Les derniers avis (20281 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Maltais
Le Maltais

Tombé sur la série par hasard en solderie, j'ai été attiré par son apparence et son graphisme qui me faisaient beaucoup penser à la série Les Innommables, décor Hongkongais, couleurs et ambiance visuelle oblige. Et je maintiens que le graphisme est le point fort de cette série, avec un Verron qui, même en début de carrière, était déjà professionnel, lisible et souvent élégant. Mais c’est bien la seule qualité de cette série. Tout le reste est à oublier. Le scénario accumule les clichés, les facilités et les absurdités. Le Maltais règle tout en deux pages, comme par magie, avec des associés stupides qu’il menace à tout bout de champ sans qu’ils ne s’en formalisent jamais. Le personnage lui-même est simplement pénible et ne donne pas envie de le suivre. L’humour, censé être caustique ou second degré, est au ras du sol : les gags sont laborieux, les dialogues tombent à plat et les rares traits comiques qui fonctionnent (comme les noms grotesques des sectes chinoises) relèvent plus du rire nerveux que d’un bon mot. Quant à la satire, elle est si grossière qu’elle en devient embarrassante. Mais même à prix cassé, je ne recommande pas cet achat. On peut marchander ce qu’on veut, sauf son temps de lecture.

21/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Kid Lucky
Kid Lucky

J'avais détesté la série Rantanplan, et je redoutais de retrouver le même vide dans Kid Lucky. Heureusement, le dessin de Pearce (en fait de Conrad dans le cas présent), que j'aime plutôt bien, sauve un peu les meubles. Son trait souple et expressif mime Morris avec justesse, tout en injectant une vivacité plus contemporaine. C'est soigné, nerveux, et la narration est claire. Mais pour le reste, je n'accroche pas. Le concept de faire du Petit Spirou version Lucky Luke ne m'intéresse pas, et même si le premier tome propose quelques idées amusantes (notamment autour d'Old Timer), l'ensemble reste pour moi une déclinaison inutile. Le scénario n’a rien de catastrophique, mais il est convenu, et l’humour, trop sage ou trop référencé, ne fonctionne pas. L’exploitation des Dalton enfants m’a semblé franchement déplacée. Quant au second tome, je l’ai trouvé confus et bâclé. Sous couvert d'avoir voulu donner un second souffle à la licence Lucky Luke, nous n'avons eu droit qu’à un produit calibré, commercial et sans âme. Ce n’est pas la pire des déclinaisons, et c’est clairement plus lisible que Rantanplan, mais ça reste un spin-off sans grand intérêt.

21/07/2025 (modifier)
Par Pierre
Note: 2/5
Couverture de la série Titans
Titans

Bof bof... En fait si c'était la première série de BD du genre pourquoi pas, mais du coup ce n'est pas le cas et ça devient redondant avec tout le reste proposé par ces auteurs et dessinateurs. C'est toujours pareil avec eux, la quantité prime sur la qualité, et ils sont en train de perdre un peu leur public des premiers temps du monde d'Arran. West fantaisie un beau concept mais pareil ça sort trop vite les albums, du coup on reste sur notre fin alors que l'idée est bonne mais plus exploitée pour remplir son compte en banque que pour créer de bonnes histoires.

20/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Anita Conti
Anita Conti

Une lecture globalement décevante (note réelle 2,5/5). Comme trop souvent avec ce duo, on a ici une biographie relativement solide, mais qui ronronne trop, trop classique et hagiographique. Les cent premières pages ne m'ont pas intéressé. Trop de digressions, de passages de personnages sans intérêt pour la suite si ce n'est qu'ils sont célèbres. Surtout, l'impression qui ressort est qu'Anita baigne dans la grande bourgeoisie, multipliant les occupations pour occuper son temps libre, croisant des pairs, bénéficiant de pistons. Ça ne me l'a pas rendu très attachante ou agréable. Par la suite, lorsque sa passion pour la mer, la pêche ou l'océanographie l'occupe plus sérieusement, c'est plus intéressant (je l'avais déjà croisé dans plusieurs documentaires), mais sans plus, cela manque de recul, c'est trop hagiographique donc.

