Je ne connaissais pas du tout ce roman de Lovecraft. En lisant rapidement le résumé disponible sur Wikipédia, ce comics semble fidèle au roman, mais cela n'est pas assez pour en faire une bonne BD. Lovecraft est un auteur difficile à adapter et ce one-shot le prouve encore une fois.
Le dessin est pas trop mal si c'était une histoire d'aventure, mais il n'est pas fait pour du Lovecraft. Je n'ai pas ressenti les émotions d'angoisses que j'ai lorsque je lis la prose de Lovecraft. En fait, je n'ai pas ressenti grand chose de ce récit. Il arrive pleins de péripéties au héros et je m'en foutais. Les monstres ne sont pas du tout terrifiant et peut-être qu'ils l'étaient plus lorsqu'ils étaient seulement décrites dans le roman original de Lovecraft et que l'imagination du lecteur fait le reste. Il faut dire que je n'ai pas trop aimé la trop grande présence des monstres, une des raisons de l'originalité de Lovecraft est qu'au final le surnaturel est peu présent ou alors arrive de manière graduelle. Ici, on est plus dans une aventure fantastique quelconque et j'ai cru au début que c'était un récit original de la part d'auteurs qui voulaient rendre hommage à Lovecraft.
À noter que les auteurs rendent aussi hommage à Little Nemo et c'est pratiquement les meilleurs moments de l'album.
Petit-Jacques est une bande dessinée guadeloupéenne qui met en scène les contes créoles dans un cadre contemporain, celui du quotidien de Petit-Jacques, un enfant vif et courageux, entouré de sa famille.
C’est une initiative vraiment intéressante, car elle permet de découvrir des légendes et créatures surnaturelles typiques des Antilles-Guyane. Même si certaines rappellent parfois des figures européennes, elles gardent une originalité propre et traduisent bien l’imaginaire local. Surtout, la série offre un bel aperçu des coutumes et traditions antillaises, à travers des scènes de vie intimes et familiales qui, en tant que lecteur métropolitain, m’ont dépaysé et touché.
Malheureusement, sur le plan graphique, le niveau reste très amateur. Le dessin est maladroit, l’encrage devient de plus en plus lourd au fil des tomes, les couleurs numériques manquent d’harmonie, et les visages sont souvent ratés ou incohérents. La mise en scène, elle aussi, manque de justesse, avec un rythme bancal qui empêche de bien s’immerger. Petit-Jacques se lit par curiosité et pour ce qu’il transmet culturellement, mais au-delà de ça, la série peine à convaincre.
Mouais, ben voilà une série dans laquelle je ne suis jamais réellement entré, et dont le souvenir s’estompe quelques jours après sa lecture.
Le dessin tout d’abord, pas mon truc. Il n’est pas illisible, ça peut passer, mais je ne l’ai pas trouvé beau, et en plus souvent brouillon, avec un trait gras, une absence de détails et une colorisation qui accentue ce manque de nuance. J’ai aussi eu du mal à distinguer certains personnages (la « terroriste » du début, la fille du professeur, et l’agente du Pentagone sont franchement sur le même moule…).
Un a priori négatif sur le visuel donc, mais qui n’a fait que renforcer celui ressenti avec l’histoire dès le premier tome. Je l’ai trouvée elle aussi brouillonne, en tout cas vraiment obscure et franchement peu emballante. Mais, si l’intrigue dans ses grandes lignes ne m’a pas convaincu, il y a aussi des détails qui m’ont fait tiquer.
Comme ce virus informatique, sorte de cheval de Troie créé aux débuts de l’informatique grand public, qui se révèle encore efficace trente ans plus tard (alors qu’on imagine que les « contre-feux » ont sensiblement progressé !). Ou alors ces personnages évoquant leurs rencontres au temps de la guerre froide, mais qui ne semblent pas avoir tant vieilli que ça une trentaine d’années plus tard…
Quant à cette histoire de nouvelle race humaine, super évoluée, je n’ai pas trouvé qu’elle permettait de sauver le reste (leurs super pouvoirs et leurs objectifs m’ont paru improbables), et c’est très laborieusement, en survolant certaines pages, que j’ai poursuivi ma lecture.
