Déjà les couvertures donnent le ton, sur les 2 tomes c'est un personnage en larmes. C'est une série courte et les 2 mangas sont sortis en France en même temps. Elle semble avoir eu du succès au Japon avec plus d'un million de lecteurs et tout un tas de nominations à des prix. L'auteur Taizan 5 y met différents ingrédients sur la société, le mal-être des jeunes, le harcèlement scolaire, le suicide etc.
Tout cela supervisé par un petit extraterrestre au dessin très simpliste et au comportement agaçant à dire "pii" à chaque fin de phrase, parce qu'il est Happyyyy, tout en contraste avec les humains qu'il rencontre. Sinon le reste du dessin est de bonne facture. Shizuka se fait harceler, est pauvre, seule etc. Donc se suicide au bout de 20 pages. Mais grâce au petit extra-terrestre et son appareil photo magique il va pouvoir revenir dans le temps au moment du cliché pour mieux comprendre pourquoi cette fille en est arrivée à cet acte.
On va dire qu'en terme de plaisir de lecture et de clarté de la narration, surtout du tome 2, ce n'était pas le top. Je comprends néanmoins que par les thématiques et la noirceur, cela parle à beaucoup de jeunes.
Une vieille série parue en 1951 dans les deux éditions, belge et française, du journal Tintin. Série mineure du grand Bob de Moor, qui ne connaîtra qu’une seule aventure.
Aventure d’un chevalier doté de toutes les qualités qu’on peut attendre de lui, hardi, valeureux, généreux, noble, juste, et doté d’une force herculéenne sous une apparence « normale », ce qui ne manque pas de désarçonner ses ennemis, toujours du côté des nobles qui vivent dans leur castel comme lui et les méchants sont les félons et les gueux, vivant de rapines dans la forêt.
Aventure menée tambour battant, pleine de retournements de situations mais bien entendu bourrée de hasards bienvenus pour que notre héros ne soit jamais réellement en difficulté.
Vous comprenez bien que si la première parution en album date de 1977, tout ça sent quand même un peu le moisi. Le texte est très abondant, ce qui n’est pas gênant à mes yeux, si ça apporte à l’histoire, mais là, défaut courant de l’époque, il s’avère surtout redondant par rapport aux images.
De Bob de Moor, je connaissais surtout son apport aux studios Hergé bien sur et sa série plus récente, Barelli que j’appréciais assez dans le journal Tintin. Son dessin est agréable et bien détaillé même si je préfère la ligne claire plus épurée d’Hergé. Je précise que j’ai eu accès à la seconde édition, celle en couleurs.
Une série donc qui ne garde à mes yeux qu’un intérêt patrimonial, pour les collectionneurs de vieilleries ou les fans de Bob de Moor.
Ba mince alors ! Moi qui étais plutôt sous les charmes de ce qui est devenu la collection "Les Contes des coeurs perdus" avec Loïc Clément en dénominateur commun et divers auteurs à l'illustration, je ressors plutôt déçu de cette lecture.
Héloïse est une jeune dryade habitant un village d'hamadryades. Ce sont des nymphes liées à un arbre, il leur est impossible de vivre au delà d'une certaine distance de ce dernier. Pourtant Héloïse rêve de voyage et d'inconnu... Ce qui lui attire moqueries et railleries de la part de ses congénères.
Pourtant, la rencontre d'une étrange petite créature, un golem de pierre, va tout chambouler et permettre à Héloïse de réaliser son rêve tout en sauvant son village.
J'ai été beaucoup moins sensible à la poésie de cet album comparé à d'autres, tels que Chaussette ou Jeannot. C'est peut-être à cause du dessin de Justine Cunha qui ne m'a pas du tout parlé. Pour une fois je suis resté insensible, voire hermétique à ce graphisme que je trouve assez artificiel, tant dans le trait que la colorisation. S'il plaira certainement à un public jeunesse, ce n'est vraiment pas ce qui m'attire en BD. Difficile donc de rentrer dans l'histoire, surtout que cette dernière est assez linéaire et prévisible ; on est loin des récits surprenants que je citais plus haut.
