Les derniers avis (45370 avis)

Par Jeïrhk
Note: 3/5
Couverture de la série Obscurcia
Obscurcia

Sympa, une bonne série pour ados, mais clairement pas pour les plus jeunes effectivement, ça gicle de partout. Le scénario est original bien que classique dans sa structure. C'est une bonne petite BD pour passer le temps. Le dessinateur m'a encore une fois séduit avec son style graphique. J'ai adoré observer tous les petits détails des décors et des différentes peluches qui nous font sourire à de nombreuses reprises. L'action omniprésente est bien réalisée, et le côté bien sanglant parfois un peu gore, ajoute un petit plus au plaisir visuel ainsi qu'au plaisir de la lecture . Il m'a tout de même manqué un petit quelque chose pour vraiment apprécier la série dans sa globalité, le gore et l'originalité de l'univers proposé ne font pas tout. En tout cas, cette fin qui nous prend par surprise, est vraiment appréciable. Bref, un bon 3.5 bien mérité.

27/07/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Un monde d'art brut
Un monde d'art brut

Je rejoins l'avis de Blue boy. Ce que j'ai surtout aimé dans ce one-shot est le dessin qui est plutôt bon et en plus le dessinateur s'applique pout imiter le style des artistes présentés dans l'album. Le problème s'est que le scénario est un peu décousu. Je pense notamment lorsqu'en plus de la présentation d'un artiste, il y a les commentaires des trois fantômes des trois spécialistes de l'art bru, je ne savais pas si je devais commencer à lire la case et ensuite les commentaires ou l'inverse ! Par moment cela sens la patte d'un spécialiste qui veut trop en mettre et qui n'est pas trop habitué avec le médium BD. Cela se laisse lire et j'ai appris des choses sur l'art brut, mais ce n'est pas une lecture qui va me marquer.

27/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Neige était sale
La Neige était sale

Je réalise en écrivant cet avis que j'ai été moins touché par cette BD que les lecteurs précédents. J'ai d'abord été perplexe. Perplexe en me demandant quel était le contexte : visiblement un pays européen mais teinté tantôt d'Europe Centrale et tantôt de France ou de Belgique, visiblement sous une occupation dont on ne voit jamais vraiment si c'est bien celle des Nazis même si ça ne laisse guère de doute au final. Perplexe surtout en découvrant le personnage principal, un pourri au sens littéral du terme, un gamin tellement gâté qu'il a pourri sur place, ne ressentant plus d'empathie pour l'humanité, tuant sans émotion et se foutant du monde qui l'entoure tandis qu'il l'abîme et le salit. Un tel manque d'empathie et d'émotion m'a notamment fait penser à l'Etranger de Camus, que j'ai vu ensuite cité dans le texte épilogue de l'album et dont le dernier tiers de l'histoire s'apparente beaucoup à celui de cette BD. Mais il est faux de dire qu'il est totalement sans émotion puisqu'au contraire il se révèle plus profond, certes toujours détestable mais poussé par une drôle de passion frustrée pour une femme qu'il n'arrive pas à atteindre comme il le voudrait alors même qu'elle s'offre totalement à lui. Le tout est mis en image par Yslaire avec le talent qu'on lui connait. Ses décors et son ambiance chromatique sont bons, ses personnages sont marqués, même si le héros m'est aussi détestable visuellement que moralement. Et c'est justement ce mépris envers cet anti-héros et la distance qu'instinctivement je place entre lui et moi qui m'a probablement empêché de savourer autant cet album que mes prédécesseurs. Il m'a été un peu pénible, intrigant certes mais pénible et haïssable. Et même si j'ai trouvé la toute fin relativement touchante, avec cette humanité soudaine qu'il retrouve enfin, je ne peux m'empêcher de ne pas avoir vraiment apprécié cette lecture.