Our Summer Love propose une romance estivale classique, mais sans relief. L’histoire est convenue, les personnages peu développés, et l’émotion tombe à plat. Les dessins sont jolis, mais ne suffisent pas à compenser le manque de profondeur. Une lecture oubliable.
Je vais me démarquer de mes prédécesseurs car, si j’ai trouvé des qualités à cette série, j’en suis ressorti passablement déçu.
Le point fort se trouve dans la facilité avec laquelle on entre dans l’histoire. C’est dû au dessin, simple et fluide, à une mise en page aérée (pas de gaufrier, souvent quelques rares dessins – parfois un ou deux seulement – par page). Cela s’explique aussi par la simplicité du récit, qui nous entraine de plain-pied dans une intrigue où une atmosphère étrange, dérangeante, instille peu à peu l’horreur, l’angoisse.
L’auteur joue aussi sur une sorte de récit choral, durant lequel les quelques protagonistes que nous suivons (habitants de l’immeuble, voisin d’en face, policier enquêtant sur le grand nombre de victimes dans cet immeuble où se déroule l’essentiel de l’intrigue) présentent leur version des faits, de leur ressenti : on revoit sous divers angles certains faits, qui se complètent ensuite.
Mais voilà, outre que l’horreur n’est pas a priori un genre que j’affectionne (j’ai pourtant un faible pour certaines histoires d’Ito), j’ai trouvé au bout d’un moment que ça tournait en rond, et que les procédés qui justement m’avaient permis d’entrer facilement dans l’histoire, finissaient par m’en faire sortir peu à peu.
En effet ça tourne en rond, les dialogues, peu nombreux, se répètent (souvent on a droit en même temps à ce que pense et ce que dit le personnage, souvent la même chose). Certes, on tourne en rond dans l’immeuble et cela ajoute à l’aspect stressant, mais ici on n’est pas dans Shining, ça ronronne trop, et au bout d’un moment, je me suis ennuyé.
De jolies critiques et une nostalgie quelque peu honteuse m'ont mené à cette BD sur les Chevaliers du Zodiaque.
A propos du Goldorak de Dorison, Bajram & co, j'avais rédigé la conclusion, fort adaptée à nos Chevaliers : "avec ce projet, on a donc du vrai Goldorak, ce qui tout à la fois est le signe d'une indéniable réussite, qu'une réelle limite."
Dans le cas présent, le cahier des charges est parfaitement respecté : la réussite visuelle est indiscutable, les éléments clés sont parfaitement repris, pour autant, comment considérer l'ensemble en tant qu'adulte ? Oui, le gloubi-boulga mythologique proposé par Saint Seiya est parfaitement ridicule, les combats frénétiques sont finalement bien sages et vite expédiés après des incantations au charme nostalgique finalement bien creux : "par la comète de Pégase, par la poussière de diamants, etc."
Certes, l'ensemble fonctionne surtout si l'on s'amuse d'une incantation, si une armure d'or émerveille, si le panache d'une réplique et d'un regard ténébreux balancés juste avant un combat fait rêver, mais le rythme soutenu, la relative habileté de l'intrigue et donc des illustrations au fort pouvoir nostalgique, permettent à l'ensemble de procurer un moment de lecture régressivement agréable.
Je serais bien moins enthousiaste que l'avis précédant.
Je ne suis pas un gros fan du personnage de Tarzan, mais j'ai de bons souvenirs du film de Disney et la série animé qui a suivit ensuite et parmi les comics de Tarzan que j'ai lu certaines étaient pas mal. C'est donc un personnage qui sans me passionner, ne m'est pas totalement indifférent. Après avoir trouvé cette série à la bibliothèque et vu l'avis positif sur BDthèque, j'ai emprunté les deux tomes en me disant que je n'avais rien à perdre.
Je ne suis jamais rentré dans le premier tome. Je trouve le dessin vraiment moche, c'est du réalisme que je n'aime pas du tout et les couleurs n'arrangent pas les choses. L'histoire en elle-même n'est pas totalement mauvaise, mais si on connait l'histoire de Tarzan il y a rien de nouveau vu qu'on sait comment ça va se passer. Cela n'aurait peut-être moins dérangé de savoir déjà l'histoire si le dessin était meilleur.