Bref, petite déception pour le dernier tome en date de cette collection.
Les avis sur cet album sont plutôt dithyrambiques il faut dire que les éditions Daniel Maghen ont mis plutôt le paquet au niveau de la communication sur les réseaux sociaux et dans la presse spécialisée. Du coup une kyrielle d’articles élogieux et comme nous sommes sur un duo prestigieux – Stephen Desberg et Bernard Vrancken – j’ai acheté cette Bd volumineuse de 184 pages les yeux fermés.
Je n’aurais pas dû !
Je me suis ennuyé comme un rat mort. J’ai failli plusieurs fois lâcher prise. Alors oui c’est beau. Le trait élégant de Vrancken est sublissime mais l’histoire est trop tortueuse. C’est alambiqué. Je n’ai rien compris. On passe d’un pays à un autre d’un claquement de doigt. Trop de personnages. Et pour couronner le tout la narration est lourdingue et épuisante. Cela a fini par me fatiguer.
Je m’attendais avec cet archéologue à une sorte d’aventure trépidante à la Indiana Jones et je me retrouve avec une histoire nébuleuse avec pour arrière-plan la seconde guerre mondiale, le Vatican, l’Egypte, Rome, la Palestine, le Liban et les enjeux politiques qui s’entrelacent au fil des pages. Au final c’est inextricable. Je ne vais cependant pas sombrer dans la dépression, mais je ne recommande pas du tout l’achat de cette BD.
Je ne mets pas 1* - mais cela me titille terriblement tellement je suis déçu - mais 2* car le graphisme est vraiment une réussite mais cela ne suffit pas pour avoir la moyenne.
Les Charmes de l'infirmière est un hentai sans véritable originalité. Il se place dans le cadre d'un hôpital où un jeune infirmier entame ses études et où il se retrouve entouré d'une foule de femmes, infirmières, doctoresses et autres patientes, qui ne demandent qu'à pouvoir abuser de son corps. C'est donc du sexe à tous les chapitres, en suivant malgré tout un fil rouge plus sentimental puisque le héros y retrouve une amie de collège dont il est amoureux, une jeune infirmière douce, bienveillante et bonne ménagère comme le veut l'idéal japonais. Il va faire en sorte qu'ils se retrouvent ensemble pour essayer, s'il y arrive, de ne finalement baiser qu'avec elle... ce qui ne sera pas évident vu à quel point elles lui tombent toutes dessus.
Le graphisme est du hentai classique et formaté. Les femmes y sont toutes interchangeables, dotées de seins titanesques et de culottes apparentes et suintantes d'humidité. Les scènes de sexe sont censurées (par des blancs) dès qu'ils s'agit des organes génitaux, et tout n'est qu'explosion de fluides et... bruits incongrus... Je vous cite ci-dessous les onomatopées du manga qui vont vous décrire pour de bon une scène de sexe quasiment entière :
Shouk shouk, ploum, slurp slurp, floup floup, pouet pouet, tchoup tchoup, zvouch, hic, zoum, nioup, zouf zouf, booing booing, blou !
Difficile de s'émoustiller quand on rigole juste en lisant la transcription de ces sons.
De toute façon, les scènes de cul sont si abruptes et faciles qu'elles n'ont rien d'excitantes. C'est de la grosse baise qui gicle avec toutes celles qui passent. Il n'y a qu'éventuellement quand le héros est avec son amoureuse que c'est un peu mieux car là ça devient un tout petit peu plus crédible.
Quant au reste de l'intrigue, il n'a rien de palpitant. Je retiendrais juste le héros qui accepte sans trop broncher que son amoureuse avec qui il est pour de bon se rende à un rendez-vous pour un mariage arrangé avec un autre : ce n'est pas grave tant qu'il ne s'agit que d'un rendez-vous... Ah... D'autant qu'évidemment ce rendez-vous est avec son rival, un docteur abject dans son arrogance mais qui a du succès parce que c'est "un médecin qui en veut". OK...
Bref, vraiment pas terrible comme hentai mais pas forcément à jeter non plus car le dessin est correct et le héros et son amoureuse ne sont pas antipathiques.
