Déception.
Je pensais prendre du plaisir en retrouvant le soldat Oskar après le très bon Le Chevalier du crépuscule.
Mais ce ne fût pas le cas, la cause à un scénario tarabiscoté. Je n'ai ni compris le pourquoi de cette mission, ni la présence d'Oskar dans ladite mission (il ne sert que de faire valoir) même si une explication vient en fin d'album (le mal était fait). À cela, il faut ajouter un humour bancal et une narration chaotique avec des facilités scénaristiques.
Dommage, un univers intéressant qui aurait mérité un meilleur développement.
Par contre je suis toujours sous le charme de ce dessin rétro, figé et à la mise en scène réussie. Pour une fois les doubles pages ne sont pas rognées pas la reliure.
La représentation de ces différents mondes parcourus, les vaisseaux spatiaux et autres types d'engins valent le déplacement.
Je note sévère, je m'attendais à beaucoup mieux après Le Chevalier du crépuscule.
2,5 (merci au dessin).
Un western dans un décor post-apocalyptique qui m'a franchement ennuyé tellement c'était peu original.
Bon je sais que c'est dur de réinventer des genres et qu'il y a tellement d'histoires racontées depuis la nuit des temps que c'est difficile d'être original, mais là j'ai l'impression que les auteurs n'ont pas fait de gros efforts. J'aime bien le western et le faire dans un décor différent que la période historique m'a intéressé, mais très vite on dirait juste Mad Max dans une ambiance de western. Le scénario est cousu de fils blanc et aucun personnages ne m'a semblé attachant, même les héroïnes.
On notera que l'éditeur qualifie l'histoire de féministe. Ah oui c'est vraiment féministe, on voit une héroïne dur et super badass... Comme j'en ai vu un paquet depuis que je suis petit. Dites ça serait pas plus féministe que de varier les types d'héroïnes qui existent ? Vous savez comme c'est le cas avec les personnages masculins ! Il y aussi des scènes d'amours entre les deux personnages principaux féminins. Je sais pas si c'est pour émoustiller les lecteurs, mais en tout cas ça n'a pas marché sur moi à cause du dessin. Deodato fait parti des nombreux dessinateurs américains dont j'aimais mieux le travail avant l'arrivée de la colorisation par ordinateur. Je pense que j'aurais préféré que ça soit publié en noir et blanc.
Van Dongen m’avait intéressé à l’histoire mouvementée de l’Indonésie de l’immédiat après-guerre dans Rampokan. Je pensais que ce « Fichue famille » prenait une sorte de suite chronologique, en montrant en plus le devenir des immigrés/rapatriés aux Pays-Bas au moment de la décolonisation.
Et là je suis clairement resté sur ma faim. En effet, l’intrigue est franchement trop décousue. Nous suivons une famille recomposée aux Pays-Bas au début des années 1950. Un Indonésien, monsieur Java, qui vit avec une Hollandaise (dont le mari lui-même indonésien est mort), ses filles métisses et un jeune garçon que le couple a eu plus récemment, garçon mal accepté par ses demi-sœurs et durement traité par son père. Les deux personnages principaux sont monsieur Java, qui a du mal à accepter sa nouvelle vie aux Pays-Bas – certains habitants le lui rendent bien – et le garçon, qui se réfugie dans son imagination (se voyant aviateur, imaginant un jeune frère aux traits du visages invisibles, etc.).
Plus qu’une histoire, c’est davantage une suite de saynètes qui s’enchaînent, sans réellement bâtir un récit consistant. Le personnage de monsieur Java reste un peu énigmatique, son aigreur le rend presque antipathique. Quant au gamin, son personnage introduit quelques scènes oniriques, mais qui peinent à dynamiser le récit.
Reste le dessin de Van Dongen, qui use d’une ligne claire classique et plutôt réussie et agréable. Mais au final, je suis sorti déçu de cette lecture.
Louis-San est un youtubeur que je suis depuis quelques temps. Il est moitié-japonais, moitié-français et il fait des vidéos intéressants notamment sur la société japonaise ou encore faire découvrir des trucs français à ses copains japonais. Il a aussi écrit un livre sur des affaires criminelles japonaises que j'ai bien aimé et que je recommande aux amateurs de true crime.
