Les derniers avis (20164 avis)

Par Cleck
Note: 2/5
Couverture de la série L'Oasis
L'Oasis

Étonnant point de vue que celui défendu ici, et qui met plutôt mal à l'aise, s'apparentant quasiment à de la désinformation. L'Oasis est une BD documentaire proposant de suivre le réaménagement d'une désespérante friche en une oasis pour la biodiversité. C'est plutôt agréable à lire malgré l'auto-satisfaction omniprésente et les interludes "herbier" greffés sur une narration fuyant la fiction. La tonalité positive s'apprécie telle une invitation à copier l'heureuse initiative. Et puis l'on pense à toutes ces personnalités politiques hurlant sur "l'écologie punitive", à toutes ces entreprises adeptes du greenwashing nous servant un sympathique (mais difficile à avaler) discours écolo. C'est un problème, cette BD laisse entendre qu’avec un peu de bonne volonté individuelle, la biodiversité pourrait être sauvée. Aucune remise en cause des conséquences structurelles des usages des pesticides, du réaménagement des territoires, etc. Rien ! Les politiques irresponsables et industries polluantes peuvent dormir tranquilles, voici un bien inoffensif discours écologique. Parfait pour un reportage au journal de 13h de TF1 !

01/07/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Dirty Pair - La Grande Aventure
Dirty Pair - La Grande Aventure

Dirty Pair (ou Dan et Danny pour les vieux fans d'anime) est une franchise apparue dans les années 80, et j'aime bien les animes qui ont été produits dans les années 80-90, c'est de l'anime à l'ancienne. Ce manga est paru au début des années 2010 dans un des nombreux magazines remplis d'adaptations de trucs déjà connus, et ça se voit vraiment que c'est encore un truc fait à la va-vite pour se faire de l'argent facile sur un titre connu. La première chose qui m'a frappé est que le dessin est vraiment moche. Les héroïnes sont passées de femmes sexy à poupées gonflables vivantes et leurs costumes censés être sexy sont moches, contrairement à l'anime. En fait, c'est simple, le côté fanservice que j'aimais bien est passé d'un truc un peu érotique excitant à de la vulgarité. À la limite, ça ne serait pas trop grave si au moins les scénarios étaient corrects, mais ce sont des histoires oubliables. Les pauvres Yuri et Kei ne sont que des caricatures d'elles-mêmes et les gags ne sont pas drôles. Une série franchement oubliable.

01/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Les Ailes de l'espérance
Les Ailes de l'espérance

Je suis d’accord avec l’avis de Mac Arthur, pour un diptyque qui n’a jamais réussi à m’intéresser. Publié dans une collection spécialisée de Paquet, il pourra peut-être intéresser les amateurs de combats aériens de la seconde guerre mondiale (l’intrigue se déroule durant le Blitz mené par l’aviation allemande contre l’Angleterre). Mais il est tellement bourré de défauts que même ces lecteurs devront être indulgents. Certes le dessin des avions est réussi, et Du Caju se fait plaisir avec les combats aériens, qui occupent – je serais tenté de dire qui remplissent – une bonne partie des planches, étouffant l’intrigue (qui est riquiqui de toute façon). Mais pour le reste je suis resté sur ma faim : les visages des personnages sont un peu irréguliers (surtout de profil ou de trois quart), et surtout la colorisation informatique lisse tout et le rendu ne me plait pas. L’intrigue, si l’on fait exception des combats entre pilotes anglais et allemands, est squelettique, et manque singulièrement d’intérêt (que c’est mou et convenu !), voire même de crédibilité. Ainsi, si les Anglais s’énervent de voir des avions allemands larguer des tracts dénonçant un crime – pour attiser la colère des villageois autour des bases aériennes – personne ne semble se demander d’où l’information leur est venue). Et tout ce qui tourne autour de Ruby manque de crédibilité (de son mac à son rôle d’informatrice. Quant à la mort de son gamin, je n’ai pas compris ce qui s’était passé ! Pour finir, si tout se traine sans vraiment passionner, Antunès expédie intrigue et sous-intrigue en quelques cases (y compris l'enquête qui un temps avait pu donner 'illusion qu'il allait se passer quelque chose dans cette histoire), donnant l’impression de se débarrasser d’une histoire mal embarquée. Enfin, Vic, le personnage central, est beaucoup trop monolithique et « parfait », « gentil », pour qu’on s’y attache. Ajoutons des dialogues pas plus captivant que l’intrigue, et vous aurez un diptyque vite lu, et aussi vite oublié me concernant.