Quant au second tome, j'ai mieux apprécié le dessin qui est pas mal et il y a une ambiance qui s'y dégage. J'aurais aimé que ça soit le dessin du premier tome parce que cette fois-ci c'est le scénario qui m'a moins convaincu. On est dans de l'aventure à l'ancienne à base de temple oubliée, de prêtresse et de vallée remplit de dinosaures. Il y a tellement de clichés du genre qu'on dirait presque une parodie. Je trouve que ce type de récit a mal vieillis et en plus l'action est souvent trop rapide. Cela se sent qu'on condense un roman en une BD qui possède un nombre limite de pages.
Mouais. Ça n’est clairement pas ma came. Le titre pourtant m’avait intrigué, et poussé à emprunter cet album. Mais l’histoire m’a d’un bout à l’autre laissé de côté.
Le dessin déjà. Plutôt original et possédant de réelles qualités, mais pas mon truc. En particulier je n’aime a priori pas du tout les visages aux traits totalement effacés. En plus, ça renforce ici la froideur générale, le malaise – mais aussi l’ennui que j’ai ressenti.
Le titre et la couverture annonce dès le départ le thème, et quasiment l’intégralité de ce que va nous proposer l’histoire. Nous ne suivons pas un couple après copulation et autres Tetris corporel, mais plutôt la désagrégation du sentiment amoureux. Pourquoi pas ?
Mais ici rien n’est réellement développé, expliqué, on reste dans le non-dit, voire le silence gêné, avec une narration un peu – beaucoup – décousue. L’album est très vite lu, mais je l’ai traversé sans y trouver mon compte, sans m’attacher aux personnages (on ne voit donc pas leurs visages et leurs sentiments, leurs expressions, mais en plus on ne connait finalement rien d’eux).
Gros bof.
Un polar relativement classique dans son déroulé, trainant avec lui pas mal de déjà-vu. Ça ressemble pas mal à un téléfilm. Et donc je n’en suis pas friand.
L’intrigue baigne à fond dans le monde de la Franc-Maçonnerie – et pour le coup toutes les obédiences, toutes les loges y passent. On a même droit à pas mal de présentations et dialogues un peu longs pour nous les présenter ! Jouant sur un ésotérisme franchement pas novateur (avec évidemment une entame plusieurs siècles auparavant - ici durant la Révolution - pour finir sur une enquête contemporaine), le scénario ménage certes des rebondissements (surtout à propos des victimes, leur ordre et les méthodes employées), mais peine à captiver.
Car, malgré le grand nombre de meurtres, j’ai trouvé que ça trainait, que tout se déroulait sur un rythme monotone et sur une trame linéaire. Avec une fin qui m’a en plus paru abrupte.
Concernant le dessin, là aussi un avis mitigé. Les décors sont souvent détaillés, avec un rendu très réaliste parfois proche de la photo. Mais les personnages sont trop statiques. Mais bon, l’aspect graphique est globalement celui qui m’a le plus contenté. Pour l’histoire, je suis resté sur ma faim.
L'album a attiré mon attention parce que j'ai vu le logo 2000 AD sur la couverture et que j'ai envie de lire autant de séries en français issue de ce magazine britannique qui a influencé le monde des comics.
J'ai été terriblement déçu. L'univers futuriste imaginé par les auteurs est pas trop mal, mais au final les trois longues histoires de cet album ne m'ont pas convaincu ou plutôt les deux premières parce que j'ai fini par feuilleté l'album. On est dans du récit d'enquêteurs comme il y en a des centaines. Certes, ça se passe dans le futur et pas dans un milieu contemporain du genre la campagne anglaise, New York ou Paris, mais des séries mélangeant le polar et la science-fiction j'en ai déjà lu et meilleur que cette série. Les personnages sont quelconques et je me suis rapidement ennuyé au point où j'oubliais facilement ce que je venais de lire.
Le pire est le dessin que je n'ai pas du tout aimé quoique je pense que ce sont les couleurs informatiques qui rendent le dessin froid et un peu moche. Le dessin dans le monde anglo-saxon a vraiment prit un mauvais coup lorsque l'information est arrivé ! Peut-être que les gros fans de science-fiction vont mieux aimer que moi.
