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Couverture de la série Copenhague
Copenhague

Spéciale. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque je cherche à qualifier cette enquête fantastico-humoristico-romantico-policière. Plaisante est le deuxième mot qui me vient à l’esprit car tant le scénario virevoltant d’Anne-Caroline Pandolfo que le dessin impulsif de Terkel Risbjerg font de cette improbable enquête un pur moment de détente et de bonne humeur. Alors oui, ça part un peu dans tous les sens au niveau des thématiques (le couple mère immature/fille abandonnée à son sort, l’histoire d’amour, le meurtre en lui-même et le complot qu’il cache, les personnages farfelus du club canin… et la ville de Copenhague en arrière-plan), oui l’intrigue est assez simpliste (elle ne sert fondamentalement que de prétexte), oui les courses poursuites sont parfois un peu longuettes, oui l’album se lit vite malgré sa forte pagination et non ce n’est pas la bande dessinée du siècle… mais c’est sympa, dynamique, amusant et original. De la bonne BD distrayante, sans prise de tête. Vraiment pas mal !

12/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Breakdown
Breakdown

Suite au crash cataclysmique d'un astéroïde, le Japon est dévasté et un jeune homme, plutôt débrouillard dans la nature car grand amateur de randonnée, doit s'en sortir et venir en aide d'abord à son patron puis ensuite aux autres survivants. Il s'agit d'un manga initialement paru dans les années 90. Cela se ressent au niveau du graphisme désuet et des éléments de décor qu'on sent bien datés. Mais Takao Saito, décédé en 2021, était un vétéran du manga, auteur de Golgo 13 notamment mais aussi de Survivant au thème très similaire puisqu'elle mettait en scène un jeune homme obligé de survivre dans un Japon dévasté par un tremblement de terre. Le rapprochement entre Breakdown et cette série se fait très vite, mais Breakdown ayant été réalisé quelques années plus tard, elle présente une certaine forme de maturité, comme si l'auteur avait affiné sa vision des choses et de les raconter entretemps. On notera par exemple un héros plus expérimenté et une narration en voix-off qui explique de manière plus didactique les méthodes de survie, comment descendre en rappel, les erreurs à ne pas commettre, etc... Hormis un héros soumis et un peu naïf en début d'histoire, le récit prend rapidement un tour réaliste. Outre une vision très crédible des conséquences d'un tel cataclysme et des dangers qu'il créerait tant dans la nature que dans les ruines des villes, le comportement des protagonistes est présenté crument et avec réalisme (si l'on excepte peut-être l'attitude exécrable et caricaturale du patron du héros durant une grosse partie du premier tome, jusqu'à ce qu'il prenne enfin conscience de leur véritable situation). C'est sans cruauté mais sans pitié non plus qu'on constate ce qu'il arrive aux personnes, même un jeune enfant, qu'Ôtomo tente de sauver. Et en même temps que les conséquences matérielles, l'auteur présente avec intelligence les conséquences psychologiques de tels évènements sur les hommes, ainsi que leurs réactions allant parfois à l'encontre de leurs intérêts de survie. Désuet sur la forme, ce manga présente toutefois un récit post-apocalyptique et survivaliste adulte, intelligent et bien mené.

12/03/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Saison brune
Saison brune

Je n'avais pas trop accroché au seul album que j'ai lu de Squarzoni, mais je voulais tout de même donner sa chance à ce documentaire même si l'album est gros. L'auteur brosse un portait sans concession des problèmes écologiques qu'engendre les changements climatiques et le pire c'est que l'album date de plus de 10 ans et que la situation a empiré depuis. À un moment on indique que les hivers dans les pays européens et du nord-américain vont raccourcir et ben je peux vous dire que cette année j'ai eu l'hiver avec le moins de neiges que j'ai vu de ma vie jusqu'à présent. C'était déjà normal depuis quelques années d'avoir un Noel sans ou avec peu de neiges, mais là c'était carrément normale d'avoir des journées de pluies en février ! Malheureusement, même si le sujet est intéressant, je me suis tout de même ennuyé par moment. Il y a des longueurs et des passages dont je ne comprends pas trop l'intérêt. C'est aussi un documentaire où je trouve que les informations sont présentés de manière peu passionnante, le dessin est trop froid pour moi. Le pire est lorsque les copains de l'ATTAC de l'auteur interviennent. Ce qu'ils disent n'est pas dénué d'intérêt, mais comme l'auteur est membre de cette organisation, cela donne un coté politique à l'album que je n'ai pas aimé. J'ai vraiment l'impression que l'auteur voulait montrer que seule sa vision du monde peut sauver la planète et le reste n'existe pas. Malgré tout, l'album n'est pas mauvais et il y a de très bonnes réflexions soulevées par l'auteur. C'est juste que je n'ai pas été captivé et je ne pense pas le relire un jour ou même lire sa suite (ou alors pas avant un bon moment).

