Un manga d'action assez bof.
Je trouvais cela intéressant un manga d'action mettant en vedette des mamans qui veulent rendre le monde meilleur, mais au final c'est juste une autre série de plus remplit de scènes d'actions et avec un scénario limité (en tout cas, c'est pas aussi profond que l'éditeur veut le faire croire). Alors certes on parle de la violence que subissent les femmes et les enfants, des sujets malheureusement d'actualité, mais bon j'ai passé l'âge des récits mettant en vedettes des méchants très méchant qui existent uniquement pour être tué par les héroïnes badass. Alors certes je hais les violeurs et ceux qui font du trafique d'être humains, mais je ne suis pas trop fan de l'idée que le monde va devenir meilleurs juste en tuant les méchants de ce monde.
Je me suis ennuyé en lisant les deux premiers tomes et je n'ai pas lu le troisième tome. Peut-être que la fin relève le niveau, mai honnêtement je m'en fous. Le dessin est correct.
Belle couverture et titre attirant d'une histoire de corsaires au pitch étrange...une équipe de pirates mixte (hommes et femmes) qui adopte et nourit un bébé sirène dans le dos du capitaine.
La sirène est très bien imaginée, elle étonne, et il y a une sorte de trouvaille visuelle...
Mais le scénario s'arrête là, l'auteur n'arrive pas à déployer une véritable narration construite à partir de cette image de départ. C'est flou, long, et on ne comprend pas bien où Andres Garrido veut en venir.
Vu le prix et le poids de l'album on attend un peu plus de nourriture. En petit format souple, en noir et blanc, ça pourrait passer. Mais là, je me suis sentie flouée par un dessin aux couleurs verdâtres et répétitives, des personnages à peine esquissés et une intrigue univoque et sans épaisseur.
Grand format cartonné, dessin élégant proche de la ligne claire et couleurs contrastées, cette nouvelle série d'aventures du détective Harry Dickson donne envie au lecteur. Il s'agit de l'adaptation des romans du belge Jean Ray mettant en scène cette version américaine de Sherlock Holmes, résidant lui aussi à Baker Street mais dans les années 30. Contrairement aux enquêtes de Conan Doyle, les aventures d'Harry Dickson font une part nettement plus belle au fantastique voire à une touche de science-fiction.
J'ai été très rapidement happé par le début de ces nouvelles enquêtes, ayant pour cadre une tour rétro futuriste d'où a disparu une écrivaine solitaire. Le graphisme est plein d'élégance malgré un trait parfois raide. J'aime son choix atypique de couleurs, dans des ambiances de rouge intense, de vert et de bleu. Ne connaissant pas Harry Dickson, j'ai apprécié de découvrir cet ersatz de Sherlock Holmes et le cadre de ses enquêtes : j'avais grande envie de le voir résoudre cette énigme étonnante qui nous était proposée là.
Toutefois, après deux premiers chapitres très clairs et linéaires, le récit se fait soudain plus embrouillé en ajoutant du mystère au mystère, avec l'impression du début d'une nouvelle enquête à peine liée à la première alors que celle-ci n'était qu'à peine entamée. La narration aussi devient plus confuse, avec des péripéties où le lecteur perd pied, des retournements de situation peu compréhensibles (Que faisaient là ce sous-marin et son canon de DCA par exemple ?). J'ai dû relire une deuxième fois les troisième et quatrième chapitres tant j'ai eu du mal à les assimiler. De même, le détective et son acolyte ne sont pas très attachants. La résolution de certaines parties de l'énigme se base sur des révélations assez bancales ou en tout cas pas forcément crédibles.
Le second tome reprend la structure en chapitres courts issue des origines feuilletonesques du personnage, mais cette forme entraîne une succession de nouvelles enquêtes, reliées de manière maladroite et ponctuées de rebondissements forcés et de solutions faciles. Quant à Harry Dickson, il peine à convaincre dans son rôle de figure paternaliste idéalisée, vénérée sans nuance par son jeune assistant docile et un entourage admiratif.
