J'ai lu cette série il y a pas mal de temps et j'avais apprécié les premiers opus. Pourtant je ne suis pas un grand fan de Martin. Je trouve ses dialogues souvent pesants et ses personnages figés. Le Moyen-âge est une période que j'aime bien et j'ai apprécié que les auteurs proposent un personnage central bâtisseur. Malheureusement j'ai stoppé net la lecture de la série avec l'épisode Barbe bleue. C'est à cette occasion que j'ai découvert le personnage de Gilles de Rais plutôt sympathique jusque là. Je fais partie de ce lectorat, parent de jeunes enfants, qui est très mal à l'aise devant les propositions ambiguës des auteurs. Je ne suis pas naïf et je reconnais à l'artiste d'explorer cette face sombre. Mais je me souviens aussi d'une réflexion de P-E Schmitt dans "la Part de l'autre" de la difficulté voire du danger d'explorer ce type de personnage. S'adressant à un public jeune, les auteurs sont forcément dans le sous-entendu et la demi mesure. Je trouve cette position très inconfortable voire hypocrite. Comme pour illustrer la remarque de Schmitt le personnage de Rais prend vite le dessus sur celui de Jhen bien moins "charismatique" sous la plume des auteurs. C'est dommage car j'avais beaucoup apprécié l'ambiance initiale et surtout le graphisme un peu scolaire mais très détaillé de jean Pleyers.
Ce n'est pas une série que je proposerais à mes enfants.
"Si vous daignez nous écouter patiemment,
Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance."
Je n'ai pas pu résister de reprendre le texte de Shakespeare pour introduire cet avis acerbe. C'est dommage car j'apprécie cette collection avec plusieurs titres intéressants. Malheureusement quand la collection s'égare dans de la littérature plus adulte , le risque de dénaturer les œuvres et la pensée du récit original devient trop important et rend la lecture pénible. C'est le cas ici où Isakawa ose prendre Shakespeare pour référence en produisant un texte d'une faiblesse digne du début primaire. J'aime bien les adaptations théâtrales en BD sous réserve que l'on respecte le texte. Ma lecture a ainsi été un long calvaire. Une épreuve encore plus grande à cause d'un graphisme bas de gamme où Juliette ressemble à une gamine de 10 ans, dans un univers vide de décors. En effet l'auteur ne s'est pas embarrassé de détails extérieurs en multipliant les fonds blancs ou gris.
A éviter, il y a bien mieux dans cette collection.
Bonjour,
Je suis le fils de Simone Lagrange.
Cette BD est très mauvaise, elle est truffé d'erreur sur la vie de ma mère.
Cette BD a été faite sans demander l'accord des enfants, et sans donner un droit de regard!
Résultat une BD rempli d'erreur.
Lorsque l'on souhaite contacter Glénat, nous n'avons aucun retour!
C'est un album imagé, ça c'est sûr !
Le concept de représenter des actes sexuels et émoustillant par le biais de formes géométrique presque abstraites est on ne peut plus intéressant. Je dis presque car en fait on devine très bien à chaque fois quel acte sexuel est mimé, imagé par les formes que l'on observe. Ou alors c'est comme un test de Rorschach et nous avons tous-tes l'esprit mal placé.
Après, je vais être honnête, même si j'applaudis (dû moins sur le papier) l'exercice de style, je le trouve au final bien plat. Oui, on devine des pénis et des vulves, des éjaculations en veux-tu en voilà et des positions qui sentent bons le porno, et alors ? Au delà du simple exercice de style la proposition est bien creuse à mes yeux. D'autant plus que le résultat me semblent bien trop phallocentré (ironique quand on souhaite présenter l'action du point de vue d'un "corps féminin", ou tout du moins de ses "trous"), tout ne tourne qu'autour de la pénétration, de l'éjaculation masculine, de l'accouchement aussi (parce que le sexe se conclut forcément par un accouchement, c'est bien connu). Ou sont donc les cunnilingus, anulingus, caresses et autres baisers pour aussi faire plaisir à la partenaire (ou au partenaire, tout le monde mérite de la tendresse) ? Je sais que l'œuvre s'appelle "La nouvelle pornographie", donc je ne vais pas jouer les effarouchées en tombant sur des représentation finalement bien simplistes et réductrices du sexe, mais tout de même : c'est tout ? Des formes pour faire bander les professeurs de géométrie accros au porno ? Des suggestions de scènes sans sel ni épice, sans remise en question de la vision pornographique de l'acte intime ? C'est un peu con pour une œuvre qui voulait nous présenter une "nouvelle pornographie". Au final j'en ressors avec les même travers que l'industrie pornographique actuelle (l'exploitation des acteur-ice-s en moins).
