Les derniers avis (20220 avis)

Couverture de la série Star Wars : Dark Vador Black, White & Red
Star Wars : Dark Vador Black, White & Red

La collection/vision « Black, White & Red (ou Blood) » est dernièrement une nouvelle lubie de cet éditeur pour y décliner de nombreux héros de ses franchises. Je n’ai lu que Marvel Zombies que j’avais trouvé limité mais esthétique mais d’autre existent autour de Deadpool, Carnage, Alien … Cette anthologie autour de Dark Vador ne viendra malheureusement pas confirmer la petite curiosité que je pouvais avoir autour de ce choix graphique. Pour tout dire, mon intérêt était proche de zéro durant toute ma lecture. Les histoires, de tailles variables (et souvent bien trop courtes), y sont particulièrement insipides et n’apportent rien au personnage. Sur la petite dizaine proposée, aucune n’est à sauver. Je ne m’attendais pas à des miracles sur ce point mais on n’est pas loin du néant. Mais le pire vient tout bonnement des parties graphiques, on a bien 3 ou 4 pages (et les couvertures) qui en jettent mais c’est bien chiche au final, et aucun des dessinateurs ne m’a sublimé. Le grand format ne rend pas non plus honneur, les imperfections de trait y sont bien plus visibles. A noter la présence au casting de Stefano Raffaele, le temps d’une infidélité à Christophe Bec, mais j’avoue que je n’ai même pas reconnu sa patte. Bref passez allègrement votre chemin, pas grand choses pour relever le plat, l’argument esthétique ne fonctionne pas et le personnage a été bien mieux exploité ailleurs.

17/08/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Fluink
Le Fluink

Cela faisait des années que j’avais repéré Le Fluink, intrigué par son format à l’italienne, son esthétique atypique et son expérimentation narrative. Mais je n’avais jamais réussi à franchir le pas de la lecture, freiné par l’impression d’une narration compliquée et d’un texte verbeux, trop artificiel. J’ai finalement pris le temps de m’y plonger, et je comprends mieux pourquoi j’avais tant de mal à dépasser le stade du simple feuilletage. Graphiquement, il y a de vraies qualités. Le contraste entre le noir et le blanc est très réussi, avec une belle maîtrise visuelle qui rappelle par moments les Idées Noires de Franquin. L’idée des deux niveaux de narration, le monde du haut noir sur blanc et celui du bas blanc sur noir, fonctionne par instants, créant des effets de parallèles ou d’oppositions qui auraient pu donner un souffle particulier à l’ensemble. Malheureusement, cette expérimentation graphique et narrative reste à mes yeux limitée : elle manque d’ampleur et surtout d’originalité. Dans tous les cas, mon principal reproche tient à la lecture elle-même. La double (et parfois triple) narration est trop pénible : je ne savais jamais dans quel ordre lire, et dès que je me concentrais sur une ligne, j’en zappais une autre, ce qui finissait par rendre le récit confus. Cette impression de brouillage est renforcée par la profusion de noms propres inventés, qui non seulement alourdissent le texte, mais ajoutent une couche de confusion supplémentaire. À force, j’ai eu l’impression que l’effort demandé pour suivre l’histoire dépassait largement le plaisir de lecture. Malgré mon intérêt pour le dessin et l'expérience graphique proposée, je n’ai pas pris de plaisir à lire Le Fluink. J’y ai trouvé davantage de frustration que de satisfaction, au point que cette BD repérée depuis si longtemps m’a laissé une impression pénible et décevante.

