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Couverture de la série Pour un peu de bonheur
Pour un peu de bonheur

Un récit sympathique, qui se déroule dans l’immédiat après première guerre mondiale, alors que les rescapés cherchent à se reconstruire, ou à retrouver une vie « normale », ce qui est difficile pour une « gueule cassée » comme le héros. Un récit presque intimiste, dans lequel un peu de polar s’invite – un mystérieux tireur abat les animaux de la région, ce qui attire un flic venu enquêter. Ça n’est pas la partie la plus intéressante du récit. La narration est fluide, et la lecture, plaisante, est relativement rapide (il n’y a pas beaucoup de texte). Par bien des aspects, cette histoire fait penser à l’affaire Martin Guerre – seule l’époque a changé en fait. Même si cela se laisse deviner en amont, c’est bien fichu (et une dernière surprise est ménagée sur la fin). Le dessin, sans esbroufe, usant d’un trait gras évacuant souvent certains détails (visages ou paysages), accompagne bien l’histoire. Là aussi ça fait le travail. Un diptyque qui mérite un petit détour.

29/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Carlisle
Carlisle

« Tuer l’Indien pour sauver l’homme », tel était l’objectif de ces « pensionnats » comme celui de Carlisle, qui ont tenté de mettre la dernière main sur l’ethnocide dont ont été victimes les Amérindiens aux États-Unis (mais au Canada, en Australie, les « autochtones » ont subi le même type de traitement, et ce n’est que très récemment que les pays concernés – en partie seulement aux États-Unis, et l’administration actuelle va sans doute mettre fin à toute « repentance » – ont fait leur mea culpa). Le premier tome s’ouvre d’ailleurs – judicieusement – sur le siège mené par CIA, l'armée et autres groupes racistes contre des militants de l’American Indian Movement à Pine Ridge en 1973, sur le lieu du massacre de Wounded Knee, qui montrait qu’à cette époque la violence était encore de mise contre les Amérindiens (ici surtout Lakotas) qui souhaitaient préserver leurs racines. Je pense par contre qu’il aurait fallu contextualiser cet événement, que la plupart des lecteurs ne connaissent pas je pense. Le sujet est intéressant, et donne à voir une facette un peu méconnue de l’ethnocide – voire du génocide – subi par les peuples amérindiens. Les méthodes violentes, l’humiliation permanente, et l’énorme hypocrisie (puisque si l’on cherchait bien à « tuer l’Indien », rien n’était réellement fait pour en faire des citoyens ordinaires, mépris, pauvreté, racisme les maintenant ensuite dans la misère pour la plupart). En cela ce diptyque est assez réaliste. De plus, en fin du premier tome, un petit dossier historique (auquel manque une bibliographie je trouve) rappelle les grandes lignes de ce projet de pensionnats indiens, dont celui de Carlisle est le plus célèbre – c’est le seul que je connaissais de nom). A noter que l’on croise un « pensionnaire » célèbre, qui a fait l’objet d’un album chez un autre éditeur (Jim Thorpe). Si le sujet est intéressant et méritait vraiment d’être mis en lumière, je suis moins convaincu par l’intrigue elle-même. Elle se laisse lire, certes. Mais je l’ai trouvée un peu mollassonne, et peu originale. On ne s’attache pas vraiment aux protagonistes. Le dessin lui aussi m’a un peu laissé sur ma faim. Certes lisibles et pas désagréable, il n’est pas exempt de défauts, et manque lui aussi de personnalité.

