Les derniers avis (20164 avis)

Couverture de la série Je voudrais être tué par une lycéenne
Je voudrais être tué par une lycéenne

J’ai emprunté ce diptyque au vu du titre, franchement intrigant, laissant entrevoir un fantasme malsain de la part du personnage principal. Et en effet, notre bonhomme, Haruto, a mis de côté une carrière et certaines études pour se retrouver nommé professeur dans un lycée, dans l’unique but d’être assassiné par une de ses lycéennes ! Le dessin n’est pas désagréable, avec un trait très fin (et des décors au rendu proche de photos retravaillées), même si certains corps sont un peu trop « allongés », et si les clins d’œil de la psychologue sont un peu trop récurrents et bizarres… Quant à l’intrigue, je trouve qu’elle n’a pas tenu ses promesses en matière d’originalité et de suspens. En effet, ça s’étire beaucoup trop en longueur, sans réellement apporter grand-chose, dès lors que Haruto a intégré son lycée. Les intrigues parallèles ne m’ont pas passionné. Maho, la fille « choisie » par Haruto pour le tuer souffre d’un dédoublement de la personnalité – sous le nom de Kahori (elle est amoureuse de Haruto), est aimée par un lycéen jaloux de Haruto, et elle est inséparable d’une amie surdouée et autiste, alors même que l’ancienne petite amie de Haruto, nouvelle psychologue dans l’établissement scolaire, joue un peu l’intermédiaire entre tous les personnages. Je me suis franchement ennuyé sur une bonne partie du premier tome. Le second est sensé amener à cet assassinat (qui doit en plus ne pas laisser de traces, n’incriminer personne). La tension monte, mon intérêt un peu moins je dois dire. En fait, les petits aspects fantastiques qui apparaissent parfois ne parviennent pas à faire sortir l’intrigue d’une certaine léthargie, l’ensemble tournant finalement trop à la bluette, tout le côté malsain et étrange qui entourait l’histoire s’effaçant devant ses aspects convenus et peu captivants. Je suis sorti clairement déçu de cette lecture.

26/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Cyberpunk 2077 - Kickdown
Cyberpunk 2077 - Kickdown

Kickdown s'adresse avant tout aux inconditionnels de Cyberpunk 2077 et de son univers. On est immédiatement plongé dans l'ambiance de Night City, ses gangs, sa complexité et son argot très spécifique, dont la compréhension suppose une certaine familiarité préalable. On y retrouve même, une fois n'est pas coutume, un personnage secondaire issu d'un autre volume, Cyberpunk 2077 - XOXO. Dans un tel contexte, il est crucial que le récit et les dessins parviennent à captiver, surtout pour ceux qui découvriraient cet univers. Graphiquement, l'ensemble tient la route. Jake Elphik illustre les trois premiers chapitres avec un style dynamique et des aplats noirs évoquant Mike Mignola. Son trait, bien soutenu par des couleurs parfaitement en phase avec l'identité visuelle de Cyberpunk 2077, s'avère efficace. Tommaso Bennato prend le relais pour le dernier chapitre, avec un dessin plus précis, plus lumineux, dans une veine proche de Paul Pope. Le résultat visuel est solide, sans être particulièrement marquant. Côté scénario, c'est moins convaincant. L'intrigue mêle gangs, vengeance et trahisons sur fond de courses automobiles à travers Night City. L'héroïne, marquée par la mort de son père et la chute de son gang, tente de retrouver d'anciens complices, manipulée par des flics corrompus. Elle mise sur ses talents de pilote et de voleuse pour approcher sa cible, tout en poursuivant un objectif personnel qui restera flou jusqu'au dénouement. Le problème, c'est qu'elle manque de relief et peine à susciter l'empathie. Ses exploits au volant et ses confrontations armées semblent assez téléphonés. Quant au retournement final, il surprend, mais pas dans le bon sens : mal préparé et abrupt, il repose sur des motivations peu claires, comme s'il fallait forcer une conclusion désabusée pour coller à l'image sombre de Cyberpunk. Cela sonne un peu faux. Bref, très moyennement convaincu même si le comics respecte bien l'univers de Cyberpunk et que le dessin est de bon niveau. Note : 2,5/5

26/06/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Cargo - Pavillon Barbare
Cargo - Pavillon Barbare

Etrange album que ce dernier... j'avoue n'avoir jamais réussi à rentrer dedans. Cette histoire un peu folle d'un cargo qui, symboliquement part à la dérive avec son capitaine alcoolique remplacé par cette jeune femme dont on apprend au fil du récit le parcours, m'est apparu complètement improbable. Je suis pourtant amateur d'histoires farfelues, mais pour le coup, ce côté "réaliste" et le peu de crédibilité que j'ai pu accorder à l'enchainement des événements aura eu raison de mon intérêt pour l'histoire. J'ai même failli abandoner en cours de route. Déjà, j'avoue ne pas être un grand fan du coup de crayon de Clément Belin ; ajoutez à cela une histoire dans laquelle je n'ai pas réussi à rentrer... bon ba, on va pas se forcer.

