Le Couvent infernal

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Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

A l'automne 1851, dans le cloître des Marianitas déchaussées, banlieue de la ville de León, une mystérieuse porte cadenassée est découverte dans les sous-sols.


Auteurs argentins Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants

En dépit des avertissements du Necronomicon, une nonne imprudente ouvre cette porte, de laquelle s'échappe Belzébuth. La luxure et la dépravation s'emparent progressivement du couvent.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Mars 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Couvent infernal © Dynamite 2015
Les notes
Note: 3/5
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09/10/2025 | Noirdésir
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Avec cette histoire, les auteurs ont clairement voulu – en plus de l’aspect pornographique pur – présenter quelque chose de volontairement irrévérencieux et provocateur, franchement anticlérical, même si on est ici dans une œuvre d’imagination pure. En effet, au fur et à mesure que la folie orgiaque s’empare des nonnes du monastère, sous la direction d’un Belzebuth violemment obsédé – personnage diabolique libéré après qu’une porte, mystérieusement cachée eut été découverte et ouverte –, il semblerait que la violence sexuelle aille crescendo. Même si dès le départ certaines nonnes sont prédisposées à la luxure, voire même au sado-masochisme, avec quelques scènes de torture sexuelle. Pour ajouter à la vision d’horreur, Barreiro fait intervenir le Necronomicon – l’allusion à Lovecraft se complétant de l’apparition sauvage d’un monstre tentaculaire surgi des profondeur (chaque tentacule devenant autant de godes furetant dans les orifices offerts par les nonnes). Le scénario est assez linéaire et léger, tourne au défouloir pornographique et anticlérical (j'ai pensé à certains tableaux de Clovis Trouille, en plus violent quand même), même si quelques rares touches moins noires et plus ironiques (autour du pape et des exorciseurs envoyés pour lutter contre l’œuvre satanique en cours dans le couvent) aèrent un peu un récit très noir. C’est à la base un travail relativement ancien de Noé, mais son dessin est d’emblée intéressant, et la colorisation (retravaillée entre la parution en revue – Kiss Comix – et celle en album) est plutôt agréable. A réserver aux amateurs adultes du genre ! Note réelle 2,5/5.

09/10/2025 (modifier)