C'est donc avec une bonne impression que j'ai emprunté le premier tome et malheureusement à la lecture j'ai vite déchanté. Déjà, le dessin est moyen. J'ai cru tout d'abord que c'était fait par un européen amateur de mangas et ensuite j'ai vu dans la biographie de la dessinatrice qu'en faite elle est une japonaise vivant en France et qui enseigne l'art du manga dans une école. Disons que le fait qu'elle enseigne ne m'a pas surpris parce que son dessin ressemble vraiment à ce que l'on retrouve dans des livre sur comment apprendre à dessiner des mangas en 10 leçons. Au moins c'est lisible, mais les expressions exagérés des personnages m'ont vite exaspérer. La ligne entre des expressions exagérés qui me font rigolé et qui m'énervent est mince et le manga dépasse la ligne de ce que je trouve acceptable.
Quant au scénario, on a donc droit à une version fictive de Louis-San qui s'en va au Japon en quête de ses parents biologiques et très vite il y a des méchants yakuzas à sa poursuite et il découvre que le masque qu'il possède depuis longtemps donne des pouvoirs lorsqu'on le porte. Ah oui il y aussi une femme avec des gros seins dans l'histoire. Tout m'a paru stéréotypé, les personnages comme les situations. Je pense que le principal problème est que je ne semble pas faire partie du public-cible. Alors que ses dernières vidéos parlent en profondeur de sujets importants sur le Japon, ici tout me semble plus superficiel. Je pense que c'est pour les ados fans du Japon, en tout cas c'est l'impression que ça me fait.
Peut-être que ça s'améliore dans la suite, mais j'ai pas trop envie de la lire même si le premier tome se termine sur une grosse révélation. Au moins Louis-San a réalisé son rêve de sortir un manga...
Il y avait de bonnes idées dans ce récit pour en faire même un 2eme tome , mais malheureusement les évènements s'enchaînent très vite ,alors qu'il y avait matière a développer sur le " méchant" fouiller dans les arcanes du politicien véreux, explorer son passé, pas juste un petit flashback comme de 2 3 pages vite expédiées, même la ville manquait d'âme.
Une forte impression d'amateurisme se dégage du dessin, ce n'est pas totalement moche,mais on ressent une certaine faiblesse surtout au niveau des décors ( arrieres plans, plans larges etc..)
Les gunfights sont assez sanglants,mais ce n'est pas suffisant pour en faire un bon western.
Red Stone est une déception pour moi.
Karolus Magnus est un BD se penchant sur la partie la plus romancée de la vie de celui qu'on appelle en France Charlemagne. Karolus Magnus étant son surnom d'origine en latin, Charles le puissant. Hélas la francisation-bâtardisation a donné un nom qui ne veut strictement rien dire.
Mais passons: la BD se concentre en effet sur la désastreuse expéditions de Karolus en Espagne: au départ, il avait été invité à prendre le contrôle de la ville de Saragosse par le maître (musulman) des lieux, mais un retournement d'alliance le forcera à lever le camp.
Sur le chemin du retour, il ne trouvera rien de mieux que de piller la ville de Pampelune (pourtant chrétienne) tout en massacrant une partie de ses habitants. En représailles, les Vascons (ancêtres de basques) anéantirons l'arrière-garde du futur empereur, commandée par le Comte Rolland.
La BD a cela d'intéressant que c'est la première à se pencher sur les luttes de pouvoir au sein du Duché de Vasconie.
Hélas, trois fois hélas : si le titre laissait espérer une adaptation historique relativement fidèle (d'autant que les équipements militaires sont bien représentés), il ne s'agit que d'une fiction totalement délirante, mélangeant les époques (il donne par exemple un rôle prépondérant à un Wisigoth converti à l'Islam, Ibn Marwan, qui ne naîtra pourtant que plus de 30 ans après les faits) et générant des anachronismes aussi outranciers que ridicules : en effet, un autre personnage centrale est une certaine Brunehilde, sorte de Walkyrie blonde, espionne et guerrière à la assassin's creed, tout en étant ouvertement lesbienne, et affublée du titre de Missi Dominici..
Bien entendu, rien de tout cela n'est crédible, et accessoirement les Missi Dominici étaient des représentants du pouvoir chargés de contrôler les nobles et administrateurs locaux, pas des espions furtifs. Sans oublier que leur création n'interviendra que 11 ans après cette histoire.....
Le pire : je disais plus haut que la BD s'intéressait au sort du Duché de Vasconie...Mais tout ce qu'on nous montre n'est que pure invention : on nous met en scène un héritier du Duché qui sert d'otage à la cour de Karolus, qui s'évade et qui tente de reprendre le pouvoir après qu'un usurpateur eut tué son père, le Duc Lupus. Problème, l'usurpateur n'a jamais existé, le Duc Lupus n'a jamais été assassiné, et si son fils (qui portait un autre nom que dans la BD) fut bien amené à la cour de Karolus, ce fut après l'expédition d'Espagne et non avant! En plus, on nous donne une touche de fantastique avec le fameux héritier capable de transférer son esprit dans le corps d'animaux, et qui discute avec une divinité païenne.