Même si certaines histoires (l’album est une suite de chapitres qui peuvent former un tout cohérent, mais je l’ai plutôt vu comme un recueil d’histoires courtes) ne sont pas dénuées d’intérêt (la chute du « Grand bluff » et de « La ballade des crânes » sont suffisamment surprenantes pour « relever le plat »), je suis sorti globalement déçu de cette lecture.
Le rythme est assez lent, et les intrigues manquent le plus souvent de coffre, d’allant – parfois même d’intérêt.
Déception aussi concernant le dessin, un Noir et Blanc relativement tranché, un trait très lisible, certes. Mais des décors très peu fouillés, et un trait que j’ai trouvé très froid, presque géométrique parfois.
Si les auteurs ont pris le parti de développer des histoires qui s’éloignent des thèmes classiques du westerns, ils n’ont pas réussi je trouve à le renouveler, à capter mon intérêt. Je n’y reviendrai pas.
L’album avait attisé ma curiosité, tant il semblait bien mieux noté que la plupart des séries « pour adultes » du site. Eh bien je suis sorti franchement déçu de ma lecture, et j'ai en tout cas moins apprécié cette histoire que mes prédécesseurs.
Les deux choses qui pourraient intéresser sont le dessin jouant sur des airs un peu cartoon, dans un style semi caricatural (mais finalement je n’en suis pas fan), et une volonté de bâtir une intrigue, en y glissant un peu d’humour.
Bon, efforts louables, mais pas suffisants me concernant. L’humour reste gentillet, et l’intrigue cache mal quand même l’empilement de scènes de sexe. Le scénario (un riche homme d’affaire utilise sa jeune et pulpeuse femme pour attirer des clients sur un site où il diffuse des scènes torrides, dans lesquelles sa femme illustre les fantasmes des visiteurs du net) reste assez basique je trouve.
Bref, une lecture décevante donc.
Techniquement c’est pas mauvais, mais rien à faire je n’accroche définitivement pas à cette série.
Le 1er cycle passe encore même si mon intérêt commençait à s’étioler gentiment. Le 2eme a eu raison de moi, ce retour sur les terres d’origine de notre héroïne est logique mais les péripéties ne passent pas.
Finalement peu d’attachement aux personnages et une narration parfois confuse, pas pour moi.
Je n'ai lu que le premier tome mais il ne me donne pas du tout envie de lire les autres.
J'ai vu les premiers épisodes de Hero Corp il y a trop longtemps pour pouvoir dire que je connais bien la série. Mais j'appréciais son humour décalé et ironique. Je n'ai pas du tout retrouvé ça dans cette série BD.
Le premier tome raconte les origines de Hero Corp et de son antagoniste, The Lord. Même si beaucoup de héros y sont nuls, on y est quand même majoritairement dans le cadre d'une vraie histoire de super héros et de super vilains qui se prennent au sérieux, pas la déconne du début de la série télé.
Le dessin est tout aussi sérieux, réaliste et surtout très froid dans son trait rigide et sa colorisation informatique.
Mais le plus gros problème tient dans la narration qui est haché à la tronçonneuse : c'est complètement décousu, avec des transitions incroyablement abruptes donnant l'impression qu'on saute d'une action pas finie à une autre déjà entamée sans nous, comme s'il manquait des pages ou que certaines étaient dans le désordre. Le rythme est trop rapide, avec des ellipses qui perdent encore plus le lecteur, et j'ai parfois même eu l'impression que plusieurs époques se chevauchaient alors que c'est bien une seule et même histoire se déroulant au même moment. C'est pénible à lire et le déroulé de l'histoire est quasiment incompréhensible.
C'est juste mal raconté et je n'ai pas envie d'en lire plus.
