SPOILER
Un album très dérangeant , faut dire que je ne m’attendais pas du tout à ça et que je ne sais plus comment j’en suis venue à le prendre à la bibli.
Peut être que j’ai été attirée par son aspect graphique, c’est vrai que je le trouve très beau, j’adore la créativité du dessin et sa « folie » mais en même temps cela reste accessible à la lecture, même si c’est parfois trop bavard (les longs échanges avec Panthère notamment).
Mais j’ai commencer à avancer avec inquiétude dans ma lecture en voyant tous les sous entendu malsain qui arrivaient (les massages, le visage du père illisible, la panthère qui lèche le dos de Christine), je me suis alors dit qu’on allait vers une métaphore d’une agression pedophile, à la fin ça me semble bien être le cas mais le rôle de la panthère me laisse perplexe : le doute sur ses intensions est mis de manière volontaire et je ne comprend pas vraiment pourquoi.
La dernière réplique de la petite Christine me semble aussi très adulte alors qu’elle avait jusqu’à présent des réactions vraiment de son âge (enfant), puis je me suis souvenue de la réponse du narrateur dans la Bd Comment j’ai tué Pierre qui faisait très adulte aussi mais qu’il avait bien dit dans la vraie vie à son agresseur, donc peut être .
Dans l’ensemble je ne recommande pas cette bd car j’en ressors avec un sentiment de malaise et de tristesse, c’est un peu le genre d’œuvre où j’ai envie de dire : à ne pas mettre entre toutes les mains.
(Par contre c’est drôle en lisant les critiques des autres lecteurs je ne reconnais pas du tout ma lecture et c’est assez rare, lol)
Chantal Montellier a été un pilier de la première période des éditions des Humanoïdes associés, chez qui elle a publié pas mal d’albums, même si elle semble un peu oubliée aujourd’hui (si j’en crois le peu d’avis placés sur ses séries).
J’en ai lu un certain nombre, et, malgré une certaine originalité – voire une originalité certaine, et de réelles qualités, j’ai toujours eu du mal à accrocher complètement. Et c’est encore le cas avec cet album.
Le dessin a quelque chose de Tardi dans l’utilisation d’un Noir et Blanc assez gras et pour les visages des personnages. Pas désagréable. Mais c’est surtout la colorisation qui me gêne, comme le plus souvent avec cette auteure. J’ai parlé de Noir et Blanc. Mais elle introduit aussi des touches de couleur (cela donne une sorte de bichromie), et très souvent elle n’utilise que des dégradés de gris. C’est original, et sans doute très daté. Mais le rendu très froid ne me convient pas forcément.
Les histoires s’inspirent pour certaines d’auteurs comme Guyotat (dont le pavé – seule œuvre évoquée ici que j’aie lue – est ici retranscrit en quatre pages !), ou Woolf, c’est parfois une création de Montellier. C’est très court à chaque fois et là aussi ça m’a laissé froid, je n’ai pas vraiment accroché.
Je n’ai pas vraiment accroché au dessin, et à la mise en pages (un texte – y compris les dialogues – relativement abondant, placé sous les cases). Et le début s’est avéré plutôt chiant. C’est dire si j’ai dû me faire un peu violence pour aller plus loin et ne pas abandonner ma lecture sur ces très mauvaises impressions. Je l’ai fait parce qu’apparemment plusieurs lecteurs y avaient trouvé d’énormes qualités.
Bon, arrivé au bout, je dois reconnaitre que cet album ne m’a définitivement pas accroché, qu’il n’est sans doute pas fait pour moi. Car, malgré un dernier tiers virant sur le thriller, et quelques saillies drolatiques dans les dialogues (surtout lorsque Anne parle de sa sœur), j’ai trouvé l’ensemble un peu indigeste, et parfois ennuyeux.
Fond et forme ne sont pas engageants (trop verbeux, trop statique, trop nombriliste, je ne sais pas), et en plus sur la fin j’ai trouvé pas mal de passages hautement improbables (l’intello New-yorkaise finissant SDF en recherchant sa sœur – celle-ci la retrouvant après l’avoir vue dans un reportage télé sur les SDF !; le délire autour de cet amoureux transi qui se finit par un duel au lance-roquette qui éparpille des dizaines de flics), ou alors des trucs m’ont échappé.
Bof bof donc.