01/07/2025 (modifier)
Par Titanick
Note: 2/5
Couverture de la série La Montagne magique
La Montagne magique

Une de mes très rares incursions dans l’univers manga. Il fallait que je découvre cet auteur. Pas convaincue, même par le plus « franco-belge » des mangakas. Le dessin est agréable, pour les décors et les paysages. J’ai nettement moins aimé les visages, avec ces expressions qui m’ont semblé trop lisses et surtout stéréotypées. Rien à faire, j’ai du mal à apprécier ce qui garde cette touche de dessin manga. Et ce qui ne m’a pas aidée, c’est l’histoire. J’ai trouvé ça gnan-gnan au possible. Un conte, certes mais c’est quand même bien cliché. Ça doit pouvoir fonctionner pour un public jeunesse, avec des héros enfants et une intrigue très linéaire. C’est plein de bons sentiments, avec un coeur pur tu sauveras la nature et ta maman. C’est juste un peu simplet, sans être foncièrement désagréable à suivre. Mais aucun plaisir de lecture en ce qui me concerne.

01/07/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Mighty Mothers
Mighty Mothers

Un manga d'action assez bof. Je trouvais cela intéressant un manga d'action mettant en vedette des mamans qui veulent rendre le monde meilleur, mais au final c'est juste une autre série de plus remplit de scènes d'actions et avec un scénario limité (en tout cas, c'est pas aussi profond que l'éditeur veut le faire croire). Alors certes on parle de la violence que subissent les femmes et les enfants, des sujets malheureusement d'actualité, mais bon j'ai passé l'âge des récits mettant en vedettes des méchants très méchant qui existent uniquement pour être tué par les héroïnes badass. Alors certes je hais les violeurs et ceux qui font du trafique d'être humains, mais je ne suis pas trop fan de l'idée que le monde va devenir meilleurs juste en tuant les méchants de ce monde. Je me suis ennuyé en lisant les deux premiers tomes et je n'ai pas lu le troisième tome. Peut-être que la fin relève le niveau, mai honnêtement je m'en fous. Le dessin est correct.

29/06/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 2/5
Couverture de la série Carcoma
Carcoma

Belle couverture et titre attirant d'une histoire de corsaires au pitch étrange...une équipe de pirates mixte (hommes et femmes) qui adopte et nourit un bébé sirène dans le dos du capitaine. La sirène est très bien imaginée, elle étonne, et il y a une sorte de trouvaille visuelle... Mais le scénario s'arrête là, l'auteur n'arrive pas à déployer une véritable narration construite à partir de cette image de départ. C'est flou, long, et on ne comprend pas bien où Andres Garrido veut en venir. Vu le prix et le poids de l'album on attend un peu plus de nourriture. En petit format souple, en noir et blanc, ça pourrait passer. Mais là, je me suis sentie flouée par un dessin aux couleurs verdâtres et répétitives, des personnages à peine esquissés et une intrigue univoque et sans épaisseur.