16/08/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 2/5
Couverture de la série Le Pays de l'eau qui monte
Le Pays de l'eau qui monte

Tout s’annonçait pourtant plutôt bien à la base ; un sujet en phase avec l’actualité, un univers animalier plutôt avenant au premier coup d’œil. Hélas, j’ai dû déchanter assez vite au sortir de ma lecture. Le (rare) atout de cette BD, qui s’adresse aux plus jeunes, c’est ce joli titre, avec cette couverture qui évoque les inondations qui semblent frapper un nombre croissant de villes et villages, lors d’incidents météorologiques de plus en plus violents et causés selon les experts scientifiques par le réchauffement climatique. Pour éviter de trop angoisser nos chères têtes blondes, brunes, noires ou rousses (j’en oublie ?), Rodophe a opté pour une aventure localisée avec de mignons petits lapinous où tout finit par s’arranger à la fin. Après la pluie diluvienne qui fait monter l’eau pendant tout le livre, le beau temps revient, tout le monde est content et les petits zoiseaux chantent à nouveau, cui cui. Globalement, c’est positif, c’est généreux – ces deux marmots qui viennent secourir un vieux monsieur coincé dans sa cave inondée, on a envie de leur faire un gros poutou ! Et toute cette solidarité des habitants du village qui s’organisent pour venir en aide aux sinistrés, c’est tout ce qu’on aime, ce sont les valeurs qui contredisent l’individualisme ambiant et expriment le fait qu’on n’est rien sans les autres. Oui mais voilà. On réalise en refermant le livre que tout cela ne dit finalement pas grand-chose de l’époque. On voit l’institutrice expliquer à ses mômes la légende biblique de l’arche de Noë, sans la mettre en perspective avec les thématiques actuelles, mis à part une brève allusion sur la fragilité de notre Terre lorsqu’un enfant tente de manipuler un globe terrestre dans la classe. Mais soyons rassurés, il n’y aura aucun mort, et même le chat coincé sur sa branche sera sauvé ! Tout cela m’a tout de même paru un peu maigre, et au final, pas grand-chose à se mettre sous la dent quand on attend un peu de pertinence. Il y aura tout de même une cerise sur le gâteau, qui hélas ne comblera pas votre faim, une cerise qui réduit à néant le semblant de charme qu’on aurait pu trouver à cette histoire. Et cette cerise, elle vient à la fin, [SPOILER ALERT !] quand le ministre se pointe sur les lieux de la catastrophe accompagné du préfet pour réconforter les habitants (c’est un peu la moindre des choses, non ?). Mais en voyant les habitants s’extasier au moment où ils débarquent dans leur hélico tel des envoyés divins, et que la pluie s’arrête juste à ce moment, on doit se pincer pour y croire. Sans parler des louanges adressées par quelques admirateurs en délire — là on se repince une deuxième fois (et ça fait mal) : « Un vrai magicien, notre ministre ! » ou encore : « Quand on dit que les hommes politiques font la pluie et le beau temps ! » (trop gentils, ces petits lapins !). Quant on connaît la bienveillance de nos ministres, surtout en ce moment en France (je ne ne citerai pas de noms, ils n’en valent pas la peine) envers leurs administrés, on ne peut que rester pantois. [FIN DU SPOILER] Pour ce qui est du dessin, le trait de Patrick Le Sourd est plutôt plaisant, sur ce plan, rien à redire. Mais quitte à produire une BD animalière, qui suppose une certaine fantaisie et autorise l’intemporalité, on s’interroge sur la présence (certes très discrète) de smartphones, de PC ou de véhicules très réalistes (oui j’ai bien vu une Clio, avec le logo Renault !) au milieu de cette communauté d’animaux à grandes oreilles. Etait-ce vraiment pertinent ? Quant à Rodophe, scénariste prolixe, aux productions inégales certes mais qui nous avait tout de même enchanté avec Mary la Noire et sa saga L'Autre Monde, plébiscitée par la critique et le public, on a envie de se dire qu’il n’a pas trop mouillé la chemise sur ce coup-là, quand bien même il aurait pu se mettre sous une averse pour voir ce que ça faisait. Moi qui ne suis pas spécialement porté vers les BD jeunesse, ce n’est pas « Le Pays de l’eau qui monte » qui va m’inciter à persévérer. Je vous rassure, je ne suis pas maso au point de m'infliger des trucs plombants, mais à titre de comparaison, je pense à cette BD sortie récemment, Le Meilleur des deux mondes, qui traite d’écologie à l’attention des enfants, mais ne les prend pas pour autant pour des neuneus.

