I hate fairyland

Note: 3.63/5
(3.63/5 pour 8 avis)

Guimauve et trash.


Image Comics Trash

Gertrude, petite fille au tempérament de feu, se retrouve subitement aspirée par sa moquette de la chambre, prisonnière du monde magique de Fairyland. Trente longues années de captivité et de bain de sang durant lesquelles sa seule motivation a été de rentrer chez elle. Bienvenue au royaume de la reine Claudia, des hommes-champignon, des faunes zombies et des haches géantes.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Février 2017
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série I hate fairyland © Urban Comics 2017
Les notes
Note: 3.63/5
(3.63/5 pour 8 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

07/02/2017 | ArzaK
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Un joyeux délire, gentiment politiquement incorrect. L’auteur s’en donne à cœur joie avec le personnage de Gertrude, fillette coincée au pays des fées depuis 30 ans. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle possède un caractère plus que Rock & Roll (et c’est un euphémisme). Elle démonte et étripe à tout va dans ce petit monde fabuleux, la couverture du 1er tome n’est pas mensongère. Durant ces aventures, elle est accompagnée d’une sorte de Jiminy Cricket, qui devient de plus en plus blasé au contact de notre héroïne. Leurs joutes verbales rythment le récit. Le tout est accentué par un dessin « mignon » et des couleurs tapes à l’œil. Le contrepied parfait au côté trash de l’histoire, c’est cette alchimie qui fait le sel de la série. Niveau histoire, l’auteur arrive à tenir la barre suffisamment avant l’overdose, dans l’ensemble les chapitres sont tous sympas et déjantés. Du chouette comics acidulé comme une tête brûlée. A petite dose mais fun pour un bon moment.

10/10/2022 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

J’avoue que j’ai eu un peu de mal sur les 30 premières planches environ, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à l’alter égo de Gon ce petit salopard psychopathe qui torture et tue pour le plaisir. Passé ces quelques planches voire même quelques-unes de plus j’ai finalement saisi la colère qui anime la petite miss cheveux couleur dégueuli. Après quelques scènes de carnage l’histoire prend enfin forme et l’intrigue devient intéressante. J’ai finalement sinon « très » mais tout au moins envie de connaitre la suite en espérant qu’elle réserve quelques originalités. J’ai aussi été déroutée par les gros mots détournés d’un langage enfantin que je n’ai pas vraiment apprécié, mais à force je les ai intégrés et il m'ont même fait sourire de temps en temps. Le dessin ultra coloré m’a bien plu. Le trait légèrement gras et l’allure enfantine du dessin se marient parfaitement bien avec le côté trash du récit. Mise à jour série complète. Finalement je passe de 3 à 2 étoiles, je n'ai jamais pu venir à bout du quatrième tome, la gamine a fini par m'énerver copieusement. L'histoire qui m'avait plu au début m'a lassée au fil des pages, en juste deux tomes et pas une page de plus j'aurais certainement bien accroché, dommage pour le graphisme très sympa.

16/04/2017 (MAJ le 10/02/2021) (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur PAco

