Les derniers avis (18330 avis)

Couverture de la série Jim et Heppy (Jim l'astucieux / Jim Aydumien)
Jim et Heppy (Jim l'astucieux / Jim Aydumien)

C’est une série dont je n’avais jamais entendu parler, avant qu’un album ne me tombe sous la main (« Jim contre Little Pig », dans l’édition d’origine de la collection Floréal de Fleurus, alors que la série s’appelait « Jim l’astucieux »). Ce qui saute aux yeux dès qu’on ouvre l’album, avant que l’on ne lise les bulles, c’est la claire influence de Lucky Luke, que ce soit pour le dessin, qui a quelques accointances avec celui de Morris, mais surtout les situations, postures, et certains décors. Pour le reste, c’est aussi du western pour de rire. Quelques remarques, quelques dialogues et situations sont amusants, mais c’est clairement moins drôle et réussi que Lucky Luke (surtout période Goscinny). Même s’il faut tenir compte de l’époque, ça reste souvent en dedans au niveau des gags, malgré quelques petites trouvailles sympas. Le personnage de Jim lui-même manque de charisme, de saveur. Il est souvent inexpressif, sorte de Chick Bill poupon. Et son compagnon Heppy peine à dynamiser et dynamiter le duo. Il n’y a pas là les side-men qui souvent relèvent le plat (Jolly Jumper, les Dalton ou Rantanplan par exemple, Obélix ou Haddock pour sortir de Lucky Luke) et compensent la fadeur du héros. Quant au dessin, il n’est pas mauvais dans son genre et son époque (tout début des années 1960), il est globalement dynamique. Un album moins mauvais que ne l’avais craint au départ, mais qui fait son âge et manque d’un je ne sais quoi pour sortir d’une certaine torpeur.

30/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Berserk
Berserk

J’essaye d’étoffer ma culture manga, en sortant parfois quelque peu de ma zone de confort, comme ici avec ce « Berserk », qui semble être une des séries manga les plus appréciées. Et j’avoue ne pas avoir compris pourquoi, tellement j’ai été rebuté par cette lecture – quand elle ne m’a pas laissé indifférent. J’ai lu certains avis, et je ne peux que m’étonner que beaucoup louent le dessin. Certes, je ne suis pas fan a priori du manga classique, mais je l’ai trouvé souvent plein de défauts – indépendamment des figures de style que je n’aime pas. Les longues bastons, avec actions au ralenti, délayées sur quatre ou cinq pages, ce n’est pas mon truc ! Et honnêtement, le dessin n’est ni clair ni bon (après, c’est sans doute affaire de goût, mais moi, ça ne passe pas). Quant à l’histoire et les dialogues, je n’y ai rien trouvé d’intéressant. Ma médiathèque avait les cinq premiers albums, que j’ai empruntés. Je me suis arrêté aux trois premiers, tellement ça me gonflait et ai rapidement rendu les cinq. Un peu de gore et de trash OK, je n’y suis pas réfractaire, mais ici ça faisait souvent remplissage inutile, au milieu de très longues bastons, dans lesquelles le chevalier noir de héros découpe à la chaine ses adversaires (humains ou démons), avec une épée plus grande et large que lui. Au moins dans Krän on sentait la déconne, un aspect parodique et volontairement exagéré qui faisait passer presque tout. Mais là, non. J’ai lu dans certains avis que la série est meilleure au bout d’un moment. Meilleure je veux bien croire, mais je ne le vérifierai pas (il faut dire qu’une autre de mes préventions envers le genre manga, c’est justement ces séries interminables…).

29/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Solo (Sternis)
Solo (Sternis)

Cette série est bien étrange dans sa construction. Solo est clairement conçu comme le début d'une série, sinon le scénario est absurde. Mais le titre était il prémonitoire car la série est retombée comme un soufflet mal préparé. En effet, toutes les planches qui font référence à une enquêtrice ( police,journaliste, détective privée, assistante sociale?) qui recherche des informations sur Alain n'ont aucun sens dans ce one shot. Alain étant majeur, une enquête sur sa personne implique plus qu'une simple disparition sans laisser d'adresse. Ici cela ressemble à un artifice pour créer du mystère dans une simple histoire rebattue du gars qui part chercher ses cigarettes et ne revient pas. La rencontre entre Alain et Marion travaille sur une arrière pensée assez glauque ( plusieurs fois suggérée dans le récit) qui ne tient pas la route de la façon dont elle est présentée. Il ne reste pas grand chose sauf un récit lent et contemplatif sur la valeur de la randonnée comme thérapie hors du monde. On est très loin de l'excellent "Into the Wild" si justement cité par jul. Le graphisme est classique et ne prend pas beaucoup de risques en s'appuyant sur les paysages champêtres du GR et les fermes typiques du coin. Le personnage d'Alain me semble un peu lisse et fade et je ne comprends pas ce qui amène Marion à s'ouvrir à un "vieux" avec autant de facilité. C'est une lecture pas désagréable mais qui n'apporte pas grand chose en one shot.