Si le dessin en ligne claire et l'élégance rétro de l'ambiance continuent de m'attirer, la faiblesse du scénario, la mécanique narrative trop convenue et le manque de relief du protagoniste finissent par gâcher l'expérience de lecture.
J'ai dû abandonner ma lecture au tome 3 même si déjà j'étais en mode diagonale depuis longtemps. Pourtant il y a beaucoup de recherches et de travail sur cette production. Des trois parties, je suis resté en dehors du personnage d'Albino jeune ou vieux. La partie pirate m'a plus accroché par son graphisme exubèrant et orgiaque (fantasmes des auteurs ?). Toutefois j'ai été assez vite lassé par les dialogues où se mêlent grossièretés inutiles, jargon post numérique incompréhensible, pensées philosophico mystiques parmi quelques remarques dignes d'intérêt.
J'aime bien le graphisme de Janjetov. Ses personnages sont variés, ses filles pulpeuses , ses monstres impressionnants et le tout est travaillé avec beaucoup de détails soignés. Comme je ne suis pas fan du monde numérique je suis très vite sorti de ma lecture qui m'a vite ennuyé par ces textes peu à mon goût.
"Si nous étions adultes..." est une série avec d'indéniables qualités dont l'ambition sincère de dépeindre les sujet de l'homosexualité, de l'adultère, du triangle amoureux, de la difficulté de la vie d'adulte et du poids et des attentes familiales avec beaucoup de sérieux et la volonté de s'éloigner des carcans lycéens et souvent fétichisés des yuris moyens, le tout sous la forme d'une histoire se voulant réaliste et un dessin aux traits ronds et épurés qui accroche l’œil.
De bien belle ambitions qui fort heureusement sont réussis.
Et pourtant…
Bon, vous voyez ma note, vous vous doutez qu'il y a anguille sous roche, mais je tiens vraiment à commencer cet avis en pointant du doigts les qualités de l'œuvre. Je ne prend vraiment aucun plaisir à ne mettre que deux étoiles pour cette série, cela m'emmerde même car sur son concept elle aurait dû me plaire, pourtant il me faut être honnête : je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
J'étais tombée par hasard sur la série au complet dans une librairie il y a de ça quelques mois et je m'étais tentée à acheter les deux premiers tomes après avoir feuilleté quelques pages et lu la prémisse (oui, je sais, j'avais promis de ne plus faire d'achats sur des coups de têtes il y a déjà plusieurs avis de cela mais je reste incorrigible…). Je les avais lu et, bien que j'ai pu constater tout le soin apporté à cette œuvre par son autrice, impossible pour moi d'accrocher à l'histoire. Les personnages m'ont semblés un peu trop froids, parfois même antipathiques (alors que le sujet de l'indécision et de la souffrance que cela peut causer à autrui comme à la personne indécise est un sujet qui me touche normalement).
Bon, j'aurais pu m'arrêter là, je n'accroche pas à la série, rien de grave en soi. Mais comme ladite série n'était pas encore sur le site je me suis dit que cela serait dommage de ne pas pouvoir présenter et aviser la série au complet. Ne souhaitant pas acheter toute la série pour autant je suis passée par une offre "tierce" (kof kof), mais toujours peu enthousiaste à l'idée de continuer l'histoire j'ai laissé trainer le tout. J'ai tellement laissé trainer que j'ai fini par délaisser toutes mes autres lectures pour me forcer à finir celle-ci et, au bout de quelques mois, après avoir terminer le sixième tome, j'ai eu le déclic : pourquoi me forcer si je n'aime pas ? Un déclic digne d'un enfant de primaire, certes, mais on n'est jamais trop vieille pour sortir de sa connerie.
Encore une fois, la série a objectivement des qualités, mais je ne vais pas non plus me forcer jusqu'au bout alors que, clairement, je n'y prend aucun plaisir. Pour tout dire j'ai même peur qu'à force de continuer je ne fasse que noircir davantage mon ressenti de la série.
Alors j'arrête les frais avec ce tome six.