25/06/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Doomsday war
Doomsday war

En l'an 2206, la Terre est à l'agonie, épuisée par l'exploitation humaine. Seules 16 nations subsistent, mais leur survie est compromise selon l'IA mondiale chargée d’évaluer la situation. Pour éviter l'extinction, une solution radicale est adoptée : un tournoi décisif où chaque nation envoie un champion. Le vainqueur choisira quelle population devra être éradiquée. Ces combattants sont de jeunes mutants aux pouvoirs surnaturels, chacun maîtrisant une aptitude propre. Le tout se déroule dans l'arène du tournoi d’Annihi-Nation. Passé ce pitch dystopique, Doomsday War est un pur seinen de baston, enchaînant les duels spectaculaires entre super-combattants, entrecoupés de flashbacks explicatifs et de dialogues en plein affrontement. L'ensemble semble surtout conçu pour permettre à l’auteur de se lâcher graphiquement : poses théâtrales, mise en scène exubérante, effets de style à foison. Il faut reconnaître que c'est techniquement très solide. Le dessin claque, les planches ont de l'allure, et malgré des pouvoirs parfois nébuleux, la lisibilité reste correcte. En revanche, le scénario tient sur un post-it. L'idée des mutations aux capacités absurdes manque de crédibilité, et le ton se veut constamment grave, au point d'en devenir parfois risible. Chaque combat s'accompagne de révélations qui tombent comme des deus ex machina : tel personnage semblait battu ? Eh non, son pouvoir caché est encore plus invraisemblable qu'annoncé. À cela s'ajoute un rythme étiré, avec des duels interminables qui s'étalent sur plusieurs tomes, plus verbeux que réellement haletants. Et les flashbacks censés enrichir les personnages alourdissent encore la progression. C'est visuellement très réussi, et les fans d'action stylisée y trouveront sans doute leur compte. Mais l'histoire manque cruellement d’ampleur, les combats se répètent, et l'ensemble tourne vite à la démonstration creuse. Je suis resté sur ma faim. Note : 2,5/5

25/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Bomb Road
Bomb Road

Je note mon ressenti et mon peu d’appétence pour le pur militaire, mais sans doute que les amateurs d’histoire linéaire et burnée avec des beaux avions – les amateurs de « Top Gun » par exemple (que je n’ai pas vu) – y trouveront davantage leur compte. Pour ce qui me concerne, ça m’a largement laissé sur ma faim. Le dessin des avions est très bon – c’est d’ailleurs la marque de fabrique de cette collection de Paquet. Les décors sont eux aussi bien travaillés. Pour les personnages, c’est plus basique. Surtout, la colorisation informatique donne un rendu lisse et laid qui ne me convient pas, et qui gâche le ressenti, car globalement le dessin est intéressant. Le récit est assez linéaire et manque clairement d’aspérités. Grosso modo nous suivons les différentes missions d’un pilote des Marines durant plusieurs périodes de la guerre du Vietnam, qui perd des camarades, se pose des questions, est un valeureux soldat. Du déjà vu hélas. Quant à l’inévitable love story, qui n’apparait que sur la fin, elle est franchement expédiée. A réserver aux inconditionnels du genre. Mais sur le sujet, il y a mieux ailleurs je trouve.

25/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Inexistences
Inexistences

Je ne suis absolument pas un inconditionnel de Christophe Bec mais cet album me faisait pas mal envie (peu sur le fond mais surtout sur la forme). Malheureusement pour moi (pour nous), je rejoins en grande partie l’analyse de Gruizzli. Je reconnais beaucoup d’audace et d’ambition sur ce projet mais finalement à aucun moment ça ne m’a touché. Alors que la forme se veut immersive, je suis resté tout du long en retrait du monde et des personnages. Le fantastique et monde déployés ont eu du mal à marcher sur moi (trop froid). Quand à la forme narrative, bien qu’originale, elle n’a pas su me contenter, ça donne du crédit à l’univers mais au détriment des protagonistes. Bref pas d’attachement de créé, je ne déconseillerai certainement pas mais pas pour moi.

