatural qui n'est pas fait pour moi. Pas fan des gros nez boursouflés de mémé-pépé et les mioches sont quelconques. Des couleurs sympathiques et une mise en page académique. Un gros bof. Pas pour moi.

23/06/2025 (modifier)
Par greg
Note: 1/5
Couverture de la série Noô
Noô

Il s'agit d'une énième adaptation Stefan Wul , auteur de science-fiction français à l'œuvre prolifique, un peu surestimé à mon sens. Non que ses livres soient ratés ou autres, mais bien que ses mondes soient différents, on retrouve plus ou moins la même structure narrative et le même genre de thématique, et on se retrouve très fréquemment à suivre un inconnu parti explorer une jungle extra-terrestre. Ce typique se retrouve au final assez pénible à lire: on suit un personnage principal de notre époque arraché à sa planète. On ne sait pas trop pourquoi ni comment, mais il va rapidement s'attacher à son père de substitution. Il passera l'essentiel des trois tomes à fuir à travers des jungles, urbaines comme végétales. La psychologie des personnage a l'épaisseur d'un micron, on ne s'attache à personne, les mondes décrits sont sans originalité, et le tout est saupoudré d'intrigues politiques sans grand intérêt. On sombre dans un certain ennui, accentué par une absence totale de logique sur plusieurs points de l'intrigue, avec en plus de sacré grosses ellipses. Bref pour le coup c'est assez décevant

22/06/2025 (modifier)
Par Adazael
Note: 1/5
Couverture de la série C'est aujourd'hui que je vous aime
C'est aujourd'hui que je vous aime

J'ai pas aimé du tout mais j'ai surtout trouvé ça problématique. Je ne suis pas du tout de cette génération, je suis né en 99, mais c'était vraiment comme ça à l'époque ? Car on parle beaucoup des effets négatifs du porno sur la jeunesse, pourtant si je me fie à cette BD la jeunesse était bien pire avant. Ces jeunes de 14 ans boivent des pintes (en bar d'ailleurs) et vont voir des prostituées... Le mélange jeunesse/adulte est très dérangeant (un personnage va acheter un Pif gadget tandis que l'autre va voir les prostituées). Le personnage est au mieux pathétique, au pire méprisable. Il tente même de violer une jeune fille avec un de ses amis. Je ne comprends pas que la BD ne soit pas plus critique et fasse passer pour mignons des comportements illégaux et très problématiques.

19/06/2025 (modifier)
Par Titanick
Note: 1/5
Couverture de la série Benjamin, Virgile, Socrate et l'équipe de Mezydugnac
Benjamin, Virgile, Socrate et l'équipe de Mezydugnac

Je ne m’intéresse pas au rugby, ni aux jeux de ballon en général. Mais je ne crois pas que ça a influencé mon avis sur cette série. Les gags me font penser à ces séries de supermarché sur les métiers ou les couples ou autres… Des gags éculés, des répliques forcées. Un seul gag a pu me tirer un début de sourire, c’est dire. C’est d’abord paru dans une revue de rugby. J’imagine qu’une page à la fois, c’est un peu plus digeste. Surtout si on est passionné de rugby au point d’être abonné à une revue spécialisée ! Le dessin fait partie également de ces séries ordinaires, pas transcendant mais il fait le job. Cerise sur le gâteau, l’album est sponsorisé par une compagnie d’assurance, et c’est bien martelé à l’occasion.

19/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Oh les filles !
Oh les filles !

