Les derniers avis (20450 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La Revanche des blondes
La Revanche des blondes

Comme cette BD se présentait comme une réponse premier degré à la série idiote qu'étaient Les Blondes, comme une sorte de revanche prise par l'une de ces blondes contre les blagues de cour de récré, et qu'elle était scénarisée par une célébrité du showbiz plutôt que par une véritable autrice de BD, je m'attendais au pire. Au final, c'est moins mauvais que prévu, mais je n'ai pas ri une seule fois. Les gags mettent en scène un trio de blondes séduisantes : l'héroïne, avatar de l'autrice, accompagnée d'une amie gentiment naïve et d'une autre plus intello. Leur but, à chaque page, est de se venger de machos stupides ou de brunes méprisantes. Parfois l'origine de cette vengeance apparaît dans le gag, parfois c'est juste de l'acharnement sur des cibles désignées sans vraie justification. Le dessin n'est pas mauvais. On est dans le style humoristique franco-belge de grande distribution, mais le trait est maîtrisé et la mise en scène correcte. En revanche, les décors minimalistes et trop géométriques trahissent un manque d'effort ou peut-être de motivation. Le message de fond est louable, rappeler que les blondes ne se résument pas à des clichés et remettre en place des machos déplaisants. Mais l'humour ne fonctionne jamais : c'est forcé, mal rythmé, et les chutes ne provoquent aucun sourire. La répétition des mêmes mécanismes finit d'ailleurs par donner l'impression que ces blondes se livrent parfois à une vengeance gratuite, ce qui les rend moins attachantes que prévu. Difficile d'aller au bout tant l'ensemble est plat et ennuyeux.

11/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Bleu Blanc Sang
Bleu Blanc Sang

Des magouilles et coups tordus de la seconde guerre mondiale ressurgissent quelques années après la libération, et certains secrets menacent la carrière d’un influent homme politique. Voilà dans les grandes lignes ce que j’ai saisi de cette histoire. Car, il faut bien le dire, c’est d’un fouillis. Surtout le premier tome, qui m’a complètement perdu. Et les très nombreux flash-backs n’arrangent rien. Ces aller-retours incessants (et parfois brutaux) nuisent à l’intelligibilité, mais aussi à la fluidité de la lecture. Et, même avec un deuxième tome un chouia moins bordélique, beaucoup trop de choses restent en suspens. Et comme en plus le tome conclusif ne sortira jamais, voilà une série qui définitivement sera oubliée sans trop de regrets. A vouloir multiplier les pistes et les personnages, tout en cherchant à ménager jusqu’au bout les différents suspens, Moënard m’a fait sortir de cette lecture avec le sentiment d’avoir cherché à compléter un puzzle auquel trop de pièces manquent.

11/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Minuit Passé
Minuit Passé

Je rejoins ceux qui n'ont pas aimé ce one-shot. Je note que c'est le second album de Gaëlle Geniller que je lis et c'est aussi la seconde fois que je n'aime pas. Peut-être qu'elle est tout simplement pas une autrice pour moi. Dommage parce que je voulais aimer cet album. Le dessin est très bon et élégant, on voit les efforts de l'autrice pour faire cet album. J'aime aussi le genre conte alors tout était en place pour que ce one-shot soit pour moi... Sauf que je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire. Le début m'a semblé très long. On dirait qu'il y a des scènes qui existent juste pour que les lecteurs ressentent des émotions positives. Alors oui c'est bien que le père et son fils aient une bonne relation, mais c'est pas assez pour faire un scénario captivant. Puis lorsqu'il se passe des choses, la moitié du temps je ne savais pas si j'avais bien compris les intentions de l'autrice. Lorsque j'ai refermé l'album je me suis demandé où l'autrice voulait en venir. Au final, le scénario était trop crypté pour moi et je n'ai jamais accroché.

10/12/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Le Maître d'armes
Le Maître d'armes

