Les derniers avis (20342 avis)

Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Soda - Hors-série
Soda - Hors-série

Dupuis continue de faire n'importe quoi avec ses séries. Ainsi donc ce qui était à la base le tome 13 de la série Soda est maintenant devenu le premier tome d'un genre de spin-off...ah oui et aussi on indique pas sur la couverture du tome 2 (qui était à la base censé être le tome 14, vous suivez toujours ?) le nom des nouveaux scénaristes qui ont du terminer le scénario vu que Tome est mort avant d'avoir terminé son travail, pas très honnête je trouve. J'avoue que je ne savais pas trop quoi penser lorsque la première partie est sorti. C'était sympa de retrouver Tome dans ce qui est selon moi sa meilleure série et le dessin de Dan est vraiment bon. Malheureusement, le coté complotiste du scénario ne m'avait pas trop convaincu ainsi que le cliffhanger qui est censé choquer le lecteur, mais qui me semblait facile à deviner le dénouement (et que la lecture du tome 2 m'a confirmé). Ça se laisse tout de même lire et je me demandais vaguement comment Tome allait terminer son intrigue, mais il est mort et disons que ça se voit que le tome 2 a été écrit à plusieurs mains. Si le début reste correct, le scénario fini par tomber dans un style qui ne ressemble pas du tout au genre d'histoires de Soda que j'aime. Il reste le dessin de Dan toujours aussi bon, mais c'est là pratiquement la seule qualité de ce second tome. Vraiment dommage.

14/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série L'Armée des ombres
L'Armée des ombres

Je n'ai jamais lu le roman original, pot-pourri de témoignages de résistants recueilli par Joseph Kessel, mais j'ai vu l'excellent film de Jean-Pierre Melville qui est mille fois mieux que son adaptation en BD. Je sais que c'est injuste de faire une comparaison entre la BD et le film vu que le film est un chef d'œuvre, mais même si je prends la BD comme une œuvre originale, cela reste pas terrible. Je n'ai jamais aimé le dessin de Moynot que je trouve sans âme et c'est encore le cas ici. Les décors sont bien, mais je n'aime pas trop les personnages et les couleurs. La mise en scène n’est pas terrible. Je n'ai ressenti aucune tension lors de moments dramatiques et en fait je n'ai rien ressenti du tout durant ma lecture en dehors de l'ennuie. Mention spécial pour la dernière scène. Dans le film, c'est une des scènes qui m'a le plus marqué dans ma vie de cinéphile et je ressens toujours de la triste rien qu'en pensant à la scène. La même scène dans la BD donne un truc bâclé et limite les deux dernières cases m'ont presque donné envie de rigoler. Une adaptation franchement dispensable.

14/10/2025 (modifier)
Couverture de la série S.T.A.R.
S.T.A.R.