Bref, cette BD est un énorme n'importe quoi, et même un gâchis certain face au potentiel qui s'ouvrait.
MAJ Tome 3: je disais que c'était n'importe quoi. Hé bien cela ne fait que s'aggraver dans ce troisième opus. La narration devient de plus en plus compliquée, rajoutant des sous-intrigues sans grand intérêt. Qui plus est, des personnages-clefs des tomes précédents sont expédiés en 1 à 2 cases, pour laisser la place à d'autres personnages qui eux prennent soudainement de l'importance. Sans compter des incohérences totales avec les précédents tomes (un personnage sûr de lui et de son destin devient soudainement l'inverse et suicidaire), des nouveaux éléments sortis d'on ne sait où (on découvre que la reine déteste ses fils et veut que ses filles lui succède, en contradiction totale avec la culture franque, que deux personnages extrêmement importants sont liés par le sang..) Bref c'est un foutoir indescriptible. Il y aura hélas un quatrième tome, je ne suis pas sûr d'avoir envie de le lire.
Je me retrouve dans l’avis et la déception de Cacal69.
En effet, le sujet est a priori intéressant, et on sent que l’auteur est passionné et s’est solidement documenté. D’ailleurs, le texte de présentation, le glossaire, le dossier final sont les parties qui m’ont le plus intéressé. Il s’agit ici de l’esclavage au Brésil au XIXème siècle, l’album s’inspirant des lettres écrites par une esclaves cherchant à obtenir l’argent pour acheter sa liberté.
J’ai aussi apprécié le travail graphique, plutôt original, avec un Noir et Blanc assez charbonneux, au rendu parfois proche de la gravure.
Malheureusement, j’ai traversé cette lecture sans réellement accrocher.
D’abord parce que, si le dessin est en soi agréable, la mise en pages ne le rend pas toujours très clair.
Et surtout, les esclaves, et le personnage de Tiodora en particulier ne m’ont ici pas vraiment captivé. On ne s’attache pas à elle. La faute sans doute à une narration sans passion, décousue, manquant parfois de clarté (je ne savais pas toujours qui était qui). En plus, « l’intrigue » elle-même n’est pas toujours très claire, et elle est en tout cas un peu « légère ».
Bref, je salue le travail de recherche et une certaine originalité du dessin, mais le rendu m’a clairement déçu.
Note réelle 2,5/5.
Mouais. Pas convaincu par cet album, dont l’intrigue n’est ni originale, ni emballante. Et comme la série a été abandonnée, ça reste donc un album clairement dispensable.
En fait il n’y a pas vraiment d’intrigue claire, c’est décousu. On nous propose une succession de situations, de dialogues qui ne m’ont pas captivé. La volonté légèrement parodique (voir le début avec les fées qui se penchent sur le berceau d’une princesse) ne donne pas quelque chose de suffisamment appuyé ou percutant.
Le dessin n’est pas mauvais, même si je ne suis pas fan des visages anguleux.
Bof bof donc.
Yann Damezin, que l’on avait découvert il y a six ans avec « Concerto pour main gauche » et qui nous avait littéralement éblouis, trois ans plus tard, avec Majnoun et Leïli - Chants d'outre-tombe, nous revient ici dans un registre différent. « Hazara Blues » est né de la rencontre avec Réza, cet Afghan qui, avec sa famille, avait dû fuir son pays, notamment en raison de l’emprise croissante des Talibans et des attaques contre la minorité ethnique hazâra à laquelle il appartient. Dans ce témoignage particulièrement dense, l’homme évoque son rêve de devenir cinéaste dans un contexte très peu favorable, pas plus en Afghanistan qu’en Iran, où les réfugiés afghans sont rarement accueillis à bras ouverts… Discriminé dans son propre pays, Réza avait en outre le « tort » d’être afghan dans la république islamique.