100 Demons of Love est un shojo à l'eau de rose sur une trame de fantastique. Deux beaux démons aux corps parfaits de jeunes mannequins s'entichent d'une adolescente de quinze ans doté de pouvoirs lui permettant de voir et de soigner les créatures surnaturelles. Mais tous les esprits vont bientôt être attirés par elle et convoiter son pouvoir, obligeant les deux éphèbes à vivre avec elle et la protéger au jour le jour. On avait le shonen harem, voilà le shojo harem où une héroïne a l'embarras du choix dans les beaux garçons qui sont épris d'elle.
Cette série présente les pires défauts du shojo en matière de mise en scène. Chaque page est un vrai foutoir assemblé dans tous les sens, comme un livre dont tous les mots seraient mélangés et que le lecteur doit remettre dans le bon ordre pour les lire correctement. Toutes les informations sont là, mais elles sont dans un désordre foutraque qui rend la lecture difficilement compréhensible. Certes en survolant le tout, on saisit l'idée d'ensemble de ce qu'il se passe, mais c'est juste pénible à lire dans le détail.
Et c'est dommage parce que le dessin lui-même est de bonne qualité, avec des personnages certes très formatés dans leur genre mais maîtrisés et jolis.
L'intrigue par contre est risible. La mise en place du contexte est téléphonée au possible et on devine bien vite tout ce qu'il va se passer par la suite : triangle amoureux, affrontements avec des rivaux démoniaques et autres esprits, prise de conscience de l'héroïne jusqu'à la confrontation finale au ciel où tout se dénouera dans une grande révélation amoureuse.
Mais qu'importe l'intrigue après tout si les personnages sont attachants ? Hélas ce n'est pas le cas du tout. Outre les deux frères démons qui sont clichés au possible dans leur rôle de beaux ténébreux, l'héroïne est une vraie cruche au comportement de gamine, l'idéal japonais de la femme douce, naïve et bonne ménagère qui résout tout par son affection, son abnégation et le pouvoir de l'amour.
Quant à la toute fin de ce manga, elle est tellement gnangnan que j'en ai éclaté de rire.
Ce n'est vraiment pas un manga pour moi, et même pour les amatrices du genre je pense qu'elles peuvent trouver bien mieux ailleurs.
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Le Péché originel de Takopi
Déjà les couvertures donnent le ton, sur les 2 tomes c'est un personnage en larmes. C'est une série courte et les 2 mangas sont sortis en France en même temps. Elle semble avoir eu du succès au Japon avec plus d'un million de lecteurs et tout un tas de nominations à des prix. L'auteur Taizan 5 y met différents ingrédients sur la société, le mal-être des jeunes, le harcèlement scolaire, le suicide etc. Tout cela supervisé par un petit extraterrestre au dessin très simpliste et au comportement agaçant à dire "pii" à chaque fin de phrase, parce qu'il est Happyyyy, tout en contraste avec les humains qu'il rencontre. Sinon le reste du dessin est de bonne facture. Shizuka se fait harceler, est pauvre, seule etc. Donc se suicide au bout de 20 pages. Mais grâce au petit extra-terrestre et son appareil photo magique il va pouvoir revenir dans le temps au moment du cliché pour mieux comprendre pourquoi cette fille en est arrivée à cet acte. On va dire qu'en terme de plaisir de lecture et de clarté de la narration, surtout du tome 2, ce n'était pas le top. Je comprends néanmoins que par les thématiques et la noirceur, cela parle à beaucoup de jeunes.
Conrad le Hardi
Une vieille série parue en 1951 dans les deux éditions, belge et française, du journal Tintin. Série mineure du grand Bob de Moor, qui ne connaîtra qu’une seule aventure. Aventure d’un chevalier doté de toutes les qualités qu’on peut attendre de lui, hardi, valeureux, généreux, noble, juste, et doté d’une force herculéenne sous une apparence « normale », ce qui ne manque pas de désarçonner ses ennemis, toujours du côté des nobles qui vivent dans leur castel comme lui et les méchants sont les félons et les gueux, vivant de rapines dans la forêt. Aventure menée tambour battant, pleine de retournements de situations mais bien entendu bourrée de hasards bienvenus pour que notre héros ne soit jamais réellement en difficulté. Vous comprenez bien que si la première parution en album date de 1977, tout ça sent quand même un peu le moisi. Le texte est très abondant, ce qui n’est pas gênant à mes yeux, si ça apporte à l’histoire, mais là, défaut courant de l’époque, il s’avère surtout redondant par rapport aux images. De Bob de Moor, je connaissais surtout son apport aux studios Hergé bien sur et sa série plus récente, Barelli que j’appréciais assez dans le journal Tintin. Son dessin est agréable et bien détaillé même si je préfère la ligne claire plus épurée d’Hergé. Je précise que j’ai eu accès à la seconde édition, celle en couleurs. Une série donc qui ne garde à mes yeux qu’un intérêt patrimonial, pour les collectionneurs de vieilleries ou les fans de Bob de Moor.