14/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Witch club
Witch club

Des sorcières, des démons, Lucifer en personne, un propos sur l'âme et la vie, normalement le plat devrait me paraître appétissant et pourtant j'ai lancé ma lecture en l'appréhendant. Était-ce le titre, qui m'évoquait une sorte de Winx Club troquant les fées pour les sorcières mais gardant la même écriture palpitante ? Était-ce le dessin, qui me semblait intéressant et travaillé mais étrangement figé, manquant parfois de vivant ? Était le fait que dès les premières pages je suis tombée sur une école de sorcellerie avec la jeune fille paria car apparemment sans pouvoir et que j'ai pu sentir mes yeux rouler jusqu'à faire un tour complet ? Je ne sais pas. Mais en tout cas j'ai appréhendé cette lecture. Le résultat ? Bon. En tout cas serviable. En tout cas cochant des cases. En tout cas... En tout cas je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il y a une base qui pourrait me plaire là-dedans, je suis extrêmement friande du sujet de l'âme et de ce qui fait le vivant, les histoires de démons avec pactes douteux et complots sont toujours intéressants à lire, et je n'ai jamais caché avoir une faiblesse pour la figure de la sorcière et ses symboliques. Pourtant, le tout m'a paru passable. Pas bon, pas mauvais non plus, tout juste passable. Pourquoi ? L'histoire m'a semblé sauté des étapes bien trop souvent, laissant de côté le développement de ses bonnes idées pour toujours plus ajouter de nouvelles idées. On passe de l'école de magie au destin du monde sur la sellette (classique), en passant par une visite de la hiérarchie infernale, une interlude "les familiers de la bruja sont un peu concons et desséchés", un complot, une évasion, un procès, sans oublier deux/trois flashbacks et plusieurs ouvertures de propos sur l'individu et la conscience, le tout en une centaine de pages à peine. Ce n'est pas inintéressant mais le tout me semble traité bien trop rapidement, ou à minima ne me semble pas pleinement prendre le temps de respirer. Le dessin n'aide pas non plus. Il n'est pas mauvais, je lui trouve un certain charme, mais les poses des personnages, la composition et le manque de fluidité narratives entre certaines cases (par là j’entends que l'enchaînement d'actions entre deux cases m'a souvent paru avoir sauté une étape) m'ont vraiment semblé parasité la mise en forme du récit. Encore une fois, ce n'est pas complètement mauvais. L'histoire a une bonne prémisse (même si pas très originale), on laisse rapidement de côté l'histoire de l'école de magie pour se centrer sur une quête des origines et un sauvetage familial bien plus intéressant, mais la mise en forme imparfaite et la narration qui ne m'a pas paru pleinement respirer m'ont tout de même laissé un mauvais goût à la lecture. J'aurais pu donné 2,5 à cet album car même si l'histoire est trop rapide et manque d'originalité (comment ça je me répète ?!) la lecture n'a pas été désagréable. Pourtant, je vais tout de même descendre ma note à 2 pour la simple et bonne raison que je ressort de cette lecture avec un sincère sentiment de gâchis. Oui, ma lecture n'a pas été douloureuse, mais enchaîner les clichés et les développements hasardeux à la vitesse de l'éclair cela ne donne pas pour autant une bonne lecture.