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H. P. Lovecraft - Kadath l'inconnue
Je ne connaissais pas du tout ce roman de Lovecraft. En lisant rapidement le résumé disponible sur Wikipédia, ce comics semble fidèle au roman, mais cela n'est pas assez pour en faire une bonne BD. Lovecraft est un auteur difficile à adapter et ce one-shot le prouve encore une fois. Le dessin est pas trop mal si c'était une histoire d'aventure, mais il n'est pas fait pour du Lovecraft. Je n'ai pas ressenti les émotions d'angoisses que j'ai lorsque je lis la prose de Lovecraft. En fait, je n'ai pas ressenti grand chose de ce récit. Il arrive pleins de péripéties au héros et je m'en foutais. Les monstres ne sont pas du tout terrifiant et peut-être qu'ils l'étaient plus lorsqu'ils étaient seulement décrites dans le roman original de Lovecraft et que l'imagination du lecteur fait le reste. Il faut dire que je n'ai pas trop aimé la trop grande présence des monstres, une des raisons de l'originalité de Lovecraft est qu'au final le surnaturel est peu présent ou alors arrive de manière graduelle. Ici, on est plus dans une aventure fantastique quelconque et j'ai cru au début que c'était un récit original de la part d'auteurs qui voulaient rendre hommage à Lovecraft. À noter que les auteurs rendent aussi hommage à Little Nemo et c'est pratiquement les meilleurs moments de l'album.
Petit-Jacques
Petit-Jacques est une bande dessinée guadeloupéenne qui met en scène les contes créoles dans un cadre contemporain, celui du quotidien de Petit-Jacques, un enfant vif et courageux, entouré de sa famille. C’est une initiative vraiment intéressante, car elle permet de découvrir des légendes et créatures surnaturelles typiques des Antilles-Guyane. Même si certaines rappellent parfois des figures européennes, elles gardent une originalité propre et traduisent bien l’imaginaire local. Surtout, la série offre un bel aperçu des coutumes et traditions antillaises, à travers des scènes de vie intimes et familiales qui, en tant que lecteur métropolitain, m’ont dépaysé et touché. Malheureusement, sur le plan graphique, le niveau reste très amateur. Le dessin est maladroit, l’encrage devient de plus en plus lourd au fil des tomes, les couleurs numériques manquent d’harmonie, et les visages sont souvent ratés ou incohérents. La mise en scène, elle aussi, manque de justesse, avec un rythme bancal qui empêche de bien s’immerger. Petit-Jacques se lit par curiosité et pour ce qu’il transmet culturellement, mais au-delà de ça, la série peine à convaincre.
Filii
Mouais, ben voilà une série dans laquelle je ne suis jamais réellement entré, et dont le souvenir s’estompe quelques jours après sa lecture. Le dessin tout d’abord, pas mon truc. Il n’est pas illisible, ça peut passer, mais je ne l’ai pas trouvé beau, et en plus souvent brouillon, avec un trait gras, une absence de détails et une colorisation qui accentue ce manque de nuance. J’ai aussi eu du mal à distinguer certains personnages (la « terroriste » du début, la fille du professeur, et l’agente du Pentagone sont franchement sur le même moule…). Un a priori négatif sur le visuel donc, mais qui n’a fait que renforcer celui ressenti avec l’histoire dès le premier tome. Je l’ai trouvée elle aussi brouillonne, en tout cas vraiment obscure et franchement peu emballante. Mais, si l’intrigue dans ses grandes lignes ne m’a pas convaincu, il y a aussi des détails qui m’ont fait tiquer. Comme ce virus informatique, sorte de cheval de Troie créé aux débuts de l’informatique grand public, qui se révèle encore efficace trente ans plus tard (alors qu’on imagine que les « contre-feux » ont sensiblement progressé !). Ou alors ces personnages évoquant leurs rencontres au temps de la guerre froide, mais qui ne semblent pas avoir tant vieilli que ça une trentaine d’années plus tard… Quant à cette histoire de nouvelle race humaine, super évoluée, je n’ai pas trouvé qu’elle permettait de sauver le reste (leurs super pouvoirs et leurs objectifs m’ont paru improbables), et c’est très laborieusement, en survolant certaines pages, que j’ai poursuivi ma lecture.