29/05/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série En territoire ennemi
En territoire ennemi

Je le dis tout de go, si cette bande dessinée n’avait pas obtenu un prix à Angoulême, je ne me serais jamais donné la peine de la lire (et j’aurais pu m’en mordre les doigts !), rebuté par un dessin que je trouvais vraiment moche : trait simpliste et enfantin, personnages difformes, proportions qui piquent les yeux et composition boiteuse… Et comme l’autrice évoque dans cet ouvrage autobiographique sa passion pour le dessin, ses années aux Beaux-arts de Nantes et son embauche en tant que graphiste dans une petite boîte de jeux vidéo, j’ai voulu chercher trace de ses travaux sur Internet, en espérant y trouver son blog ou sa page Instagram… Sans succès… Du coup, je suis resté avec cette interrogation : pouvait-il s’agir d’un parti-pris ? Si l’on accepte la démarche, alors oui, on pourra se dire que c’est tout à fait raccord avec l’esprit du livre. Et de ce point de vue, la narration est exemplaire. Carole Lobel nous captive tout au long de ces quelques 200 pages qui se lisent d’une traite. L’autrice a réussi faire d’une histoire assez ordinaire, la sienne, quelque chose qui s’apparente à un véritable thriller psychologique. Un mélange d’empathie pour sa narratrice et d’effroi saisit le lecteur devant cette avalanche de galères liées à cette relation toxique, alors qu’on assiste au fil des pages à l’évolution inquiétante de son compagnon Stéphane vers le « côté obscur ». Carole Lobel nous livre ici un témoignage fort et précieux sur un épisode de sa vie dont elle n’est pas ressortie totalement indemne, mais qui révèle néanmoins la résilience dont elle a fait preuve. Même si elle apparaît fragile dans la façon dont elle se met en scène, on réalise que le plus fragile dans l’histoire, c’est en réalité Stéphane, malgré ses gesticulations virilistes et son attitude arrogante. Ce dernier impute constamment ses propres échecs à autrui, sans chercher à se remettre en cause, tout en camouflant son déni dans les vapeurs de weed. Ce qui ressort de cette lecture, ce sont d’abord, bien sûr, les conséquences néfastes d’une relation toxique, où l’un des conjoints cherche à établir sa domination sur l’autre, mais aussi le mécanisme à l’œuvre aujourd’hui qui transparaît à travers les réseaux sociaux. A ce titre, Stéphane en est une parfaite illustration, avec un caractère qui le prédisposait à glisser vers ces gouffres obscurs du cyberespace où, tapie dans l’ombre, une idéologie fétide attend ses adeptes crédules, qui à leur tour iront répandre la « bonne parole » complotiste… Et pour en revenir au dessin, ses imperfections finissent par s’effacer devant un contenu aussi saisissant, qui fait réellement froid dans le dos. On pourra même lui reconnaître des qualités, d’abord une bonne lisibilité, mais aussi une certaine habileté poétique à illustrer les états d’âme de sa narratrice, telle cette façon qu’elle a de symboliser la sexualité par une végétation luxuriante ou les manifestations de l’emprise « viriliste » de Stéphane. De même, Lobel sait diffuser l’humour nécessaire à la prise de distance et de fait, à sa survie morale. En somme, son trait bancal restitue bien la fragilité morale dans laquelle elle se trouvait à cette époque de sa vie, et respire même une urgence qui entravait tout fignolage, le but n’était assurément pas de faire « joli »… On relèvera enfin également la qualité littéraire des textes, qualité étayée par l’impérieuse nécessité de livrer un tel témoignage. Au final, « En territoire ennemi » s’avère un roman graphique aussi terrifiant qu’enrichissant, justifiant son fauve attribué par le jury angoumoisin. Il nous permet de comprendre, du moins en partie, le phénomène qui a fait des réseaux sociaux, au départ conçus comme un espace d’échanges et de liberté, une sorte de marécage nauséabond où ont prospéré les théories les plus fallacieuses et toute la propagande réactionnaire, désormais véritable menace pour nos fragiles démocraties. L’explication se trouverait-elle quelque part dans les propos de l’autrice elle-même, à propos de son compagnon ? « Que cherchait-il vraiment ? Sans doute, aussi dévoyée soit-elle, une forme de dignité. » Je ne peux vraiment pas mettre 4 étoiles à cause du dessin, alors je compense avec un coup de coeur...