Illustrer des textes de chanson en bande dessinée est assez courant et débouche d’ordinaire à mes yeux sur des albums totalement dispensables. Cet opus consacré aux chansons de Boby Lapointe ne fait pas exception à la règle.
J’espérais pourtant que l’inventivité des textes du chansonnier, ses jeux de mots et ses double-sens permettraient aux différents artistes de nous proposer quelque chose de frais et d’inventif. Malheureusement, si l’ensemble des auteurs nous livrent un travail tout à fait correct, aucune des histoires inspirées des textes de Boby Lapointe ne leur apporte quoi que ce soit en plus.
Tout au plus cet album permet-il de découvrir ou de redécouvrir certains textes (et pour apprécier ceux-ci, un support écrit n'est pas inutile tant les jeux de mot foisonnent, mais un livre ne suffit pas et, immanquablement, pour vraiment apprécier ces textes, écouter le chansonnier est une nécessité). L’évocation de la carrière de Boby Lapointe, grâce aux introductions de chaque chanson, est quant à elle, trop succincte pour me contenter.
Au final, tout ce que je retiendrai, c’est qu’il y a dans la liste des intervenants quelques noms assez connus de la BDsphère. Pour le reste, malheureusement, cet album rejoindra les autres lus dans cette collection au rang des ‘totalement dispensables’.
Décidément, cette collection qui propose des récits pour adultes avec des personnages de DC Comics qui ce situe hors de la continuité (donc pas besoin de connaitre le statu quo d'un univers en entier qui de toute façon change tous les 5 ans) est vraiment décevant la plupart du temps.
La première chose qui m'a frappé est que le dessin est très bon...pour de l'illustration. Pris séparément, il y a de bonnes cases sauf que la BD est un art séquentiel et le trait du dessinateur est trop figé pour ça, surtout au niveau des visages. Toutes les tentatives d'humours ne fonctionnent pas à cause des visages constamment constipé des personnages.
Sinon, le scénario devient vite inutilement compliqué et a fini par me lasser. Il reste quelques scènes pas trop et des bons dialogues savoureux gâché par le dessin. Les nouveaux personnages ne m'ont pas du tout intéressé.
J'ai voulu découvrir cette série qui présente un nombre impressionnant de bons voire de très bons avis. Autant s'essayer sur le top pour me rendre moins allergique à ce type de création.
Damned encore raté! La malédiction de la famille Sôma m'a laissé de marbre. J'ai retrouvé les habituels réserves qui m'envahissent quand je lis ces œuvres. Les personnages androgynes clonés aux postures neurasthéniques ont une pensée des plus banale.
Ils/elles sont souvent limité(e)s dans leur langage à des phrases de 10 mots au plus. Cela produit une multiplication des bulles qui rend la lecture désagréable mais automatique et sans approfondissement perso. J'ai trouvé qu'il y avait bien trop de personnages. Cela assure la longévité commerciale de la série mais diminue la cohérence du récit.
Ensuite le graphisme reste élégant mais toujours identique avec des personnages lisses et une absence totale de décors travaillés. Il reste une succession de visages qui bavardent à l'infini par segments basiques.
Encore une déception.
Gros bof me concernant.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en empruntant cet album, je pensais avoir affaire à une revisite du programme Apollo. En fait ça n’est pas vraiment ça.
Mais je dois dire que très rapidement je me suis ennuyé durant ma lecture, le rythme lent, le manque – ou la quasi absence de péripéties sur de longues plages m’a engourdi, au point que je me suis désintéressé de l’intrigue, pas spécialement captivante.
Le dessin est correct, mais, là aussi, pas suffisamment appliqué, inégal en tout cas.
Une lecture décevante, sur laquelle je ne reviendrai pas.
J'ai trouvé cette lecture assez décevante car Yves H propose un scénario assez décousu. L'introduction musclée rappelle un début de James Bond mais le personnage disparait bien vite au profit d'un clone (puis deux) dont je n'ai pas compris son/leur apparition.
Cela donne un récit assez confus où on ignore les motivations des différentes parties en présence ( maffia chinoise, service secret chinois et américains, ambassade). Même l'ambiance futuriste est plombé par des détails comme la disquette. Le déroulement du récit est assez convenu avec des facilités qui permettent au clone de se faufiler entre des méchants assez maladroits.