Huhuuuhuuhuuh !!! Le voilà l'album LSD de ce début d'année ! "I hate fairyland" nous sort l'artillerie lourde pour taper juste et fort ! Si le jeu du contraste entre un univers "flashypopguimauve" et un personnage principal hors cadre, bourrin et grossier n'est pas nouveau, quand c'est fait de si belle manière, on ne peut que saluer cette réussite. Car notre jeune Gertrude catapultée dans ce Fairyland du haut de ses 6 ans est aussi peu douée pour retrouver la clé qui lui permettrait de retrouver son monde qu'elle excelle à coller des coups de hache. Faut dire qu'au bout de 27 ans à rester coincée dans son corps de 6, on comprend qu'elle puisse jurer la "poupinette" ! Ce qui est d'ailleurs un des ressorts comique de la série, puisque tous les jurons sont édulcorés façon pâtisserie ou sucrerie, "petit monde féérique" oblige :P J'ai également beaucoup apprécié son "ange gardien", une espèce de mouche défoncée qui lui sert de Jimini Cricket ; un excellent faire valoir du personnage principal à l'humour décapant qui permettent à l'auteur de nous gratifier de dialogues assez hallucinants ! Côté dessin Skottie Young accorde son trait et sa palette à cet univers à la Alice où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil... ou presque !". Couleurs flashies, trait marqué voire caricatural, tout est fait pour accentuer les contrastes nécessaires au ressort de son récit et c'est très réussi ! Alors si l'envie de passer un gros moment de détente dans un univers déglingué avec des personnages pas piqués des hannetons, "I hate fairyland" est fait pour vous ! Il y a longtemps que je m'étais pas autant marré avec une série BD ! Hâte de lire la suite ! *** tomes 2 à 4 *** Passé la surprise totale du premier tome et les bon mots et gags en cascade, Skottie Young poursuit sa série sur la même verve mais avec il faut le dire une perte d'efficacité au fil des tomes. Le tome 4 est même assez décevant comparé au plaisir jubilatoire que m'avait procuré le premier. Mais bon, tout n'est pas a jeter, loin de là et je maintiens ma note de 4/5 même si tout cet ensemble foutraque sent quand même l'improvisation au long cours traversé par quelques éclairs de génie :) Bref, une série improbable qui aura eu le mérite d'avoir une conclusion (ce qui n'était pas gagné je pense ^^) avec laquelle on dépose le cerveau pour quelques bonnes tranches (bien saignantes) de rigolade !

06/05/2017 (MAJ le 20/05/2019) (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Bon avouons le tout de suite cette série n'a pas déclenché chez moi une hilarité débordante. En fait depuis Gaston Lagaffe, je me suis jamais vraiment poilé avec un vrai rire en lisant une BD. Pour autant cet "I hate Fairyland" est proprement jubilatoire, j'adore l'idée que des concepts, des idées, bref un peu tout soit pastiché, moqué. Quand comme ici il s'agit du monde un peu sucré des bisounours, des soleils qui sourient et des licornes roses c'est vraiment top. Une lecture rapide pourrait laisser croire que l'ensemble est un brin foutraque et pourtant il n'en est rien car le scénario tient franchement la route. Les dézingages de notre amie Gertrude sont outranciers, cartoonesques à souhait, que du bonheur en fait. Spéciale dédicace au "Jiminy Cricket" de notre héroïne qui marche à des substances illicites lui permettant des réparties parmi les meilleures de la série. Voilà donc une série plus qu'à lire et même conseillée aux plus jeunes afin de les aider à se vider la tête d'autres niaiseries que l'on pourrait vouloir leur faire ingurgiter.

01/05/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Cet album inaugural joue sur l’opposition plus ou moins violente entre un décor assez sucré, guimauve (que ce soient les couleurs ou la « gentillesse » des personnages), type monde des Bisounours, « Fairyland » donc, et cette fillette projetée dans cet univers décalé par rapport à sa personnalité : c’est une petite peste, violente et vulgaire (les gros mots sont remplacés par des termes plus aseptisés), qui prend un malin plaisir à trucider, malmener et saccager ce monde de conte de fées qu’elle déteste. Si le contraste est amusant et constitue évidemment l’ingrédient principal de ce petit défouloir, on est toutefois loin ici de Bang et son gang, qui jouait beaucoup plus brutalement sur le même genre de contraste. On a là un album faussement trash je trouve, même s’il se laisse lire. La suite ? Même si cet album est d’une lecture rapide et agréable, cela me semble un peu ronronner, et je crains que, faute de renouvèlement (dans le ton, ou dans les personnages, dans les gags, etc.) l’intérêt soit décroissant. A lire, sans en attendre des miracles non plus.