C'est le nom d'Emmanuel Lepage qui m'a dirigé vers cette série. J'aurais mieux fait de m'abstenir et la notoriété du dessinateur n'influencera pas ma déception de lecture. Pour moi cette vague histoire de trois gamines réunies dès six ans autour de la danse classique n'est qu'un pâle prétexte à une charge contre une société raciste et inégalitaire. Pourquoi pas! la lutte contre toute forme de racisme et de stigmatisation est une thématique qu'il faut constamment entretenir. Etant papa d'un enfant métis c'est un sujet souvent abordé à la maison. Encore faut il que cette thématique soit bien utilisée car je crains toujours un effet de balancier à rebours. C'est le cas dans ce scénario qui accumule les clichés les plus éculés et les situations improbables. On a droit à presque tout, les policiers qui tabassent un mineur alors qu'une simple fouille avec un chien renifleur suffisait, une copine de sept ans qui fait une remarque raciste à l'école (et se fait casser le nez), l'immigrée nounou ( au black?) corvéable à merci et éjectée au bout de neuf ans pour une suspicion de vol... J'ai eu l'impression que Sophie Michel avait utilisé tous les fonds de tiroir d'une victimisation facile. De plus ces situations sont balancées en trois cases sans qu'il n'y ait de conséquences ( judiciaires) ni d'approfondissement. Quant à la stigmatisation Sophie Michel n'en est pas si loin avec le portrait caricatural de la maman d'Agnès dès les premières cases et tout au long du récit du tome 1 ( je n'ai pas pu aller plus loin). Le pompon du scénario est d'envoyer une gamine de huit neuf ans , fringuée 16ème, seule à Barbes la nuit. Lol Lol Lol Je fais parfois des courses à Château rouge pour savoir qu'il y a en permanence des policiers qui s'inquièteraient d'une enfant seule dans des rues qu'elle ne connait pas. J'en viens ainsi au graphisme de Lepage que je trouve aussi décevant. Contrairement à Tardi avec son Nestor Burma je ne m'y retrouve pas dans le Paris du XVIIIème proposé par Lepage. Dès le début la présentation de la clinique m'a interpelé. Ensuite j'ai eu l'impression que Lepage picorait de ci de là : rue Lepic? Barbes? sans précision sur les lieux, ni plaques ni marqueurs dans des rues vides!!! Quand on connait l'animation de ce quartier même tard le soir le graphisme ne rend pas du tout l'ambiance. J'insiste sur ce point de géographie urbaine car il devrait s'inscrire totalement dans le fondement du scénario puisqu'il s'agit de mixité sociale qui justifie la proximité des trois jeunes filles. J'ai bien d'autres réserves sur cette série ( comme le langage prêté à la maman de Leila ) mais j'arrête. J'ai vraiment eu l'impression que les auteurs étaient passés à côté du sujet.

11/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Genetiks
Genetiks

J'ai vraiment eu du mal à aller au bout de cette série. Pourtant l'idée de départ qui se demande jusqu'où peut aller la propriété d'un labo sur le vivant est fondamentale à notre époque de biotechnologies fleurissantes. Le sujet de Marazano est ambitieux puisqu'il implique des développements sur les thématiques de liberté, de Droit international et d'éthique. Las après un début prometteur la série s'enfonce dans des situations alambiquées qui font la place à un discours activiste basique, une pseudo romance entre Alice et Thomas, une gestion temporelle compliquée qui permet trop de facilités scénaristiques sur des morts qui redeviennent vivants. Cela donne une ambiance proche des "12 Monkeys". Mais ce qui passe bien au cinéma grâce aux acteurs ou mise en scène dynamique peut se révéler inefficace en BD. C'est mon ressenti ici où j'ai vite abandonné l'idée de comprendre les tenants et aboutissants du scénario. De plus le choix de Thomas comme personnage principal est curieux. Je l'ai ressenti comme tellement fade et stupide qu'aucune empathie ne m'a lié à lui. En fait on a vite l'impression que son seul but est d'arriver à ses fins avec la belle Alice qui se promène en mini-jupe et hautes bottes tout au long de sa cavale avec Thomas. C'est très sexy avec une Kalash à la main mais très peu crédible. Un mot sur le graphisme de Ponzio. J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ces propositions graphiques. J'ai eu l'impression de me retrouver dans un roman-photo de série Z aux expressions figées et loin de la thématique centrale de la série. C'est rempli de sourires béats ou de poses forcées. La narration textuelle est déjà peu fluide et la narration visuelle en rajoute. Une lecture et un visuel que je n'ai vraiment pas aimés.

05/06/2025 (modifier)
Par Jypjpr
Note: 1/5
Couverture de la série Les Chants du Chaos
Les Chants du Chaos

Je partage les avis déposés. Un graphisme alléchant, trop peut être, car l'abondance des couleurs sature, écœure et nuit à une certaine homogénéité de l'album. Pourtant il y a de bonnes idées, comme ces enluminures pour les têtes de chapitre. Mais la sauce ne prend pas et l'ennui arrive rapidement. La cause en est le scénario qui est creux et ne tient pas debout. Beaucoup de textes, beaucoup de bulles et de blabla pour pas grand-chose. Ça n'avance pas et on se lasse vite de cette histoire, qui n'en est pas... Passez votre chemin. Une BD sans intérêt.