28/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Coeur de Xatim
Le Coeur de Xatim

Ouch ! J’ai vraiment dû me forcer pour aller au bout du premier tome ! En effet, le dessin pique les yeux. Le trait est gras, pour ne pas dire grossier, avec moult maladresses et autres défauts – de perspective entre autres, un manque de détails (personnages et décors). La colorisation est au diapason, hélas, franchement ratée. Bref, un graphisme moche, voire hideux. Je n’ai pas non plus apprécié le côté manga de certains passages (posture et visage de personnages, baston, etc). Quant à l’histoire, elle n’est pas emballante non plus, se développe sur un rythme lent et sans trop d’originalité (peut-être ce dessin moche m’a-t-il fait voir tout en noir ?). Le deuxième tome est quand même de meilleure qualité. Même si je ne suis toujours pas fan du dessin et de la colorisation (honnêtement il n’est pas non plus extraordinaire), ça s’est pas mal amélioré – et heureusement, car le tome précédent était très laid ! Quant à l’histoire, j’étais dans un tel état de rejet après le premier tome, que je l’ai suivie d’un œil distant. C’est un peu plus dynamique et construit – là aussi un peu mieux que l’album précédent, sans me captiver. Et puis… Eh bien ça s’arrête là, le tome de conclusion annoncé en fin de deuxième album n’a semble-t-il jamais vu le jour. Je me permets de dire que je ne le regretterais pas outre mesure. Je ne saurais donc vous conseiller cette série. Je suis étonné que les auteurs et l’éditeur n’aient pas retravaillé cette série avant de la publier telle quelle, avec un dessin aussi mauvais. Note réelle 1,5/5.

28/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Château des étoiles
Le Château des étoiles

Je me sens assez proche de l'avis de Canarde. Je ne suis jamais rentré dans ce mixte de Jules Verne et du Crépuscule des dieux. J'ai trouvé la lecture pesante et fastidieuse avec des passages scientifiques indigestes. Cela correspond assez bien au parti pris de coller à Jules Verne mais justement c'est la partie du romancier nantais que je n'aime pas. Je n'ai éprouvé aucune empathie ni pour Séraphin ni pour son entourage. De même je n'ai pas été séduit par le graphisme qui propose des planches trop chargées à mon goût. Je trouve que cela manque de tension et je n'ai jamais accroché à l'ambiance proposée. Cette lecture m'a très vite ennuyé dès le tome 1.

27/03/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Lizy Vaudou
Lizy Vaudou

Mon avis est partagé, très partagé sur cette nouvelle série. Il y a de bonnes choses, comme le dessin de Robin Guillet, dont c'est apparemment le premier album. Très influencé par les mangas, ce jeune diplômé de l'Ecole Pivaut à Nantes propose ici de belles planches mêlant ses influences asiatiques et européennes, avec une mise en scène plutôt inspirée, et réhaussé par ses propres couleurs puisant largement dans des teintes chaudes et pastel. Un grand nombre d'éléments propres à la Louisiane sont présents : le KKK, le vaudou, les marais... L'histoire est pleine de rebondissements, mais curieusement je n'ai pas accroché plus que ça. Je pense qu'il s'agit d'un défaut de rythme, le scénariste étant lui aussi relativement novice en BD (bien qu'il fasse lui-même les dessins d'un blog spécialisé). Je pense que malgré ces défauts, la série va trouver son public parmi des lectrices et lecteurs préados, et je suis tout de même curieux de voir ce que va donner la suite.