Garfield est un gros chat de comics au caractère paresseux, sarcastique et facilement grognon accompagné d'un chien débile et toujours joyeux. Grumpy Cat est un meme internet déjà bien oublié qui fait l'objet d'une encore plus brève adaptation en BD et insistant sur son caractère paresseux, sarcastique et grognon accompagné d'un compagnon chat idiot et toujours joyeux. Comme vous n'êtes pas là les seuls à vous être rendus compte que c'est presque deux fois le même principe, les auteurs de cette BD ont décidé de produire un crossover, une aventure faisant se rencontrer les deux pour attirer le public.
Je ne me souvenais même pas que j'avais déjà lu Les Mésaventures de Grumpy Cat tellement j'avais trouvé ça nul. C'était une caricature de production commerciale médiocre destinée à tenter d'exploiter un petit filon en utilisant l'image d'un chat éphémère célébrité d'Internet, connu juste pour avoir un faciès qui fait la gueule de manière naturelle, en le mettant en scène dans des histoires complètement bidons.
Avec ce crossover avec Garfield, on est encore plus bassement dans l'exploitation commerciale et c'est purement de la merde. Le graphisme est hideux. Même au tous débuts des dessins produits par des IA, les machines ne pouvaient pas produire plus formaté, plus industriel, laid, froid et minablement colorisé. Ce n'est même pas du dessin de studio tant c'est mal réalisé, mal mis en scène et paresseux dans la réutilisation d'images et d'expressions figées. L'histoire est débile, même pas du niveau des productions à la chaine pour gamins pour combler les trous dans les magazines hebdomadaires. Les personnages sont complètement cons, Garfield est réduit à une caricature de lui-même, Grumpy Cat n'a aucun charisme et se révèle une minable ersatz du chat roux en un peu plus grincheux, et l'humour n'est même pas digne des premières classes de l'école primaire.
De la merde commerciale et une honte de la part de Jungle d'avoir eu l'idée de traduire et publier ce comics.
Je savais que cette série avait été abandonnée et qu'elle avait peu convaincu les lecteurs, mais je ne m'attendais pas à la trouver moi-même aussi mauvaise. Le graphisme m'avait intrigué : un mélange de SF cyberpunk et de Cité-Puits façon L'Incal, avec des flics barrés sortis tout droit d'un revival 70s, dans une dictature futuriste et ouvertement amorale. Sur le papier, ça promettait une SF déjantée et mordante à la Transmetropolitan, deux héros outranciers et un peu con à la Spoon & White, une bagnole volante entre Le 5e élément et la Motown, des dialogues qui claquent et une mise en scène assumant le délire.
Mais très vite, la lecture m'a refroidi.
Tout repose sur l'esbroufe, mais peu de choses tiennent réellement la route. Le dessin est bourré de détails, les cadrages sont dynamiques, les angles de vue cherchent constamment l'effet... mais l'ensemble finit confus, parfois illisible. Et dès qu'on élargit le plan, tout devient bien plus bâclé. L'humour noir tombe régulièrement à plat, l'intrigue est inexistante, et les scènes d'action s'enchaînent dans un capharnaüm de violence gratuite. On devine que les auteurs voulaient marcher dans les pas de Frank Miller, Geoff Darrow ou Tarantino... mais ce qui en ressort tient davantage du fanzine adolescent.