Mouais. Je n’ai pas été convaincu par cette série. Il y a des choses intéressantes, et le parti pris de lier technologies et recherche de pointe à du polar/thriller est bien vu sur le papier. D’ailleurs plus sur le « second cycle » (cinquième tome uniquement en fait) avec les nanotechnologies, plutôt que sur les quatre premiers albums du premier cycle, où les choses intéressantes côtoient des choses tirés par les cheveux (recherche sur les neurosciences, synchrotron, etc.). En fait, il y a un peu trop de facilités scénaristiques à mon goût. Le personnage K2CM, relié à tous les ordinateurs et appareils électriques, qui semble en sus disposer de caméras partout pour voir toutes les choses importantes, c’est un peu trop. De la même manière, la façon dont les trois membres de l’équipe S.T.A.R, a priori simples chercheurs, se convertissent en enquêteurs m’a laissé pantois. C’est encore moins crédible dans le dernier tome, qui est indépendant, où là ils sont directement recrutés en tant qu’enquêteurs, alliant les qualités de super flics, d’espions (avec évidemment l’un d’entre eux surdoué en informatique, qui craque tout et s’infiltre partout). La narration est globalement fluide et agréable – si on accepte les facilités évoquées plus haut – même si Delperdange multiplie un peu trop les fausses pistes (c’est flagrant dans les premiers tomes autour des personnages de Kaminsky et de Delafontaine). Par contre, la fin de chacun des deux cycles est abrupte. Ça passe sur le quatrième album, même si on reste en plan concernant la femme de K2CM. Quant à la conclusion du cinquième album, constituant à lui-seul un cycle, c’est vraiment plus que bâclé. S’il n’y avait pas le mot fin imprimé, je croirais à une série abandonnée. Clairement l’impression qu’il fallait finir car l’éditeur ou les auteurs ne voulaient pas d’un tome supplémentaire – et donc on a mis « fin ». J'aurais peut-être arrondi au supérieur sans cette fin qui se moque du lecteur. Le dessin n’est pas désagréable, mais il est aussi inégal, comme la colorisation d’ailleurs, pas toujours heureuse. Les deux héroïnes, comme souvent dans ce genre de thriller, sont évidemment jolies et plutôt adeptes des jupes courtes… Ça n’est pas une bouse, et certains amateurs du genre peuvent y trouver leur compte. Mais j’en suis sorti sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

12/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Inlandsis Inlandsis
Inlandsis Inlandsis

Encore une fois, une œuvre de Benjamin Adam me laisse indifférent. Enfin, je n'ai pas été totalement indifférent à cet album parce que j'ai bien aimé le dessin et la mise en page. J'ai aussi aimé l'idée que dans le futur presque personne ne lit et la bande dessinée est vue comme un truc de vieux tombé en désuétude. C'est pratiquement le seul truc qui a retenu mon attention dans cet album qui contient beaucoup d'idées et de thèmes....Il y en a tellement que je pense que je serais incapable de faire un résumé clair tellement les idées de ce récit se bousculent dans ma tête...J'ai eu l'impression de lire un récit décousu où on saute du coq à l'âne tout le temps. Enfin, peut-être que tout devient plus clair par la suite, j'avoue que je n'ai même pas fini ce premier tome. Après 150 pages à m'ennuyer en lisant ce qui est pour moi un récit hermétique, j'ai décidé de passer à autre chose. J'avoue que même si je mets une mauvaise note, je ne pense pas que l'œuvre soit mauvaise en soit. Je pense que d'autres lecteurs vont plus apprécier que moi, je suis juste passé à coté parce que c'était tout simplement pas une BD pour moi.

12/10/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Diable par la queue
Le Diable par la queue

J’avais découvert Filobedo avec Une aventure trépidante et sexy de Melonie Sweet, série que j’avais trouvé sympathique et amusante. Mais je n’ai retrouvé qu’en partie les mêmes qualités dans « Le diable par la queue ». En fait surtout le dessin. Avec des formes caricaturales (le diable possède deux braquemarts surdimensionnés, et toutes les femmes ont des seins qui le sont tout autant. Tout ceci est propice à quelque chose d’humoristique, outrancier, ce vers quoi tend le travail d l’auteur. Mais, là où Melonie ménageait quelques passages débiles, parfois drôles, en creusant un peu les personnages, ici ça ne tourne rapidement qu’autour du cul, les scènes s’enchaînant sans temps morts, lassant rapidement le lecteur. C’est dommage, parce que l’auteur aurait pu, dans ce cadre mythologique décalé, ajouter là aussi quelques touches d’humour plus posé, son dessin permettant avec la trogne des personnages – et quelques dialogues piquant par-dessus – de faire rire avec du sexe décalé. Car Filobédo a un chouette coup de crayon dans son genre. Mais ici, tout est trop répétitif et sans réelle trame. Et l’humour espéré est en fait vite oublié, au profit de vulgaires copulations – pour ne pas dire de copulations vulgaires.

