Les derniers avis (19250 avis)

Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Howard le Canard - L'Intégrale
Howard le Canard - L'Intégrale

Enfin cette série est publiée en intégrale et je vais pouvoir me venger ! En effet, il y a quelques années j'avais acheté le premier volume de l'intégrale en anglais au prix fort et j'ai vite déchanté en lisant les histoires et que je me suis rendu compte que je n'accrochais pas du tout alors qu'on m'avait dit du grand bien de la série. Depuis, j'ai relu quelques fois cette intégrale et aussi le reste de la série (mais cette fois-ci en empruntant) et j'arrive toujours au même constat que je n'aime pas Gerber lorsqu'il part dans des gros délires. Howard le canard a eu un petit buzz lorsqu'il a commencé à paraitre dans sa propre série (avant il va faire une apparition dans la série L'Homme-chose et ensuite va connaitre quelques histoires courtes dans les numéros géants de L'Homme-chose) au point qu'il aura assez de notoriété pour être le premier héros Marvel à avoir son film seulement une décennie après sa naissance alors qu'il a fallu presque 40 ans pour que Spider-Man apparaisse au cinéma. Perso, je ne comprends pas trop que ce personnage a été aussi populaire, mais j'imagine qu'il fallait être présent dans les années 70. L'humour de la série n'a pas fonctionné la plupart du temps pour moi. Gerber mélange à la fois la parodie des comics et de la pop culture en général (Star Wars par exemple) et la satire sociale et je trouve que la mayonnaise ne prend pas. Ça part dans tous les sens et c'est trop décousu pour moi. Il y a quelques passages qui m'ont fait sourire, mais au mieux je trouvais que c'était moyen. Même le célèbre récit où Howard se présente à l'élection présidentielle américaine m'a paru correct sans plus, je vois pas pourquoi c'est devenu un classique. Bref, l'humour vieillie souvent mal et pour moi c'est le cas d'Howard le canard. J'ai eu l'impression qui me manquait des références pour apprécier la série, mais si j'ai besoin d'une encyclopédie sur les années 70 à coté de moi pour comprendre une série, je pense que c'est un problème. Sur ce que j'ai vu sur internet, c'est une série qui divise avec ceux qui adorent et ceux qui n'aiment pas. C'est typique le gros délire d'auteurs où on adhère ou pas alors pour vous faire une idée ne faite pas la même erreur que moi et emprunter les albums pour voir ce que vous pensez de ce personnage. Dommage j'aurais voulu apprécier Howard, surtout que la plupart des histoires sont très bien dessinées par le grand Gene Colan.

04/05/2024 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Chasseuse de fantômes
Chasseuse de fantômes

Ce n'est pas vraiment l'originalité qui étouffe ce one shot venu des États-Unis... Des chasseurs de fantômes avec des uniformes, des armes souffleuses ou grilleuses de revenants, une romance avec un des revenants... Cependant ce n'est pas désagréable à suivre, surtout si on a un cœur de midinette. Parce que la romance prend petit à petit le pas sur les autres enjeux de l'histoire, et que ça traîne même un peu en longueur... Il y a même des petits moments où je me suis dit que les co-scénaristes se sont emmêlés les pinceaux, comme par exemple lorsque Oliver appelle Chelsea "mon cœur", alors qu'elle ne lui a pas encore avoué ses sentiments... De plus l'identité du "méchant" fantôme est prévisible assez vite. J'aurais aimé être un peu plus surpris... Cela reste quand même distrayant, grâce au trait sympathique (mais pas encore mature) d'Emily Cannon.

02/05/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Moon Knight (Ellis)
Moon Knight (Ellis)

Je suis tombé sur l'intégrale et cela m'avait l'air vaguement intéressant alors je l'ai emprunté. Cette série de Moon Knight date de 2014 à une époque où encore une fois Marvel relançait ses séries au numéro 1. Il y a eu 17 numéro et chaque arc de 6-5 numéros est faite par une équipe différente. Je trouve Moon Knight un peu intéressant vu qu'il a un trouble de la personnalité multiple, mais la manière dont les différents auteurs l'utilisent est vraiment peu passionnante. On retrouve le gros défaut des comics modernes: chaque arc doit automatiquement faire 5 ou 6 numéros comme ça on peut ensuite le publier en album comme une histoire complet et souvent le scénariste n'a pas assez de matériel pour que son scénario tient en autant de numéro et du coup le scénario est lent, parfois on dirait qu'il se passe rien durant une vingtaine de pages et certaines parties se lisent vraiment rapidement tellement c'est vide (notamment l'arc scénarisé par Ellis). Si au moins il y avait des éléments intéressant dans le scénario mais j'ai juste trouvé cela ennuyeux et parfois un peu confus, mais c'était peut-être juste confus parce que j'ai tellement pas accroché que j'oublias rapidement ce qui venais de se passer. Quant au dessin, cela va du passage au franchement pas terrible. En tout cas, cet album ne m'a pas du tout donné envie de recommencer à lire les titres modernes de Marvel.