Même les dialogues, censés faire mouche, fatiguent à force de surjouer. Trop lourds, parfois interminables par rapport au rythme frénétique que voudrait imposer le dessin, ils ne rattrapent rien. Quant au récit, il ne repose sur aucune structure solide : juste une succession de scènes brutales et de rencontres absurdes, émaillées de sous-entendus racistes, homophobes ou machistes, jamais vraiment interrogés.
J'ai terminé l'album sans plaisir et sans y trouver de substance. Dans le genre bourrin et politiquement incorrect, on trouve bien plus drôle, mieux construit, et plus percutant. Que la série ait été abandonnée ne m'étonne pas : entre le clinquant creux, l'action vaine et l'absence totale de propos, il ne reste finalement rien à retenir.
Bande dessinée sans aucun intérêt. Une autrice qui n’a rien d’intéressant à raconter en dehors de son expérience personnelle, marquée par la toxicité, l’égoïsme, l’immaturité et une certaine prétention. Il s’agit essentiellement de sexe, de drogues et d’alcool : une vie chaotique et désordonnée menée sans esprit critique ni rigueur professionnelle. Le résultat, c’est cette bande dessinée banale et dépourvue d’intérêt.
Je me reconnais entièrement dans l'avis d'Erik mais je vais être bien plus sévère. En effet c'est le type de série qui porte un message me donnant plein de petits boutons désagréables. Quand je lis que cela conduit à donner l'image d'un proxénétisme humain dans les années d'après guerre, je tombe de haut. C'est oublier trop facilement les pauvres filles condamnées à l'abattage sur les chantiers de constructions sous une tente dans le froid et la boue. En distinguant un "bon" proxénétisme d'un "vilain" les auteurs s'engagent dans un message à mes yeux dangereux.
Le proxénétisme est criminel en soi comme le fut le colonialisme, l'esclavagisme ou d'autres formes d'asservissement et de marchandisation du corps humain.
Non seulement le message du bon nounours proxénète, ami du quartier qui nous joue du violon sentimental est ridicule mais le scénario est rempli de facilités.
Le final insensé et problématique conclut "avec brio" un récit dans une totale contradiction. Car le gentil nounours se révèle un assassin impitoyable de jeunes femmes nues (pourquoi nues ???) venues rechercher leur bien. Tout cela avec des effets de manches dignes des scènes théâtrales les plus pathétiques qui soient.
Une très mauvaise lecture à mon goût tant dans le message que dans la réalisation.
Cette série m'a bien ennuyé tout du long. Il faut dire que je ne partage pas les goûts musicaux des protagonistes et je ne suis pas d'une nature nostalgique. J'ai vraiment eu l'impression d'assister à une réunion du troisième âge quand mon grand-père m'assommait avec ses "A mon époque…". Ici ce serait la musique, les joints, la fac etc. Je dois ajouter que le modèle Max en ado irresponsable me laisse de marbre. Pire, j'ai trouvé certains passages limite stigmatisants sur les étudiants en droit ou la musique dite commerciale.
Comme je n'ai pas accroché au graphisme, j'oublierai vite cette lecture.
Pas grand chose à dire et à sauver dans ces vacances chez pépé-mémé.
J'ai moi-même passé des vacances chez mémé et pépé au milieu des années soixante-dix, mais rien qui ne ressemble à ça. Alors oui c'est une BD humoristique, enfin elle se veut comme telle mais mes zygomatiques sont restés au repos. On n'échappe pas aux clichés, c'est de mauvais goût et surtout c'est couillon et vulgaire. Une succession de petites histoires au ras des pâquerettes qui crétinise le monde rural.
Une BD affligeante, après il est vrai que je n'ai jamais été réceptif à l'humour de Fluide Glacial.
Un dessin caricatural qui n'est pas fait pour moi. Pas fan des gros nez boursouflés de mémé-pépé et les mioches sont quelconques.
Des couleurs sympathiques et une mise en page académique.
Un gros bof.
Pas pour moi.