Héloïse et les larmes de givre
Ba mince alors ! Moi qui étais plutôt sous les charmes de ce qui est devenu la collection "Les Contes des coeurs perdus" avec Loïc Clément en dénominateur commun et divers auteurs à l'illustration, je ressors plutôt déçu de cette lecture. Héloïse est une jeune dryade habitant un village d'hamadryades. Ce sont des nymphes liées à un arbre, il leur est impossible de vivre au delà d'une certaine distance de ce dernier. Pourtant Héloïse rêve de voyage et d'inconnu... Ce qui lui attire moqueries et railleries de la part de ses congénères. Pourtant, la rencontre d'une étrange petite créature, un golem de pierre, va tout chambouler et permettre à Héloïse de réaliser son rêve tout en sauvant son village. J'ai été beaucoup moins sensible à la poésie de cet album comparé à d'autres, tels que Chaussette ou Jeannot. C'est peut-être à cause du dessin de Justine Cunha qui ne m'a pas du tout parlé. Pour une fois je suis resté insensible, voire hermétique à ce graphisme que je trouve assez artificiel, tant dans le trait que la colorisation. S'il plaira certainement à un public jeunesse, ce n'est vraiment pas ce qui m'attire en BD. Difficile donc de rentrer dans l'histoire, surtout que cette dernière est assez linéaire et prévisible ; on est loin des récits surprenants que je citais plus haut. Bref, petite déception pour le dernier tome en date de cette collection.
Les Enfants du ciel
Les avis sur cet album sont plutôt dithyrambiques il faut dire que les éditions Daniel Maghen ont mis plutôt le paquet au niveau de la communication sur les réseaux sociaux et dans la presse spécialisée. Du coup une kyrielle d’articles élogieux et comme nous sommes sur un duo prestigieux – Stephen Desberg et Bernard Vrancken – j’ai acheté cette Bd volumineuse de 184 pages les yeux fermés. Je n’aurais pas dû ! Je me suis ennuyé comme un rat mort. J’ai failli plusieurs fois lâcher prise. Alors oui c’est beau. Le trait élégant de Vrancken est sublissime mais l’histoire est trop tortueuse. C’est alambiqué. Je n’ai rien compris. On passe d’un pays à un autre d’un claquement de doigt. Trop de personnages. Et pour couronner le tout la narration est lourdingue et épuisante. Cela a fini par me fatiguer. Je m’attendais avec cet archéologue à une sorte d’aventure trépidante à la Indiana Jones et je me retrouve avec une histoire nébuleuse avec pour arrière-plan la seconde guerre mondiale, le Vatican, l’Egypte, Rome, la Palestine, le Liban et les enjeux politiques qui s’entrelacent au fil des pages. Au final c’est inextricable. Je ne vais cependant pas sombrer dans la dépression, mais je ne recommande pas du tout l’achat de cette BD. Je ne mets pas 1* - mais cela me titille terriblement tellement je suis déçu - mais 2* car le graphisme est vraiment une réussite mais cela ne suffit pas pour avoir la moyenne.
