Les derniers avis (20388 avis)

Couverture de la série De mémoire
De mémoire

Je n'ai pas grand chose à ajouter aux avis précédents. A partir d'une idée de départ qui tient la route les deux auteurs expérimentés bâclent une histoire bien improbable. Dès le début je trouve que Corbeyran joue petit jeu avec ce personnage ,proposé sans envergure, aux capacités mentales exceptionnelles. En fait cela simplifie immédiatement le récit car le scénario n'approfondit pas la personnalité sociale de Nick. Avec une suite made in CIA rocambolesque voire ridicule avec mamie gâteuse comme chef d'équipe de bras cassés , j'ai trouvé que le récit tombait de plusieurs marches. Je veux bien que l'auteur règle ses comptes avec l'agence américaine mais de cette façon pas grand monde va y croire. Cela donne vraiment l'impression d'un travail vite fait et pour moi indigne de la collection "Grand Angle". Même le graphisme de Winoc m'a semblé en dessous de sa qualité habituelle. Certaines cases m'ont semblé peu abouties même si un bon dynamisme permet de ne pas lâcher la lecture en route. Une pauvre lecture à mes yeux mais heureusement très rapide.

28/09/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Île du Docteur Moreau
L'Île du Docteur Moreau

Pour le très peu que j'en ai lu, je ne suis pas fan de la littérature de H.G.Wells. Ce n'est pas cette adaptation qui me réconciliera avec cet auteur. Les débuts de la génétique sont contemporains de Wells et je comprends aisément que cet auteur utilise cette thématique pour son récit. Toutefois je n'accroche pas à la proposition de Dobbs qui fait de Moreau un être insignifiant psychologiquement et physiquement. C'est à l'opposé d'un Prendick version superman BG, capable de plus beaux exploits de combats avec un bras cassé. Je n'ai jamais trouvé le rythme de cette lecture entre aventure convenue, science-fiction improbable avec les moyens bricolages utilisés et une partie au discours social rudimentaire. Le graphisme de Fiorentino est très classique et dynamique. Toutefois j'ai trouvé la qualité des cases inégales. J'ai trouvé une certaine complaisance dans le sanguinolent au détriment de l'ambiance. Une lecture qui ne m'a pas fait vibrer et que j'ai lu d'un œil indifférent et sans émotion.

27/09/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 2/5
Couverture de la série Avatar - Au coeur des ombres
Avatar - Au coeur des ombres

Bon bon bon... Autant j'avais apprécié le premier film, autant les adaptations que je découvre me laissent la plupart du temps sur ma faim. Celui-ci est le troisième de l'univers que je lis et c'est celui que j'aurais le moins apprécié. Les deux premiers étaient assez quelconque, ce dernier est médiocre. Le dessin de Josh Hood est sec et rigide, ce qui est assez problématique à mon sens quand on dessine des Na'vi, et le scénario de Jeremy Barlow tiendrait presque sur une feuille de papier à cigarette... 96 pages pour ça ??? Franchement ça tient en dix pages le coeur de l'histoire... Et l'intérêt de l'histoire est au mieux anecdotique dans le contexte de cet univers ; une banale histoire de rivalité et de vengeance... Bref, à moins d'être un aficionado d'Avatar, cet album n'a que très peu d'intérêt.

27/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Billi 99
Billi 99

Mouais. Voilà un album qui ne m’a pas convaincu. Et d’abord son aspect graphique. Je connais Tim Sale de nom, mais je crois n’avoir jamais rien lu de lui. Par curiosité je suis allé voir ce qu’il avait fait sur d’autres séries ultérieures. C’est clairement meilleur, sans être forcément ma tasse de thé. Mais ici, alors que c’est semble-t-il sa première publication – aux États-Unis en tout cas (en 1991) – j’ai trouvé très moyen son travail, pas à mon goût, souvent maladroit et superficiel. Et la colorisation de Villarrubia ne m’a pas plu non plus. Quant à l’intrigue concoctée par Sarah Byam (que je découvre aussi avec cet album), elle aussi m’a laissé de côté. D’une part parce qu’elle ne m’a pas vraiment intéressé. Le côté polar est décevant, les personnages sont trop caricaturaux et superficiellement présentés. Ensuite le personnage de Billi, qui reprend un vague rôle de justicier (avec une épée et un chapeau qui lui donne un peu l’air d’un Zorro anachronique) n’est pas crédible. Dans ses déplacements (on tombe là dans un sous Batman ou autre super héros), mais aussi dans sa personnalité même, peu charismatique. Enfin les thèmes de la mafia, du méchant voulant racheter l’entreprise familiale de Billi, sont peu exploités et eux-aussi superficiels et caricaturaux : les textes introduisant chaque chapitre me laissaient entrevoir quelque chose de plus dense et profond, au lieu de quoi j’ai lu l’album – relativement épais – sans m’attacher aux personnages, à l’histoire. Gros bof me concernant.

