Les derniers avis (44761 avis)

Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Glacé - d'après Bernard Minier
Glacé - d'après Bernard Minier

Ce Glacé est une adaptation d'un roman de Bernard Minier avec un personnage récurrent de ses bouquins, le commandant Martin Servaz. Un album qui porte bien son nom, puisque nous sommes en hiver dans les Pyrénées. Une intrigue qui commence bizarrement, puisqu'une enquête va être ouverte après la découverte du cadavre d'un cheval, suspendu par des cordes, éventré et il lui manque la tête. Une enquête qui va vite bifurquer sur des faits beaucoup plus anciens. Rien de bien surprenant dans ce policier, quelques facilités scénaristiques pour faire avancer ladite enquête et des personnages très classiques qui manquent de coffre. Un récit qui pourra faire penser effectivement à "Les Rivières Pourpres", mais aussi légèrement au "Silence des Agneaux" avec la mise en scène du cheval et la fuite en ambulance. Ça souffre d'un manque d'originalité. Je ne suis pas fan du dessin de Mig, même si j'avais apprécié sa proposition graphique, très différente, dans Puzzle (Thilliez). Les décors sont réussis, les personnages sont identifiables facilement et les couleurs retranscrivent bien le froid mordant de l'hiver. Du bon boulot. En conclusion, une lecture sympathique, mais pas inoubliable.

10/04/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Death's Game
Death's Game

Leejae, notre personnage principal, 31 ans, pense déjà avoir raté sa vie. Faut dire qu'il commence à les cumuler... Il enchaîne les refus aux postes des grandes entreprises qu'il convoite, les dettes s'accumule après des investissements hasardeux, sa copine vient de le plaquer et se marie très peu de temps après leur séparation... Bref, la loose ! Et il décide de passer le pas : option suicide ! Mais la Mort ne l'entend pas de cette oreille et se sent offensée par ses paroles "Je peux faire ce que je veux de ma mort". Elle le punit en l'obligeant à se réincarner et de mourir 13 fois... Et c'est là le piment de cette nouvelle série. Chaque réincarnation est une surprise pour tout le monde, tant pour le lecteur que pour notre Leejae. Que ce soit en jeune businessman arrogant, en jeune garçon victime de harcèlement ou un prédateur sexuel, le réveil est souvent brutal, surtout que Leejae sait que chacune de ses réincarnations doit se solder par la mort, mais qu'il a UNE chance de changer les choses, et donc de survivre. Petit bonus, entre chaque "nouvelle mort", retour dans le bureau de la patronne pour une petite leçon de morale... et une balle dans la tête pour le renvoyer à son nouveau destin. (Du plomb dans la tête qu'on vous dit !) Si j'étais un peu dubitatif au départ, la qualité narrative de ce premier tome embarque rapidement le lecteur et je me suis laissé prendre à ce jeu macabre, les personnages dans lesquels il se réincarne étant bien trouvés. Pour ce qui est du dessin, on est dans le classique du graphisme webtoon ; le dessin n'est pas exceptionnel mais tient bien la route, dommage que la colorisation ait ce côté un peu trop informatisé. Je suis donc curieux de découvrir la suite.

10/04/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série L'Oeil de la Forêt
L'Oeil de la Forêt

Dommage pour moi, cette lecture arrive après plusieurs autres de Tirabosco et je suis beaucoup moins enthousiaste à cette lecture, qui me semble moins bonne que celles que j'ai déjà faites. Tirabosco me fascine par son trait charbonneux qui arrive à faire ressortir tout ce qu'il souhaite de silhouette et d'ombre comme relief. C'est toujours aussi plaisant à voir et je suis convaincu de lire ses ouvrages pour me régaler les mirettes. Maintenant, l'ouvrage ici est un thriller tout ce qu'il y a de plus classique dans son déroulé, et je dirais que malheureusement la fin se fait un peu sentir. Il manque une consistance à l'ouvrage qui n'est conçu qu'autour de 4 personnages. C'est un peu juste pour établir un véritable mystère et je trouve d'autre part que la fin manque de punch. Il y avait quantité de détails que j'aurais aimé voir développé, comme l'aspect à la nature, la question du racisme ou des violences dans la famille, qui auraient pu être développée. La fin est un peu trop rapide à mon gout, il y aurait eu matière à faire de véritables envolés sur ces sujets, qui restent finalement une simple toile de fond posant quelques questions pertinentes sans aller au-delà. Je pense que j'ai trop de lectures dans les dents pour arriver à me contenter de ça maintenant. Je suis donc un peu déçu de cet ouvrage qui a quelques idées bonnes mais ne développe pas au-delà de ce cadre. L'auteur reste un excellent dessinateur et son scénario ouvre beaucoup de pistes que je l'aurais bien vu emprunter. Trop court, donc, mais pas mauvais. Pour une première approche de l'auteur, c'est sans doute une bonne piste ! Mais je trouve Kongo bien supérieur.

