Les derniers avis (18471 avis)

Couverture de la série La Terre Transpercée
La Terre Transpercée

Mon premier contact avec cette collection qui adapte des récits de l'écrivain de SF Liu Cixin … j’en suis sorti moyennement convaincu. L’idée du tunnel qui transverse la terre me plaît plutôt bien, avec une intrigue ambitieuse se déroulant sur plusieurs décennies, malheureusement quelques éléments me font trop tiquer. En premier lieu, le dessin franchement pas folichon, j’y ai bien peu accroché; puis la narration pas toujours limpide ou inutilement alambiqué; et enfin le choix de destination … l’Antarctique ?! que je trouve complètement absurde pour un tel projet (et surtout son coût), bon cet élément participe par la suite à l’évolution de l’intrigue mais en l’état je ne comprends pas bien l’intérêt, c’est pas pekin/Buenos aires quoi ;) Tout ça a fait que je ne suis jamais vraiment rentré dans ma lecture. Mauvaise pioche pour ce tome, une idée intéressante mais à mes yeux mal exploitée et qui ne brille pas par sa réalisation, la fin est quand même sympa. Je jetterais volontiers un œil sur les albums de T. Robin et R. Pellejero.

24/04/2023 (modifier)
Couverture de la série Punisher (Ennis/Dillon)
Punisher (Ennis/Dillon)

J’ai emprunté les deux briques de l’intégrale à ma médiathèque, pour découvrir ce personnage qui semblait haut en couleurs. J’ai été au bout du premier tome, mais je vais m’arrêter là je pense, tant je n’ai pas accroché à cette série. Le côté bourrin franchement assumé ne me gêne pas a priori, mais à condition que d’autres ingrédients (humour noir ou trash par exemple) viennent pimenter l’action. Si c’est le cas parfois (j’ai pris pour de l’humour la grande diversité aux limites de l’improbable de l’arsenal utilisé par notre justicier fanatique), ça ne l’est pas suffisamment. Du coup, j’ai l’impression que ne reste qu’une sorte de justicier ressemblant à certains personnages de Clint Eastwood, un héros reaganien, qui représente une partie de ce qui me repousse dans les super-héros américains. Alors, certes, c’est hyper rythmé, mais plus dans le sens blockbuster qu’autre chose, et j’ai trouvé la majorité des petites histoires trop linéaires, manquant de digressions, de profondeur, et d’autodérision (il y en a, mais clairement pas assez). Heureusement ça se lit assez vite, il n’y a souvent pas trop de texte et les cases sont assez grandes. Quant au dessin, je n’en suis pas vraiment fan. Un peu de Backderf, mais avec un héros bodybuildé, des proportions et des mouvements pas toujours bien rendus, ça n’est là aussi pas trop mon truc.

24/04/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 2/5
Couverture de la série Blood of the virgin
Blood of the virgin

Attention : lecture avortée à la page 112 ! Je ne suis pas masochiste. Je n'aime pas m'infliger des trucs douloureux. Et déjà, être parvenu à écluser un tiers de ce pavé soporifique est en soi déjà un exploit. Qu'est-ce que c'est que cette salade ? Rarement je n'ai lu une histoire aussi peu digne d'intérêt. C'est long et chiant comme un trail dans la vallée de la mort. Les personnages ne sont pas empathiques pour un sou. On se demande ce qu'ils font car ils ont l'air largués en permanence. Sans compter que le dessin n'est pas particulièrement foufou. Bref ! Je mets 2/5 pour l'encre (et aussi pour la qualité de l'édition).

24/04/2023 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Sakamoto days
Sakamoto days

Sakamoto est un ancien tueur à gages retraité. Il devient épicier et grossit mais il reste toujours très vif quand son passé ressurgit et le conduit à devoir ressortir les armes. Je n'ai pas été plus emballé que ça par cette série avec un personnage titre très taciturne, il ne parle pas et d'ailleurs n'a pas de bouche à l'instar de Bécassine. Une série avec de l'action mais qui se veut aussi drôle. Ça ne prend pas trop avec ce parti pris de jouer le contraste entre le retraité rangé en surpoids et les situations dans lesquelles il se retrouve malgré lui. Bref il faut dire que le public visé est plutôt adolescent et sera peut-être plus intéressé même si ça manque du côté épique de grandes sagas comme Dragon Ball ou One Piece.