27/03/2023 (modifier)
Couverture de la série La Vérité est au fond des rêves
La Vérité est au fond des rêves

Je l’ai souvent écrit dans mes avis le concernant, le talent (ou la chance !) de Jodorowsky est d’avoir été, quasiment pour chacune de ses séries, accompagné d’un grand dessinateur, à même de mettre en valeur ses délires. Je dois dire que, en ce qui me concerne, Jean-Jacques Chaubin (dont cela semble être la seule contribution au 9ème art ?) est l’exception qui confirme la règle. En tout je n‘ai pas accroché à son style, que j’ai trouvé trop froid (sauf pour la première histoire, qui use d'un style différent). Affaire de goût peut-être, mais cela a joué sur mon ressenti final. En effet, du coup il n’y avait rien de ce côté pour contrebalancer les idées de Jodo, comme souvent délirantes. Mais ses récits de rêves n’ont pas su me toucher suffisamment. En fait, paradoxalement, je les aurais sans doute davantage apprécié sans les dessins, en simples récits de rêves, dans une revue ou un recueil. Mais même comme ça, je suis resté sur ma faim.

26/03/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Le Passage intérieur
Le Passage intérieur

Et ben moi je n'ai pas trouvé ce one-shot passionnant à lire. Déjà, il faut dire que ce n'est pas le type de récit que j'adore lire. C'est un peu de ma faute, j'ai emprunté l'album sans vraiment lire le résumé juste parce qu'il y avait de bonnes notes sur le site. Les thèmes abordés sont du déjà vu et cela ne m'a pas trop touché et les personnages m'ont laissé indifférent. Quant au dessin, il y a de superbes images de paysages, mais sans plus. Vivant en Amérique du Nord, j'imagine que le décor paysagiste est plus exotique et excitant pour un européen. Je n'irais pas jusqu'à dire que l'album est mauvais. Je me suis ennuyé, mais je peux comprendre pourquoi d'autres lecteurs ont adoré. C'était juste pas un récit pour mes gouts. À lire si on est fan de roman graphique du même genre que fait Emmanuel Lepage.

25/03/2023 (modifier)
Par Aurore
Note: 2/5
Couverture de la série Romain & Augustin - Un mariage pour tous
Romain & Augustin - Un mariage pour tous

Une bd qui ne vieillit pas très bien quand on la découvre en 2023, tant elle est ancrée dans son époque (on y parle de 2013 avec les slogans des manifs etc). L’idée est très sympa, ce qu’on trouve dans beaucoup de comédies romantiques : un mariage qui agite les deux familles des mariés, on voit les ex, les préparatifs ...mais sur la forme vraiment ça ne m’a pas plu, l’histoire est coupée en deux avec un style à part, ce qui me sort de l’histoire, beaucoup de cases avec le même dessin qui se répète encore et encore en changeant un petit détail, et niveau structure les perso se séparent et reviennent ensemble un peu trop souvent pour ne pas trouver ça répétitif.

25/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Liens de Sang
Liens de Sang

J’insiste avec Hermann, car il a produit de belles séries, et surtout parce que, malgré quelques défauts rares mais récurrents (le visage des femmes essentiellement), son dessin est vraiment souvent des plus chouettes, sauvant parfois à lui seul un album sans réelle consistance. Eh bien on retrouve dans celui-ci une bonne partie des remarques que j’ai déjà faites après mes lectures des collaborations entre Hermann et son fils. Le dessin est toujours agréable, avec une colorisation agréable et classique pour ce grand dessinateur. Pas grand-chose à dire de ce côté-là (même si le visage de l’unique femme, Gladys, n’est pas toujours aussi charmeur que son personnage, il n’y a pas le côté « néanderthalien » qui souvent m’a gêné ailleurs). Bon, mais, comme la plupart du temps avec Hermann fils, c’est le scénario qui pèche (j’ai beau chercher, je n’ai pas gardé souvenir d’une réelle satisfaction dans ce domaine avec lui). La première partie de l’album n’est pas hyper originale, mais disons qu’elle passe très bien. Ça colle aux polars des années 1950, avec des policiers plus ou moins ripoux, un gangster tenant le milieu et protégeant sa « poule », forcément une bombasse – Gladys donc. Et le petit jeune policier qui n’a pas encore les codes et qui va fureter où il ne faut pas. Pas originale, mais très lisible. Oui, mais la suite m’a clairement perdu. C’est partie dans du n’importe quoi, au point que j’ai dû faire quelques retours en arrière pour vérifier si je n’avais pas raté quelque chose, mais non. Sans trop révéler, la fin est à la fois abrupte et incohérente, l’intrigue polar basculant dans un fantastique improbable (je passe sur les prouesses à la Spiderman du héros pour sortir de l’immeuble du gangster), qui vient comme un cheveu sur la soupe conclure une histoire. Cette manière de dévier l’histoire m’a semblé un peu désinvolte et ne m’a pas du tout convaincu.

24/03/2023 (modifier)