29/05/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Écuyère
Écuyère

Un récit classique pour les jeunes qui parle de thèmes comme la discrimination et l'horreur de la guerre. Évidemment, un lecteur expérimenté va souvent voir du déjà vu dans le caractère des personnages ou encore les péripéties que vivent l'héroïne et son entourage. Cela ne m'a pas dérangé plus que ça parce que c'est bien fait, mais c'est vrai que j'aurais aimé un scénario un peu plus original vu l'univers créé par les autrices. En effet, pour une fois on a de la fantasy médiévale qui se passe dans un environnement inspiré par les pays arabes et pas par l'Europe et le Japon. J'aurais bien aimé en apprendre plus sur ce monde. Il y a aussi le fait que le scénario accélère dans le dernier tiers et l'héroïne et ses amis finissent par se tirer d'une situation dangereuse de manière un peu trop facile selon moi. Pour ce qui est du dessin, c'est encore une fois inspiré de l'animation, tellement que par moment on dirait que les cases sont des images tirées d'un film d'animation et qu'on a ajouté des bulles par-dessus. Le résultat est bon, quoique je ne sois pas spécialement fan de ce style. Un album a emprunter si on a des jeunes de 10-14 ans qui adorent la BD.

28/05/2025 (modifier)
Par Vaudou
Note: 3/5
Couverture de la série Arno
Arno

Mon avis porte sur l'intégrale des trois premiers tomes. Tout d'abord, le trait de Juillard est magnifique dans cette série. Les planches fourmillent de détails. Venise et ses canaux, les châteaux italiens, les pyramides d'Égypte, tous ces lieux sont superbement reproduits. La coloration n'est pas en reste. C'est un plaisir pour les yeux à chaque page. Malheureusement cette histoire est desservie par le classicisme éculé de Martin qui use trop de voix off en plus d'être très verbeux au niveau des dialogues. Le traitement des scènes d'action semble destiné à un public jeunesse, on a souvent l'impression de voir l'ombre d'Alix. Arno est un bellâtre comme le héros phare de Martin du reste. Aussi, Bonaparte sert uniquement de fil rouge à l'intrigue, il n'est pas du tout développé et disparaît vite du récit. Un autre mauvais choix. 5 pour le dessin de Juillard et un 2 généreux pour l'histoire.

28/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Un loup est un loup
Un loup est un loup

Une lecture agréable, mais la fin m’a un peu déçu. Toutefois, l’essentiel de l’histoire se laisse lire agréablement. D’abord parce que le dessin de Nardo est vraiment chouette, fluide et dynamique. Les visages – de la jeune fratrie en particulier – sont réussis (un rendu à mi-chemin entre ceux dessinés par Ivan Brun et les « Martine », en tout cas un côté presque hyper réaliste et intriguant). L’histoire est bien ancrée dans le XVIIIème siècle, ses superstitions, sa société d’ordres pas complètement hermétiques. Il y a presque un humour noir involontaire dans la première partie, avec tout ce qui arrive au père des enfants, une suite de malheurs parfois absurdes (j’ai juste eu du mal à croire au résultat du duel !) qui amène la dispersion et le mal être des cinq gamins. La suite est plus classique, Charlemagne essaye de fuir la famille où il a été placé, pour retrouver ses frères et sœurs, utilisant sa force de caractère, sa ruse, et sa capacité à se faire apprécier voire comprendre des animaux – chiens en particulier. Je m’attendais d’ailleurs à la vue des couvertures, et à la lecture des résumés, à une arrivée du fantastique, mais aussi à une ambiance ramenant vers la bête du Gévaudan. Il n’en est rien finalement. Mais la fin m’a clairement frustré. Comme si manquait une conclusion. Comme si une suite avait été enlevée au dernier moment. J’aurais aimé en savoir plus, voir ce qu’il advenait finalement des gamins (et pas seulement de Charlemagne). Mais bon, la lecture est sympathique quand même.