18/07/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Death Sentence
Death Sentence

Dommage, un comics avec de très bonnes idées. Un petit topo de la situation : Des femmes et des hommes sont infectés par le virus G+. C'est une MST, elle se transmet lors de rapports sexuels non protégés. Une libido exacerbée et des décharges particulières au niveau des yeux et des mains sont les symptômes les plus alarmant. Dès que le virus G+ passe en phase active, il ne reste plus 6 mois à vivre au contaminé. Un récit qui repose sur trois personnages qui ont contracté le fameux virus G +. Weasel, une rock star sur le déclin, une jeune femme qui a abandonné ses rêves de peinture et Monthy un humoriste singulier. Si les deux premiers vont atterrir contre leur gré dans un centre de recherche où ils vont servir de cobayes. C'est surtout Monthy qui va être une menace pour l'Angleterre, il va déchaîner un ouragan de violence et se vautrer dans la luxure avant de devenir le nouveau roi du Royaume-Unis. Une intrigue qui a difficilement maintenu mon intérêt, l'ultra violence gratuite (j'ai arrêté de compter à partir de dix le nombre de têtes qui explosent) et les trop nombreuses scènes de cul (un crucifix va sortir de la boîte à caca d'une nonne) n'apportent aucune plus-value au récit. Bref, les personnages sont peu attachants et stéréotypés, le déroulé de l'histoire est prévisible et les dialogues crus m'ont laissé sur le carreau. Pour public averti ! Visuellement c'est très très classique dans le genre comics. Dessins, couleurs et mise en page ne sauvent pas cet album. Une lecture qui sera vite oubliée.

17/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Mégalodon
Mégalodon

Christophe Bec avait déjà affirmé son intérêt pour les Mégalodons dans Carthago. Il y revient ici en scénarisant un récit entièrement naturaliste qui nous plonge des millions d'années en arrière, à une époque où ce requin géant n'était qu'une créature parmi d'autres dans un océan impitoyable régi par la loi du plus fort. On y suit l'ascension d'un jeune mâle décidé à défier le dominant de son groupe, à travers migrations, chasses et affrontements, jusqu'à ce qu'il se retrouve finalement isolé. Le récit se clôt sur un épilogue bien plus récent, où des humains préhistoriques croisent la route d'un mégalodon survivant, renouant ainsi avec la veine plus fictionnelle de Carthago. Autre incursion dans l'imaginaire : l'apparition d'un scolopendre marin gigantesque, totalement fantaisiste, qui rappelle le goût prononcé de Bec pour le spectaculaire. N'étant ni amateur de requins, quelle que soit leur taille, ni des récits purement descriptifs en voix off, je me suis assez vite désintéressé de l'album. Le dessin est soigné, mais l'enchaînement de scènes sous-marines aux tons bleutés, peuplées de prédateurs, peine à captiver. L'épisode final avec les hommes préhistoriques m'a semblé lui aussi dispensable, davantage motivé par le sensationnalisme que par une réelle nécessité narrative. Un projet cohérent dans son intention, mais qui ne m'a ni séduit visuellement ni impliqué sur le fond.

17/07/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Inhumain
Inhumain

Une série que j'ai trouvé franchement décevante, il faut dire que le duo d'auteurs a souvent fait des séries que je trouve moyennes ou bof. Le premier tome est tout de même un peu correct avec tout de même des défauts. Les personnages sont un peu fades et j'ai eu de la difficulté à me rappeler qui est qui tellement je me foutais d'eux, l'intrigue est un peu trop longue et aussi c'est le genre de récit avec un mystère qui me passionne un peu, mais après avoir lu la fin je n'ai pas envie de le relire un jour. L'idée d'un peuple amical, mais cannibale reste tout de même pas mal et ça se laisse lire. J'aurais mis la note moyenne, mais il y a le tome 2 qui est pire. Ce tome 2 a un scénario prévisible et vraiment ennuyeux à lire. J'ai fini par feuilleter l'album et parfois je lisais une page qui semblait vaguement intéressante. Je n'ai pas aimé le coté politique, pas nécessairement pour les idées vécues, mais par le fait que le comportement des personnages est prévisible et hystérique. Cela me rappelle les moins bons albums de Valérian avec ces messages politiques mal amenés. Une déception pour moi vu les bons avis sur le site.