11/03/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Meunier hurlant
Le Meunier hurlant

Et oui, les deux univers Dumontheuil et Paasilinna (romancier finlandais à l'humour forestier) ont vraiment quelque chose de commun. Une sorte d'admiration pour les personnages dont l'énergie intérieure les mènent loin du commun des mortels. Ici l'histoire reste assez romanesque mais pointe les mesquineries dans lesquelles s'enfèrent souvent les groupes humains. Un type venu du sud vient s'installer dans le moulin abandonné et le remet en fonctionnement. Le village est d'abord séduit, mais ça ne colle pas finalement et c'est comme si la société ne pouvait pas reconnaître en l'Autre sa propre humanité. Toutes les règles sociales que chacun a eu tant de mal à intégrer, on ne supporte pas qu'un étranger puisse s'en affranchir. Et une violence organisée enfle et déborde à la recherche de la destruction de l'intru. Ce qui est plaisant ce sont les personnages qui ne hurlent pas avec les loups, mais soutiennent le héros, reconnaissant en lui un peu d'eux même (le facteur, le garde champêtre et la conseillère agricole) leur bonté touche, et l'intelligence inadaptée de Ragnar aussi. Les animaux ont une grande importance et on retrouve l'espieglerie et le goût de l'observation silencieuse de Paasilinna. Pour le dessin, j'aime toujours l'expressivité des personnages, dans un trait assez épais mais adapté à chaque contour. Les nuances de gris que l'auteur a préféré à la couleur donne un aspect suranné qui pousse aussi l'album vers le récit de trapeur. Par moment un faux air de "Le magasin général" mais dépouillé de tout bon sentiment, l'environnement y est présenté comme moins rude que la société. Et j'ai aussi pensé à "Martha James Canary" pour le mode de vie aventureux et western renversé. Je ne mets pas 4 étoiles parce que cette vision cruelle de la société reste douloureuse pour moi, c'est comme si l'intelligence était condamnée dans nos organisations humaines : c'est foncièrement pessimiste : l'humour noir est un sacerdoce que je ne reprends pas totalement à mon compte !

11/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Théorème du vaquita
Le Théorème du vaquita

Dédié à la cause animale et, plus largement, à l’impact de l’homme sur la planète, cet album m’aura dans un premier temps déçu par le manichéisme dont fait montre Hugo Clément avant de finalement me séduire par une deuxième partie que je trouve plus objective (même si Hugo Clément garde son discours du début et, par là même, écrit quelques propos contradictoires). La première partie du récit est vraiment centrée sur le bien-être animal, avec une condamnation en règle de tous les humains carnivores (chasseurs, pêcheurs, éleveurs et bien entendu consommateurs de viande, d’œufs, de lait, de fromage, etc…) Si j’approuve la condamnation de la surproduction, de la surexploitation et de la surconsommation (de viandes, entre autres), si moi non plus je ne porte pas spécialement les chasseurs en haute estime, je n’ai pas apprécié la généralisation des cas dont fait montre l’auteur. Ça manque de nuances et Hugo Clément semble lui-même s’aveugler pour défendre ses convictions. Le récit bascule une première fois au chapitre 8, dans lequel l’auteur nous parle d’une forêt au Mexique, dont un des grands défenseurs s’est fait abattre par une mafia locale. L’enjeu ? Une déforestation au profit d’une monoculture dédié aux avocatiers. Or, l’explosion de la production d’avocats ne peut pas vraiment être imputée aux consommateurs de viande. Au contraire, ce fruit est associé à une alimentation saine et vegan. Et alors qu’il avait condamné les ‘viandards’ tout au long des 7 premiers tomes, dans celui-ci, il ne critiquera en rien les consommateurs irresponsables d’avocats. La suite du récit va mettre en avant d’autres contradictions. Le chapitre qui condamne les monocultures est assez édifiant à ce sujet avec un beau dessin qui montre combien la nature se portait mieux… quand on alternait pâtures, jachère et cultures. Et là encore, Hugo Clément oublie de préciser qu’une pâture n’a de sens (et d’existence) que s’il y a élevage. Quelque part, ce livre m’a souvent fait râler par les partis-pris que prend son auteur. Pourtant, je le trouve d’intérêt public car je suis d’accord avec lui sur beaucoup de points : veiller au bien-être animal autant que faire se peut (mais sans se croire supérieur aux autres animaux, qui, soyons en convaincus, ne s’inquiète de notre bien-être que si cela leur rapporte quelque chose), diminuer notre consommation de viande, revenir à des modes de production, de nourriture entre autres choses, plus sains (pour nous comme pour la planète), se responsabiliser vis-à-vis de notre propre consommation. Ce sont des thèmes à la mode mais aussi des thèmes essentiels à notre époque. En parler, c’est très bien. En parler sans œillères, c’est encore mieux. Par conséquent, le fait qu’Hugo Clément n’aborde à aucun moment le problème de la croissance démographique mondiale (nous sommes quatre fois plus nombreux sur terre qu’en 1950) et l’impact évident que cette croissance a sur le dérèglement climatique, sur l’extinction de masse, sur l’appauvrissement des sols me dérange. En ce qui concerne l’aspect technique de ce récit, je n’ai par contre aucune critique à formuler. Le dessin est très agréable et le découpage en courts chapitres donne envie de continuer la lecture. Par conséquent, même si ce n’est pas le genre de livre qu’on lit pour son esthétique, j’ai vraiment aimé le travail réalisé par Dominique Mermoux et Vincent Ravalec. Donc voilà : c’est un livre intéressant qui soulève de bonnes questions mais qui se refuse à en aborder d’autres moins consensuelles. A lire avec un regard critique mais à lire quand même.