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Jhen (Xan)
J'ai lu cette série il y a pas mal de temps et j'avais apprécié les premiers opus. Pourtant je ne suis pas un grand fan de Martin. Je trouve ses dialogues souvent pesants et ses personnages figés. Le Moyen-âge est une période que j'aime bien et j'ai apprécié que les auteurs proposent un personnage central bâtisseur. Malheureusement j'ai stoppé net la lecture de la série avec l'épisode Barbe bleue. C'est à cette occasion que j'ai découvert le personnage de Gilles de Rais plutôt sympathique jusque là. Je fais partie de ce lectorat, parent de jeunes enfants, qui est très mal à l'aise devant les propositions ambiguës des auteurs. Je ne suis pas naïf et je reconnais à l'artiste d'explorer cette face sombre. Mais je me souviens aussi d'une réflexion de P-E Schmitt dans "la Part de l'autre" de la difficulté voire du danger d'explorer ce type de personnage. S'adressant à un public jeune, les auteurs sont forcément dans le sous-entendu et la demi mesure. Je trouve cette position très inconfortable voire hypocrite. Comme pour illustrer la remarque de Schmitt le personnage de Rais prend vite le dessus sur celui de Jhen bien moins "charismatique" sous la plume des auteurs. C'est dommage car j'avais beaucoup apprécié l'ambiance initiale et surtout le graphisme un peu scolaire mais très détaillé de jean Pleyers. Ce n'est pas une série que je proposerais à mes enfants.
Roméo et Juliette (Isakawa)
"Si vous daignez nous écouter patiemment, Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance." Je n'ai pas pu résister de reprendre le texte de Shakespeare pour introduire cet avis acerbe. C'est dommage car j'apprécie cette collection avec plusieurs titres intéressants. Malheureusement quand la collection s'égare dans de la littérature plus adulte , le risque de dénaturer les œuvres et la pensée du récit original devient trop important et rend la lecture pénible. C'est le cas ici où Isakawa ose prendre Shakespeare pour référence en produisant un texte d'une faiblesse digne du début primaire. J'aime bien les adaptations théâtrales en BD sous réserve que l'on respecte le texte. Ma lecture a ainsi été un long calvaire. Une épreuve encore plus grande à cause d'un graphisme bas de gamme où Juliette ressemble à une gamine de 10 ans, dans un univers vide de décors. En effet l'auteur ne s'est pas embarrassé de détails extérieurs en multipliant les fonds blancs ou gris. A éviter, il y a bien mieux dans cette collection.
Simone
Bonjour, Je suis le fils de Simone Lagrange. Cette BD est très mauvaise, elle est truffé d'erreur sur la vie de ma mère. Cette BD a été faite sans demander l'accord des enfants, et sans donner un droit de regard! Résultat une BD rempli d'erreur. Lorsque l'on souhaite contacter Glénat, nous n'avons aucun retour!
La Nouvelle pornographie
C'est un album imagé, ça c'est sûr ! Le concept de représenter des actes sexuels et émoustillant par le biais de formes géométrique presque abstraites est on ne peut plus intéressant. Je dis presque car en fait on devine très bien à chaque fois quel acte sexuel est mimé, imagé par les formes que l'on observe. Ou alors c'est comme un test de Rorschach et nous avons tous-tes l'esprit mal placé. Après, je vais être honnête, même si j'applaudis (dû moins sur le papier) l'exercice de style, je le trouve au final bien plat. Oui, on devine des pénis et des vulves, des éjaculations en veux-tu en voilà et des positions qui sentent bons le porno, et alors ? Au delà du simple exercice de style la proposition est bien creuse à mes yeux. D'autant plus que le résultat me semblent bien trop phallocentré (ironique quand on souhaite présenter l'action du point de vue d'un "corps féminin", ou tout du moins de ses "trous"), tout ne tourne qu'autour de la pénétration, de l'éjaculation masculine, de l'accouchement aussi (parce que le sexe se conclut forcément par un accouchement, c'est bien connu). Ou sont donc les cunnilingus, anulingus, caresses et autres baisers pour aussi faire plaisir à la partenaire (ou au partenaire, tout le monde mérite de la tendresse) ? Je sais que l'œuvre s'appelle "La nouvelle pornographie", donc je ne vais pas jouer les effarouchées en tombant sur des représentation finalement bien simplistes et réductrices du sexe, mais tout de même : c'est tout ? Des formes pour faire bander les professeurs de géométrie accros au porno ? Des suggestions de scènes sans sel ni épice, sans remise en question de la vision pornographique de l'acte intime ? C'est un peu con pour une œuvre qui voulait nous présenter une "nouvelle pornographie". Au final j'en ressors avec les même travers que l'industrie pornographique actuelle (l'exploitation des acteur-ice-s en moins).