13/07/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 2/5
Couverture de la série Le Casse - Diamond
Le Casse - Diamond

Alors là, quelle déception ! Je me faisais une joie de lire une histoire de braquage écrite par Christophe Bec. Le cadre sibérien, la couverture somptueuse, le concept de la série, rien ne me paraissait propice à rater un tel récit. Et pourtant... En fait, Bec ne raconte pas une histoire de casse. Le braquage doit prendre 5-6 pages à la fin, et se déroule à un rythme qui évoque plus un accouplement d'huîtres qu'une course contre la montre. Tout le récit se déroule à ce rythme, et on ne sait pas à quel moment on est censés accrocher... Les deux tiers de l'intrigue sont utilisés pour essayer de donner de l'épaisseur aux personnages, sauf que les dialogues sont d'une banalité terrifiante, tout comme les flashbacks, qui sont en plus totalement inutiles. C'est d'autant plus dommage que, même s'il manque de personnalité, le dessin de Teague est plutôt efficace et élégant. Mais bon, on n'est jamais immergé dans l'univers du récit, la faute à une mise en scène sans âme, et au rythme lénifiant. Quant au twist final, je l'ai trouvé sans intérêt, voire limite incohérent. Finalement, la seule vraiment bonne idée du récit est spoilée par la couverture, chapeau, les gars.

13/07/2025 (modifier)
Par greg
Note: 2/5
Couverture de la série Polka
Polka

Je sors de ma lecture des 5 tomes de cette série. Je suis quelque peu déçu : l'intrigue se déroule comme beaucoup l'ont dit avant moi dans un futur relativement futuriste où le personnage principal, l'inspecteur Polsky d'origine polonaise (note : polski veut dire polonais en polonais, très original), se retrouve dans chaque tome lié à un éneaurme complot. Déjà cette répétitivité pose problème, d'autant que l'ampleur des complots en question est carrément grotesque dans certains tomes. Ensuite, plusieurs éléments clefs d'un tome deviennent complètement anodins dans le suivant, voire disparaissent totalement ou sont contredits, par exemple: 1) Un nuage de pollution qui empêche de sortir à certaines heures dans le tome 1 ne représente plus aucune gêne dans les suivants 2) Pour survivre il faut une forme de carte de paiement donnée uniquement si on travaille, permettant un contrôle total des citoyens : point névralgique du tome 1, on n'en entend plus jamais parler par la suite 3) Ceux qui n'ont pas de carte deviennent en quelque sorte des marginaux "hors zone", farouches défenseurs de leur indépendance, que Polka décide de rejoindre à la fin du Tome 1... Avant de rentrer dans le rang dès le tome 3, tout en emménageant dans un quartier bourgeois avec sa petite amie pourtant incarnation de la résistance. Petite amie qui devient journaliste comme si de rien était 4) Un personnage secondaire important devient alcoolique dans le tome 3, détail qui disparait dans le tome 4, où il devient paraplégique ou catatonique suite à un attentat... catatonique à la fin du tome 4, avant de disparaitre du tome 5 alors qu'il est pourtant toujours dans la galerie des personnages. 5) Un personnage de petite fille devient orpheline, la fin du tome 3 laisse entendre que Poska va l'adopter... Que nenni, on ne la reverra plus Si l'on met de côté ces ellipses et incohérences, le gros problème de cette série, c'est que c'est profondément ennuyeux. Alors qu'il y avait un sacré potentiel et que plusieurs éléments évoqués sont très actuels, l'auteur se contente de gratter la peinture en surface. Si l'on ajoute des personnages au fond pas charismatiques et aussi ennuyeux que les intrigues dans lesquelles ils évoluent...

13/07/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série L'Homme en noir
L'Homme en noir

Je vais me démarquer de mes petits camarades avec ma mauvaise note. Une BD qui traite d'un sujet dérangeant, la pédophilie, au travers les yeux d'un petit garçon qui s'est créé un monde imaginaire pour se protéger. Un récit qui explique très bien les rouages que met en place Mattéo pour continuer à vivre un tant soit peu normalement. Un récit qui tient la route, puisque le coupable de ces actes abjects est très souvent un proche (ami ou famille). Un récit qui ne fait pas dans le racolage puisque les moments d'abus ne sont que suggérés. Mais la lecture en mode LGV (Lecture à Grande Vitesse) est frustrante et ne m'a pas permis de m'attacher à ce petit bonhomme. Mais aussi du fait qu'il n'y a pas de surprises, le récit est trop simpliste et prévisible. Un album qui cible toutes les catégories de lecteurs et justement, je trouve que cela le dessert. Je ne suis pas non plus convaincu par le dessin et la colorisation de Panaccione. Je n'aime pas son trait sale proche du crayonné et ses couleurs ternes. Par contre, je reconnais qu'il est très expressif et les passages avec le prédateur sexuel sont réussis. Une lecture qui ne me restera pas en mémoire. Note réelle : 2,5.

12/07/2025 (modifier)