28/05/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Traqué dans l'espace
Traqué dans l'espace

Traqué dans l'espace est un vrai récit d'aventure spatiale à l'ancienne. On y suit un héros humain tiré de son hibernation plusieurs siècles après la disparition de l'humanité. Devenu le dernier représentant de son espèce, il découvre avec stupeur que son sang est devenu un bien extrêmement convoité par une race extraterrestre agressive, qui se lance aussitôt à sa poursuite. Pour survivre, il doit fuir en compagnie d'alliés venus d'autres civilisations plus accueillantes, tout en nourrissant l'espoir de retrouver les traces de sa famille sur une Terre devenue presque mythique. L'album est massif avec près de 250 pages mais sa lecture reste fluide grâce à un rythme soutenu et un découpage aéré. L'action est omniprésente : vaisseaux lancés à toute vitesse, escales de planète en planète, tueurs implacables, gardes surarmés, combats acharnés et poursuites effrénées. Le héros et ses compagnons échappent régulièrement à la mort dans un enchaînement de péripéties qui maintient l'intérêt sans faiblir. L'univers s’étoffe au fil des chapitres, révélant peu à peu les intentions des antagonistes et les enjeux profonds de cette chasse à l'homme. Le dessin, entre dynamisme comics, style animation et ligne claire européenne, renforce l’énergie du récit. Les planches sont lisibles, vivantes, et contribuent au plaisir de lecture. Même si certains détours paraissent superflus, à l'image de cette séquence sur une planète escale où le groupe cherche du carburant, clairement un passage dispensable, l’ensemble reste cohérent. On sent que le récit a été pensé en chapitres ou en épisodes, et cela joue parfois sur l'intensité dramatique de l'intrigue principale. Malgré ces quelques longueurs, Traqué dans l'espace remplit son rôle de divertissement : c'est un space opera généreux, rythmé, joliment mis en scène, et porté par une narration claire. Il ne cherche ni à révolutionner le genre, ni à creuser de grandes thématiques : il assume pleinement son ambition de raconter une aventure spatiale sans autre prétention que celle de faire passer un bon moment au lecteur. Et sur ce plan-là, c'est mission accomplie.

28/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Calfboy
Calfboy

Je ne sais pas si la série est finie (la fin du troisième tome est un peu ouverte, sans pour cela qu’un autre album ne soit réellement annoncé ou attendu), mais je pense qu’il serait clairement temps d’arrêter. En effet, j’ai trouvé que le dynamisme et l’intérêt diminuaient d’un tome à l’autre. Le premier album est plein de fraicheur, jouant sur un ton où dérision, humour sans gag et personnages et intrigue un chouia loufoques amène une lecture très plaisante. Il y a un peu du Gus de Blain dans certains passages. Le deuxième album est sur le même ton, mais les péripéties se répètent un peu, et on tourne un peu plus en rond autour des quelques personnages que nous suivons depuis le début. Mais c’est surtout le troisième album qui m’a laissé sur ma faim. Plus verbeux (alors que la série est quand même bâtie sur un minimalisme à tous les étages), plus trop d’humour, et un récit moins vif. Le dessin est souvent encore plus minimaliste que l’histoire. C’est l’agréable surprise du premier tome, puisque Farnos réussit avec une économie de moyen à rendre vivant et intéressants personnages et histoires. Quelques décors, pas mal de cases presque vides : pas de frustration pourtant, ce style passe très bien. Une série relativement originale, qui aurait sans doute gagné à être resserrée, car ce minimalisme ne peut se permettre d’être ennuyeux – cet ennui qui m’a guetté dans le troisième tome.

28/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Un Dernier tour de terrain
Un Dernier tour de terrain