11/10/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Aventures de Bouchon le petit cochon
Les Aventures de Bouchon le petit cochon

Enfin, j'ai pu découvrir cette série mythique sur BDthèque, non pas parce que j'en attendais grand-chose, mais parce que je voulais vérifier si elle était aussi catastrophique que l'avis hilarant de Cassidy le laissait entendre. Au départ, j'ai presque cru que ce ne serait pas si mauvais : le style graphique m'a plu, avec son trait clair, sa ligne nette et ses couleurs franches. Visuellement, c'est simple mais agréable. En revanche, côté scénario, j'ai vite déchanté. La série vise clairement un très jeune public, sans doute les moins de dix ans, dans la même veine que Petzi, auquel les auteurs font d'ailleurs référence au début de chaque tome. On retrouve donc de petites aventures sans réel danger, des rencontres attendrissantes et des décors dépaysants. Mais s'y ajoute une dimension onirique, puisque tout se déroule dans les rêves de Bouchon, ce qui entraîne une narration complètement décousue. Les événements s'enchaînent sans logique apparente, les transitions sont abruptes, et tout donne l'impression d'avoir été improvisé. Dans les deux premiers albums, ce manque de cohérence empêche toute immersion : les péripéties s'enchaînent sans direction claire ni fil conducteur, et les réactions des personnages paraissent souvent arbitraires. Les troisième et quatrième tomes gagnent un peu en structure, même si l'introduction garde ce ton absurde typique de la série. Hélas, non seulement l'intrigue y reste niaise mais elle comporte encore trop d'éléments gratuits ou inutiles, rendant difficile tout véritable attachement. En somme, malgré un dessin charmant, l'ensemble manque cruellement de cohérence et d'intérêt. Même les jeunes lecteurs, auxquels la série s'adresse pourtant, risquent d'avoir du mal à s'y accrocher.

10/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Superman - Space Age
Superman - Space Age

Un one-shot qui refait encore une fois une nouvelle version de l'histoire de Superman et de celle de DC Comics en général vu qu'on verra aussi d'autres personnages comme Batman ou Green Lantern. Ce qui est bien avec les univers alternatifs s'est que l'on peut faire n'importe quoi avec des personnages bien établis, mais ici j'ai l'impression que le scénariste n'a fait que reprendre les mêmes thèmes qu'on a déjà vu dans les récits de Superman comme lorsqu'il se question s'il peut sauver le monde ou si c'est impossible. J'ai trouvé le scénario était poussif, à la limite il y a quelques scènes pas trop mal, la plupart du temps avec Batman D'ailleurs, le fait que Batman semble avoir une identité secrète dans cet univers est étrange vu qu'il a montré un prototype du costume de Batman à l'armée américaine ! Et puis vient les grosses scènes de batailles et je me suis totalement ennuyé. Une bonne partie de l'action se passe dans les années 50-70 et on a droit à un pot-pourri des événements qui ont marqué les États-Unis à l'époque: la mort de Kennedy, les luttes pour les droits civils, le Watergate....En fait le principal problème du scénario est qu'on dirait qu'il présente presque rien de bien nouveau sous le soleil hormis quelques trucs comme Bruce Wayne qui démission de sa compagnie ou la nouvelle origine du Joker.....Tous ce que j'aime vient pratiquement de l'univers de Batman alors que le personnage principal est Superman ! Il faut dire aussi que je n'ai pas aimé le dessin. Je trouve le dessin moche et que la mise en scène manque de dynamisme, ce qui est un gros problème pour un comics de super-héros.