01/05/2024 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Envoyez l'armée !
Envoyez l'armée !

Le trait de Fabrice Erré est tout à fait adapté à ce genre d'album humoristique. Indépendamment de la qualité des gags, ses personnages ont toujours des bonnes têtes avec leur yeux exorbités. Rien que ça, c'est un bon prétexte à sourire. Et en plus comme les situations ne mettent pas vraiment les protagonistes à leur avantage, c'est généralement une raison supplémentaire de passer un moment de lecture divertissant. Sauf qu'ici, si le dessin est de la veine habituelle, les gags tombent un peu trop souvent à plat. Ils usent, voire abusent, du même mécanisme et on tourne un peu en rond. Au moindre prétexte notre général veut tout faire péter. Et régulièrement il va faire péter un peu plus que ce qu'il faudrait, voire pas du tout ce qu'il faudrait. C'est un peu répétitif. Quelques gags par ci par là sont amusants, mais il y a la plupart sont quelconques et quelques uns ne sont pas du tout rigolos. Au final, ça ne tient pas vraiment la longueur sur un album entier. C'est le genre de gags plus efficaces lorsqu'on les lit un par un que tous à la suite.

01/05/2024 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série La Belle Mort
La Belle Mort

Mathieu Bablet semble être un auteur « à la mode » en ce moment, rien de méchant de ma part au contraire, c’est un créateur qui semble être de plus en plus apprécié par les bédéphiles et c’est tant mieux ! J’ai découvert cet auteur en lisant « Shangri-la », une bande dessinée qui m’a moyennement convaincu par son scénario trop dense à mon goût et son manque de lisibilité de son graphisme. Au tour maintenant de lire « La belle mort »… Ce one shot a été réalisé avant « Shangri-la », graphiquement, je n’ai pas vu de différence entre les deux ouvrages. Les décors sont fouillis, très fouillis. La représentation des personnages est typée, on reconnait tout de suite le coup de patte de Mathieu Bablet. Perso, je n’aime pas ce style car les protagonistes sont difficilement identifiables au premier coup d’œil (Dans ce cas présent, ce n’est pas si grave que ça étant donné que le récit ne met en scène que quelques personnages). Au niveau du scénario, l’auteur nous invite dans un monde post-apocalytique en compagnies du dernier être humain sur la Terre et d’un ennemi sous l’apparence d’immenses insectes. Pour être franc, j’ai apprécié ce début et puis, plus rien, je me suis ennuyé ensuite d’autant plus le récit plonge de plus en plus vers un discours philosophique… et pourtant j’aime généralement la science-fiction. Je ne vais pas en parler davantage de « La Belle mort » car cette lecture m’est apparu décevante. Je vais certainement lire « Carbone & Silicium » en espérant que je l’appréciasse ; dans le cas contraire, je laisserai tomber les réalisations de cet auteur.

30/04/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série De beaux moments
De beaux moments

Jim fait du Jim comme il sait si bien faire, et c'est à peu près tout ce que j'aurais à dire de cette BD. A la base, on reconnait son style : les corps, les thèmes, les trentenaires, les questionnements sur la vie et le couple ... C'est du revu si vous connaissez déjà l'auteur et je trouve que certaines histoires sentent le réchauffé de ce qu'il a déjà proposé dans d'autres séries. Maintenant, c'est une collection d'histoires courtes et comme souvent, on a à boire et à manger. Une des histoires m'a amusé par sa chute, les autres m'ont globalement assez indifféré. Il manque souvent le sel du développement, l'envol de l'idée pour que ça fonctionne vraiment bien. Je pense que c'est assez difficile de faire l'exercice de l'histoire courte en BD, et pour l'instant je connais assez peu d'auteurs qui ont réussis. Ici, c'est un condensé des thèmes de l'auteur revu en histoires brèves et assez verbeuse. Le genre de la BD est assez peu exploité, une bonne partie auraient pu être racontée uniquement avec du texte. Dommage, je passe outre.

30/04/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Le Jour du Marché
Le Jour du Marché

C'est le premier album de cet auteur que j'ai lu et ça m'a pas impressionné. Le dessin est typique le style qu'on retrouve dans la BD américaine underground moderne. Je le trouve correct sans être extraordinaire. Quant au scénario, il raconte la journée d'un tiseur de tapis qui a de la difficulté à vendre sa marchandise lorsque le magasin qu'il fournissait change de propriétaire. On va aussi avoir droit à des flashbacks sur la vie du personnage principal car durant la journée il va remémorer son passé. Au début, je trouvais que le récit était pas trop mal, mais vers la moitié de l'album j'ai commencé à m'ennuyer un peu pour finalement totalement décrocher dans le derniers tiers de l'album. Les principaux problèmes sont que je n'ai pas trop compris où l'auteur voulait en venir avec son histoire et que la fin est plate. C'est censé être un conte moral et j'ai pas vu de moral là-dans ou alors je ne l'ai pas comprise.