26/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Casse - Gold Rush
Le Casse - Gold Rush

Un hold-up chez les cowboys pas sans défauts mais qui se laisse lire facilement. Alors que l’album est antérieur à « Sept pistoleros », le trait et style du dessinateur m’a ici bien plus convaincu. Un rendu plus soigné, il évite les caricatures d’acteurs et les cadrages m’ont semblé plus judicieux, idem pour les couleurs qui mettent mieux en valeur son dessin. Concernant l’histoire proprement dit, il n’y a que la dernière page qui ternit l’ensemble (mais on peut en faire abstraction). Sinon le casse est plutôt sympa à suivre, même si j’ai senti le pot aux roses. Classique mais sympathique.

26/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Casse - Diamond
Le Casse - Diamond

Gavé du peu d’excellence sur la collection « Sept », j’ai longtemps snobé la présente série concept consacrée au casse. Je la redécouvre tout doucement et même si je la trouve très dispensable, l’ensemble se laisse lire. Un emprunt détente. Diamond avait la lourde tâche d’ouvrir le bal, je crois que c’est celui que j’apprécie le moins. Cependant le cahier des charges est rempli et il n’y a pas de gros défauts dans la réalisation, ça m’a paru juste trop lambda. J’aime l’ambiance de cette mine sibérienne mais lecture un peu froide. En fait, on se fout un peu des protagonistes et de leurs destins, le twist final est sympa sans plus. Pas déplaisant mais ça manque de caractère. 2,5

26/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Rivages lointains
Rivages lointains

Quand histoire d'amour homosexuel et histoires de mafia se mêlent, cela donne ce touchant récit de gangsters qui s'étale de 1938 à 1960. On y suit Jules, alias Giulio de son nom de naissance, petit immigré italien pris sous l'aile protectrice et aimante d'un mafieux de Chicago auprès de qui il va évoluer et grimper les échelons, jusqu'à devenir différent au point que leur amour deviendra impossible. C'est une histoire complexe, où la force des choses et les intérêts mêlés des deux protagonistes vont les amener à changer, à s'installer à New York puis ailleurs, à suivre des chemins parallèles mais tournoyants jusqu'à la rupture, faite de trahisons, de manipulations et d'erreurs malgré un amour sincère. Si l'histoire mafieuse est assez classique, y inclure cette part romantique est original. On notera une certaine influence du style manga Boy's Love dans le ton de cette roman, influence qu'on retrouve beaucoup aussi dans le physique juvénile d'éternel adolescent du héros, dans la relation assez paternaliste de son amant envers lui, et dans leur beauté à tous les deux. Avant même de vérifier qui était l'auteur de l'ouvrage, je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'une femme tant cette romance a quelques aspects enjolivés, fantasmés. A ce propos, le dessin est tout à fait sympathique, capable de représenter de manière charmante aussi bien les scènes de gangsters que les moments intimes. Si le déroulement de la partie gangsters parait parfois un peu facile, notamment par la difficulté à convaincre qu'un personnage aussi malingre et petit que le héros puisse terroriser ses victimes et s'imposer dans son milieu, le déroulement de la romance, elle, est plus crédible, et notamment les moments difficiles et la distanciation qui finit par s'imposer. En cela, j'ai trouvé la fin assez touchante. Globalement, j'ai apprécié cet album, ses quelques originalités ainsi que ce parcours de deux hommes ainsi que l'aperçu de l'état de la pègre et de son évolution sur une vingtaine d'années, même si je ne sais pas si tout y est crédible.

26/07/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Batman - Beyond the White Knight
Batman - Beyond the White Knight

Sean Murphy continue d'explorer son univers alternatif (et vu la fin il va sans doute encore avoir une suite !) avec ce récit qui se passe dans le futur et qui cette fois-ci reprends des éléments de la série animé Batman Beyond. Le résultat est correct. Je ne suis toujours pas un grand fan de l'univers crée par Murphy, mais au moins il développe des éléments intéressants comme la personnalité des deux anciens Robin. Je suis un peu moins passionné par tout ce qui tourne autour d'Harley Quinn. Le point fort selon moi est encore une fois le dessin Murphy bien dynamique et des couleurs pas du tout fade qui gâche le dessin comme c'est trop souvent le cas dans les comics modernes. À lire si on a aimé les autres titres de White Knight.