11/03/2024 (modifier)
Par Titanick
Note: 3/5
Couverture de la série Période Glaciaire
Période Glaciaire

Étrange histoire concoctée pour cette commande du musée du Louvre. Je trouve que ça commence bien. C’est plutôt sympa cette histoire de scientifiques archéologues d’un futur lointain post apocalyptique. Ils tombent sur les vestiges enfouis du musée sans rien y comprendre. Leurs interprétations erronées sont assez amusantes (et m’évoquent « La civilisation perdue », un livre jeunesse – lisible adulte – assez hilarant sur la même idée). Leurs rapports humains, les petites rivalités, le racisme, ou plutôt spécisme dans le cas présent, sont bien sentis, ça partait bien, et j’avoue que j’aime beaucoup le chien-cochon Hulk. Et puis je ne sais pourquoi, le récit prend un autre tournant, plus fantastique, avec les objets du musée qui se mettent à parler et à raconter les péripéties des œuvres et de l’histoire. On a l’impression que c’est ça la partie « commande » du Louvre, c’est artificiel et ne colle pas avec l’histoire principale qui restait dans de l’anticipation qu’on pouvait trouver raisonnable. C’est dommage. En revanche, on a quand même un petit échantillon sympa des œuvres du Louvre et le catalogue de la dernière page est bienvenu. Et une belle ambiance pour le dessin et la colorisation, un peu floue et délavée, ça rend bien l’idée de brouillard polaire et de poussière des ans.

11/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Que la mer vous soit légère
Que la mer vous soit légère

Avec cet album, Stefano Boroni « interprète » l’un des naufrages les plus meurtriers de la marine civile. En effet, 1863 personnes sont mortes noyées, bien plus que lors du naufrage du Titanic. Mais les autorités locales, dépassées et cyniques, ont étouffé les cris des familles, il n’y eut jamais de procès. De même, les médias occidentaux ont montré que toutes les victimes n’ont pas la même valeur, puisque ce naufrage de 2002 n’a pas donné lieu au déferlement de documentaires/livres/films/reportages qui ont rendu le Titanic célèbre. Ici, la plupart des victimes sont de pauvres sénégalais ou gambiens… A noter qu’une partie des ventes de cet album sera reversée à l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du Joola. Si les informations données en début et fin d’album permettent au lecteur de bien cerner la tragédie, et si au cours du récit Boroni se nourrit de quelques étapes importantes (la lenteur, pour ne pas dire l’inexistence des secours, les pirogues de pêcheurs hésitant à intervenir), glisse quelques piques aux pouvoirs sénégalais et à la corruption du patron du navire (qui embarque 4 fois le nombre maximum autorisé de passagers sur un bateau en mauvais état), on a là un récit qui fait la part belle au rêve. Certains passagers, sous les flots et sous la coque, échangent, s’interrogent, avec un parallèle fait à la tragédie grecque (avec la présence d’Antigone). Le dessin de Boroni est intéressant, lisible, même s’il n’est pas forcément mon truc. Chaque tête de chapitre bénéficie du dessin sur une double page de quelques auteurs connus (voir sur la fiche de la série), sans que cela ne nuise à l’unité de l’ensemble. Au final, un récit original, très décousu, mais qui met en lumière une tragédie oubliée, un scandale. Boroni rend hommage aux victimes, en leur donnant la parole, et en rappelant leur nom.