Grumpy cat / Garfield
Garfield est un gros chat de comics au caractère paresseux, sarcastique et facilement grognon accompagné d'un chien débile et toujours joyeux. Grumpy Cat est un meme internet déjà bien oublié qui fait l'objet d'une encore plus brève adaptation en BD et insistant sur son caractère paresseux, sarcastique et grognon accompagné d'un compagnon chat idiot et toujours joyeux. Comme vous n'êtes pas là les seuls à vous être rendus compte que c'est presque deux fois le même principe, les auteurs de cette BD ont décidé de produire un crossover, une aventure faisant se rencontrer les deux pour attirer le public. Je ne me souvenais même pas que j'avais déjà lu Les Mésaventures de Grumpy Cat tellement j'avais trouvé ça nul. C'était une caricature de production commerciale médiocre destinée à tenter d'exploiter un petit filon en utilisant l'image d'un chat éphémère célébrité d'Internet, connu juste pour avoir un faciès qui fait la gueule de manière naturelle, en le mettant en scène dans des histoires complètement bidons. Avec ce crossover avec Garfield, on est encore plus bassement dans l'exploitation commerciale et c'est purement de la merde. Le graphisme est hideux. Même au tous débuts des dessins produits par des IA, les machines ne pouvaient pas produire plus formaté, plus industriel, laid, froid et minablement colorisé. Ce n'est même pas du dessin de studio tant c'est mal réalisé, mal mis en scène et paresseux dans la réutilisation d'images et d'expressions figées. L'histoire est débile, même pas du niveau des productions à la chaine pour gamins pour combler les trous dans les magazines hebdomadaires. Les personnages sont complètement cons, Garfield est réduit à une caricature de lui-même, Grumpy Cat n'a aucun charisme et se révèle une minable ersatz du chat roux en un peu plus grincheux, et l'humour n'est même pas digne des premières classes de l'école primaire. De la merde commerciale et une honte de la part de Jungle d'avoir eu l'idée de traduire et publier ce comics.
Starlight
Je savais que cette série avait été abandonnée et qu'elle avait peu convaincu les lecteurs, mais je ne m'attendais pas à la trouver moi-même aussi mauvaise. Le graphisme m'avait intrigué : un mélange de SF cyberpunk et de Cité-Puits façon L'Incal, avec des flics barrés sortis tout droit d'un revival 70s, dans une dictature futuriste et ouvertement amorale. Sur le papier, ça promettait une SF déjantée et mordante à la Transmetropolitan, deux héros outranciers et un peu con à la Spoon & White, une bagnole volante entre Le 5e élément et la Motown, des dialogues qui claquent et une mise en scène assumant le délire. Mais très vite, la lecture m'a refroidi. Tout repose sur l'esbroufe, mais peu de choses tiennent réellement la route. Le dessin est bourré de détails, les cadrages sont dynamiques, les angles de vue cherchent constamment l'effet... mais l'ensemble finit confus, parfois illisible. Et dès qu'on élargit le plan, tout devient bien plus bâclé. L'humour noir tombe régulièrement à plat, l'intrigue est inexistante, et les scènes d'action s'enchaînent dans un capharnaüm de violence gratuite. On devine que les auteurs voulaient marcher dans les pas de Frank Miller, Geoff Darrow ou Tarantino... mais ce qui en ressort tient davantage du fanzine adolescent. Même les dialogues, censés faire mouche, fatiguent à force de surjouer. Trop lourds, parfois interminables par rapport au rythme frénétique que voudrait imposer le dessin, ils ne rattrapent rien. Quant au récit, il ne repose sur aucune structure solide : juste une succession de scènes brutales et de rencontres absurdes, émaillées de sous-entendus racistes, homophobes ou machistes, jamais vraiment interrogés. J'ai terminé l'album sans plaisir et sans y trouver de substance. Dans le genre bourrin et politiquement incorrect, on trouve bien plus drôle, mieux construit, et plus percutant. Que la série ait été abandonnée ne m'étonne pas : entre le clinquant creux, l'action vaine et l'absence totale de propos, il ne reste finalement rien à retenir.