06/04/2017 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Faire du trash avec l'univers des contes de fées n'est pas nouveau, mais ici c'est bien fait. Le dessin très mignon de l'auteur va très bien avec l'univers féerique qu'il a créé et le décalage entre ce dessin et le coté trash de l’héroïne marche bien. L’héroïne est d'ailleurs assez attachante et j'aime bien son attitude misanthrope alors qu'elle a gardé le corps d'une fillette. La narration est fluide, le dessin dynamique, c'est rempli de rebondissements, l'auteur a de l’imagination, je ne me suis pas du tout ennuyé durant ma lecture et l'humour m'a fait rire plusieurs fois. Il faudrait toutefois que la série s’arrête avant de devenir lourde et répétitive.

07/03/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Jouissive ! Voilà sans doute le terme qui caractérise le mieux cette nouvelle série, profondément décalée et excessive en tout (mais vachement bien maîtrisée, mine de rien, dans le développement de son scénario). L’idée de départ est amusante et très bien exploitée dans ce premier tome. La folie furieuse de notre héroïne anime on ne peut mieux ce monde merveilleux et les oppositions de caractère offrent matière à de nombreux gags. Se dégagent rapidement quatre personnages : - tout d’abord Gertrude, idiote enfant gâtée devenue adulte aigrie, violente et extrême ; - son guide, ensuite, luciole flegmatique, peu motivé mais qui essaie tout de même de contenir les excès de sa protégée ; - la reine, on ne peut plus exaspérée par Gertrude, et qui cherche une solution pour débarrasser le Pays Merveilleux de cette horreur de la nature humaine ; - Happy, tendre enfant émerveillée par cet univers qu’elle découvre avec ses grands yeux emplis d’étoiles (mais qui ne s’en laisse pas compter pour autant). Les interactions entre ces différents personnages nourrissent le récit pour le relancer sans cesse. Voici le premier ressort comique. Deuxième ressort : l’univers même dans lequel se déroule cette histoire. Un monde merveilleux, un univers de conte de fée d’apparence classique mais traité avec le plus grand irrespect par Skottie Young. Le trait cartoonesque de l’auteur joue en plein pour rendre cet univers totalement parodique. Les poétiques petites étoiles qui se font dégommer, les soldats champignons réduits à des « têtes de gland », l’ensemble de cet univers est altéré par la trublion démente incarnée par Gertrude. Troisième ressort comique : le langage fleuri de l’héroïne, dont les jurons sont autocensurés au travers d’expressions en rapport avec la nourriture (je vous laisse deviner ce qui se cache derrière un « sucreur de frites » pour exemple). A la longue, ce type de concept risque de s’épuiser mais dans le cas présent, ce premier tome tient largement la distance. Je suis on ne peut plus partant pour en reprendre un second mais j’espère que Skottie Young aura l’intelligence de s’arrêter à temps. Quoiqu’il en soit, si vous êtes à la recherche d’un récit humoristique décalé qui taille à la hache mal aiguisée l’univers kawaï des contes de fées, je vous suggère furieusement de faire une halte par ici.

03/03/2017 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5

Gertrude, six ans, a été projetée dans un monde imaginaire exubérant appelé "Fairy land". La reine lui a promis de pouvoir retourner dans le monde réel si elle trouve la clef (magique) qui ouvre la porte (magique, elle aussi). Vingt-sept ans plus tard, elle ne l'a toujours pas trouvée, et si elle est restée en apparence une petite fille de six ans, elle est devenue une redoutable guerrière au langage fleuri. La reine, effrayée par les carnages que « cette gourde incapable de trouver une clé » perpétue dans Fairy Land, décide de l'éliminer ; ça va gicler... Servi par un dessin cartoonesque à souhait, "Fairy land" marie le trash et la guimauve avec un mauvais goût assumé pour le plus grand bonheur de nos zygomatiques. L'ensemble est assez barré mais tient aussi la route en terme de scénario dans sa trame générale, ce qui est parfois plus difficile avec ce genre de titre.

07/02/2017 (modifier)