Les derniers avis (48192 avis)

Couverture de la série Rahan
Rahan

Rahan est une série que je lisais régulièrement quand je fus un lecteur assidu de Pif Gadget. Ce n'était pas ma série préférée mais je la lisais sans déplaisir. je suis tombé par hasard sur trois numéros de 1980 ce qui ne m'a pas rajeuni. Ce qui marque immédiatement quand on reprend la série est le graphisme de Cheret. Le trait est réaliste trop pour moi à l'époque plus habitué à une ligne claire plus souple. Toutefois je trouve la présentation moderne et dynamique dans les cadrages et la construction bien que le trait et surtout la mise en couleur soient aujourd'hui très datés. Même si l'omniprésence de Rahan dans les cases est lassante les dessins sont soignés et détaillés. Cela convient bien au schéma d'histoires courtes lues une fois par semaine où l'espace dans le temps pouvait justifier les différents déplacements du jeune chasseur blond. A la relecture plus adulte un paradoxe m'interroge. Le graphisme de Cheret joue à fond sur la dynamique de l'aventure assez violente. Les scènes de combats entre Rahan et les animaux voire d'autres chasseurs s'enchainent à un fort rythme. A l'inverse le texte de Lecureux prône des valeurs presque catéchistiques " Tous les chasseurs sont frères…" "Tu n'es qu'un homme ,un frère de tous les hommes!" "Craô a appris à Rahan à ne jamais voler!" pour ne citer que quelques uns des sages enseignements de Craô. Un autre point intéressant est le côté éducatif que veut insuffler les scénarii de Lecureux au détriment de la réalité historique. Les auteurs multiplient les anachronismes en introduisant des dinosaures ou en faisant de Rahan un génial inventeur. Cela permettait de compléter la bande dessinée par des reportages sur des points du scénario sur les animaux ou les tribus. On pourrait approfondir longtemps, en bien et en mal, certains aspects de cette série qui a marqué pendant deux décennies de nombreux jeunes ados ( la représentation de l'homme blanc, la sexualité, le rapport à la nature) . Ainsi je trouve cette série bien difficile à noter comme le prouve la dispersion des avis. Personnellement je reste sur une note mitigée car je n'ai pas de nostalgie forte sur cette série.

16/11/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 3/5
Couverture de la série Le Chat du Rabbin
Le Chat du Rabbin

Miaou ! J'aime le chat et les autres personnages, mais quel dessin ! J'en ai vraiment assez d'artistes qui ne font pas mieux que moi, et qui en plus, se lancent dans toutes sortes de détails au lieu de simplifier comme il se doit quand on a du mal avec tout ! Pardon pour les vaches, pardon, les chats sacrés, mais je n'aime pas les fausses gloires, les vaches sacrées, et la note s'en ressentira !

16/11/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Or des Fous
L'Or des Fous

La série se laisse lire. Rapidement, car il y a peu de texte, et l’intrigue n’est pas très étoffée. Mais cette lecture m’a laissé sur ma faim. La conquête de l’empire inca par Pizarro est un point de départ intéressant. En y ajoutant les rivalités et complots entre Espagnols, et les tentatives de révoltes incas, il y avait là matière à mieux j’ai trouvé. En effet, tout m’est apparu traité de façon trop légère, trop rapide, sans exploiter les divers potentiels, mis à part le complot final (qui ouvre en fait le premier tome et conclut le troisième). Pour le reste, Di Gorgio n’a pas utilisé tout le potentiel d’aventures épiques : traversée des jungles et des cordillères, combats contre les armées de l’Inca, etc. Même les cités incas ne sont pas impressionnantes. Tout semble expédié un peu vite (par exemple ce qui s’est passé dans les premiers temps de la conquête, avant l’arrivée plus massive d’Espagnols). Bon, cela dit, ça reste quand même lisible, c’est plutôt rythmé, le dessin est globalement bon (même s’il est inégal). Note réelle 2,5/5.