Le graphisme de Hermann est evidemment très maîtrisé dans ses plans, ses vues et ses découpages. Toutefois si j'étais fan dans les années 70 je trouve que la répétition des mêmes profils physiques me lasse d'autant plus que l'auteur propose un environnement minimal assez glacial.
Une lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir
Je n'ai pas accroché à cette adaptation du roman de H.G.Wells. Pourtant la thématique des expérimentations de type "apprenti sorcier" a montré sa pertinence tout au long du siècle. Elle reste encore d'actualité c'est dire la vision du romancier britannique. Mais je trouve que Tamaillon survole la question et que l'on reste dans le spectaculaire superficiel.
Le rythme est rapide, fluide ce qui donne une lecture divertissante sans plus.
J'avais beaucoup apprécié le travail du duo Legars/Conzatti dans L'écolier en bleu du peintre Chaïm Soutine. Mais là où son "crayonné" gras correspondait parfaitement aux tourments artistiques du peintre, je trouve qu'ici cela manque de précision "scientifique" pour rendre l'horreur des expériences de Moreau.
C'est dommage car son trait est séduisant et original.
Une lecture assez décevante par rapport à la richesse de l'œuvre originale.
Je voulais mieux connaitre l'œuvre de Posy Simmonds qui a reçu le prix d'Angoulême cette année et j'ai fini par emprunter les albums disponibles à la bibliothèque.
En lisant la première page, j'ai tout de suite trouvé que le dessin était bon...et la narration vraiment poussive. En effet, on mélange le texte brut avec le dessin et c'est pas du tout agréable à lire. Comme c'est une adaptation d'un roman, on dirait que l'autrice a juste prit les extraits les plus important et qu'elle a dessiné autour.
Heureusement, il y a aussi des pages qui sont de la pur BD et cela devient plus agréable à lire, mais cela n'a pas suffit pour que je trouve le récit plus intéressant. Les thèmes abordés par l'autrice ne me passionnent pas du tout et j'en ai rien à foutre des problèmes des personnages ennuyeux au possible.
J'ai tenu 50 pages histoire de dire que j'en avais lu assez pour écrire un avis.
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Panthère
SPOILER Un album très dérangeant , faut dire que je ne m’attendais pas du tout à ça et que je ne sais plus comment j’en suis venue à le prendre à la bibli. Peut être que j’ai été attirée par son aspect graphique, c’est vrai que je le trouve très beau, j’adore la créativité du dessin et sa « folie » mais en même temps cela reste accessible à la lecture, même si c’est parfois trop bavard (les longs échanges avec Panthère notamment). Mais j’ai commencer à avancer avec inquiétude dans ma lecture en voyant tous les sous entendu malsain qui arrivaient (les massages, le visage du père illisible, la panthère qui lèche le dos de Christine), je me suis alors dit qu’on allait vers une métaphore d’une agression pedophile, à la fin ça me semble bien être le cas mais le rôle de la panthère me laisse perplexe : le doute sur ses intensions est mis de manière volontaire et je ne comprend pas vraiment pourquoi. La dernière réplique de la petite Christine me semble aussi très adulte alors qu’elle avait jusqu’à présent des réactions vraiment de son âge (enfant), puis je me suis souvenue de la réponse du narrateur dans la Bd Comment j’ai tué Pierre qui faisait très adulte aussi mais qu’il avait bien dit dans la vraie vie à son agresseur, donc peut être . Dans l’ensemble je ne recommande pas cette bd car j’en ressors avec un sentiment de malaise et de tristesse, c’est un peu le genre d’œuvre où j’ai envie de dire : à ne pas mettre entre toutes les mains. (Par contre c’est drôle en lisant les critiques des autres lecteurs je ne reconnais pas du tout ma lecture et c’est assez rare, lol)
Lectures
Chantal Montellier a été un pilier de la première période des éditions des Humanoïdes associés, chez qui elle a publié pas mal d’albums, même si elle semble un peu oubliée aujourd’hui (si j’en crois le peu d’avis placés sur ses séries). J’en ai lu un certain nombre, et, malgré une certaine originalité – voire une originalité certaine, et de réelles qualités, j’ai toujours eu du mal à accrocher complètement. Et c’est encore le cas avec cet album. Le dessin a quelque chose de Tardi dans l’utilisation d’un Noir et Blanc assez gras et pour les visages des personnages. Pas désagréable. Mais c’est surtout la colorisation qui me gêne, comme le plus souvent avec cette auteure. J’ai parlé de Noir et Blanc. Mais elle introduit aussi des touches de couleur (cela donne une sorte de bichromie), et très souvent elle n’utilise que des dégradés de gris. C’est original, et sans doute très daté. Mais le rendu très froid ne me convient pas forcément. Les histoires s’inspirent pour certaines d’auteurs comme Guyotat (dont le pavé – seule œuvre évoquée ici que j’aie lue – est ici retranscrit en quatre pages !), ou Woolf, c’est parfois une création de Montellier. C’est très court à chaque fois et là aussi ça m’a laissé froid, je n’ai pas vraiment accroché.