14/08/2025 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Free Agents
Free Agents

Comment lancer une nouvelle série de super héros quand la place est déjà archi prise par toutes les franchises Marvel ? L'exercice est périlleux, certaines rares séries sont parvenues à tirer leur épingle du jeu, mais ce ne sera pas le cas de ces agents libres. Le pitch nous parle d'un groupe de super héros néo retraités, suite à la fin d'une guerre interdimensionelle qu'ils ont menés. Nos retraités ont en moyenne 20 ans, et l'un d'eux est un ado de 14 ans. Mouais, on va dire que c'est des jeunes retraités... Et que la retraite aura été de courte durée car la guerre reprend dès ... la première page. Du coup il vaut mieux avoir lu la quatrième de couv pour avoir du contexte. Autant dire que ça démarre pas hyper bien. Ce ne serait qu'un détail sans gravité si on rentrait rapidement dans une histoire prenante. Ce ne sera pas le cas malheureusement. Le scénario est mince et assez confus. Il y a bien quelques passages de leur vie sur terre, une des persos essaye de tourner la page et de s'insérer dans un quotidien normal. Mais c'est peu développé et cela devient vite anecdotique dans l'histoire. Le développement du récit n'offre hélas pas quelque chose de bien palpitant. C'est surtout l'occasion de mettre en image de nombreuse scènes de batailles entre notre groupe de super et des ennemis divers et variés aux motivations obscures. Le tout est agrémenté de dialogues qui sonnent archi faux. Le genre de répliques saupoudrées d'une ribambelle de mots inventés pour donner une tonalité futuriste. Au final, difficile de s'emballer pour ça, il manque vraiment une trame de fond accrocheuse. Et en l'état, pas de quoi pousser à la curiosité de lire la suite.

13/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Sauveur du monde
Le Sauveur du monde

Bon, de cette collection centrée sur des histoires courtes, on aurait pu espérer des idées audacieuses ou a minima originales de la part des auteur-ice-s afin de se jouer de la contrainte (ou plutôt de jouer avec elle). Mais là, après lecture de plusieurs, j'ai quand-même l'impression que certain-e-s ne se sont pas vraiment foulé-e-s. Je ne sais même pas si je devrais vous faire le résumé de l'histoire de cet album, le synopsis vous raconterait déjà 95% de l'intrigue et vous pourriez deviner sans soucis la chute car celle-ci ne cherche absolument pas à être inventive. L'album se termine sans gravita, sans punchline, sans rire, sans réflexion, …

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Multiverres
Multiverres

"C'est un peu court, jeune homme !" Je me permet de citer un certain gascon pour illustrer ma réaction post-lecture. L'histoire n'est pas originale pour un sous, la chute est prévisible, pas de dialogue pour tout de même tenter une quelconque idée, … Non, rien. "Oui, mais encore ?", me disait ma mamie… (Note réelle 1,5)

12/08/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Bleu Blanc Sang
Bleu Blanc Sang

Des magouilles survenues à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Provence refont surface dans les années 1960, lorsqu'on découvre le squelette d'un homme en uniforme de soldat allemand. Un légionnaire, qui sait en réalité de qui il s'agit, prévient la sœur du défunt et lui apprend que son frère a été tué après la guerre, donc probablement assassiné pour une raison obscure. Ensemble, ils enquêtent sur cette mort et sur les événements de l'époque, tandis que des politiciens corrompus voient d'un mauvais œil leurs recherches. Pour ne rien arranger, le légionnaire est accusé d'un braquage en Algérie et recherché par l'armée. C'est un polar à la française assez confus, alternant les époques avec un grand nombre de flashbacks et de personnages secondaires. La mise en scène manque de clarté et plonge facilement le lecteur dans la confusion. Trop de protagonistes, des retours en arrière mal agencés et mal identifiés, et un récit qui peine à éclaircir ce qui arrive aux deux personnages principaux, parfois réunis, parfois séparés. Cela manque de linéarité, même si le second tome apporte une légère amélioration. L'intrigue, quant à elle, n'est pas passionnante ou du moins pas rendue de façon à l'être. Les héros manquent de charisme et les antagonistes sont caricaturaux. Les péripéties sont cousues de fil blanc et peinent à susciter l'enthousiasme. Le dessin, réaliste et correct dans le trait, souffre d'un encrage trop uniforme et sans souplesse. Je ne suis pas surpris que cette série fasse partie des nombreuses que l'éditeur Soleil a abandonnées en cours de route : pour ma part, je n'aurais pas été motivé à lire un éventuel troisième tome.