Une histoire imparfaite pleine de qualités et de bonnes intentions qui m'a laissée complètement de marbre. Je n'étais peut-être pas le public cible, tout simplement. Peut-être faudrait-il être une japonaise trentenaire vivant une situation similaire pour pleinement rentrer dans l'histoire... Quoi qu'il en soit la série n'était pas pour moi, malheureusement.
J'espère sincèrement que quelqu'un pour qui cette série parlera plus l'avisera un jour, je me dis que ce serait bête qu'elle ne reste ici qu'avec ma déconvenue.
Un gros bof pour ce recueil d'histoires d'horreurs. Autant 'La maison des horreurs' comportait quelques qualités, ici on est vraiment dans ce que je n'aime pas dans l'horreur à la japonaise.
C'est sûrement à cause de différence culturelle, mais souvent je trouve que des mangas censés faire peur sont surtout ridicules. La ligne entre ce que je peux supporter ou non dans un manga d'horreur est mince et l'autrice dépasse mes limites plusieurs fois. C'est souvent baroque et grand-guignolesque et c'est un style que je n'aime pas trop. Je trouve ça juste lourd. La pire histoire est celle qui se passe dans une école catholique et c'est censé être un récit humoristique macabre, mais c'est pas drôle. Il y aussi lorsqu'un récit était juste banal et sentait le déjà vu.
Le seul récit qui m'a un peu intéressé est celle de la fille avec des bandelettes même si la chute est peu originale. Le reste n'est pas pour moi.
J’ai emprunté ce diptyque au vu du titre, franchement intrigant, laissant entrevoir un fantasme malsain de la part du personnage principal. Et en effet, notre bonhomme, Haruto, a mis de côté une carrière et certaines études pour se retrouver nommé professeur dans un lycée, dans l’unique but d’être assassiné par une de ses lycéennes !
Le dessin n’est pas désagréable, avec un trait très fin (et des décors au rendu proche de photos retravaillées), même si certains corps sont un peu trop « allongés », et si les clins d’œil de la psychologue sont un peu trop récurrents et bizarres…
Quant à l’intrigue, je trouve qu’elle n’a pas tenu ses promesses en matière d’originalité et de suspens. En effet, ça s’étire beaucoup trop en longueur, sans réellement apporter grand-chose, dès lors que Haruto a intégré son lycée. Les intrigues parallèles ne m’ont pas passionné. Maho, la fille « choisie » par Haruto pour le tuer souffre d’un dédoublement de la personnalité – sous le nom de Kahori (elle est amoureuse de Haruto), est aimée par un lycéen jaloux de Haruto, et elle est inséparable d’une amie surdouée et autiste, alors même que l’ancienne petite amie de Haruto, nouvelle psychologue dans l’établissement scolaire, joue un peu l’intermédiaire entre tous les personnages. Je me suis franchement ennuyé sur une bonne partie du premier tome.
Le second est sensé amener à cet assassinat (qui doit en plus ne pas laisser de traces, n’incriminer personne). La tension monte, mon intérêt un peu moins je dois dire. En fait, les petits aspects fantastiques qui apparaissent parfois ne parviennent pas à faire sortir l’intrigue d’une certaine léthargie, l’ensemble tournant finalement trop à la bluette, tout le côté malsain et étrange qui entourait l’histoire s’effaçant devant ses aspects convenus et peu captivants.
Je suis sorti clairement déçu de cette lecture.
Kickdown s'adresse avant tout aux inconditionnels de Cyberpunk 2077 et de son univers. On est immédiatement plongé dans l'ambiance de Night City, ses gangs, sa complexité et son argot très spécifique, dont la compréhension suppose une certaine familiarité préalable. On y retrouve même, une fois n'est pas coutume, un personnage secondaire issu d'un autre volume, Cyberpunk 2077 - XOXO.
Dans un tel contexte, il est crucial que le récit et les dessins parviennent à captiver, surtout pour ceux qui découvriraient cet univers.
Graphiquement, l'ensemble tient la route. Jake Elphik illustre les trois premiers chapitres avec un style dynamique et des aplats noirs évoquant Mike Mignola. Son trait, bien soutenu par des couleurs parfaitement en phase avec l'identité visuelle de Cyberpunk 2077, s'avère efficace. Tommaso Bennato prend le relais pour le dernier chapitre, avec un dessin plus précis, plus lumineux, dans une veine proche de Paul Pope. Le résultat visuel est solide, sans être particulièrement marquant.