Our summer love
Our Summer Love propose une romance estivale classique, mais sans relief. L’histoire est convenue, les personnages peu développés, et l’émotion tombe à plat. Les dessins sont jolis, mais ne suffisent pas à compenser le manque de profondeur. Une lecture oubliable.
Appartement
Je vais me démarquer de mes prédécesseurs car, si j’ai trouvé des qualités à cette série, j’en suis ressorti passablement déçu. Le point fort se trouve dans la facilité avec laquelle on entre dans l’histoire. C’est dû au dessin, simple et fluide, à une mise en page aérée (pas de gaufrier, souvent quelques rares dessins – parfois un ou deux seulement – par page). Cela s’explique aussi par la simplicité du récit, qui nous entraine de plain-pied dans une intrigue où une atmosphère étrange, dérangeante, instille peu à peu l’horreur, l’angoisse. L’auteur joue aussi sur une sorte de récit choral, durant lequel les quelques protagonistes que nous suivons (habitants de l’immeuble, voisin d’en face, policier enquêtant sur le grand nombre de victimes dans cet immeuble où se déroule l’essentiel de l’intrigue) présentent leur version des faits, de leur ressenti : on revoit sous divers angles certains faits, qui se complètent ensuite. Mais voilà, outre que l’horreur n’est pas a priori un genre que j’affectionne (j’ai pourtant un faible pour certaines histoires d’Ito), j’ai trouvé au bout d’un moment que ça tournait en rond, et que les procédés qui justement m’avaient permis d’entrer facilement dans l’histoire, finissaient par m’en faire sortir peu à peu. En effet ça tourne en rond, les dialogues, peu nombreux, se répètent (souvent on a droit en même temps à ce que pense et ce que dit le personnage, souvent la même chose). Certes, on tourne en rond dans l’immeuble et cela ajoute à l’aspect stressant, mais ici on n’est pas dans Shining, ça ronronne trop, et au bout d’un moment, je me suis ennuyé.
Saint Seiya - Les Chevaliers du Zodiaque - Time Odyssey
De jolies critiques et une nostalgie quelque peu honteuse m'ont mené à cette BD sur les Chevaliers du Zodiaque. A propos du Goldorak de Dorison, Bajram & co, j'avais rédigé la conclusion, fort adaptée à nos Chevaliers : "avec ce projet, on a donc du vrai Goldorak, ce qui tout à la fois est le signe d'une indéniable réussite, qu'une réelle limite." Dans le cas présent, le cahier des charges est parfaitement respecté : la réussite visuelle est indiscutable, les éléments clés sont parfaitement repris, pour autant, comment considérer l'ensemble en tant qu'adulte ? Oui, le gloubi-boulga mythologique proposé par Saint Seiya est parfaitement ridicule, les combats frénétiques sont finalement bien sages et vite expédiés après des incantations au charme nostalgique finalement bien creux : "par la comète de Pégase, par la poussière de diamants, etc." Certes, l'ensemble fonctionne surtout si l'on s'amuse d'une incantation, si une armure d'or émerveille, si le panache d'une réplique et d'un regard ténébreux balancés juste avant un combat fait rêver, mais le rythme soutenu, la relative habileté de l'intrigue et donc des illustrations au fort pouvoir nostalgique, permettent à l'ensemble de procurer un moment de lecture régressivement agréable.
Tarzan (Bec)
Je serais bien moins enthousiaste que l'avis précédant. Je ne suis pas un gros fan du personnage de Tarzan, mais j'ai de bons souvenirs du film de Disney et la série animé qui a suivit ensuite et parmi les comics de Tarzan que j'ai lu certaines étaient pas mal. C'est donc un personnage qui sans me passionner, ne m'est pas totalement indifférent. Après avoir trouvé cette série à la bibliothèque et vu l'avis positif sur BDthèque, j'ai emprunté les deux tomes en me disant que je n'avais rien à perdre. Je ne suis jamais rentré dans le premier tome. Je trouve le dessin vraiment moche, c'est du réalisme que je n'aime pas du tout et les couleurs n'arrangent pas les choses. L'histoire en elle-même n'est pas totalement mauvaise, mais si on connait l'histoire de Tarzan il y a rien de nouveau vu qu'on sait comment ça va se passer. Cela n'aurait peut-être moins dérangé de savoir déjà l'histoire si le dessin était meilleur. Quant au second tome, j'ai mieux apprécié le dessin qui est pas mal et il y a une ambiance qui s'y dégage. J'aurais aimé que ça soit le dessin du premier tome parce que cette fois-ci c'est le scénario qui m'a moins convaincu. On est dans de l'aventure à l'ancienne à base de temple oubliée, de prêtresse et de vallée remplit de dinosaures. Il y a tellement de clichés du genre qu'on dirait presque une parodie. Je trouve que ce type de récit a mal vieillis et en plus l'action est souvent trop rapide. Cela se sent qu'on condense un roman en une BD qui possède un nombre limite de pages.