12/08/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Crypto-monnaie
Crypto-monnaie

Cet album est sorti à une époque où les crypto-monnaies étaient mal connues du grand public, et où nombre d'entre elles tentaient de se faire une place sur les marchés face à l'omniprésent bitcoin. Toute l'intrigue tourne autour de l'une d'entre elles, en plein lancement, qui cherche à se faire connaître et à attirer des investisseurs privés en leur promettant monts et merveilles. Sauf qu'au-delà des risques habituels liés à ce genre d'opérations financières, celle-ci repose sur quelque chose d'encore plus douteux. On a affaire à un thriller financier parsemé d'éléments à caractère documentaire, destinés à aider le lecteur à comprendre le fonctionnement du secteur. J'ai plutôt apprécié cet aspect, notamment la description du lancement d'une nouvelle crypto : rien n'existe vraiment tant que les premiers coins ne sont pas minés (ou "mintés", comme on le dit aussi ici), et il faut au préalable trouver des investisseurs pour amorcer la machine. Le scénario met également en scène, de façon assez superficielle, l'opposition entre deux visions : d'un côté, les financiers traditionnels, qui détestent les crypto-monnaies et les considèrent comme des escroqueries ; de l'autre, les partisans de la crypto, qui affirment qu'elle permet de se libérer des banques centrales et des financiers qui taxent et profitent de l'argent des autres : une "vraie" finance libre, au service d'un peuple affranchi du carcan des profiteurs. On sent que les auteurs penchent pour cette seconde position, mais dans le récit, cette utopie échoue à cause de "vrais" méchants qui montent une escroquerie bien plus classique, exploitant la naïveté des investisseurs. Et c'est là que j'ai décroché. D'abord, parce que l'escroquerie présentée est tellement basique qu'il est difficile d'imaginer qu'elle ait pu être mise en place aussi facilement, et qu'autant de naïfs s'y soient laissés prendre sans qu'aucune vérification sérieuse de la solidité technique et informatique de cette crypto n'ait été faite. Mais surtout, parce que le récit passe sous silence et considère comme normal le fait que ces cryptos, par nature, fonctionnent déjà comme un schéma de Ponzi : les premiers acheteurs s'enrichissent sur le dos de ceux qui arrivent après, qui misent à leur tour leurs économies en espérant qu'encore d'autres viendront alimenter la chaîne. Au final, j'y ai vu un thriller financier assez basique, dont la seule originalité est de surfer sur un sujet d'actualité au moment de sa parution, mais qui passe à côté de l'arnaque de fond pour ne dénoncer qu'une classique escroquerie de surface.

10/08/2025 (modifier)
Par greg
Note: 2/5
Couverture de la série Lune de miel
Lune de miel

Alors je serais moins positif. Le premier tome est assez distrayant, on suit un couple qui est invité sur un Yacht et se retrouve confronté à une situation improbable : les autres invités sont des chefs de cartels, qui meurent tués par un papillon (!), puis par une explosion coulant le yacht... Laissant une innocente emprisonnée dans l'épave que nos deux tourtereaux vont aller sauver... Je m'arrête là. C'est assez concon, mais cela fait le job. Après les dessins sont assez moches de mon point de vue, et on ne sait quasi-rien de nos deux héros. Le second tome reprend toutes les scories du premier (dessins moches, absence toujours totale d'info sur les deux personnages), en les aggravant : en plus du côté grand-guignol, on a limite un aspect un peu... scato : un des éléments clés de l'intrigue est une... gastro. Je rigole pas. On va donc passer pas mal de temps à voir des personnages vomir et autres joyeusetés. Le tout avec des composants pour le coup illogiques/ mal étayés (le premier tome était foutraque, mais il était cohérent) et des ellipses énormes (cette fois-ci il n'y a pas que les héros qui sont dépourvus d'infos, il y a des trous et absences d'explications assez garantuesques). Bref, si il y a un troisième tome, je suis pas sûr de le lire.

10/08/2025 (modifier)