Yann Damezin a ainsi mis en images l’histoire de ce jeune homme. Après sa flamboyante adaptation du conte oriental précité, véritable chef d’œuvre graphique, c’est peu dire que cet auteur était attendu au tournant. Tout comme la Boîte à bulles l’avait fait pour "Majnoun et Leïli", les éditions Sarbacane ont particulièrement soigné la qualité éditoriale, comme à leur habitude. En grand format, le livre bénéficie d’une superbe couverture agrémentée d’un vernis sélectif vert étincelant, qui suscite immédiatement l’envie de se plonger dans sa lecture. Malheureusement, après quelques dizaines de pages, il sera très difficile de masquer une certaine déception…
Bien sûr, l’initiative de Damezin d’évoquer la vie d’un réfugié reste tout à fait méritoire. Et on doit lui être reconnaissant de mettre en lumière une personne qui a appartenu à cette cohorte anonyme de ceux qu’on appelle pudiquement « migrants », en échange du qualificatif trop connoté d’ « immigrés ». Dans la ligne de Fabien Toulmé avec "L’Odyssée d’Hakim", de Lucas Vallerie avec "Traversées", ou d’Antonio Altarriba et Sergio Garcia Sanchez avec Le Ciel dans la tête, Yann Damezin vient documenter le parcours de ces hommes et femmes tout en leur donnant un visage, en leur rendant leur statut d’être humain digne de respect, à rebours de la xénophobie croissante qui se propage un peu partout à la faveur d’un système en déliquescence, consumé par le capitalisme, et ce à l’échelle internationale.
Là où on pourra avoir quelques réserves à l’endroit d’ « Hazara Blues », et c’est mon cas, c’est avant tout sur le plan de la narration, qui souffre de longueurs et semble avoir été conçue dans l’improvisation. Et ce qui domine, c’est une impression simultanée de dispersion et de monotonie, avec une partie textuelle un peu redondante, des détails pas toujours très passionnants, même si on sent la volonté de l’auteur d’être respectueux dans sa démarche et de ne négliger aucun détail du parcours de Réza. Je suis obligé de l’admettre et cela me fait de la peine parce que j’attendais beaucoup de ce récit : je me suis ennuyé à la la lecture, ma déception étant à la hauteur de mes attentes. De même, on ne retrouve pas l’émerveillement que l’on avait ressenti avec le graphisme sublime de "Majnoun et Leïli", ici très simplifié et par moments minimaliste à l’extrême. Comme si Damezin se contentait de reproduire à l’infini les gimmicks visuels de son univers, si unique soit-il. Les personnages, trop nombreux peut-être, sont ici représentés de façon assez sommaire, un peu froide et figée, et on a parfois des difficultés à identifier les visages. Quant à la mise en couleurs, l’auteur a opté pour une monochromie où domine le vert, avec des tonalités différentes selon les passages. On est loin du feu d’artifice de son conte oriental…
Objectivement, « Hazara Blues » n’est bien sûr pas à jeter aux orties. Certes, Yann Damezin avait mis la barre très très haute avec son précédent opus, mais celui-ci tient difficilement la comparaison, quand bien même il pourra toucher la frange du public la plus sensible au sort des personnes dans cette situation.
(Note réelle 2,5)
Mouais ! Presque 500 pages pour en arriver là c'est quand même très long. J'avais deux réticences à emprunter cette série : son poids et son graphisme. Lire Cyan en position allongée devient très vite physiquement pénible et ne participe donc pas au plaisir du moment. Quant au graphisme le trait de Lucia Biagi m'a fait penser au Monica de Daniel Clowes pour lequel je n'ai pas d'appétence. De plus je trouve les personnages figés et les extérieurs rudimentaires dans un univers plat. Malgré la pagination excessive, à mon goût, cela se lit rapidement à cause de dialogues basiques et convenus de type slogans souvent très superficiels pour la pseudo enquête policière.
Je suis d'ailleurs étonné que cette série ait été sélectionnée dans la catégorie polar tellement la contribution des policiers au récit est faible, superficielle voire caricaturale. Le final m'apparaissant d'une banalité sans originalité dans un happy end où chacun est à sa place. A mes yeux il n'y a pas photo avec le sublime Contrition qui a gagné le prix cette année là.
L'autrice nous aide en proposant une carte qui me rappelle NY et son downtown. D'ailleurs l'événement tragique date de 20 ans dans un incendie meurtrier attribué aux terroristes bleus. Là encore j'ai trouvé l'ambiance dystopique peu réaliste.
Ainsi les thématiques réellement exploitées par l'autrice reste une critique sur la faiblesse de la mixité sociale ou ethnique dans un univers de corruption. Ce sont des thématiques très visitées depuis longtemps. De plus je connais assez bien ces thématiques et là j'ai trouvé que l'autrice les utilisait d'une manière convenue et vieillotte sans beaucoup de subtilité. Finalement je me suis vite ennuyé à cette lecture si prévisible.
Pas à mon goût, une déception.