Une BD que j'ai pas aimé, tout comme Bamiléké et Josq, et je soutiens leurs arguments au deux. Déjà, la BD s'ouvre sur le cliché éculé de l'obscurantisme du Moyen-Âge repoussé par les lumières de la Renaissance. Si l'auteur y croit, je suis désolé pour lui mais il faut se mettre à la page. Ensuite, le cliché de la religion toute puissante refusant le partage de son pouvoir envers un peuple maintenu volontairement dans l'ignorance tandis que les rois pourraient les aider, c'est presque un contre-sens historique qui serait risible s'il n'était pas si présent. Le contexte de l'apparition du protestantisme est intéressant, mais malheureusement je l'ai étudié et ce qu'on en dit ici est ... faux. C'est même dommage de ne pas présenter réellement le contexte, les revendications et la question que soulevait la Réforme (et les débats autour). D'autre part, la BD est portée par un cliché de monsieur bad-ass qui casse des gueules même après avoir arrêté pendant des années d'exercer, blessé dix fois mais toujours relevé alors que l'époque ne connait ni les désinfectants ni les antibiotiques, où l'on condamne au bûcher à tour de bras sans jamais avoir de procès équitable (ben oui, c'est le Moyen-Âge obscurantiste, on a dit), le tout dans des combats à un contre quatre gagnés parce que monsieur trop fort qui tape tout et gagne à la fin. J'en ai marre de ce cliché de l'ancien héros qui revient pour un baroud d'honneur parce qu'on l'a pris par les sentiments. Bref, niveau historique j'aime pas, niveau histoire c'est des clichés véhiculés partout qui m’écœurent aujourd'hui. C'est une histoire de mecs, pour des mecs, avec des mecs. Aucune sensibilité, aucune originalité, rien de notable. Ça se lit aussi vite que ça s'oublie et ça manipule l'Histoire pour un propos contemporain bien loin des réalités de l'époque, le tout dans une histoire cliché de baston à répétition. Ma note est surtout justifiée par le dessin qui envoie, il faut dire, et colle très bien au récit. On sent les forêts jurassiennes et ça se caille les meules, on est vite imprégné de l'atmosphère. J'ai beaucoup apprécié son atmosphère, c'est un très bon point au dessinateur !

10/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Poids de l'ombre
Le Poids de l'ombre

Étrange histoire, pas dénuée de qualités, mais qui m’a quand même déçu. La narration est assez littéraire (pas mal de longs textes décrivant l’état d’esprit du héros, Aldebarran, ce vers quoi va aller l’intrigue). Ça n’est pas inutile, tant cette histoire manque singulièrement de clarté, mais ce texte parfois poétique, s’il se marie bien aux étendues désertiques dans lesquelles l’histoire se développe, n’est pas toujours clair, et il débouche au final sur quelque chose de décevant. En effet, outre le manque de clarté, la fin est brutale et étonnante (je n’ai rien compris au retour de Féline !?, ni à l’identité des cavaliers noirs…), et les pérégrinations du héros ne m’ont pas passionné. On ne s’attache pas à lui, ballotté qu’il est par les événements, presque tous les personnages rencontrés, et aussi par un scénario un peu obscur, personnage semblant épris de récits mythiques et en quête d’amour, un type qui couche avec 100 % des femmes rencontrées sans trop se poser de questions. Dessin et colorisation ne sont pas désagréables, mais font bien leur âge. Le rendu est un chouia trop terne ou tamisé à mon goût, mais c’est affaire de goût, et l’ensemble passe bien de toute façon. Une lecture qui m’a laissé sur ma faim donc.

09/12/2025 (modifier)
Par Miguelof
Note: 2/5
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

C'était le commencement d'une mode a l'époque, je crois. Les sagas, les fantasy... Beaucoup de jeunes ont découvert la bd avec ces produits pour le commerce et la consommation facile. J'ai lu les premiers Thorgal en 1982/83. Van Hamme commençait ses soap operas interminables... et j'avais déjà un problème avec le dessin de Rosinski. Je n'ai jamais aimé les proportions anatomiques tête-corps: est-ce réalisme, caricature ou autre chose? J'ai lu tous les albums, quand-même. Ma note serait plus sévère s'il n'y avait pas eu Kriss de Valnor.

09/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Jours de chasse
Jours de chasse

Le scénario de cet album ne m'a pas trop convaincu. Un serbe qui a passé les dernières années en dehors du pays revient au début des années 1990 et il va découvrir petit à petit comment la situation et les mentalités ont bien changé. Ses amis l'en emmené à la chasse, mais ce n'est pas le genre de chasse à lequel il pensait et je pense que n'importe qui ayant des connaissances en histoire va vite comprendre ce qui se passe. J'ai vite trouvé le récit un peu confus. Ce n'est pas toujours facile à suivre, l'ethnie des personnages n'étant pas souvent claire par exemple. C'est peut-être fait exprès pour qu'on s'identifie au personnage principal, un expatrié qui ne semble pas trop avoir suivit l'actualité politique de sa patrie. En tout cas, je n'ai pas trop aimé lire l'album sans avoir été certain de bien comprendre certains passages. Le dessin n'est pas très attirant et ne dégage pas beaucoup d'émotions. Ce qui n'aide pas trop est que j'ai déjà lu des bandes dessinés sur les troubles dans l'ex-Yougoslavie qui étaient bien mieux. Cette BD n'apporte rien de nouveau et je me suis ennuyé. Peut-être que d'autres lecteurs vont mieux accrocher que moi.