28/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Harry Dickson (Dupuis)
Harry Dickson (Dupuis)

Grand format cartonné, dessin élégant proche de la ligne claire et couleurs contrastées, cette nouvelle série d'aventures du détective Harry Dickson donne envie au lecteur. Il s'agit de l'adaptation des romans du belge Jean Ray mettant en scène cette version américaine de Sherlock Holmes, résidant lui aussi à Baker Street mais dans les années 30. Contrairement aux enquêtes de Conan Doyle, les aventures d'Harry Dickson font une part nettement plus belle au fantastique voire à une touche de science-fiction. J'ai été très rapidement happé par le début de ces nouvelles enquêtes, ayant pour cadre une tour rétro futuriste d'où a disparu une écrivaine solitaire. Le graphisme est plein d'élégance malgré un trait parfois raide. J'aime son choix atypique de couleurs, dans des ambiances de rouge intense, de vert et de bleu. Ne connaissant pas Harry Dickson, j'ai apprécié de découvrir cet ersatz de Sherlock Holmes et le cadre de ses enquêtes : j'avais grande envie de le voir résoudre cette énigme étonnante qui nous était proposée là. Toutefois, après deux premiers chapitres très clairs et linéaires, le récit se fait soudain plus embrouillé en ajoutant du mystère au mystère, avec l'impression du début d'une nouvelle enquête à peine liée à la première alors que celle-ci n'était qu'à peine entamée. La narration aussi devient plus confuse, avec des péripéties où le lecteur perd pied, des retournements de situation peu compréhensibles (Que faisaient là ce sous-marin et son canon de DCA par exemple ?). J'ai dû relire une deuxième fois les troisième et quatrième chapitres tant j'ai eu du mal à les assimiler. De même, le détective et son acolyte ne sont pas très attachants. La résolution de certaines parties de l'énigme se base sur des révélations assez bancales ou en tout cas pas forcément crédibles. Le second tome reprend la structure en chapitres courts issue des origines feuilletonesques du personnage, mais cette forme entraîne une succession de nouvelles enquêtes, reliées de manière maladroite et ponctuées de rebondissements forcés et de solutions faciles. Quant à Harry Dickson, il peine à convaincre dans son rôle de figure paternaliste idéalisée, vénérée sans nuance par son jeune assistant docile et un entourage admiratif. Si le dessin en ligne claire et l'élégance rétro de l'ambiance continuent de m'attirer, la faiblesse du scénario, la mécanique narrative trop convenue et le manque de relief du protagoniste finissent par gâcher l'expérience de lecture.

28/04/2023 (MAJ le 28/06/2025) (modifier)
Couverture de la série Les Technopères
Les Technopères

J'ai dû abandonner ma lecture au tome 3 même si déjà j'étais en mode diagonale depuis longtemps. Pourtant il y a beaucoup de recherches et de travail sur cette production. Des trois parties, je suis resté en dehors du personnage d'Albino jeune ou vieux. La partie pirate m'a plus accroché par son graphisme exubèrant et orgiaque (fantasmes des auteurs ?). Toutefois j'ai été assez vite lassé par les dialogues où se mêlent grossièretés inutiles, jargon post numérique incompréhensible, pensées philosophico mystiques parmi quelques remarques dignes d'intérêt. J'aime bien le graphisme de Janjetov. Ses personnages sont variés, ses filles pulpeuses , ses monstres impressionnants et le tout est travaillé avec beaucoup de détails soignés. Comme je ne suis pas fan du monde numérique je suis très vite sorti de ma lecture qui m'a vite ennuyé par ces textes peu à mon goût.

28/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Si nous étions adultes...
Si nous étions adultes...