Côté scénario, c'est moins convaincant. L'intrigue mêle gangs, vengeance et trahisons sur fond de courses automobiles à travers Night City. L'héroïne, marquée par la mort de son père et la chute de son gang, tente de retrouver d'anciens complices, manipulée par des flics corrompus. Elle mise sur ses talents de pilote et de voleuse pour approcher sa cible, tout en poursuivant un objectif personnel qui restera flou jusqu'au dénouement.
Le problème, c'est qu'elle manque de relief et peine à susciter l'empathie. Ses exploits au volant et ses confrontations armées semblent assez téléphonés. Quant au retournement final, il surprend, mais pas dans le bon sens : mal préparé et abrupt, il repose sur des motivations peu claires, comme s'il fallait forcer une conclusion désabusée pour coller à l'image sombre de Cyberpunk. Cela sonne un peu faux.
Bref, très moyennement convaincu même si le comics respecte bien l'univers de Cyberpunk et que le dessin est de bon niveau.
Note : 2,5/5
Etrange album que ce dernier... j'avoue n'avoir jamais réussi à rentrer dedans.
Cette histoire un peu folle d'un cargo qui, symboliquement part à la dérive avec son capitaine alcoolique remplacé par cette jeune femme dont on apprend au fil du récit le parcours, m'est apparu complètement improbable. Je suis pourtant amateur d'histoires farfelues, mais pour le coup, ce côté "réaliste" et le peu de crédibilité que j'ai pu accorder à l'enchainement des événements aura eu raison de mon intérêt pour l'histoire. J'ai même failli abandoner en cours de route.
Déjà, j'avoue ne pas être un grand fan du coup de crayon de Clément Belin ; ajoutez à cela une histoire dans laquelle je n'ai pas réussi à rentrer... bon ba, on va pas se forcer.
En l'an 2206, la Terre est à l'agonie, épuisée par l'exploitation humaine. Seules 16 nations subsistent, mais leur survie est compromise selon l'IA mondiale chargée d’évaluer la situation. Pour éviter l'extinction, une solution radicale est adoptée : un tournoi décisif où chaque nation envoie un champion. Le vainqueur choisira quelle population devra être éradiquée. Ces combattants sont de jeunes mutants aux pouvoirs surnaturels, chacun maîtrisant une aptitude propre. Le tout se déroule dans l'arène du tournoi d’Annihi-Nation.
Passé ce pitch dystopique, Doomsday War est un pur seinen de baston, enchaînant les duels spectaculaires entre super-combattants, entrecoupés de flashbacks explicatifs et de dialogues en plein affrontement. L'ensemble semble surtout conçu pour permettre à l’auteur de se lâcher graphiquement : poses théâtrales, mise en scène exubérante, effets de style à foison. Il faut reconnaître que c'est techniquement très solide. Le dessin claque, les planches ont de l'allure, et malgré des pouvoirs parfois nébuleux, la lisibilité reste correcte.
En revanche, le scénario tient sur un post-it. L'idée des mutations aux capacités absurdes manque de crédibilité, et le ton se veut constamment grave, au point d'en devenir parfois risible. Chaque combat s'accompagne de révélations qui tombent comme des deus ex machina : tel personnage semblait battu ? Eh non, son pouvoir caché est encore plus invraisemblable qu'annoncé. À cela s'ajoute un rythme étiré, avec des duels interminables qui s'étalent sur plusieurs tomes, plus verbeux que réellement haletants. Et les flashbacks censés enrichir les personnages alourdissent encore la progression.
C'est visuellement très réussi, et les fans d'action stylisée y trouveront sans doute leur compte. Mais l'histoire manque cruellement d’ampleur, les combats se répètent, et l'ensemble tourne vite à la démonstration creuse. Je suis resté sur ma faim.