16/11/2025 (modifier)
Couverture de la série La Boucle
La Boucle

L’album se laisse lire, mais ça n’est clairement pas le meilleur de Vanoli, un auteur que j’apprécie pourtant. Cac rapproche « La Boucle » de Le Passage aux escaliers. Certes, il y a des points communs, en particulier dans la description minutieuse d’un lieu, d’un quartier, avec un peu d’histoire et de sociologie. Même s’il n’y a pas ici d’aspect autobiographique, puisque Vanoli est « en résidence », c’est une œuvre de commande. Et, si les déambulations de l’auteur sont empreintes d’un peu de poésie, la narration un peu monotone et le côté un peu linéaire et tristoun du récit – et du lieu évoqué – rendent certains passages presque ennuyeux. Je suis par contre toujours heureux de retrouver le dessin de Vanoli, avec son trait charbonneux, qui convient particulièrement aux décors (je suis moins convaincu par certains personnages, leurs visages en particulier). A emprunter à l’occasion, mais je ne sais pas si c’est un album que je recommanderais à un lecteur qui ne connaitrait pas et n’apprécierait pas Vanoli a priori. Note réelle 2,5/5.

16/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Hawkmoon
Hawkmoon

Alors que je ne me suis toujours pas penché sur Elric qui prend gentiment la poussière sur une pile bd « retard », je découvre le travail de Moorcock via cette autre adaptation d’une de ses œuvres en bd. J’en suis sorti un peu déçu :( Rien à dire sur la partie graphique, je ne me suis pas pris de claques mais il rentre bien dans ma zone de confort, comme les couleurs et la mise en page. Ça manque un peu de force à mes yeux, un peu trop sage parfois mais l’ensemble est plus qu’agréable à suivre, c’est fin, fluide et détaillé. Là où j’ai commencé un peu à dériver c’est sur l’histoire. De la Fantasy plaisante mais archi classique, je ne doute pas du côté novateur à sa sortie, mais ses ingrédients ont été pillés et vus dans de trop nombreuses œuvres depuis. Il en ressort un récit sans réelles surprises pour le genre, il en va de même pour les personnages surtout pour le méchant de service qui m’apparaît bien fade. Mais là où je tique bien plus c’est sur l’univers mis en place, j’aurais préféré une terre imaginaire que cette Europe post apocalypse divisée entre puissances, dans un mélange moyen-âge aux accents futuristes. Ce dernier élément a vraiment du mal à passer. Finalement une impression de réalisation moderne pour un récit/univers un rien poussiéreux. Je croise les doigts pour que l’adaptation d’Elric me botte plus. Ici pas d’engouement particulier. MàJ après 4 tomes : Je ne change absolument pas ma cote. Je n’ai toujours pas de grand engouement mais je reconnais que la série se lit très facilement. Malgré quelques ficelles bien éculées, l’univers passe. Par contre je trouve que la partie graphique perd un peu au fil des parutions.

27/02/2023 (MAJ le 16/11/2025) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Jim Curious
Jim Curious

Tiens, voilà une BD curieuse, sans mauvais jeu de mots. L'utilisation de la 3D se justifie par la richesse visuelle de l'album, entre la flore sous-marine, les décors très inventifs et la mise en scène plutôt recherchée. Le style est assez naïf, mais plutôt efficace, on discerne bien les expressions de Jim à travers le casque de son scaphandre. L'histoire est simple, mais pleine de vie, on ne s'ennuie pas même si la lecture est très courte lorsqu'on est un adulte. c'en est même un peu frustrant. Sympa, mais sans plus.

16/11/2025 (modifier)
Par Vaudou
Note: 3/5
Couverture de la série Little Ego
Little Ego

Aussitôt lu, aussitôt oublié ! Je ne pense pas qu ce recueil d'histoires courtes me laissera un grand souvenir. Ça se lit viiiiiite. En plus la conclusion des histoires est datée. L'élégance du dessin est un vrai point positif (belle couverture...) mais je n'ai pas aimé l'angle par lequel l'auteur aborde la nudité. C'est très chaste. Je préfère la provocation d'un Manara. Little ego souffre d'ailleurs de la comparaison avec Gulliveriana, autre voyage érotique au pays des rêves, qui est pour le coup un vrai chef d'oeuvre avec des planches iconiques. Un trois très généreux.