09/04/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Histoires inavouables
Histoires inavouables

Plutôt pas mal ce récit. Je voulais lire depuis longtemps ce qu'Ovidie fait en bande-dessinée (et je garde Les Cœurs insolents dans ma ligne de mire) mais j'ai commencé par ce premier recueil de récits érotiques. Une BD dessinée par Jérôme d'Aviau qui avait déjà exercé son trait dans un ouvrage collectif, Premières fois, plutôt bon. Ici, c'est une collection de petites histoires de fantasmes. Toutes ou presque sont menée autour d'une femme et de son plaisir, tandis que les histoires déroulent des situations présentées comme réel (et je veux bien le croire). C'est plutôt bien menée, les fantasmes variés et on a des propositions amusantes parfois, assez symbolique sur la place de l'homme aussi (entre sensation de possession des femmes ou rejet total de toute expérience homosexuelle), mais aussi avec des variantes assez peu vue de certaines situations (comme la tromperie lors d'un repas de famille). Bref, c'est une collection d'histoires très sympathique que je recommande. La lecture est franchement agréable, pas forcément émoustillante mais qui sort du lot des productions du genre. Je dirais qu'on est dans le haut du panier des nouvelles érotiques. Note réelle : 3.5

09/04/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Fuite du cerveau
La Fuite du cerveau

Même si le concept de cette BD se base sur une histoire vraie, la manière dont l'auteur l'a romancée n'a pas su m'entrainer dans son délire. Je reconnais que c'est original. Imaginer la cavale d'un médecin légiste, de sa maîtresse neurologue, du cerveau en bocal d'un génie scientifique et du corps miraculeusement réanimé de ce dernier, ce n'est pas un sujet qu'on voit tous les jours. D'autant que les différentes complexités de l'intrigue et les divers méandres du récit sont eux aussi assez inattendus : difficile de deviner à l'avance où cela va nous amener et par quelles péripéties. Et le dessin lui aussi est bien, adapté tant pour l'aventure que pour les aspects humoristiques du récit. Pour autant, je n'ai pas été charmé. J'ai ressenti peu d'empathie pour les 2 héros masculins, un peu plus pour leur compagne féminine. Et globalement, j'ai trouvé que l'intrigue manquait d'accroche. Certes j'apprécie son originalité et ses différentes touches d'humour, mais elle m'a peu amusé et peu captivé. J'ai décroché une ou deux fois en cours de lecture. J'avoue que je m'attendais à mieux.

09/04/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Jean-Pierre Leureux
Jean-Pierre Leureux

Voila un album original et divertissant. Nous suivons les tribulations d'un homme moyen, voir en dessous de la moyenne, dans sa quête de la richesse, du bonheur et surtout d'une paire de fesse pour combler son appétit sexuel. Disons que le début ne vole pas très haut mais s'amuse sur le looser qui finit toujours par arriver à tirer son coup sans pour autant être satisfait. Un auteur visiblement médiocre qui n'arrive jamais à publier et jalouse/déteste d'Ormesson. Un personnage qui reste pourtant sympathique, surtout au fur et à mesure des albums. On passe du looser antipathique et obsédé à un homme malchanceux mais qui semble aussi faire plaisir aux femmes qui croiseront sa route. Et je dois dire que c'est cet aspect finalement plus touchant qui reste en dernière lecture (surtout parce que ça transparait dans les dernières histoires de l'album) : Jean-Pierre Leureux est un homme qui sait faire plaisir à ces dames qu'il croise, malgré tout ses défauts. Que ce soit des jeunes, des vieilles, des moches, il baise à tout va et sait contenter sa moitié, quitte à tout essayer (jusqu'à l'absurde). La BD est sortie en 87 et semble avoir capté quelque chose de nouveau dans l'air du temps. Ce paumé de la vie qui tente vainement d'être artiste est sympathique parce qu'il assume tout ce qui l'anime et qu'il ne donne jamais l'impression d'être un colossale gros beauf. Si les scènes sont parfois absurde au dernier degré, on y descelle un brin de poésie parfois, une note plus humaine et un absurde qui s'invite discrètement. C'est le genre de BD un peu à part, un OVNI qui n'aura probablement jamais de grande renommée qui n'est pas franchement mauvais. Pour ma part, je ne pense pas la relire ou l'acheter, mais j'ai été amusé lors de ma lecture et j'en ressors avec une tendresse pour ce personnage. Un humain ordinaire mais en même temps à part. Original !