Note : 2,5/5
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Mighty Mothers
Un manga d'action assez bof. Je trouvais cela intéressant un manga d'action mettant en vedette des mamans qui veulent rendre le monde meilleur, mais au final c'est juste une autre série de plus remplit de scènes d'actions et avec un scénario limité (en tout cas, c'est pas aussi profond que l'éditeur veut le faire croire). Alors certes on parle de la violence que subissent les femmes et les enfants, des sujets malheureusement d'actualité, mais bon j'ai passé l'âge des récits mettant en vedettes des méchants très méchant qui existent uniquement pour être tué par les héroïnes badass. Alors certes je hais les violeurs et ceux qui font du trafique d'être humains, mais je ne suis pas trop fan de l'idée que le monde va devenir meilleurs juste en tuant les méchants de ce monde. Je me suis ennuyé en lisant les deux premiers tomes et je n'ai pas lu le troisième tome. Peut-être que la fin relève le niveau, mai honnêtement je m'en fous. Le dessin est correct.
Carcoma
Belle couverture et titre attirant d'une histoire de corsaires au pitch étrange...une équipe de pirates mixte (hommes et femmes) qui adopte et nourit un bébé sirène dans le dos du capitaine. La sirène est très bien imaginée, elle étonne, et il y a une sorte de trouvaille visuelle... Mais le scénario s'arrête là, l'auteur n'arrive pas à déployer une véritable narration construite à partir de cette image de départ. C'est flou, long, et on ne comprend pas bien où Andres Garrido veut en venir. Vu le prix et le poids de l'album on attend un peu plus de nourriture. En petit format souple, en noir et blanc, ça pourrait passer. Mais là, je me suis sentie flouée par un dessin aux couleurs verdâtres et répétitives, des personnages à peine esquissés et une intrigue univoque et sans épaisseur.
Harry Dickson (Dupuis)
Grand format cartonné, dessin élégant proche de la ligne claire et couleurs contrastées, cette nouvelle série d'aventures du détective Harry Dickson donne envie au lecteur. Il s'agit de l'adaptation des romans du belge Jean Ray mettant en scène cette version américaine de Sherlock Holmes, résidant lui aussi à Baker Street mais dans les années 30. Contrairement aux enquêtes de Conan Doyle, les aventures d'Harry Dickson font une part nettement plus belle au fantastique voire à une touche de science-fiction. J'ai été très rapidement happé par le début de ces nouvelles enquêtes, ayant pour cadre une tour rétro futuriste d'où a disparu une écrivaine solitaire. Le graphisme est plein d'élégance malgré un trait parfois raide. J'aime son choix atypique de couleurs, dans des ambiances de rouge intense, de vert et de bleu. Ne connaissant pas Harry Dickson, j'ai apprécié de découvrir cet ersatz de Sherlock Holmes et le cadre de ses enquêtes : j'avais grande envie de le voir résoudre cette énigme étonnante qui nous était proposée là. Toutefois, après deux premiers chapitres très clairs et linéaires, le récit se fait soudain plus embrouillé en ajoutant du mystère au mystère, avec l'impression du début d'une nouvelle enquête à peine liée à la première alors que celle-ci n'était qu'à peine entamée. La narration aussi devient plus confuse, avec des péripéties où le lecteur perd pied, des retournements de situation peu compréhensibles (Que faisaient là ce sous-marin et son canon de DCA par exemple ?). J'ai dû relire une deuxième fois les troisième et quatrième chapitres tant j'ai eu du mal à les assimiler. De même, le détective et son acolyte ne sont pas très attachants. La résolution de certaines parties de l'énigme se base sur des révélations assez bancales ou en tout cas pas forcément crédibles. Le second tome reprend la structure en chapitres courts issue des origines feuilletonesques du personnage, mais cette forme entraîne une succession de nouvelles enquêtes, reliées de manière maladroite et ponctuées de rebondissements forcés et de solutions faciles. Quant à Harry Dickson, il peine à convaincre dans son rôle de figure paternaliste idéalisée, vénérée sans nuance par son jeune assistant docile et un entourage admiratif. Si le dessin en ligne claire et l'élégance rétro de l'ambiance continuent de m'attirer, la faiblesse du scénario, la mécanique narrative trop convenue et le manque de relief du protagoniste finissent par gâcher l'expérience de lecture.