Les Charmes de l'infirmière
Les Charmes de l'infirmière est un hentai sans véritable originalité. Il se place dans le cadre d'un hôpital où un jeune infirmier entame ses études et où il se retrouve entouré d'une foule de femmes, infirmières, doctoresses et autres patientes, qui ne demandent qu'à pouvoir abuser de son corps. C'est donc du sexe à tous les chapitres, en suivant malgré tout un fil rouge plus sentimental puisque le héros y retrouve une amie de collège dont il est amoureux, une jeune infirmière douce, bienveillante et bonne ménagère comme le veut l'idéal japonais. Il va faire en sorte qu'ils se retrouvent ensemble pour essayer, s'il y arrive, de ne finalement baiser qu'avec elle... ce qui ne sera pas évident vu à quel point elles lui tombent toutes dessus. Le graphisme est du hentai classique et formaté. Les femmes y sont toutes interchangeables, dotées de seins titanesques et de culottes apparentes et suintantes d'humidité. Les scènes de sexe sont censurées (par des blancs) dès qu'ils s'agit des organes génitaux, et tout n'est qu'explosion de fluides et... bruits incongrus... Je vous cite ci-dessous les onomatopées du manga qui vont vous décrire pour de bon une scène de sexe quasiment entière : Shouk shouk, ploum, slurp slurp, floup floup, pouet pouet, tchoup tchoup, zvouch, hic, zoum, nioup, zouf zouf, booing booing, blou ! Difficile de s'émoustiller quand on rigole juste en lisant la transcription de ces sons. De toute façon, les scènes de cul sont si abruptes et faciles qu'elles n'ont rien d'excitantes. C'est de la grosse baise qui gicle avec toutes celles qui passent. Il n'y a qu'éventuellement quand le héros est avec son amoureuse que c'est un peu mieux car là ça devient un tout petit peu plus crédible. Quant au reste de l'intrigue, il n'a rien de palpitant. Je retiendrais juste le héros qui accepte sans trop broncher que son amoureuse avec qui il est pour de bon se rende à un rendez-vous pour un mariage arrangé avec un autre : ce n'est pas grave tant qu'il ne s'agit que d'un rendez-vous... Ah... D'autant qu'évidemment ce rendez-vous est avec son rival, un docteur abject dans son arrogance mais qui a du succès parce que c'est "un médecin qui en veut". OK... Bref, vraiment pas terrible comme hentai mais pas forcément à jeter non plus car le dessin est correct et le héros et son amoureuse ne sont pas antipathiques.
1881
Même si certaines histoires (l’album est une suite de chapitres qui peuvent former un tout cohérent, mais je l’ai plutôt vu comme un recueil d’histoires courtes) ne sont pas dénuées d’intérêt (la chute du « Grand bluff » et de « La ballade des crânes » sont suffisamment surprenantes pour « relever le plat »), je suis sorti globalement déçu de cette lecture. Le rythme est assez lent, et les intrigues manquent le plus souvent de coffre, d’allant – parfois même d’intérêt. Déception aussi concernant le dessin, un Noir et Blanc relativement tranché, un trait très lisible, certes. Mais des décors très peu fouillés, et un trait que j’ai trouvé très froid, presque géométrique parfois. Si les auteurs ont pris le parti de développer des histoires qui s’éloignent des thèmes classiques du westerns, ils n’ont pas réussi je trouve à le renouveler, à capter mon intérêt. Je n’y reviendrai pas.
Connexion X
L’album avait attisé ma curiosité, tant il semblait bien mieux noté que la plupart des séries « pour adultes » du site. Eh bien je suis sorti franchement déçu de ma lecture, et j'ai en tout cas moins apprécié cette histoire que mes prédécesseurs. Les deux choses qui pourraient intéresser sont le dessin jouant sur des airs un peu cartoon, dans un style semi caricatural (mais finalement je n’en suis pas fan), et une volonté de bâtir une intrigue, en y glissant un peu d’humour. Bon, efforts louables, mais pas suffisants me concernant. L’humour reste gentillet, et l’intrigue cache mal quand même l’empilement de scènes de sexe. Le scénario (un riche homme d’affaire utilise sa jeune et pulpeuse femme pour attirer des clients sur un site où il diffuse des scènes torrides, dans lesquelles sa femme illustre les fantasmes des visiteurs du net) reste assez basique je trouve. Bref, une lecture décevante donc.