"Si nous étions adultes..." est une série avec d'indéniables qualités dont l'ambition sincère de dépeindre les sujet de l'homosexualité, de l'adultère, du triangle amoureux, de la difficulté de la vie d'adulte et du poids et des attentes familiales avec beaucoup de sérieux et la volonté de s'éloigner des carcans lycéens et souvent fétichisés des yuris moyens, le tout sous la forme d'une histoire se voulant réaliste et un dessin aux traits ronds et épurés qui accroche l’œil. De bien belle ambitions qui fort heureusement sont réussis. Et pourtant… Bon, vous voyez ma note, vous vous doutez qu'il y a anguille sous roche, mais je tiens vraiment à commencer cet avis en pointant du doigts les qualités de l'œuvre. Je ne prend vraiment aucun plaisir à ne mettre que deux étoiles pour cette série, cela m'emmerde même car sur son concept elle aurait dû me plaire, pourtant il me faut être honnête : je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. J'étais tombée par hasard sur la série au complet dans une librairie il y a de ça quelques mois et je m'étais tentée à acheter les deux premiers tomes après avoir feuilleté quelques pages et lu la prémisse (oui, je sais, j'avais promis de ne plus faire d'achats sur des coups de têtes il y a déjà plusieurs avis de cela mais je reste incorrigible…). Je les avais lu et, bien que j'ai pu constater tout le soin apporté à cette œuvre par son autrice, impossible pour moi d'accrocher à l'histoire. Les personnages m'ont semblés un peu trop froids, parfois même antipathiques (alors que le sujet de l'indécision et de la souffrance que cela peut causer à autrui comme à la personne indécise est un sujet qui me touche normalement). Bon, j'aurais pu m'arrêter là, je n'accroche pas à la série, rien de grave en soi. Mais comme ladite série n'était pas encore sur le site je me suis dit que cela serait dommage de ne pas pouvoir présenter et aviser la série au complet. Ne souhaitant pas acheter toute la série pour autant je suis passée par une offre "tierce" (kof kof), mais toujours peu enthousiaste à l'idée de continuer l'histoire j'ai laissé trainer le tout. J'ai tellement laissé trainer que j'ai fini par délaisser toutes mes autres lectures pour me forcer à finir celle-ci et, au bout de quelques mois, après avoir terminer le sixième tome, j'ai eu le déclic : pourquoi me forcer si je n'aime pas ? Un déclic digne d'un enfant de primaire, certes, mais on n'est jamais trop vieille pour sortir de sa connerie. Encore une fois, la série a objectivement des qualités, mais je ne vais pas non plus me forcer jusqu'au bout alors que, clairement, je n'y prend aucun plaisir. Pour tout dire j'ai même peur qu'à force de continuer je ne fasse que noircir davantage mon ressenti de la série. Alors j'arrête les frais avec ce tome six. Une histoire imparfaite pleine de qualités et de bonnes intentions qui m'a laissée complètement de marbre. Je n'étais peut-être pas le public cible, tout simplement. Peut-être faudrait-il être une japonaise trentenaire vivant une situation similaire pour pleinement rentrer dans l'histoire... Quoi qu'il en soit la série n'était pas pour moi, malheureusement. J'espère sincèrement que quelqu'un pour qui cette série parlera plus l'avisera un jour, je me dis que ce serait bête qu'elle ne reste ici qu'avec ma déconvenue.

27/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série L'Enfer des vierges
L'Enfer des vierges

Un gros bof pour ce recueil d'histoires d'horreurs. Autant 'La maison des horreurs' comportait quelques qualités, ici on est vraiment dans ce que je n'aime pas dans l'horreur à la japonaise. C'est sûrement à cause de différence culturelle, mais souvent je trouve que des mangas censés faire peur sont surtout ridicules. La ligne entre ce que je peux supporter ou non dans un manga d'horreur est mince et l'autrice dépasse mes limites plusieurs fois. C'est souvent baroque et grand-guignolesque et c'est un style que je n'aime pas trop. Je trouve ça juste lourd. La pire histoire est celle qui se passe dans une école catholique et c'est censé être un récit humoristique macabre, mais c'est pas drôle. Il y aussi lorsqu'un récit était juste banal et sentait le déjà vu. Le seul récit qui m'a un peu intéressé est celle de la fille avec des bandelettes même si la chute est peu originale. Le reste n'est pas pour moi.

26/06/2025 (modifier)