Les Technopères
J'ai dû abandonner ma lecture au tome 3 même si déjà j'étais en mode diagonale depuis longtemps. Pourtant il y a beaucoup de recherches et de travail sur cette production. Des trois parties, je suis resté en dehors du personnage d'Albino jeune ou vieux. La partie pirate m'a plus accroché par son graphisme exubèrant et orgiaque (fantasmes des auteurs ?). Toutefois j'ai été assez vite lassé par les dialogues où se mêlent grossièretés inutiles, jargon post numérique incompréhensible, pensées philosophico mystiques parmi quelques remarques dignes d'intérêt. J'aime bien le graphisme de Janjetov. Ses personnages sont variés, ses filles pulpeuses , ses monstres impressionnants et le tout est travaillé avec beaucoup de détails soignés. Comme je ne suis pas fan du monde numérique je suis très vite sorti de ma lecture qui m'a vite ennuyé par ces textes peu à mon goût.
Si nous étions adultes...
"Si nous étions adultes..." est une série avec d'indéniables qualités dont l'ambition sincère de dépeindre les sujet de l'homosexualité, de l'adultère, du triangle amoureux, de la difficulté de la vie d'adulte et du poids et des attentes familiales avec beaucoup de sérieux et la volonté de s'éloigner des carcans lycéens et souvent fétichisés des yuris moyens, le tout sous la forme d'une histoire se voulant réaliste et un dessin aux traits ronds et épurés qui accroche l’œil. De bien belle ambitions qui fort heureusement sont réussis. Et pourtant… Bon, vous voyez ma note, vous vous doutez qu'il y a anguille sous roche, mais je tiens vraiment à commencer cet avis en pointant du doigts les qualités de l'œuvre. Je ne prend vraiment aucun plaisir à ne mettre que deux étoiles pour cette série, cela m'emmerde même car sur son concept elle aurait dû me plaire, pourtant il me faut être honnête : je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. J'étais tombée par hasard sur la série au complet dans une librairie il y a de ça quelques mois et je m'étais tentée à acheter les deux premiers tomes après avoir feuilleté quelques pages et lu la prémisse (oui, je sais, j'avais promis de ne plus faire d'achats sur des coups de têtes il y a déjà plusieurs avis de cela mais je reste incorrigible…). Je les avais lu et, bien que j'ai pu constater tout le soin apporté à cette œuvre par son autrice, impossible pour moi d'accrocher à l'histoire. Les personnages m'ont semblés un peu trop froids, parfois même antipathiques (alors que le sujet de l'indécision et de la souffrance que cela peut causer à autrui comme à la personne indécise est un sujet qui me touche normalement). Bon, j'aurais pu m'arrêter là, je n'accroche pas à la série, rien de grave en soi. Mais comme ladite série n'était pas encore sur le site je me suis dit que cela serait dommage de ne pas pouvoir présenter et aviser la série au complet. Ne souhaitant pas acheter toute la série pour autant je suis passée par une offre "tierce" (kof kof), mais toujours peu enthousiaste à l'idée de continuer l'histoire j'ai laissé trainer le tout. J'ai tellement laissé trainer que j'ai fini par délaisser toutes mes autres lectures pour me forcer à finir celle-ci et, au bout de quelques mois, après avoir terminer le sixième tome, j'ai eu le déclic : pourquoi me forcer si je n'aime pas ? Un déclic digne d'un enfant de primaire, certes, mais on n'est jamais trop vieille pour sortir de sa connerie. Encore une fois, la série a objectivement des qualités, mais je ne vais pas non plus me forcer jusqu'au bout alors que, clairement, je n'y prend aucun plaisir. Pour tout dire j'ai même peur qu'à force de continuer je ne fasse que noircir davantage mon ressenti de la série. Alors j'arrête les frais avec ce tome six. Une histoire imparfaite pleine de qualités et de bonnes intentions qui m'a laissée complètement de marbre. Je n'étais peut-être pas le public cible, tout simplement. Peut-être faudrait-il être une japonaise trentenaire vivant une situation similaire pour pleinement rentrer dans l'histoire... Quoi qu'il en soit la série n'était pas pour moi, malheureusement. J'espère sincèrement que quelqu'un pour qui cette série parlera plus l'avisera un jour, je me dis que ce serait bête qu'elle ne reste ici qu'avec ma déconvenue.