23/04/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La Folle Histoire de la Mondialisation
La Folle Histoire de la Mondialisation

Si vous cherchez une explication claire et facilement compréhensible de la mondialisation, ne choisissez pas cette BD. En effet, autant celle-ci contient visiblement des informations correctes et fouillées, autant elle est assez indigeste. Contrairement à ce que le titre laisse penser, cela ne commence pas par raconter l'histoire de la mondialisation. La première partie de l'album fait plutôt l'état des lieux de la situation actuelle de la société et de l'économie mondiale, et cela commence mal : le lecteur est noyé sous les chiffres, les pourcentages et autres camemberts. Si tout est probablement véridique, on a plus l'impression de lire le dossier de synthèse d'un rapport d'analyse économique qu'une BD de vulgarisation destinée à tous publics. Rien n'est compliqué mais on est perdu dans les chiffres et au final on ne retient quasiment rien. La chronologie de la mondialisation depuis le début du 19e siècle ne provient qu'à partir du second chapitre, environ au tiers de l'album, et c'est cette fois la somme de texte et de narratif qui noie le lecteur. A ce stade, on a le sentiment d'un essai d'économie et d'histoire, le dessin n'y devenant qu'un appendice destiné à l'illustration plus qu'à la narration graphique. Et enfin le troisième tiers de l'album aborde le sujet de la défiance envers la mondialisation, ses dangers, ceux qui s'y opposent et les sources d'espoir. Là encore énormément de texte et d'information dans une structure certes compréhensible à petite dose mais indigeste au bout de quelques pages. Trop de contenu, pas assez de synthèse, pas assez de clarté narrative, cet album est certes dense en information mais hélas il manque son objectif de la transmettre aisément à ses lecteurs.

23/04/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Scaphandre fêlé
Le Scaphandre fêlé

Je n'ai pas accroché à cette série. Je n'ai vraiment pas adhéré au récit que je lis comme une introspection psy autobiographique . L'auteur s'essaie à une sorte de thérapie via la construction d'une BD qui se veut humoristique. Perso j'ai trouvé le récit ni drôle ni plaisant à lire. J'ai même eu des moments d'impatience avec la désagréable impression de problèmes de riches qui crachent dans la soupe. Cil Vert n'a pas réussi à m'attendrir parce qu'il n'a pas pu aller aux Antilles avec des billets gratos, ou qu'il trouve que faire une école d'Ingé est un formatage ringard. En outre si son titre fait référence au "Scaphandre et le papillon" je trouve qu'il y a un détournement assez prétentieux. Le graphisme est minimaliste avec beaucoup de planches sans grand intérêt. Une lecture vite oubliée.

21/04/2023 (modifier)
Couverture de la série Les Grandes Grandes Vacances
Les Grandes Grandes Vacances

Je serai beaucoup moins élogieux que l'avis de PseudoRandom75 pour cette série. Cette série s'adresse à des enfants assez jeunes 6/11 ans compte tenu de l'âge des héros. Je n'ai lu que le tome 1 et je ne connais pas la série TV mais je suis perplexe sur le bien fondé du scénario. Je trouve même ce public bien trop jeune pour aborder la complexité d'un tel conflit dans sa globalité. Je préfère une approche plus sélective comme pour l'excellent "Enfant cachée" qui traite d'un vrai problème subi par des enfants français de confession juive Pour la thématique d'enfants seuls qui "jouent" avec l'occupant, l'approche des "Enfants de la Résistance" me semble bien plus crédible et élaborée. Dans le tome 1, les auteurs essaient de dramatiser encore plus la situation en séparant les enfants des parents. Les enfants se trouvant plus ou moins livrés à eux même dans une sorte de guerre des boutons avec leurs voisins et dans un environnement qu'ils ne maîtrisent pas. L'approche sentimentale pour les plus petit étant fourni par le petit cochon dont la présence est assez incongrue si on réfléchit à la tension des événements extérieurs. Je suis fan d'Emile Bravo mais ici le graphisme TV a englouti toute la saveur de son style. Style que l'on perçoit de loin en loin sur certaines cases ou sur la couverture. Autrement les captures d'écrans de la série TV ne m'ont pas vraiment fait vibrer. Dans le genre enfants sous l'Occupation il y a beaucoup mieux . Une déception.