Pourquoi je déteste Saturne
Je n’ai pas vraiment accroché au dessin, et à la mise en pages (un texte – y compris les dialogues – relativement abondant, placé sous les cases). Et le début s’est avéré plutôt chiant. C’est dire si j’ai dû me faire un peu violence pour aller plus loin et ne pas abandonner ma lecture sur ces très mauvaises impressions. Je l’ai fait parce qu’apparemment plusieurs lecteurs y avaient trouvé d’énormes qualités. Bon, arrivé au bout, je dois reconnaitre que cet album ne m’a définitivement pas accroché, qu’il n’est sans doute pas fait pour moi. Car, malgré un dernier tiers virant sur le thriller, et quelques saillies drolatiques dans les dialogues (surtout lorsque Anne parle de sa sœur), j’ai trouvé l’ensemble un peu indigeste, et parfois ennuyeux. Fond et forme ne sont pas engageants (trop verbeux, trop statique, trop nombriliste, je ne sais pas), et en plus sur la fin j’ai trouvé pas mal de passages hautement improbables (l’intello New-yorkaise finissant SDF en recherchant sa sœur – celle-ci la retrouvant après l’avoir vue dans un reportage télé sur les SDF !; le délire autour de cet amoureux transi qui se finit par un duel au lance-roquette qui éparpille des dizaines de flics), ou alors des trucs m’ont échappé. Bof bof donc.
Chansons de Boby Lapointe en bandes dessinées
Illustrer des textes de chanson en bande dessinée est assez courant et débouche d’ordinaire à mes yeux sur des albums totalement dispensables. Cet opus consacré aux chansons de Boby Lapointe ne fait pas exception à la règle. J’espérais pourtant que l’inventivité des textes du chansonnier, ses jeux de mots et ses double-sens permettraient aux différents artistes de nous proposer quelque chose de frais et d’inventif. Malheureusement, si l’ensemble des auteurs nous livrent un travail tout à fait correct, aucune des histoires inspirées des textes de Boby Lapointe ne leur apporte quoi que ce soit en plus. Tout au plus cet album permet-il de découvrir ou de redécouvrir certains textes (et pour apprécier ceux-ci, un support écrit n'est pas inutile tant les jeux de mot foisonnent, mais un livre ne suffit pas et, immanquablement, pour vraiment apprécier ces textes, écouter le chansonnier est une nécessité). L’évocation de la carrière de Boby Lapointe, grâce aux introductions de chaque chanson, est quant à elle, trop succincte pour me contenter. Au final, tout ce que je retiendrai, c’est qu’il y a dans la liste des intervenants quelques noms assez connus de la BDsphère. Pour le reste, malheureusement, cet album rejoindra les autres lus dans cette collection au rang des ‘totalement dispensables’.
Suicide Squad - Blaze
Décidément, cette collection qui propose des récits pour adultes avec des personnages de DC Comics qui ce situe hors de la continuité (donc pas besoin de connaitre le statu quo d'un univers en entier qui de toute façon change tous les 5 ans) est vraiment décevant la plupart du temps. La première chose qui m'a frappé est que le dessin est très bon...pour de l'illustration. Pris séparément, il y a de bonnes cases sauf que la BD est un art séquentiel et le trait du dessinateur est trop figé pour ça, surtout au niveau des visages. Toutes les tentatives d'humours ne fonctionnent pas à cause des visages constamment constipé des personnages. Sinon, le scénario devient vite inutilement compliqué et a fini par me lasser. Il reste quelques scènes pas trop et des bons dialogues savoureux gâché par le dessin. Les nouveaux personnages ne m'ont pas du tout intéressé.