25/07/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Trashed
Trashed

Après Mon ami Dahmer, je retrouve Derf Backderf. Cela fait très longtemps que je dois emprunter cette BD mais le sujet ne me donnait pas envie, j'ai enfin fini par franchir le pas... Une lecture surprenante. Backderf s'inspire de son année de travail en tant qu'éboueur en 79/80. Il n'en fait pas une autobiographie mais il va puiser dans ses souvenirs pour nous concocter cette BD. On va suivre le personnage principal, éboueur d'une petite ville, sur les quatre saisons à ramasser les déchets. Évidemment chaque saison apporte son lot d'inconvénients, la chaleur en été et les vers qui grouillent dans les poubelles, le froid de l'hiver qui gèle les sacs aux trottoirs... Il y dénonce la consommation excessive de notre société, les innombrables déchets qui en résultent et les problèmes qui en découlent. Le prologue et l'épilogue sont intéressants sur ces sujets, pour le reste une succession d'anecdotes qui ne m'ont pas enthousiasmé. Je n'ai pas apprécié le type d'humour qui accompagne ces événements. On y découvrira aussi les manigances et les petits arrangements de cette petite ville. Un portrait peu reluisant de notre société. Sans être en admiration devant le dessin de Backderf, je lui reconnais un style atypique avec ses personnages aux têtes rectangulaires, aux visages figés mais expressifs qui finalement n'est pas désagréable à regarder. Une BD qui sur le fond est intéressante mais dont je n'ai pas aimé la forme.

25/07/2024 (modifier)
Couverture de la série Seuls
Seuls

Bonjour C'est la première fois que je mets un avis sur se site. Je possède 13 tomes de la série ; je m'apprête à les vendre (les brader à pas cher) tellement je suis déçu de l'étirement de la série. J’étais comme tout le monde emballé par l'histoire, et puis de tome en tome je m'en suis lassé (voir même agacé de cette profusion). Il y a clairement un effet de mode ; des fois c'est pertinent, là ça ne l'est pas. Je suis sûr que la fin de la série va décevoir tout le monde tellement l'attente est grande.

25/07/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 3/5
Couverture de la série Green Valley
Green Valley