03/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Compendium
Compendium

Jorge González est un artiste argentin dont le style graphique est assez reconnaissable. Il travaille le plus souvent au lavis, dans des tonalités grisâtres, sur lequel il applique un trait noir relâché pour représenter des scènes généralement empreintes de poésie et de culture argentine. Il est notamment l'auteur de Chère Patagonie, Bandonéon ou Maudit Allende !. Compendium est un recueil d'œuvres choisies par l'auteur lui-même. La première moitié se compose d'histoires courtes abordant des sujets très sérieux, , théoriquement des récits journalistiques. Cela commence par deux pages sur un garçon madrilène qui choque sa mère avec un poème très cru qu'il vient d'écrire. Ensuite, on plonge dans le récit du coup d'État contre Salvador Allende, vu de l'intérieur du palais présidentiel assiégé. Puis vient une ode à la culture argentine, faite de tango et de foot. Enfin, on découvre l'histoire d'une rivalité entre deux nageurs en pleine compétition durant l'occupation allemande. Si les premières pages comportent encore quelques bulles de dialogue, il n'y a plus ensuite que le texte narratif pour accompagner des images qui deviennent davantage des illustrations accompagnant le propos qu'une véritable bande dessinée. La seconde moitié de l'album présente une sélection d'illustrations de l'auteur, entre artworks abstraits et compositions plus figuratives. J'imagine bien que l'auteur a su séduire de nombreux lecteurs par son art. Il ne serait pas autant publié, et je n'aurais pas lu autant de critiques positives à son sujet, si ce n'était pas le cas. Mais pour ma part, je suis littéralement réfractaire à son style. Chaque case est peinte dans une gamme de tons gris ou de couleurs sourdes et sombres, avec une touche volontairement brouillonne qui baigne l'ensemble dans une atmosphère sinistre, presque dépressive. Cette brume visuelle constante donne l'impression d'un voile de morosité posé sur chaque scène. Et par-dessus ces décors brumeux, le trait du dessin, souvent griffonné à la va-vite, ajoute encore à ce sentiment de confusion visuelle. Je reconnais parfois une certaine maîtrise technique dans quelques décors plus travaillés, mais la plupart du temps, ces planches et illustrations me rebutent. Je peux m'en accommoder quand le fond m'intéresse, mais à part la curiosité d'en apprendre un peu plus sur la manière dont Allende s'est battu jusqu'au bout pour défendre la démocratie, aucune des autres histoires ne m'a captivé. Et surtout, j'ai vite compris que lire un texte narratif un peu ennuyeux accompagné d'illustrations que je trouve aussi plombantes ne m'apporte strictement aucun plaisir. J'avais juste envie de terminer l'album au plus vite, voire de le refermer avant la fin. Ce n'est absolument pas ma came, même si je peux concevoir qu'elle puisse parler à des sensibilités plus artistiques que la mienne.

31/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Terres de Caël
Les Terres de Caël

Bon, autant le dire tout de suite, c’est péniblement que je suis allé au bout du deuxième tome paru, en n’étant pas étonné et en ne regrettant pas l’abandon de la série – je m’apprêtais de fait à en faire de même ! Car, au bout de deux tomes, je n’ai toujours pas vraiment compris où ça voulait nous amener. L’intrigue part dans tous les sens, sans que je sois convaincu par quoi que ce soit. C’est de la SF avec quelques relents de Fantasy, des personnages à l’esthétique vaguement elfique (utilisant des engins qu’ils nomment Drakkars, avec un arbre ressemblant à l’Yggdrasil). C’est surtout de l’aventure misant tout sur l'action, c'est très bourrin, à base de courses poursuites de motos spatiales, de bastons, qui font office d’intrigue. Nombreux sont les personnages dont je n’ai pas saisi le rôle exact. Et l’intrigue m’échappe sans m’intéresser. Enfin, je ne suis pas du tout fan du dessin, très basique, et de la colorisation, sans nuance et sans âme. A un moment, je me suis dit : « tiens, au moins on évite les bombasses avec scènes et postures érotiques inutiles et racoleuses ». Et puis en fait non, au début du second tome je crois, l’une des héroïnes cherche des fringues, en se baladant les seins à l’air et en petite culotte. Cette scène sans intérêt pour l’intrigue dure près d’une page et demi ! Bref, la série se range dans la longue liste de celles que Soleil a publiées sans être trop regardant sur la qualité – pour les abandonner en cours de publication. Cet abandon finit de faire perdre le très peu d’intérêt que l’on pourrait ressentir pour cette histoire. Note réelle 1,5/5.

28/05/2025 (modifier)
Par Damelikek
Note: 1/5
Couverture de la série Éclore
Éclore

Je ressors plus que mitigée de cette lecture. Éclore se voulait sans doute un récit d’émancipation et de reconstruction...j’ai trouvé que le propos manquait vraiment de subtilité. Le thème de fond m'intéressait mais la vulgarité gratuite de certains passages ont rendu la lecture confuse et parfois dérangeante. Quant à la fin...elle était pour ma part cousue de fil blanc....

23/05/2025 (modifier)