24/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Forêt
La Forêt

Ma médiathèque ne possède que le premier tome, mais celui-ci se lit comme un one-shot – ce qu’il était probablement au départ, rien ne laissant penser à une suite à la fin de l’album. J’ai été étonné de retrouver au scénario Vincent Perez, que je ne connaissais qu’en tant qu’acteur. Disons que son histoire se laisse lire, mais il manque quelque chose de plus original pour la faire sortir des sentiers battus. Car Perez nous plonge dans l’univers arthurien (Merlin, Viviane, les lieux connus de la forêt de Brocéliande), y ajoutant des éléments postérieurs du folklore breton (l’Ankou), des fées plus ou moins mauvaises, etc. Mais pour le reste, le scénario est assez léger, et assez peu captivant. J’ai été au bout de l’album, mais je pense l’oublier rapidement. Le dessin d’Ogier est globalement bon, dynamique. Mais la colorisation est parfois un peu trop criarde et baveuse.

24/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Woods
Woods

J’ai démarré ma lecture sans attente particulière mais plus j’avançais plus je déchantais. Je me retrouve totalement dans l’avis de Ro. Cet album n’amène vraiment rien de novateur, on a droit à une énième quête post-apo tendance écologique. Bon pourquoi pas ? Je me considère comme bon public … sauf qu’ici ça été l’encéphalogramme plat. Je suis un peu vache, il y a quelques bonnes idées éparses mais c’est emballé dans un truc tellement sans relief que j’ai terminé ma lecture sur un sentiment de perte de temps. Le graphisme n’a pas ma préférence mais passe plutôt bien, c’est vraiment dans les personnages, péripéties, messages … que ça coince. C’est mou, ça manque de fond et finalement ça apparaît assez puéril (même pour un jeune public). Bof bof donc.

23/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Paradise
Paradise

De Sokal, je préfère rester sur la relative bonne impression laissée par sa série Canardo. Car « Paradise » ne m’a pas convaincu. Je ne suis jamais réellement entré dans le récit, que j’ai trouvé mollasson, tout étant étiré. C’est mou et peu crédible. Il faut dire que Sokal a mélangé pas mal de choses. Que ce soit pour les décors – on est dans une partie fantasmée de l’Afrique, dont le nom et les décors mêlent Sahel et Afrique noire, avec quelques touches orientales. Quant au récit, il mélange réalisme et quelques petites touches fantaisistes (les bestioles en particulier), une sorte d’aventure avec quelques accointances avec des luttes post-coloniales. C’est un peu – beaucoup – fourre-tout, mais Sokal ne fait pas prendre la mayonnaise. Un rythme mou donc, mais aussi une intrigue pas vraiment captivante. De l’aventure exotique qui peut se laisser lire (assez vite d’ailleurs, de nombreux passages ne sont pas très bavards). Davantage une affaire d’ambiance qu’un récit prenant. Pourquoi pas ? Mais je n’y ai pas trouvé mon compte. En postant mon avis, j’ai vu que les adeptes des jeux vidéo créés par Sokal ont été satisfaits. Sans doute cette ambiance dont je parle était-elle proche de ces univers. Mais je ne connais pas ces jeux, et cette série m’a laissé sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

23/06/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Les Sanctuaires
Les Sanctuaires

C'est avec un certain sentiment de déception que je referme cet album... Sa lecture partait pourtant très bien, j'ai adoré la première moitié qui nous fait découvrir le personnage, sa vie et son problème. Malgré moultes analyses médicales et spécialistes, la médecine n'arrive pas à trouver l'origine de la souffrance et de la quasi-paralysie de ses jambes. Jonglant entre une vie en France et au Japon, Sébastien va découvrir la spiritualité et la méditation asiatique vers laquelle il va finalement se tourner, la science n'ayant pas pu lui apporter de réponse ni de solution. C'est là que commence une nouvelle partie du récit que j'ai moins apprécié. Car dans ce récit auto-biographique, Sébastien Pons va nous dépeindre longuement sa pratique de méditation. Pour le coup, ce n'est pas tant le sujet qui m'a dérangé (même si c'est pas vraiment mon truc) mais le fait que malgré des planches magnifiques, j'ai trouvé qua ça s'étalait trop en longueur et que cela cassait le rythme narratif qu'il avait construit dans la première partie de l'album. J'ai fini l'album avec beaucoup de mal, j'ai même failli lâcher en route. Dommage car son dessin à de la personnalité et j'ai beaucoup apprécié la douceur de ses couleurs qui se marient parfaitement avec son coup de crayon.

23/06/2025 (modifier)