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Fantômes de Zalsunda
Déception. Je pensais prendre du plaisir en retrouvant le soldat Oskar après le très bon Le Chevalier du crépuscule. Mais ce ne fût pas le cas, la cause à un scénario tarabiscoté. Je n'ai ni compris le pourquoi de cette mission, ni la présence d'Oskar dans ladite mission (il ne sert que de faire valoir) même si une explication vient en fin d'album (le mal était fait). À cela, il faut ajouter un humour bancal et une narration chaotique avec des facilités scénaristiques. Dommage, un univers intéressant qui aurait mérité un meilleur développement. Par contre je suis toujours sous le charme de ce dessin rétro, figé et à la mise en scène réussie. Pour une fois les doubles pages ne sont pas rognées pas la reliure. La représentation de ces différents mondes parcourus, les vaisseaux spatiaux et autres types d'engins valent le déplacement. Je note sévère, je m'attendais à beaucoup mieux après Le Chevalier du crépuscule. 2,5 (merci au dessin).
Rédemption (Faust)
Un western dans un décor post-apocalyptique qui m'a franchement ennuyé tellement c'était peu original. Bon je sais que c'est dur de réinventer des genres et qu'il y a tellement d'histoires racontées depuis la nuit des temps que c'est difficile d'être original, mais là j'ai l'impression que les auteurs n'ont pas fait de gros efforts. J'aime bien le western et le faire dans un décor différent que la période historique m'a intéressé, mais très vite on dirait juste Mad Max dans une ambiance de western. Le scénario est cousu de fils blanc et aucun personnages ne m'a semblé attachant, même les héroïnes. On notera que l'éditeur qualifie l'histoire de féministe. Ah oui c'est vraiment féministe, on voit une héroïne dur et super badass... Comme j'en ai vu un paquet depuis que je suis petit. Dites ça serait pas plus féministe que de varier les types d'héroïnes qui existent ? Vous savez comme c'est le cas avec les personnages masculins ! Il y aussi des scènes d'amours entre les deux personnages principaux féminins. Je sais pas si c'est pour émoustiller les lecteurs, mais en tout cas ça n'a pas marché sur moi à cause du dessin. Deodato fait parti des nombreux dessinateurs américains dont j'aimais mieux le travail avant l'arrivée de la colorisation par ordinateur. Je pense que j'aurais préféré que ça soit publié en noir et blanc.
Fichue famille
Van Dongen m’avait intéressé à l’histoire mouvementée de l’Indonésie de l’immédiat après-guerre dans Rampokan. Je pensais que ce « Fichue famille » prenait une sorte de suite chronologique, en montrant en plus le devenir des immigrés/rapatriés aux Pays-Bas au moment de la décolonisation. Et là je suis clairement resté sur ma faim. En effet, l’intrigue est franchement trop décousue. Nous suivons une famille recomposée aux Pays-Bas au début des années 1950. Un Indonésien, monsieur Java, qui vit avec une Hollandaise (dont le mari lui-même indonésien est mort), ses filles métisses et un jeune garçon que le couple a eu plus récemment, garçon mal accepté par ses demi-sœurs et durement traité par son père. Les deux personnages principaux sont monsieur Java, qui a du mal à accepter sa nouvelle vie aux Pays-Bas – certains habitants le lui rendent bien – et le garçon, qui se réfugie dans son imagination (se voyant aviateur, imaginant un jeune frère aux traits du visages invisibles, etc.). Plus qu’une histoire, c’est davantage une suite de saynètes qui s’enchaînent, sans réellement bâtir un récit consistant. Le personnage de monsieur Java reste un peu énigmatique, son aigreur le rend presque antipathique. Quant au gamin, son personnage introduit quelques scènes oniriques, mais qui peinent à dynamiser le récit. Reste le dessin de Van Dongen, qui use d’une ligne claire classique et plutôt réussie et agréable. Mais au final, je suis sorti déçu de cette lecture.