Se battre contre l'inconnu - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il regroupe les 9 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2016/2017, écrits par Max Landis, dessinés par Giuseppe Camuncoli, encrés par Cliff Rathburn et mis en couleurs par Jean-François Beaulieu. Tout a commencé par une erreur. Au cinquième siècle en Europe, deux cavaliers se tiennent en travers du chemin au milieu de collines : Berthus, avec son casque un peu trop grand, fait remarquer à Bertwald qu'il a l'air encore plus grognon que d'habitude. L'autre lui répond qu'Amalia avait fait cuire un cochon et qu'il avait prévu de faire autre chose de sa journée. Gulliver qui surveille l'horizon, les informe que les ennemis sont en vue. Une ligne continue de barbares de grande taille se tient devant eux, et leur chef Brutus Gargus de Pendergast s'avance au-devant des deux chevaliers et leur annonce ses intentions. Il est à la tête d'une armée forte de quatre cents hommes. Ils vont massacrer et violer leur peuple, sauf s'ils se rendent immédiatement et sans condition. Bertwald l'interrompt d'une voix calme et posée, sans hurler comme son interlocuteur : il le remercie de l'avoir informé de ses intentions, et lui indique que maintenant il faut qu'il opère un demi-tour et qu'il parte avec son armée, au risque de perdre son oreille gauche. Brutus charge, et une flèche lui arrache son oreille gauche. Brutus lance sa lourde hache sur Bertwald qui l'attrape au vol sans effort et sans coup férir. Brutus ordonne à ses archers de tirer : aucune ne touche les deux chevaliers qui les évitent ou les parent à l'épée. Brutus ordonne une retraite à ses hommes, et promet de tuer les deux chevaliers pour ce qu'ils viennent de lui faire subir. Les quatre chevaliers rentrent victorieux à Kelodia, acclamés par la foule : Bertwald, Berthus, Gulliver et Indrid l'archer. Les jeunes femmes leur sourient. Bertwald arrive devant chez lui, rentre et appelle sa compagne. Elle ne répond pas, il trouve un mot sur la porte. Il se rend au rendez-vous : un pique-nique nocturne en amoureux au bord du lac, avec un feu de camp, et le petit cochon cuit. Alors qu'elle ouvre le torchon qui le contient, elle fait un faux mouvement, et tombe la tête la première sur le cochon, renversant l'amphore de vin. Bertwald se met à rire et s'appuie sur le tronc d'arbre à ses côtés, sans se rendre compte que sa main pénètre dedans. Il vient de déranger un nid de guêpes et il en retire rapidement sa main alors qu'elle est déjà pleine de piqûres. Une fois que tout s'est calmé, il revient auprès d'Amalia qui enlève un aiguillon après l'autre. Ils commencent à discuter de manière sérieuse, et Bertwald explique qu'il se lasse de sa vie de chevalier et qu'il aimerait bien s'installer et élever une famille. Il finit par lui faire une demande en mariage. La cérémonie se déroule dans l'allégresse, avec un pincement de tristesse chez Berthus qui se rend compte que son fidèle ami ne sera plus à ses côtés pour se battre. Dans la nuit, les barbares attaquent la ville et la mettent à feu et à sang. La couverture annonce qu'il y a quelque chose de bizarre dans ce monde de chevaliers, sans expliciter ce qu'il en est. L'arrivée des barbares déstabilise le lecteur qui ne sait pas trop s'il faut comprendre qu'il s'agit d'une race surnaturelle, présentant un lien de parenté avec les gobelins, ou juste des individus de haute taille particulièrement costauds, une branche de l'humanité un peu éloignée de celle des chevaliers de Kelodia. de la même manière, il n'est pas trop certain si les quatre chevaliers sont des êtres humains normaux ou s'ils disposent de capacités qui expliquent que deux d'entre eux aient pu éviter une telle pluie de flèches. Les dessins sont dans un registre descriptif avec un niveau de détails satisfaisant, et ils ne donnent pas d'indication sur la possibilité de la magie dans ce monde. le lecteur se retrouve donc un état d'esprit où il ne sait pas trop sur quel pied danser, s'il doit s'attendre à un récit naturaliste, ou de type Fantasy. Il se retrouve donc très attentif à ce que disent les personnages, ce qu'ils font et ce que montrent les dessins pour être sûr de ne pas rater une indication. La reconstitution historique est agréable à regarder, mais sujette à caution pour les tenues vestimentaires et les cottes de maille. L'intérêt du récit ne réside donc pas dans l'évocation d'un temps passé. L'artiste sait montrer des éléments visuels qui présentent une cohérence visuelle pour un environnement qui possède sa logique interne. Au tiers du récit, une première créature impossible fait son apparition, puis un être humain qui ne devrait pas se trouver dans cet environnement. L'élément bizarre de la couverture prend alors tout son sens, et le lecteur comprend quelle est la nature de l'élément