Isabellae
Techniquement c’est pas mauvais, mais rien à faire je n’accroche définitivement pas à cette série. Le 1er cycle passe encore même si mon intérêt commençait à s’étioler gentiment. Le 2eme a eu raison de moi, ce retour sur les terres d’origine de notre héroïne est logique mais les péripéties ne passent pas. Finalement peu d’attachement aux personnages et une narration parfois confuse, pas pour moi.
Hero Corp
Je n'ai lu que le premier tome mais il ne me donne pas du tout envie de lire les autres. J'ai vu les premiers épisodes de Hero Corp il y a trop longtemps pour pouvoir dire que je connais bien la série. Mais j'appréciais son humour décalé et ironique. Je n'ai pas du tout retrouvé ça dans cette série BD. Le premier tome raconte les origines de Hero Corp et de son antagoniste, The Lord. Même si beaucoup de héros y sont nuls, on y est quand même majoritairement dans le cadre d'une vraie histoire de super héros et de super vilains qui se prennent au sérieux, pas la déconne du début de la série télé. Le dessin est tout aussi sérieux, réaliste et surtout très froid dans son trait rigide et sa colorisation informatique. Mais le plus gros problème tient dans la narration qui est haché à la tronçonneuse : c'est complètement décousu, avec des transitions incroyablement abruptes donnant l'impression qu'on saute d'une action pas finie à une autre déjà entamée sans nous, comme s'il manquait des pages ou que certaines étaient dans le désordre. Le rythme est trop rapide, avec des ellipses qui perdent encore plus le lecteur, et j'ai parfois même eu l'impression que plusieurs époques se chevauchaient alors que c'est bien une seule et même histoire se déroulant au même moment. C'est pénible à lire et le déroulé de l'histoire est quasiment incompréhensible. C'est juste mal raconté et je n'ai pas envie d'en lire plus.
100 Demons of Love
100 Demons of Love est un shojo à l'eau de rose sur une trame de fantastique. Deux beaux démons aux corps parfaits de jeunes mannequins s'entichent d'une adolescente de quinze ans doté de pouvoirs lui permettant de voir et de soigner les créatures surnaturelles. Mais tous les esprits vont bientôt être attirés par elle et convoiter son pouvoir, obligeant les deux éphèbes à vivre avec elle et la protéger au jour le jour. On avait le shonen harem, voilà le shojo harem où une héroïne a l'embarras du choix dans les beaux garçons qui sont épris d'elle. Cette série présente les pires défauts du shojo en matière de mise en scène. Chaque page est un vrai foutoir assemblé dans tous les sens, comme un livre dont tous les mots seraient mélangés et que le lecteur doit remettre dans le bon ordre pour les lire correctement. Toutes les informations sont là, mais elles sont dans un désordre foutraque qui rend la lecture difficilement compréhensible. Certes en survolant le tout, on saisit l'idée d'ensemble de ce qu'il se passe, mais c'est juste pénible à lire dans le détail. Et c'est dommage parce que le dessin lui-même est de bonne qualité, avec des personnages certes très formatés dans leur genre mais maîtrisés et jolis. L'intrigue par contre est risible. La mise en place du contexte est téléphonée au possible et on devine bien vite tout ce qu'il va se passer par la suite : triangle amoureux, affrontements avec des rivaux démoniaques et autres esprits, prise de conscience de l'héroïne jusqu'à la confrontation finale au ciel où tout se dénouera dans une grande révélation amoureuse. Mais qu'importe l'intrigue après tout si les personnages sont attachants ? Hélas ce n'est pas le cas du tout. Outre les deux frères démons qui sont clichés au possible dans leur rôle de beaux ténébreux, l'héroïne est une vraie cruche au comportement de gamine, l'idéal japonais de la femme douce, naïve et bonne ménagère qui résout tout par son affection, son abnégation et le pouvoir de l'amour. Quant à la toute fin de ce manga, elle est tellement gnangnan que j'en ai éclaté de rire. Ce n'est vraiment pas un manga pour moi, et même pour les amatrices du genre je pense qu'elles peuvent trouver bien mieux ailleurs.