Roxane vend ses culottes
Bande dessinée sans aucun intérêt. Une autrice qui n’a rien d’intéressant à raconter en dehors de son expérience personnelle, marquée par la toxicité, l’égoïsme, l’immaturité et une certaine prétention. Il s’agit essentiellement de sexe, de drogues et d’alcool : une vie chaotique et désordonnée menée sans esprit critique ni rigueur professionnelle. Le résultat, c’est cette bande dessinée banale et dépourvue d’intérêt.
Monsieur Jules
Je me reconnais entièrement dans l'avis d'Erik mais je vais être bien plus sévère. En effet c'est le type de série qui porte un message me donnant plein de petits boutons désagréables. Quand je lis que cela conduit à donner l'image d'un proxénétisme humain dans les années d'après guerre, je tombe de haut. C'est oublier trop facilement les pauvres filles condamnées à l'abattage sur les chantiers de constructions sous une tente dans le froid et la boue. En distinguant un "bon" proxénétisme d'un "vilain" les auteurs s'engagent dans un message à mes yeux dangereux. Le proxénétisme est criminel en soi comme le fut le colonialisme, l'esclavagisme ou d'autres formes d'asservissement et de marchandisation du corps humain. Non seulement le message du bon nounours proxénète, ami du quartier qui nous joue du violon sentimental est ridicule mais le scénario est rempli de facilités. Le final insensé et problématique conclut "avec brio" un récit dans une totale contradiction. Car le gentil nounours se révèle un assassin impitoyable de jeunes femmes nues (pourquoi nues ???) venues rechercher leur bien. Tout cela avec des effets de manches dignes des scènes théâtrales les plus pathétiques qui soient. Une très mauvaise lecture à mon goût tant dans le message que dans la réalisation.
Le Ferry
Cette série m'a bien ennuyé tout du long. Il faut dire que je ne partage pas les goûts musicaux des protagonistes et je ne suis pas d'une nature nostalgique. J'ai vraiment eu l'impression d'assister à une réunion du troisième âge quand mon grand-père m'assommait avec ses "A mon époque…". Ici ce serait la musique, les joints, la fac etc. Je dois ajouter que le modèle Max en ado irresponsable me laisse de marbre. Pire, j'ai trouvé certains passages limite stigmatisants sur les étudiants en droit ou la musique dite commerciale. Comme je n'ai pas accroché au graphisme, j'oublierai vite cette lecture.
Les Vacances chez pépé-mémé
Pas grand chose à dire et à sauver dans ces vacances chez pépé-mémé. J'ai moi-même passé des vacances chez mémé et pépé au milieu des années soixante-dix, mais rien qui ne ressemble à ça. Alors oui c'est une BD humoristique, enfin elle se veut comme telle mais mes zygomatiques sont restés au repos. On n'échappe pas aux clichés, c'est de mauvais goût et surtout c'est couillon et vulgaire. Une succession de petites histoires au ras des pâquerettes qui crétinise le monde rural. Une BD affligeante, après il est vrai que je n'ai jamais été réceptif à l'humour de Fluide Glacial. Un dessin caricatural qui n'est pas fait pour moi. Pas fan des gros nez boursouflés de mémé-pépé et les mioches sont quelconques. Des couleurs sympathiques et une mise en page académique. Un gros bof. Pas pour moi.