09/12/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Sa Majesté des Mouches
Sa Majesté des Mouches

Je ne vais pas être tendre, mais bon, lorsqu'on n'aime pas... J'ai traversé ce Koh-Lanta, saison Aimée De Jongh, sans la moindre passion. Ne connaissant pas le roman dont la BD s'inspire, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un crash d'avion sur une île déserte, où à ma grande surprise les seuls survivants sont des enfants (et pas une seule fille !). Il va donc être question de survie, et celle-ci me laisse perplexe pour un récit qui se veut réaliste. Ils n'ont pas trop l'air de souffrir de la faim, arbres fruitiers à volonté et sangliers chassés à la lance !? Il va être aussi question de tensions, elles sont le fruit des règles qui sont mises en place et qui vont scinder les survivants en deux groupes. D'un côté ceux qui veulent une société structurée et de l'autre, ceux qui laissent leur instinct animal prendre le dessus. Et c'est cette scission avec d'un côté la civilisation et de l'autre la barbarie qui aurait dû me happer, mais qui hélas m'a laissé finalement sur le bord du chemin. Je reconnais néanmoins quelques rares passages réussis, ceux avec la tête de sanglier sur le pieu. Un scénario dont le socle est bancal, dont l'enchaînement des événements manque de liant, dont la transition de l'enfance à l'âge adulte est peu convaincante et dont les personnages m'ont laissé indifférent. En conclusion, je n'ai jamais cru à cette histoire. Je ne suis pas non plus sous le charme du dessin d'Aimée De Jongh, je le trouve très classique dans son genre. De nombreux personnages se ressemblent et ne se reconnaissent que grâce à la couleur des cheveux où à la présence de tâches de rousseur. Une adaptation boiteuse. Note réelle : 2,5.

08/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Il y a longtemps que je t'aime
Il y a longtemps que je t'aime

Je suis d’accord avec Mac Arthur pour dire que cet album est original et possède de réelles qualités. Mais j’ai été constamment désarçonné par le récit, et ne suis en fait jamais complètement rentré dedans. Cette gêne explique ma note, reflet d’un plaisir de lecture qui n’a pas été au rendez-vous (mais c’est affaire de goût, et je suis sûr que d’autres apprécierons davantage cette histoire, et la manière dont elle est narrée). Deux êtres isolés sur une île déserte, qui se rencontrent, se rapprochent (seule la femme parle, l’homme reste muet et ne fait que lui faire découvrir la nature environnante – et lui redonner foi en un amour charnel), alors que la femme monologue beaucoup, nous livrant ses réflexions sur son couple, dialoguant à distance avec son mari – qui ne peut évidemment pas l’entendre. Ça se laisse lire, mais Marie Spénale ne m’a pas rendu facile et intelligible son histoire. Quant au dessin, il est lui aussi assez spéciale. Habillé de couleurs pétantes, assez psychédéliques, il est à la fois simple et poétique, jouant sur des formes évoquées, comme si l’on caressait les choses et les idées pour se resourcer, à l’instar de nos deux Robinson. Je suis hélas resté à côté de ce récit. Note réelle 2,5/5.

08/12/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série La Cité des secrets (Ying)
La Cité des secrets (Ying)

Ouh, j'ai vraiment pas été conquis par cette BD. C'est une BD clairement destinée à la jeunesse, mais le premier volume (seul que j'ai lu jusqu'à présent) m'est passé clairement au-dessus de la tête et ne m'a pas du tout encouragé à suivre la série. Comme souvent avec les BD jeunesse, je me dois d'être plus indulgent sur certains points qui le rendront moins bien à mes yeux. Mais en définitive, cette BD ne m'a pas du tout conquise. Déjà parce qu'elle m'a paru assez vite artificielle. Les personnages sont très typés entre méchants et gentils, sans nuance aucune dans un monde qui m'a semblé trop vite fait de carton pâte. Je comprend l'idée du décor de théâtre, mais la ville construite de même avec les mécanismes intégrés, c'était demander de suspendre bien trop mon incrédulité. D'autre part, le récit emploie des raccourcis terribles dans la narration, que ce soit les protagonistes qui laissent des enfants exécuter des tâches pour sauver leurs villes, mais aussi et surtout la guilde des assassins qui savent qu'un enfant est dans le théâtre et n'arrivent pas à l'attraper ni le tuer, avec parfois des coups de théâtre grossier. Je sais que le message est à destination de la jeunesse et je ne leur en veut pas d'accentuer le côté aventure et récit haletant, mais il m'a semblé bien trop irréaliste et surtout facile. Lorsque le climax arrive, je me suis dit que ça allait trop loin avec trop de facilité, qu'il manquait dans la BD un supplément de poids de la réalité. En fait, la BD est fantasmagorique, les enfants peuvent tout résoudre y compris des choses qu'ils n'ont jamais vu et échappent à tout les problèmes sans jamais vraiment que je n'ai cru au danger. Et c'est dommage, puisque l'idée de base n'est pas mauvaise en soi. Une BD jeunesse qui demande plus de laisser-aller que je n'en ai et qui m'a semblé trop facile, légère, sans enjeu palpable. On sauve le monde facilement et les deux enfants centraux ont des airs de Marie-Sue qui réalisent tout sans jamais s'entrainer ni échouer, juste parce qu'ils sont trop forts. C'est le genre de récit que je n'approuve pas, ni pour moi ni pour les plus jeunes. Je passe mon tour !

08/12/2025 (modifier)