09/10/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série KIFF
KIFF

Ces trois albums de Max Sulfur forment un tout cohérent, composé d'histoires courtes où les femmes dominent la relation et prennent ouvertement le pouvoir sur les hommes, qu'ils soient professeurs, collègues ou voisins. Le ton se veut provocant, parfois humoristique, et assume sans détour sa dimension pornographique. Le dessin est indéniablement le point fort : Sulfur maîtrise la mise en scène et célèbre des corps féminins pulpeux dans un style expressif et énergique. Les compositions sont impeccables, les postures soignées, mais la chaleur du trait se heurte à la froideur d'une colorisation numérique sans âme. Côté scénario, c'est le vide total. Les récits s'enchaînent comme des saynètes inspirées de courtes vidéos porno, sans véritable intrigue ni montée de tension. Les personnages féminins, souvent dotés de poitrines démesurées, sont réduits à des clichés de fantasmes masculins, habillés comme des pouffiasses et dépourvus de personnalité. On ne trouve ici qu'une succession de scènes explicites, bien dessinées certes, mais dénuées d'érotisme véritable ou de suggestion. L'ensemble s'adresse donc avant tout aux amateurs de dessins pornographiques soignés, mais sans attente narrative. Un auteur techniquement solide, qui gagnerait beaucoup à s'associer à un scénariste s'il souhaitait créer une œuvre adulte réellement excitante.

09/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série La Tour fantôme
La Tour fantôme

Franchement déçu par cette série du même auteur de la série ''Pour le pire'' que j'avais bien aimé. Pourtant, il y avait tout pour me plaire: une période historique qui m'attire (le Japon après la seconde guerre mondiale), du fantastique et du mystère....sauf que je n'ai pas du tout accroché. Dès le départ j'ai trouvé que le scénario manquait de crédibilité. Encore une fois, le héros est un loser totalement qui finit par rencontrer par hasard un personnage bien étrange qui va l'emmener dans une aventure remplis de danger et de trucs étrangers. La manière dont les deux protagonistes se rencontrent m'a semblé totalement forcé et peu crédible. Disons que lorsque je commence un manga et que je trouve que ça dérage avant la fin du premier chapitre, il me faut des efforts pour arriver à revenir dans le scénario et ça ne s'est pas produit ici. Les mystères ne m'ont pas intéressé, je ne trouve pas les personnages attachants et parfois je ne comprenais pas leur actions. Enfin, j'avoue que j'aurais peut-être mieux compris leur motivation si j'avais lu plus de tomes parce que je me suis arrêté au tome 2 alors que j'avais emprunté la série au complet. Comme je suis resté en dehors du récit, j'ai vu pas envie de connaitre la fin. Une déception en ce qui me concerne.

08/10/2025 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Giunchiglia
Giunchiglia

J'avais oublié que j'avais le tome 1 dans ma pile à lire depuis un moment. Lecture faite et assez rapide. Rien de très élaboré sur le plan de l'histoire qui mélange Fantasy et érotique. D'ailleurs, c'est assez rare, le résumé ne décrit pas ce qu'il se passe dans les pages mais le contexte, les parents de l'héroïne etc. qui ne sont pas évoqués dans l'album... Giunchiglia (à plusieurs reprises mal orthographié y compris sur la 4ème de couverture) est une jeune créature quasi humaine à l'exception d'une petite queue de diablotin et de cornes. Elle a la caractéristique de déambuler à poil tout l'album sans que cela dérange grand monde dans cet univers où les gens nus cohabitent avec d'autres habillés. Elle doit accompagner sur une île un gars ensorcelé à tête de singe pour qu'il puisse retrouver son apparence humaine. On y croise pirates et peuple d'hermaphrodites guerriers, nus également. Je retrouve les défauts du dessin que j'avais noté dans mon avis sur Contrôle de peau lisse du même auteur, à savoir des proportions anatomiques très hasardeuses. D'ailleurs une des personnages dit qu'elle a été rejetée par sa famille car elle est disproportionnée avec une trop grosse tête. A croire que l'auteur lui-même conscient de ses problèmes de dessin s'en amuse. La colorisation reste correcte. Les phylactères m'ont également paru inutilement énormes par rapport à la quantité de texte à l'intérieur. 1.5/5.

07/10/2025 (modifier)