L'Enfer des vierges
Un gros bof pour ce recueil d'histoires d'horreurs. Autant 'La maison des horreurs' comportait quelques qualités, ici on est vraiment dans ce que je n'aime pas dans l'horreur à la japonaise. C'est sûrement à cause de différence culturelle, mais souvent je trouve que des mangas censés faire peur sont surtout ridicules. La ligne entre ce que je peux supporter ou non dans un manga d'horreur est mince et l'autrice dépasse mes limites plusieurs fois. C'est souvent baroque et grand-guignolesque et c'est un style que je n'aime pas trop. Je trouve ça juste lourd. La pire histoire est celle qui se passe dans une école catholique et c'est censé être un récit humoristique macabre, mais c'est pas drôle. Il y aussi lorsqu'un récit était juste banal et sentait le déjà vu. Le seul récit qui m'a un peu intéressé est celle de la fille avec des bandelettes même si la chute est peu originale. Le reste n'est pas pour moi.
Je voudrais être tué par une lycéenne
J’ai emprunté ce diptyque au vu du titre, franchement intrigant, laissant entrevoir un fantasme malsain de la part du personnage principal. Et en effet, notre bonhomme, Haruto, a mis de côté une carrière et certaines études pour se retrouver nommé professeur dans un lycée, dans l’unique but d’être assassiné par une de ses lycéennes ! Le dessin n’est pas désagréable, avec un trait très fin (et des décors au rendu proche de photos retravaillées), même si certains corps sont un peu trop « allongés », et si les clins d’œil de la psychologue sont un peu trop récurrents et bizarres… Quant à l’intrigue, je trouve qu’elle n’a pas tenu ses promesses en matière d’originalité et de suspens. En effet, ça s’étire beaucoup trop en longueur, sans réellement apporter grand-chose, dès lors que Haruto a intégré son lycée. Les intrigues parallèles ne m’ont pas passionné. Maho, la fille « choisie » par Haruto pour le tuer souffre d’un dédoublement de la personnalité – sous le nom de Kahori (elle est amoureuse de Haruto), est aimée par un lycéen jaloux de Haruto, et elle est inséparable d’une amie surdouée et autiste, alors même que l’ancienne petite amie de Haruto, nouvelle psychologue dans l’établissement scolaire, joue un peu l’intermédiaire entre tous les personnages. Je me suis franchement ennuyé sur une bonne partie du premier tome. Le second est sensé amener à cet assassinat (qui doit en plus ne pas laisser de traces, n’incriminer personne). La tension monte, mon intérêt un peu moins je dois dire. En fait, les petits aspects fantastiques qui apparaissent parfois ne parviennent pas à faire sortir l’intrigue d’une certaine léthargie, l’ensemble tournant finalement trop à la bluette, tout le côté malsain et étrange qui entourait l’histoire s’effaçant devant ses aspects convenus et peu captivants. Je suis sorti clairement déçu de cette lecture.