Une lecture sympathique. Sans plus, mais je m’attendais au départ à moins bien en fait. Mais ici, mises à part les dernières pages, où les auteurs cèdent à certaines facilités pour faire basculer l’intrigue dans quelque chose de trop « gentil » et improbable, j’ai trouvé ce récit intéressant. En fait, on n’a pas besoin d’être féru de foot, ou de tout connaitre de ses règles et de son histoire – même si avoir des connaissances dans ce domaine aide à apprécier certains détails (au niveau des joueurs et des clubs). L’intrigue est centrée sur un acteur de l’ombre du football moderne, l’agent de joueur. La bonne idée est d’avoir traité cette histoire en deux temps, avec une coupure d’une petite quinzaine d’années, ce qui permet de montrer l’évolution de la société et du microcosme footballistique. L’autre bonne idée est d’avoir choisi un agent « à l’ancienne », loin des requins qui font parfois la une de l’actualité. Un type besogneux et parfois naïf, qui garde en tête que ses « clients » sont des êtres humains, et non de simples « placements financiers ». Une sorte de loser magnifique, de plus en plus anachronique. La narration est agréable. Les personnages à gros nez m’avaient fait attendre quelque chose jouant davantage sur l’humour, mais en fait ça n’est pas trop le cas (même si certaines situations ou réparties sont quand même amusantes). Le dessin justement, est lui aussi fluide et plaisant, accompagnant bien le récit. On pourrait juste chipoter en disant que les personnages réels ne sont pas toujours très ressemblants (Ancelotti, Neymar par exemple), mais ça ne gêne pas vraiment la lecture.

27/05/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Plastok
Plastok

Il est loin ce titre d'Elmer Food Beat : 'le plastique c'est fantastique...'. J'adore ce groupe (mon dernier concert avant le confinement de 2020). L'être humain a disparu, une nouvelle civilisation a pris place sur l'île d"Hexapoda avec à sa tête les insectes. Une société qui ressemble à s'y méprendre à la Rome antique. Des temples sont érigés en l'honneur de l'Homme avec sa cohorte de prêtres et prêtresses en coccinelles accompagnés d'esclaves en pucerons, voici l'Empire des fourmis. Un monde où il faut cohabiter avec d'autres civilisations, le royaume des abeilles, le sultanat des scarabées, la citée État des gendarmes et la fédération des grillons et des cigales. Un beau panel de gouvernance. Oups, j'ai oublié le marais des nuisibles. La plus grande des richesses ? Le plastok, ce déchet devenu source de pouvoir. Dans cet univers d'hexapodes, notre héros Bug le puceron se voit accusé à tort de l'assassinat de la grande prêtresse. Il va parvenir à s'évader avec l'aide de Sagawa la mante religieuse. Bug veut prouver son innocence et pour cela il va partir à la recherche du mythique trésor des Dieux géants, un continent de plastok. Une narration alerte, des personnages attachants et de l'aventure. Un premier tome qui ne s'encombre pas de subtilités, il met en place cet univers médiéval/antique post-apocalyptique et l'ntrigue. Un album qui cible en priorité un jeune public, entre 10 et 14 ans. Le plastique en ligne de mire et le monde des invisibles. Le dessin est très agréable, les décors et les personnages sont réussis et une chouette (merde c'est pas un insecte) colorisation. 3 étoiles en attendant la suite. Tome 2 L'histoire s'accélère avec ses nombreux rebondissements. Un univers très riche aux multiples références avec cette quête qui les mènera vers le sixième continent, le reliquat de leurs dieux. Une intrigue où le monde de la piraterie fait son entrée fracassante ainsi que de nouveaux personnages, elle prend un peu plus de consistance, tout en restant simple et efficace. On ouvre ce deuxième opus avec un visuel pleine page déjà aperçu dans le premier : un bébé humain en guise de dieu. Un dessin simple et lisible, une ligne claire à la colorisation lumineuse. Agréable à regarder. Tome 3 Le récit prend une nouvelle tournure, la pirate Blackwings a rassemblé une armée constituée de tous les nuisibles d'Hexapoda pour prendre le pouvoir. L'enquête sur l'assassinat de la grande prêtresse avance et j'ai été surpris par le nom du coupable. Ce troisième opus conclu de bien belle manière un récit qui fera réfléchir nos chères têtes blondes, principalement sur la religion et les laissés-pour-compte. Une dernière planche en mode "Planète des singes". Visuellement c'est toujours aussi bon. Une lecture agréable qui cible principalement un jeune public. Je maintiens ma note de 3,5.

24/02/2023 (MAJ le 27/05/2025) (modifier)