Fruits Basket
J'ai voulu découvrir cette série qui présente un nombre impressionnant de bons voire de très bons avis. Autant s'essayer sur le top pour me rendre moins allergique à ce type de création. Damned encore raté! La malédiction de la famille Sôma m'a laissé de marbre. J'ai retrouvé les habituels réserves qui m'envahissent quand je lis ces œuvres. Les personnages androgynes clonés aux postures neurasthéniques ont une pensée des plus banale. Ils/elles sont souvent limité(e)s dans leur langage à des phrases de 10 mots au plus. Cela produit une multiplication des bulles qui rend la lecture désagréable mais automatique et sans approfondissement perso. J'ai trouvé qu'il y avait bien trop de personnages. Cela assure la longévité commerciale de la série mais diminue la cohérence du récit. Ensuite le graphisme reste élégant mais toujours identique avec des personnages lisses et une absence totale de décors travaillés. Il reste une succession de visages qui bavardent à l'infini par segments basiques. Encore une déception.
Astronauts in trouble
Gros bof me concernant. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en empruntant cet album, je pensais avoir affaire à une revisite du programme Apollo. En fait ça n’est pas vraiment ça. Mais je dois dire que très rapidement je me suis ennuyé durant ma lecture, le rythme lent, le manque – ou la quasi absence de péripéties sur de longues plages m’a engourdi, au point que je me suis désintéressé de l’intrigue, pas spécialement captivante. Le dessin est correct, mais, là aussi, pas suffisamment appliqué, inégal en tout cas. Une lecture décevante, sur laquelle je ne reviendrai pas.
Zhong Guo
J'ai trouvé cette lecture assez décevante car Yves H propose un scénario assez décousu. L'introduction musclée rappelle un début de James Bond mais le personnage disparait bien vite au profit d'un clone (puis deux) dont je n'ai pas compris son/leur apparition. Cela donne un récit assez confus où on ignore les motivations des différentes parties en présence ( maffia chinoise, service secret chinois et américains, ambassade). Même l'ambiance futuriste est plombé par des détails comme la disquette. Le déroulement du récit est assez convenu avec des facilités qui permettent au clone de se faufiler entre des méchants assez maladroits. Le graphisme de Hermann est evidemment très maîtrisé dans ses plans, ses vues et ses découpages. Toutefois si j'étais fan dans les années 70 je trouve que la répétition des mêmes profils physiques me lasse d'autant plus que l'auteur propose un environnement minimal assez glacial. Une lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir
L'Île du docteur Moreau de H.G. Wells
Je n'ai pas accroché à cette adaptation du roman de H.G.Wells. Pourtant la thématique des expérimentations de type "apprenti sorcier" a montré sa pertinence tout au long du siècle. Elle reste encore d'actualité c'est dire la vision du romancier britannique. Mais je trouve que Tamaillon survole la question et que l'on reste dans le spectaculaire superficiel. Le rythme est rapide, fluide ce qui donne une lecture divertissante sans plus. J'avais beaucoup apprécié le travail du duo Legars/Conzatti dans L'écolier en bleu du peintre Chaïm Soutine. Mais là où son "crayonné" gras correspondait parfaitement aux tourments artistiques du peintre, je trouve qu'ici cela manque de précision "scientifique" pour rendre l'horreur des expériences de Moreau. C'est dommage car son trait est séduisant et original. Une lecture assez décevante par rapport à la richesse de l'œuvre originale.
Tamara Drewe
Je voulais mieux connaitre l'œuvre de Posy Simmonds qui a reçu le prix d'Angoulême cette année et j'ai fini par emprunter les albums disponibles à la bibliothèque. En lisant la première page, j'ai tout de suite trouvé que le dessin était bon...et la narration vraiment poussive. En effet, on mélange le texte brut avec le dessin et c'est pas du tout agréable à lire. Comme c'est une adaptation d'un roman, on dirait que l'autrice a juste prit les extraits les plus important et qu'elle a dessiné autour. Heureusement, il y a aussi des pages qui sont de la pur BD et cela devient plus agréable à lire, mais cela n'a pas suffit pour que je trouve le récit plus intéressant. Les thèmes abordés par l'autrice ne me passionnent pas du tout et j'en ai rien à foutre des problèmes des personnages ennuyeux au possible. J'ai tenu 50 pages histoire de dire que j'en avais lu assez pour écrire un avis.