11/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Mondes perdus
Les Mondes perdus

Aucha et Isabelle Lemaux-Piedfert sont deux nouvelles venues dans le monde de la BD et elles nous offrent ici une série bien sympathique avec un bon potentiel pour l'avenir. Cela se déroule au début du 20e siècle. Amy est la fille adoptive d'un explorateur anglais. Eduquée dans un esprit moderne et imprégnée d'archéologie, elle est bien décidée à suivre son père dans ses voyages, et notamment le premier pour elle en direction du Belize et de ses ruines mayas restant encore à défricher. Jeune Indiana Jones au féminin, elle va parcourir la jungle, découvrir les secrets oubliés des anciennes civilisations mais aussi aider à combattre des trafiquants sans scrupule. Graphiquement, on voit que la dessinatrice vient du monde de l'animation mais le résultat passe très bien en BD. Certes le style fait très jeunesse adolescente, mignon et tout, mais personnages et décors sont soignés et s'imbriquent bien ensemble, le travail sur la colorisation est très bon et la narration graphique est impeccable. Une des qualités de l'histoire est son côté relativement réaliste : ce n'est pas de l'aventure gratuite, et même si la jeune héroïne est mise en avant et plus valorisée que son père expérimenté, ce n'est quand même pas elle qui résout tout : elle a bien besoin de l'aide de son père, de son guide et nouvel ami, ou encore des autorités. Et elle écoute aussi soigneusement les informations que les autres peuvent lui inculquer. Toutefois, le réalisme est un peu mis à mal quand on la voit décider de défoncer à coups de pioches les murs d'un sanctuaire archéologique encore intact avant son arrivée : un petit côté Lara Croft qui défonce tout et vole les reliques qui fait grincer des dents le lecteur adulte. Heureusement, cet aspect est compensé par des positions nettement plus respectueuses par la suite. J'apprécie en outre les quelques pages didactiques en fin d'album qui sont instructives et rappellent un peu les épilogues éducatifs des épisodes des Mystérieuses Cités d'Or. Hâte d'en lire de similaires sur d'autres lieux plus tard visités par l'héroïne. On reste dans un récit jeunesse, avec quelques facilités et aspects légèrement artificiels, ainsi qu'un dénouement un peu rapide pour ce premier tome, mais il y a du potentiel et je lirai avec plaisir d'autres aventures de la jeune Amy et de ses explorations archéologiques.

10/03/2024 (modifier)
Couverture de la série Tizombi
Tizombi

C'est une lecture surprise que j'ai faite avec ce Tizombi acheté pour mes enfants. Je pensais trouver un spin off assez gentil des deux sœurs profitant de leur immense succès. Pas du tout Wendy et sa sœur n'ont qu'un rôle de super-Sisters (entendez super héroïnes) avec pouvoirs assez secondaire et travaillent surtout dans la dérision. Le récit très dynamique se concentre sur le cimetière et leurs occupants dans des scènes parfois assez rudes. Le public lecteur me semble devoir être bien plus averti que celui des Sisters. Cazenove réussit à créer une très bonne dynamique pour des ados. Les dialogues visent aussi cette niche avec un langage djeun mais pas vulgaire. Le dessin de William va dans le même sens avec des personnages féminins hyper sexualisés propres à faire fantasmer des collégiens. Les expressions sont bonnes avec un découpage moderne et tonique. J'ai beaucoup aimé la mise en couleur d'Elodie Jacquemoire qui met très bien en valeur cette atmosphère d'humour macabre. Une lecture plaisante mais pour un public pas trop jeune. Un bon 3.

10/03/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Ondine de l'étang
L'Ondine de l'étang

L'Ondine de l'étang est un conte de Grimm peu connu du grand public. C'est une fable dans laquelle un couple de meuniers fait un pacte avec une ondine pour retrouver le bonheur en échange du premier né de leur ferme. Alors que le meunier croyait que ce serait un poussin ou un caneton, ce premier né se révèle être finalement leur propre fils et les parents font alors tout pour l'empêcher de s'approcher de l'étang où l'ondine pourrait l'emporter à jamais. Tant et si bien que des années plus tard, quand le fils est devenu un jeune adulte et se fait finalement emporter, c'est sa fiancée désespérée qui va tout faire pour le sauver. Si ce conte n'a pas marqué le public, c'est probablement parce que, hormis une intrigue relativement divertissante, il ne présente pas de morale très claire. C'est plus un récit d'aventure fantastique où une jeune femme doit combattre une malédiction pour sauver son amour. Là où il présente une certaine originalité, c'est dans le fait que pour une fois c'est la jeune femme qui sauve le beau jeune homme. Et autre inversion des habitudes, pour faire cela, elle s'allie avec une femme qui, à première vue, ressemble fortement à une horrible sorcière, même si c'est en fait une laide mais gentille protectrice de la forêt. L'ensemble est mis en image dans un style naïf, légèrement enfantin mais agréable et joliment colorisé. C'est une lecture plus distrayante que vraiment marquante, si ce n'est par l'intérêt culturel qu'elle apporte de voir que les frères Grimm ont pu raconter des contes qui inverse les standards habituels du prince qui vole au secours de la princesse.

10/03/2024 (modifier)