Cyberpunk 2077 - Kickdown
Kickdown s'adresse avant tout aux inconditionnels de Cyberpunk 2077 et de son univers. On est immédiatement plongé dans l'ambiance de Night City, ses gangs, sa complexité et son argot très spécifique, dont la compréhension suppose une certaine familiarité préalable. On y retrouve même, une fois n'est pas coutume, un personnage secondaire issu d'un autre volume, Cyberpunk 2077 - XOXO. Dans un tel contexte, il est crucial que le récit et les dessins parviennent à captiver, surtout pour ceux qui découvriraient cet univers. Graphiquement, l'ensemble tient la route. Jake Elphik illustre les trois premiers chapitres avec un style dynamique et des aplats noirs évoquant Mike Mignola. Son trait, bien soutenu par des couleurs parfaitement en phase avec l'identité visuelle de Cyberpunk 2077, s'avère efficace. Tommaso Bennato prend le relais pour le dernier chapitre, avec un dessin plus précis, plus lumineux, dans une veine proche de Paul Pope. Le résultat visuel est solide, sans être particulièrement marquant. Côté scénario, c'est moins convaincant. L'intrigue mêle gangs, vengeance et trahisons sur fond de courses automobiles à travers Night City. L'héroïne, marquée par la mort de son père et la chute de son gang, tente de retrouver d'anciens complices, manipulée par des flics corrompus. Elle mise sur ses talents de pilote et de voleuse pour approcher sa cible, tout en poursuivant un objectif personnel qui restera flou jusqu'au dénouement. Le problème, c'est qu'elle manque de relief et peine à susciter l'empathie. Ses exploits au volant et ses confrontations armées semblent assez téléphonés. Quant au retournement final, il surprend, mais pas dans le bon sens : mal préparé et abrupt, il repose sur des motivations peu claires, comme s'il fallait forcer une conclusion désabusée pour coller à l'image sombre de Cyberpunk. Cela sonne un peu faux. Bref, très moyennement convaincu même si le comics respecte bien l'univers de Cyberpunk et que le dessin est de bon niveau. Note : 2,5/5
Cargo - Pavillon Barbare
Etrange album que ce dernier... j'avoue n'avoir jamais réussi à rentrer dedans. Cette histoire un peu folle d'un cargo qui, symboliquement part à la dérive avec son capitaine alcoolique remplacé par cette jeune femme dont on apprend au fil du récit le parcours, m'est apparu complètement improbable. Je suis pourtant amateur d'histoires farfelues, mais pour le coup, ce côté "réaliste" et le peu de crédibilité que j'ai pu accorder à l'enchainement des événements aura eu raison de mon intérêt pour l'histoire. J'ai même failli abandoner en cours de route. Déjà, j'avoue ne pas être un grand fan du coup de crayon de Clément Belin ; ajoutez à cela une histoire dans laquelle je n'ai pas réussi à rentrer... bon ba, on va pas se forcer.
Doomsday war
En l'an 2206, la Terre est à l'agonie, épuisée par l'exploitation humaine. Seules 16 nations subsistent, mais leur survie est compromise selon l'IA mondiale chargée d’évaluer la situation. Pour éviter l'extinction, une solution radicale est adoptée : un tournoi décisif où chaque nation envoie un champion. Le vainqueur choisira quelle population devra être éradiquée. Ces combattants sont de jeunes mutants aux pouvoirs surnaturels, chacun maîtrisant une aptitude propre. Le tout se déroule dans l'arène du tournoi d’Annihi-Nation. Passé ce pitch dystopique, Doomsday War est un pur seinen de baston, enchaînant les duels spectaculaires entre super-combattants, entrecoupés de flashbacks explicatifs et de dialogues en plein affrontement. L'ensemble semble surtout conçu pour permettre à l’auteur de se lâcher graphiquement : poses théâtrales, mise en scène exubérante, effets de style à foison. Il faut reconnaître que c'est techniquement très solide. Le dessin claque, les planches ont de l'allure, et malgré des pouvoirs parfois nébuleux, la lisibilité reste correcte. En revanche, le scénario tient sur un post-it. L'idée des mutations aux capacités absurdes manque de crédibilité, et le ton se veut constamment grave, au point d'en devenir parfois risible. Chaque combat s'accompagne de révélations qui tombent comme des deus ex machina : tel personnage semblait battu ? Eh non, son pouvoir caché est encore plus invraisemblable qu'annoncé. À cela s'ajoute un rythme étiré, avec des duels interminables qui s'étalent sur plusieurs tomes, plus verbeux que réellement haletants. Et les flashbacks censés enrichir les personnages alourdissent encore la progression. C'est visuellement très réussi, et les fans d'action stylisée y trouveront sans doute leur compte. Mais l'histoire manque cruellement d’ampleur, les combats se répètent, et l'ensemble tourne vite à la démonstration creuse. Je suis resté sur ma faim. Note : 2,5/5