30/04/2024 (modifier)
Couverture de la série Deadpool le canard
Deadpool le canard

J'ai déjà du mal avec le personnage de Deadpool. En plus ici, après un combat avec Rocket , raton laveur enragé , on se retrouve avec un Howard le Canard/Deadpool délirant. Cela permet aux auteurs de laisser libre cours à leurs fantaisies délirantes mais cela ne donne pas un scénario cohérent et fluide. Il s'en suit une suite de combats très visuels entrecoupés de de reflexions superficielles sur la dualité du personnage. Avec un humour digne de cours de récré de début de collège, je me suis ennuyé très vite. Le dessin de Camagni fait le travail et propose une débauche visuelle qui donne une grande partie de sa valeur à la série. Une lecture décevante.

30/04/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Shibumi
Shibumi

Adaptation d'un roman qui a eu un grand succès quoique je n'en avais jamais entendu parlé, mais il faut dire que mes connaissances en roman modernes sont nuls. Le récit mélange l'espionnage et la philosophie ce que veut dire qu'il y a beaucoup de scènes bavardes et il ne faut pas s'attendre à de l'action toutes les 5 pages comme si on était dans James Bond. Le scénario n'est pas totalement inintéressant, mais j'ai fini par m'ennuyer. Il y a trop de longueurs et le personnage principal est l'exemple de personnage machiste qui me laisse indifférent, vous savez le grand tueur qui est capable de tout faire, qui a pleins de connaissances, imprégnez de philosophie oriental un peu cliché et tout et tout. Le dessin est pas mal même si le résultat est inégal selon les cases

29/04/2024 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Marie Tudor - La Reine sanglante
Marie Tudor - La Reine sanglante

Si ce nouvel opus de la série des Reines Sanglantes s'attache à nous raconter l'une des périodes clé du XVIe siècle, j'avoue ne pas avoir été plus emballé que ça par le sort de Marie Tudor, la fille d'Henri VIII qui rentra en conflit ouvert avec le Pape pour finir par fonder l’Église anglicane. Cela partait pourtant plutôt bien pour Marie, seule enfant survivant à l'accouchement, les quatre précédents étant morts en couche. Malgré son sexe, qui ne lui octroi aucun droit au trône, la petite Marie sera aimée et choyée par ses parents... jusqu'à la disgrâce de la reine. Commence alors une mise à l'écart et une relation compliquée avec son père et Roi dû en grande partie à sa nouvelle compagne qui va pousser ce dernier à se brouiller avec sa fille et à sortir le royaume du carcan de l’Église catholique. Marie en ressortira blessée, mais plus forte et déterminée que jamais... Alors oui, c'est un moment charnière de l'histoire britannique, mais je n'ai pas trouvé ce récit captivant. Le dessin de Claudio Montalbano est correct et fait le job, même si parfois ses personnages sont assez inconstants et ses décors un peu rigides et sommaires. Pas la meilleure série de ces fameuses Reines Sanglantes à mon goût. *** Tome 2 *** Le premier opus de cette série ne m'avait pas captivé plus que ça, ce n'est pas ce deuxième qui inversera la tendance, au contraire. Si nous en apprenons beaucoup sur la vie de Charles VIII, ses nombreuses femmes et sur le terrible Cromwell qui exécuta les ordres (et les opposants aux idées du Roi), Marie est quant à elle reléguée au second plan, jusqu'à son ascension au trône dans les toutes dernières pages. Je trouve bien dommage de ne pas avoir axé le récit sur elle, car c'est bien elle qui est sensée est mise en valeur dans cette série. Par ailleurs, j'ai trouvé la narration décousue avec des sauts dans le temps toutes les deux pages très régulièrement pour nous parler de tel ou tel événement important. Sauf que pour le coup le récit s'en retrouve haché. Entre une Marie reléguée dans sa campagne et un récit peu palpitant, l'ennui gagne et on est finalement content que ce dernier s'achève sur sa montée sur le trône, plus pour mettre un terme à la lassitude qui nous gagne au fil des pages qu'autre chose. Je baisse ma note à 2 *** Tome 3 *** Voici le dernier tome de cette série consacré à Marie Tudor. Après une longue relégation dans la campagne anglaise de Tataouine (ou presque... :P ), Marie Tudor retrouve son rang et monte sur le trône. Mais sa ferveur catholique n'est pas du goût de tout le monde, surtout que la dame ne fait pas dans la concession ; voire même plutôt dans l'exécution ! D'où son surnom de Marie la Sanglante... Côté sentimental, elle s'ennamourache de Philippe d'Espagne avec qui elle décide de se marier contre l'avis de tout le monde. Notre espingouin, beaucoup plus jeune qu'elle s'y plie, mais n'y voit qu'un intérêt politique et stratégique... Encore un échec de ce côté là pour notre chère Marie... Ce troisième tome finit donc de nous narrer la vie peu amène de cette reine qui aura marqué l'Angleterre. Je ne sors pas vraiment emballé par cette lecture, même si le 3e tome redresse un peu la barre.

11/10/2023 (MAJ le 29/04/2024) (modifier)