Kimen
Louis-San est un youtubeur que je suis depuis quelques temps. Il est moitié-japonais, moitié-français et il fait des vidéos intéressants notamment sur la société japonaise ou encore faire découvrir des trucs français à ses copains japonais. Il a aussi écrit un livre sur des affaires criminelles japonaises que j'ai bien aimé et que je recommande aux amateurs de true crime. C'est donc avec une bonne impression que j'ai emprunté le premier tome et malheureusement à la lecture j'ai vite déchanté. Déjà, le dessin est moyen. J'ai cru tout d'abord que c'était fait par un européen amateur de mangas et ensuite j'ai vu dans la biographie de la dessinatrice qu'en faite elle est une japonaise vivant en France et qui enseigne l'art du manga dans une école. Disons que le fait qu'elle enseigne ne m'a pas surpris parce que son dessin ressemble vraiment à ce que l'on retrouve dans des livre sur comment apprendre à dessiner des mangas en 10 leçons. Au moins c'est lisible, mais les expressions exagérés des personnages m'ont vite exaspérer. La ligne entre des expressions exagérés qui me font rigolé et qui m'énervent est mince et le manga dépasse la ligne de ce que je trouve acceptable. Quant au scénario, on a donc droit à une version fictive de Louis-San qui s'en va au Japon en quête de ses parents biologiques et très vite il y a des méchants yakuzas à sa poursuite et il découvre que le masque qu'il possède depuis longtemps donne des pouvoirs lorsqu'on le porte. Ah oui il y aussi une femme avec des gros seins dans l'histoire. Tout m'a paru stéréotypé, les personnages comme les situations. Je pense que le principal problème est que je ne semble pas faire partie du public-cible. Alors que ses dernières vidéos parlent en profondeur de sujets importants sur le Japon, ici tout me semble plus superficiel. Je pense que c'est pour les ados fans du Japon, en tout cas c'est l'impression que ça me fait. Peut-être que ça s'améliore dans la suite, mais j'ai pas trop envie de la lire même si le premier tome se termine sur une grosse révélation. Au moins Louis-San a réalisé son rêve de sortir un manga...
Red Stone
Il y avait de bonnes idées dans ce récit pour en faire même un 2eme tome , mais malheureusement les évènements s'enchaînent très vite ,alors qu'il y avait matière a développer sur le " méchant" fouiller dans les arcanes du politicien véreux, explorer son passé, pas juste un petit flashback comme de 2 3 pages vite expédiées, même la ville manquait d'âme. Une forte impression d'amateurisme se dégage du dessin, ce n'est pas totalement moche,mais on ressent une certaine faiblesse surtout au niveau des décors ( arrieres plans, plans larges etc..) Les gunfights sont assez sanglants,mais ce n'est pas suffisant pour en faire un bon western. Red Stone est une déception pour moi.
Karolus Magnus - L'Empereur des barbares
Karolus Magnus est un BD se penchant sur la partie la plus romancée de la vie de celui qu'on appelle en France Charlemagne. Karolus Magnus étant son surnom d'origine en latin, Charles le puissant. Hélas la francisation-bâtardisation a donné un nom qui ne veut strictement rien dire. Mais passons: la BD se concentre en effet sur la désastreuse expéditions de Karolus en Espagne: au départ, il avait été invité à prendre le contrôle de la ville de Saragosse par le maître (musulman) des lieux, mais un retournement d'alliance le forcera à lever le camp. Sur le chemin du retour, il ne trouvera rien de mieux que de piller la ville de Pampelune (pourtant chrétienne) tout en massacrant une partie de ses habitants. En représailles, les Vascons (ancêtres de basques) anéantirons l'arrière-garde du futur empereur, commandée par le Comte Rolland. La BD a cela d'intéressant que c'est la première à se pencher sur les luttes de pouvoir au sein du Duché de Vasconie. Hélas, trois fois hélas : si le titre laissait espérer une adaptation historique relativement fidèle (d'autant que les équipements militaires sont bien représentés), il ne s'agit que d'une fiction totalement délirante, mélangeant les époques (il donne par exemple un rôle prépondérant à un Wisigoth converti à l'Islam, Ibn Marwan, qui ne naîtra pourtant que plus de 30 ans après les faits) et générant des anachronismes aussi outranciers que ridicules : en effet, un autre personnage centrale est une certaine Brunehilde, sorte de Walkyrie blonde, espionne et guerrière à la assassin's creed, tout en étant ouvertement lesbienne, et affublée du titre de Missi Dominici.. Bien entendu, rien de tout cela n'est crédible, et accessoirement les Missi Dominici étaient des représentants du pouvoir chargés de contrôler les nobles et administrateurs locaux, pas des espions furtifs. Sans oublier que leur création n'interviendra que 11 ans après cette histoire..... Le pire : je disais plus haut que la BD s'intéressait au sort du Duché de Vasconie...Mais tout ce qu'on nous montre n'est que pure invention : on nous met en scène un héritier du Duché qui sert d'otage à la cour de Karolus, qui s'évade et qui tente de reprendre le pouvoir après qu'un usurpateur eut tué son père, le Duc Lupus. Problème, l'usurpateur n'a jamais existé, le Duc Lupus n'a jamais été assassiné, et si son fils (qui portait un autre nom que dans la BD) fut bien amené à la cour de Karolus, ce fut après l'expédition d'Espagne et non avant! En plus, on nous donne une touche de fantastique avec le fameux héritier capable de transférer son esprit dans le corps d'animaux, et qui discute avec une divinité païenne. Bref, cette BD est un énorme n'importe quoi, et même un gâchis certain face au potentiel qui s'ouvrait. MAJ Tome 3: je disais que c'était n'importe quoi. Hé bien cela ne fait que s'aggraver dans ce troisième opus. La narration devient de plus en plus compliquée, rajoutant des sous-intrigues sans grand intérêt. Qui plus est, des personnages-clefs des tomes précédents sont expédiés en 1 à 2 cases, pour laisser la place à d'autres personnages qui eux prennent soudainement de l'importance. Sans compter des incohérences totales avec les précédents tomes (un personnage sûr de lui et de son destin devient soudainement l'inverse et suicidaire), des nouveaux éléments sortis d'on ne sait où (on découvre que la reine déteste ses fils et veut que ses filles lui succède, en contradiction totale avec la culture franque, que deux personnages extrêmement importants sont liés par le sang..) Bref c'est un foutoir indescriptible. Il y aura hélas un quatrième tome, je ne suis pas sûr d'avoir envie de le lire.