09/04/2024 (modifier)
Couverture de la série El Perdición
El Perdición

La série est peut-être abandonnée, je ne sais pas. Je dirais que d’autres aventures pouvaient et semblaient être envisagées, mais qu’il n’y a pas eu de suite. Mais cet album peut vraiment se lire comme un one-shot, pas de risque de frustration à ce niveau (mais j’aurais vraiment aimé qu’il y ait des « suites !). En tout cas j’ai bien aimé cette aventure de pirates, sommes toutes assez classique, et avec une intrigue pas forcément tortueuse. Mais la lecture est plaisante, c’est dynamique et fluide, on ne s’ennuie jamais. J’ai surtout apprécié le dessin de Carlos Puerta, qui m’a un peu fait penser à celui de Carlos Nine (pour le personnage original de Claudine) – en moins étrange quand même. J’ai aussi beaucoup aimé la colorisation, sombre (parfois trop, c’est le seul bémol, certaines cases sont difficiles à lire). Une petite lecture sympathique, qui mérite le détour. Note réelle 3,5/5.

09/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Vers le sud
Vers le sud

J’avais découvert – et grandement apprécié ! – le travail de Blair sur « L’accident de chasse », et je le retrouve ici avec plaisir, sur un projet différent, des éditions Martin de Halleux, toujours exigeantes, avec une collection au concept strict, sans doute frustrant, mais dont le résultat visuel est toujours excellent. Bien sûr, c’est très vite lu. Mais il se dégage quand même beaucoup de poésie dans cette petite histoire d’un homme qui construit un aéroport pour oiseaux, pour ensuite s’envoler lui-même. Avec une fin ouverte. Effectivement, comme le signale l’éditeur dans sa présentation, le rendu est influencé par le travail d’Edward Gorey (dont j’aime beaucoup les recueils de dessins). Un petit plaisir à découvrir.

09/04/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Saison de sang
Saison de sang

Je pense que la plupart des lecteurs vont être d'accord sur le fait que le dessin de cet album est très bon. Le trait est plein d'énergie et de dynamisme. La mise en page est très cinématographie. C'est simple j'avais presque l'impression de voir un film d'animation. Dommage que le scénario ne soit pas de cette même qualité. C'est une bande dessinée muette et elles souffrent des défauts récurrents que je retrouve dans ce style de BD. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages et il manque des informations pour totalement rentrer dans le récit. Heureusement, le scénario est linéaire et on comprend ce qui se passe. C'est peut-être un peu trop linéaire parce que le récit est sans grand surprise. Un peu comme un film d'animation pour enfants qui passionne les jeunes et un peu moins le spectateur plus vieux qui a déjà vu ce type de récit plusieurs fois.

08/04/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série L’Artiste à mi-temps
L’Artiste à mi-temps

L'auteur raconte ce qui lui est arrivé lorsqu'il a prit un boulot d'assistant pédagogique pour pouvoir survivre vu qu'il n'arrivait pas de vivre seulement de son art. On va le voir devenir soudainement une figure d'autorité alors qu'il n'est pas du tout fait pour cela. Il va rencontrer des élèves qui sont souvent des cas sociaux et la plupart n’ont en rien à foutre de ses ateliers artistiques. L'auteur montre un coté un peu glauque de l'éducation en France, en tout cas on a presque l'impression que la jeune est perdu et sans espoirs, mais bon je pense qu'il doit forcer un peu le trait ou ne montrer que les anecdotes les plus croustillantes pour ne pas ennuyer le lecteur. L'album se lit bien sans être mémorable. Par moment, je n'ai pas été d'accord avec les pensées de l'auteur sur la pédagogique, mais pas au point de m'énerver contre lui. Le dessin est pas mal. En gros, un album à emprunter si le sujet vous intéresse.

08/04/2024 (modifier)