20/04/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Edmond le Cochon
Edmond le Cochon

J'ai lu les deux tomes parus chez Cornelius et je dois dire que je me suis plutôt ennuyé. Le coté intéressant est le dessin de Rochette qui va évoluer tout le long de la série. En effet, il débutait dans le métier lorsqu'il a commencé cette série et ensuite les auteurs vont faire une pause de plusieurs années avant de relancer temporairement Edmond le cochon et évidement le trait de Rochette a changé entre-temps. C'est pas mal, j'aime bien quand un dessinateur est capable d'utiliser différents styles au cours de sa carrière. Malheureusement, le scénario ne m'a pas passionné. Les premières histoires courtes qui tournent pratiquement toutes autour des performances sexuelles de notre héros m'ont ennuyé. Il y a une critique sociale, mais je ne l'ai trouvé ni marrante, ni originale. J'imagine que ça avait plus de punch dans les années 70. Ensuite, on passe à des histoires plus longues. J'ai trouvé que c'était mieux, mais pas au point d'accrocher enfin à la série. Il y a quelques passages qui m'ont fait sourire, mais la plupart du temps je trouvais l'humour lourd et que les histoires s'étiraient en longueur. Une curiosité d'une autre époque.

17/04/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
Couverture de la série Wanted (J.G. Jones)
Wanted (J.G. Jones)

C'est un sentiment de déception qui prédomine après ma lecture. Un monde dans un futur proche où les super-héros ont été vaincus par une coalition des super-méchants et ceux-ci se sont partagés le monde. C'est l'histoire d'un mec minable qui va devenir un putain d'enculé de super-vilain qui va zigouiller, violer à tout va. Un pitch de départ intéressant, je déconne, non vraiment je suis passé à côté de cette histoire. Un récit qui ne m'a pas captivé et le mot "enculé" revient vraiment trop souvent à mon goût, pourtant j'aime les gros mots. Certains diront politiquement incorrect, moi je dis gratuitement vulgaire. Le changement radical de notre "vilain" de loser à dur à cuire me laisse perplexe, vraiment trop gros, tout ça sur quelques cases. Un récit qui se voulait, peut-être, ambitieux mais qui ne tient pas la route, tout est d'un commun et très bourrin. Mark Millar me déçoit une fois de plus. Le dessin de Giordano et Jones n'est pas désagréable, mais il fait très comics (dans le mauvais sens du terme), pas de quoi s'émerveiller. Un comics qui a mal vieilli ? Toujours est-il qu'il sera vite oublié. Note réelle : 2,5.

16/04/2023 (modifier)
Couverture de la série La Délicatesse du homard
La Délicatesse du homard

J’ai emprunté l’album au hasard d’un passage en médiathèque, sans le feuilleter, ni regarder grand-chose. Je pense que c’est une erreur, car je ne l’aurais sans doute jamais emprunté si j’avais fait attention à la quatrième de couverture (et aux louanges de « Ouest France », qui affirme que « Laure Manel creuse habilement son sillon, sans tomber dans le piège du roman à l’eau de rose »). Or, je crois que c’est au contraire exactement ce qu’est cet album – en tout cas le roman dont il s’inspire et que je ne connais pas. N’étant pas vraiment le cœur de cible – c’est un euphémisme – mon avis va être assez négatif (si ce genre de production vous attire, vous serez sans doute plus réceptif à cette adaptation ?). Bon, sinon, sans trop spoiler, une femme mystérieuse (belle blonde) comme échouée sur une plage, recueilli par un (beau) célibataire propriétaire d’un haras. Deux écorchés, bourrus, qui vont se rapprocher, se livrer, livrer leurs « secrets », et finir par s’aimer (désolé pour tous ces clichés!). Merde, j’ai vendu la mèche ! Bon, si vous n’aviez pas trouvé dès le résumé ou la couverture, c’est que vous lisiez autre chose en même temps… Bref, c’est du roman (graphique ici) à l’eau de rose comme il s’en publie j’imagine au kilomètre chaque année, avec les mêmes recettes (qui servent aussi à pas mal de téléfilms). Le titre lui-même est dans l’air de ce temps. Pas du tout mon truc, vraiment à réserver aux lecteurs de romans d’amour sirupeux (je n’ai pas en tête les références, mais les amateurs les trouveront). J’ajoute que dessin et narration ne m’ont pas non plus captivé. Voilà un album emprunté par erreur, que je me suis forcé à finir en voyant qu’il n’était pas encore enregistré sur le site. Trop sucré pour mon cholestérol. Note réelle 1,5/5.

15/04/2023 (modifier)