Mukanda Tiodora
Je me retrouve dans l’avis et la déception de Cacal69. En effet, le sujet est a priori intéressant, et on sent que l’auteur est passionné et s’est solidement documenté. D’ailleurs, le texte de présentation, le glossaire, le dossier final sont les parties qui m’ont le plus intéressé. Il s’agit ici de l’esclavage au Brésil au XIXème siècle, l’album s’inspirant des lettres écrites par une esclaves cherchant à obtenir l’argent pour acheter sa liberté. J’ai aussi apprécié le travail graphique, plutôt original, avec un Noir et Blanc assez charbonneux, au rendu parfois proche de la gravure. Malheureusement, j’ai traversé cette lecture sans réellement accrocher. D’abord parce que, si le dessin est en soi agréable, la mise en pages ne le rend pas toujours très clair. Et surtout, les esclaves, et le personnage de Tiodora en particulier ne m’ont ici pas vraiment captivé. On ne s’attache pas à elle. La faute sans doute à une narration sans passion, décousue, manquant parfois de clarté (je ne savais pas toujours qui était qui). En plus, « l’intrigue » elle-même n’est pas toujours très claire, et elle est en tout cas un peu « légère ». Bref, je salue le travail de recherche et une certaine originalité du dessin, mais le rendu m’a clairement déçu. Note réelle 2,5/5.
Il y avait une fois
Mouais. Pas convaincu par cet album, dont l’intrigue n’est ni originale, ni emballante. Et comme la série a été abandonnée, ça reste donc un album clairement dispensable. En fait il n’y a pas vraiment d’intrigue claire, c’est décousu. On nous propose une succession de situations, de dialogues qui ne m’ont pas captivé. La volonté légèrement parodique (voir le début avec les fées qui se penchent sur le berceau d’une princesse) ne donne pas quelque chose de suffisamment appuyé ou percutant. Le dessin n’est pas mauvais, même si je ne suis pas fan des visages anguleux. Bof bof donc.