fantastique du récit. Il est visible que l'artiste prend plaisir à les dessiner et que le scénariste s'est également bien amusé à les imaginer. Il faut alors quelques pages au lecteur pour bien saisir la situation et la manière dont s'explique la présence de ces créatures et de Cyril. L'auteur a eu l'idée de présenter un récit de science-fiction très classique, mais avec un point de vue inhabituel, ce qui lui donne une nouvelle saveur. La narration visuelle est fort agréable dès le départ, grâce aux riches couleurs mises en place par Jean-François Beaulieu. Il ne sature pas ses couleurs. Il fait un usage soutenu des possibilités de dégradés d'une teinte, sans les lisser artificiellement. Ainsi il souligne et accentue le relief de chaque élément détouré. Ainsi les sols nus deviennent plus réalistes avec les dépressions diverses et variées. Les cieux sans nuages prennent des teintes différentes en fonction du moment de la journée et de la météo. Il utilise avec élégance les fonctionnalités de l'infographie pour les effets spéciaux : les flammes plus intenses, la pluie qui détrempe tout, les énergies qui crépitent, et la luminosité de la technologie inattendue. le lecteur prend les chevaliers en sympathie dès le départ également grâce à l'expressivité de leur visage, qui n'est pas exagérée, mais qui est parlante. Il est visible que Bertwald est ronchon, et que Berthus est contrarié par cet état d'esprit. En page 3, ils se détendent l'un et l'autre au cours de la conversation, ce qui se voit sur leur visage, sans que le scénariste ne doive le dire dans les dialogues ou dans un cartouche de texte. Par la suite, le lecteur ressent l'agressivité de Brutus Gargus, le contentement d'Indrid voyant l'intérêt que lui portent les jeunes femmes à son arrivée en ville, l'affection profonde que se portent Bertwald et Amalia, le plaisir que prend Gulliver à s'écouter parler, le découragement des chevaliers après l'attaque de Kelodia, l'espoir de Percival en réussissant à convaincre les chevaliers, l'esprit tordu et entièrement égoïste de Cyril, etc. Cette histoire est avant tout une grande aventure de quatre chevaliers au milieu du premier siècle, et l'artiste sait en tirer des visuels mémorables. le lecteur apprécie de pouvoir se promener aux côtés de ces chevaliers dans un environnement sauvage et souvent verdoyant, une région où il fait bon vivre. Il ressent la tristesse de ce même paysage sous la pluie, après la défaite. Il contemple l'armée de barbares, tous à cheval, mais pas en rangs bien ordonnés. Il constate le caractère impressionnant et aussi très banals des quatre chevaliers sur leur monture dans la grande artère de Kelodia. Il se désole devant le ravage des flammes lors de l'incendie de la cité. Il retient son souffle comme les chevaliers en découvrant la cité fortifiée de Perceval. Il perçoit la sauvagerie des créatures utilisées par Cyril. Il prend conscience que les images portent une grande partie de la narration, ce qui rend la lecture d'autant plus agréable et divertissante. Le scénariste part donc d'un groupe de quatre valeureux chevaliers qui défendent leur cité contre les envahisseurs et autres pilleurs. Ils ont déjà une longue expérience derrière eux et savent s'y prendre pour vaincre sans avoir à massacrer leurs ennemis. Malheureusement, la fureur des barbares dépasse leur l'élégante parade déployée par les chevaliers et la population de Kelodia en payent le prix fort. Ayant survécu tous les quatre, ils se voient offrir une occasion de redevenir les protecteurs d'une autre ville, rachetant ainsi leur échec. Mieux encore, ils doivent intervenir pour sauver la population d'un dangereux sorcier aux pouvoirs peu clairs, mais bien réels. Leur cause est donc tout acquise aux lecteurs, même s'il voit bien que leur personnalité ne sera pas très développée, juste confirmée pour ce qui concerne les vantardises de Gulliver. L'intrigue se déroule linéairement, permettant de découvrir qui est ce mystérieux sorcier, quel est la nature de son pouvoir et comment il arrivé là, les chevaliers luttant contre lui avec une compréhension limitée de sa magie, et pour cause. L'auteur met à profit son idée originale, pour une aventure très agréable et divertissante, avec des personnages bien sympathiques, des héros faillibles mais pas trop. C'est également la limite du récit qui n'a d'autre ambition que d'être un divertissement original, ce qui est déjà beaucoup. Le lecteur est intrigué par cette couverture qui promet une aventure de chevaliers, avec un ingrédient bizarre dedans. Il plonge dans un haut moyen âge peu historique, mais divertissant, avec des chevaliers d'expérience luttant contre un sorcier qu'ils ne comprennent pas. La narration visuelle est fluide et agréable, et l'intrigue linéaire et divertissante.

24/07/2024 (modifier)