L'Amour, après
Mouais. Ça n’est clairement pas ma came. Le titre pourtant m’avait intrigué, et poussé à emprunter cet album. Mais l’histoire m’a d’un bout à l’autre laissé de côté. Le dessin déjà. Plutôt original et possédant de réelles qualités, mais pas mon truc. En particulier je n’aime a priori pas du tout les visages aux traits totalement effacés. En plus, ça renforce ici la froideur générale, le malaise – mais aussi l’ennui que j’ai ressenti. Le titre et la couverture annonce dès le départ le thème, et quasiment l’intégralité de ce que va nous proposer l’histoire. Nous ne suivons pas un couple après copulation et autres Tetris corporel, mais plutôt la désagrégation du sentiment amoureux. Pourquoi pas ? Mais ici rien n’est réellement développé, expliqué, on reste dans le non-dit, voire le silence gêné, avec une narration un peu – beaucoup – décousue. L’album est très vite lu, mais je l’ai traversé sans y trouver mon compte, sans m’attacher aux personnages (on ne voit donc pas leurs visages et leurs sentiments, leurs expressions, mais en plus on ne connait finalement rien d’eux). Gros bof.
La Conjuration des Vengeurs
Un polar relativement classique dans son déroulé, trainant avec lui pas mal de déjà-vu. Ça ressemble pas mal à un téléfilm. Et donc je n’en suis pas friand. L’intrigue baigne à fond dans le monde de la Franc-Maçonnerie – et pour le coup toutes les obédiences, toutes les loges y passent. On a même droit à pas mal de présentations et dialogues un peu longs pour nous les présenter ! Jouant sur un ésotérisme franchement pas novateur (avec évidemment une entame plusieurs siècles auparavant - ici durant la Révolution - pour finir sur une enquête contemporaine), le scénario ménage certes des rebondissements (surtout à propos des victimes, leur ordre et les méthodes employées), mais peine à captiver. Car, malgré le grand nombre de meurtres, j’ai trouvé que ça trainait, que tout se déroulait sur un rythme monotone et sur une trame linéaire. Avec une fin qui m’a en plus paru abrupte. Concernant le dessin, là aussi un avis mitigé. Les décors sont souvent détaillés, avec un rendu très réaliste parfois proche de la photo. Mais les personnages sont trop statiques. Mais bon, l’aspect graphique est globalement celui qui m’a le plus contenté. Pour l’histoire, je suis resté sur ma faim.
Brink
L'album a attiré mon attention parce que j'ai vu le logo 2000 AD sur la couverture et que j'ai envie de lire autant de séries en français issue de ce magazine britannique qui a influencé le monde des comics. J'ai été terriblement déçu. L'univers futuriste imaginé par les auteurs est pas trop mal, mais au final les trois longues histoires de cet album ne m'ont pas convaincu ou plutôt les deux premières parce que j'ai fini par feuilleté l'album. On est dans du récit d'enquêteurs comme il y en a des centaines. Certes, ça se passe dans le futur et pas dans un milieu contemporain du genre la campagne anglaise, New York ou Paris, mais des séries mélangeant le polar et la science-fiction j'en ai déjà lu et meilleur que cette série. Les personnages sont quelconques et je me suis rapidement ennuyé au point où j'oubliais facilement ce que je venais de lire. Le pire est le dessin que je n'ai pas du tout aimé quoique je pense que ce sont les couleurs informatiques qui rendent le dessin froid et un peu moche. Le dessin dans le monde anglo-saxon a vraiment prit un mauvais coup lorsque l'information est arrivé ! Peut-être que les gros fans de science-fiction vont mieux aimer que moi.