16/11/2025 (modifier)
Couverture de la série The Ex-People
The Ex-People

Les ex-people, comme leur nom l'indique, sont d'anciens gens, d'anciens humain-e-s pour être plus précise. Une escouade composée de sept fantômes, tous revenu-e-s à la vie, bloqué-e-s dans un état second avant la mort, qui décide de partir dans une quête improbable vers Jérusalem afin de pouvoir obtenir le moyen de revenir à la vie (et de redevenir normaux). J'aime bien les histoires de protagonistes atypiques se rejoignant/regroupant sur le tas, par les hasards du destin, j'aime les groupes chaotiques mais soudés (souvent générateurs d'histoires vives et entrainantes), j'aime les récits qui sentent bon les contes et légendes et enfin j'aime beaucoup les histoires d'amour. Bon, vu que le diptyque coche toutes ces cases j'ai passé un très bon moment à la lecture, mais je regrette tout de même quelques facilités scénaristiques, une exposition du passé de certains personnages pas toujours amenée de manière fluide et un dénouement sympathique mais un peu trop rapide à mon goût. L'oeuvre est bonne, les personnages simples mais attachants et le dessin m'a beaucoup plu, mais il n'empêche qu'il me manque un je ne sais quoi pour pleinement apprécier cette histoire autant qu'elle aurait pu me plaire. Il y avait de quoi me faire fermer l'album avec des étoiles dans les yeux, le dessin d'Alexander Utkin me parle beaucoup, l'aventure m'a entrainée et les personnages, sans être révolutionnaires, sont sincèrement attachants, alors je trouve ça bien dommage que de légers petits défauts de la forme (notamment la fin) me rendent le tout finalement "bien sans plus" Bref, un récit très agréable, certes pas parfait, mais tout de même sympathique.

15/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Avatar - Aux frontières de Pandora
Avatar - Aux frontières de Pandora

Et hop ! Encore un Avatar ! plutôt déçu par les derniers albums de la production qui gravite autour de la franchise, c'est un peu à reculons que je suis rentré dans ma lecture. Mais contre toute attente, j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus intéressant que les précédents. Si le dessin de Gabriel Guzman m'a un peu surpris au début (comparé aux derniers albums lus et illustrés par d'autres auteurs), j'ai trouvé qu'il était plutôt efficace pour représenter toute la richesse et la diversité de ce petit monde de Pandora. Toute l'intrigue va se focaliser sur la quête initiatique que va vivre So'lek, le seul na'avi survivant de sa tribu après la première grande guerre perdue par les na'avis. Evoluant au fil des ans de tribu en tribu, il va acquérir les savoir-faire spécifiques à chacune et apprendre de l'univers dans lequel il évolue... Jusqu'à sa nouvelle rencontre avec l'espèce humaine... Beaucoup moins simpliste et dénué de fond que mes autres lectures autour d'Avatar, voilà un album qui devrait plaire et ravir les amateurs de cet univers.

15/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Ether (Chaize)
Ether (Chaize)

Comme à leur habitude, les éditions 2024 (aujourd’hui 2042) ont réalisé un très beau travail éditorial, et le très grand format met très bien en valeur l’esthétique proposée par Étienne Chaize, qui développe une œuvre singulière, originale en tous points. Mais ici, je suis resté un chouia sur ma faim. Le long périple des rescapés d’Ur traine un peu trop, l’histoire manque d’un quelque chose qui la ferait basculer vers une épopée extraordinaire. Pourtant, il y a de la poésie, et la narration (le texte est uniquement placé en bas d’immenses planches – certaines étant muettes) semble nous pousser vers un récit quasi biblique, comme une revisite des errances des Hébreux. L’aspect graphique m’a lui aussi un peu laissé sur ma faim. En effet, je n’ai pas trouvé heureux ici le procédé consistant à placer les personnages dessinés dans des décors immenses aux airs de photos retravaillées. C’est original, et ça dégage une certaine poésie, mais le rendu m’a laissé de côté.

15/11/2025 (modifier)