Hazara Blues
Yann Damezin, que l’on avait découvert il y a six ans avec « Concerto pour main gauche » et qui nous avait littéralement éblouis, trois ans plus tard, avec Majnoun et Leïli - Chants d'outre-tombe, nous revient ici dans un registre différent. « Hazara Blues » est né de la rencontre avec Réza, cet Afghan qui, avec sa famille, avait dû fuir son pays, notamment en raison de l’emprise croissante des Talibans et des attaques contre la minorité ethnique hazâra à laquelle il appartient. Dans ce témoignage particulièrement dense, l’homme évoque son rêve de devenir cinéaste dans un contexte très peu favorable, pas plus en Afghanistan qu’en Iran, où les réfugiés afghans sont rarement accueillis à bras ouverts… Discriminé dans son propre pays, Réza avait en outre le « tort » d’être afghan dans la république islamique. Yann Damezin a ainsi mis en images l’histoire de ce jeune homme. Après sa flamboyante adaptation du conte oriental précité, véritable chef d’œuvre graphique, c’est peu dire que cet auteur était attendu au tournant. Tout comme la Boîte à bulles l’avait fait pour "Majnoun et Leïli", les éditions Sarbacane ont particulièrement soigné la qualité éditoriale, comme à leur habitude. En grand format, le livre bénéficie d’une superbe couverture agrémentée d’un vernis sélectif vert étincelant, qui suscite immédiatement l’envie de se plonger dans sa lecture. Malheureusement, après quelques dizaines de pages, il sera très difficile de masquer une certaine déception… Bien sûr, l’initiative de Damezin d’évoquer la vie d’un réfugié reste tout à fait méritoire. Et on doit lui être reconnaissant de mettre en lumière une personne qui a appartenu à cette cohorte anonyme de ceux qu’on appelle pudiquement « migrants », en échange du qualificatif trop connoté d’ « immigrés ». Dans la ligne de Fabien Toulmé avec "L’Odyssée d’Hakim", de Lucas Vallerie avec "Traversées", ou d’Antonio Altarriba et Sergio Garcia Sanchez avec Le Ciel dans la tête, Yann Damezin vient documenter le parcours de ces hommes et femmes tout en leur donnant un visage, en leur rendant leur statut d’être humain digne de respect, à rebours de la xénophobie croissante qui se propage un peu partout à la faveur d’un système en déliquescence, consumé par le capitalisme, et ce à l’échelle internationale. Là où on pourra avoir quelques réserves à l’endroit d’ « Hazara Blues », et c’est mon cas, c’est avant tout sur le plan de la narration, qui souffre de longueurs et semble avoir été conçue dans l’improvisation. Et ce qui domine, c’est une impression simultanée de dispersion et de monotonie, avec une partie textuelle un peu redondante, des détails pas toujours très passionnants, même si on sent la volonté de l’auteur d’être respectueux dans sa démarche et de ne négliger aucun détail du parcours de Réza. Je suis obligé de l’admettre et cela me fait de la peine parce que j’attendais beaucoup de ce récit : je me suis ennuyé à la la lecture, ma déception étant à la hauteur de mes attentes. De même, on ne retrouve pas l’émerveillement que l’on avait ressenti avec le graphisme sublime de "Majnoun et Leïli", ici très simplifié et par moments minimaliste à l’extrême. Comme si Damezin se contentait de reproduire à l’infini les gimmicks visuels de son univers, si unique soit-il. Les personnages, trop nombreux peut-être, sont ici représentés de façon assez sommaire, un peu froide et figée, et on a parfois des difficultés à identifier les visages. Quant à la mise en couleurs, l’auteur a opté pour une monochromie où domine le vert, avec des tonalités différentes selon les passages. On est loin du feu d’artifice de son conte oriental… Objectivement, « Hazara Blues » n’est bien sûr pas à jeter aux orties. Certes, Yann Damezin avait mis la barre très très haute avec son précédent opus, mais celui-ci tient difficilement la comparaison, quand bien même il pourra toucher la frange du public la plus sensible au sort des personnes dans cette situation. (Note réelle 2,5)
Cyan
Mouais ! Presque 500 pages pour en arriver là c'est quand même très long. J'avais deux réticences à emprunter cette série : son poids et son graphisme. Lire Cyan en position allongée devient très vite physiquement pénible et ne participe donc pas au plaisir du moment. Quant au graphisme le trait de Lucia Biagi m'a fait penser au Monica de Daniel Clowes pour lequel je n'ai pas d'appétence. De plus je trouve les personnages figés et les extérieurs rudimentaires dans un univers plat. Malgré la pagination excessive, à mon goût, cela se lit rapidement à cause de dialogues basiques et convenus de type slogans souvent très superficiels pour la pseudo enquête policière. Je suis d'ailleurs étonné que cette série ait été sélectionnée dans la catégorie polar tellement la contribution des policiers au récit est faible, superficielle voire caricaturale. Le final m'apparaissant d'une banalité sans originalité dans un happy end où chacun est à sa place. A mes yeux il n'y a pas photo avec le sublime Contrition qui a gagné le prix cette année là. L'autrice nous aide en proposant une carte qui me rappelle NY et son downtown. D'ailleurs l'événement tragique date de 20 ans dans un incendie meurtrier attribué aux terroristes bleus. Là encore j'ai trouvé l'ambiance dystopique peu réaliste. Ainsi les thématiques réellement exploitées par l'autrice reste une critique sur la faiblesse de la mixité sociale ou ethnique dans un univers de corruption. Ce sont des thématiques très visitées depuis longtemps. De plus je connais assez bien ces thématiques et là j'ai trouvé que l'autrice les utilisait d'une manière convenue et vieillotte sans beaucoup de subtilité. Finalement je me suis vite ennuyé à cette lecture si prévisible. Pas à mon goût, une déception.