27/09/2025 (modifier)
Par Présence
Note: 2/5
Couverture de la série Lune de guerre
Lune de guerre

Ce qui dans son cas, n’est pas une insulte mais une évidence. - Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Son édition originale date de 2000, il a bénéficié d’une réédition en 2013. Il a été réalisé par Jean Van Hamme pour le scénario, et par Hermann Huppen pour les dessins et les couleurs. Il comprend cinquante-quatre planches de bande dessinée. Il s’ouvre avec une introduction d’une page rédigée par le scénariste, évoquant la longue genèse du projet, dix ans d’attente avant que le dessinateur lui dise oui. Puis les trente personnages, y compris le chien, sont présentés à raison de cinq par pages, avec un visage extrait d’une case et un texte en colonne en dessous. Enfin un entrefilet du journal local qui titre : Une tomate aux crevettes fait quatre morts, cinq blessés et des millions de francs de dégâts. Quelque part dans la province française, l’hostellerie La ferme du Gaucher reçoit une noce, pour un repas, ainsi que quelques clients. Jean Maillard, le pater familias, souhaite la bienvenue à Dominique Cazeville qui vient d’épouser Jérôme Maillard, et intègre ainsi leur famille. Le grand-père Émilien Lantier, père d’Adrienne épouse de Jean, fait observer au marié qu’il épouse là un joli brin de fille, et il lui demande s’il a jeté un coup d’œil à la poitrine de la mère de la mariée. Fernand Cazeville, le père de la mariée, se lamente auprès de son épouse Suzanne qu’avec ou sans jaquette des paysans resteront toujours des paysans. Celle-ci lui fait observer qu’il s’agit de paysans qui possèdent deux mille hectares et qui font la pluie et le beau temps dans la région. Elle appellerait plutôt ça des propriétaires terriens, et elle lui conseille de se rappeler que ce sont eux qui payent le mariage. Georges Cazeville, le frère de Dominique, se présente à Laurence, la cousine de Jérôme, qui lui souhaite la bienvenue chez les ploucs. Toujours pendant le vin d’honneur, un peu plus loin, Freddy le contremaître de la propriété Maillard, demande à Catherine Maillard, pourquoi son père refuse d’assécher le marais de Cœur-Bois, car ça ferait pourtant une bonne pâture. Finalement, Franz Berger, le propriétaire de l’hostellerie et le cuisinier, indique que la mariée est servie. Toute la noce passe à table et le cuisinier annonce le menu : une tomate aux crevettes pour s’ouvrir les papilles, un pâté de cailles aux raisons, un sorbet de champagne comme trou normand et un civet de marcassin aux pleurotes et aux pêches. À une autre table, deux clients, Marcel Pellerin et Marie-Paule, regrettent que ce coin tranquille soit troublé par une noce. Une fois tout le monde assis, Jean Maillard félicite sa voisine Suzanne Cazeville pour ce mariage, tout en lui caressant fermement la cuisse. À une autre table, le major Bertram Willoughby et son épouse Mildred rappellent à leurs enfants Linda et Jimmy de ne pas dévisager les convives des autres tables. Alors que le repas commence, la mariée dit tout haut que les crevettes sont mauvaises. Jean Maillard exige qu’on appelle le patron et il lui intime de changer cette première entrée, ce que Franz Berger accepte tout en l’informant qu’il lui comptera un supplément. Le riche propriétaire ne l’entend pas de cette oreille, et ordonne que toute la noce quitte la table pour aller dans un autre restaurant… Dans l’édition de 2013, le lecteur commence par découvrir le court de texte de présentation de chacun des trente personnages, y compris le chien Riesling. Il s’attend alors à une intrigue bien fournie qui développera chacun de ces individus. Il se rend vite compte que chaque présentation synthétise la quasi-totalité des informations réparties dans les différentes scènes. En revenant sur cette introduction de la distribution, il remarque la note de l’éditeur qui précise que la description des personnages est reprise en partie de ce que le scénariste avait rédigé à l’attention du dessinateur. En conséquence de quoi, il réajuste son horizon d’attente, passant d’une étude de personnages à un récit tout en tension au fur et à mesure que l’affrontement devient inéluctable et qu’il prend des proportions de massacre. Cela produit un effet un peu étrange : le lecteur s’attendait à ce que leur psychologie soit étoffée, et finalement tout est dit dans ces présentations. Par exemple, pour François Jeannot professeur de philosophie et amateur de randonnées à vélo : la deuxième caractéristique explique sa présence dans la ferme du Gaucher, la première sa réaction consistant à accepter ce qu’il ne peut changer. D’une certaine manière, pour pleinement apprécier le récit, il vaut mieux éviter de lire ces portraits. Faisant fi de ces fiches sur les membres de la noce, les membres du staff et les clients, le lecteur entame la bande dessinée proprement dite. Il apprécie que le casus belli surgisse dès la troisième planche et que la situation dérape dès la suivante. L’une des fiches mentionne un récit se déroulant en vingt-quatre heures : il suffit d’un rien pour que la fierté des deux coqs soit entachée, que l’orgueil et la vanité deviennent mauvaises conseillères, et que deux hommes s’opposent, l’un et l’autre voulant imposer sa volonté dans un conflit d’intérêts, une opposition irréconciliable entre deux intérêts opposés. Le premier, Jean Maillard, commande et on obéit, s’opposer à lui c’est lui déclarer la guerre, déclencher un conflit. Il a payé pour deux entrées, et il ne peut pas laisser passer le fait qu’une entrée servie à un convive, qui plus est la mariée, soit de mauvaise qualité. C’est une question d’honneur, et c’est également une question de domination, de position dominante, une question de principe. En face, le propriétaire de l’hostellerie se montre tout aussi buté : c’est pour lui aussi une question de principe, toute prestation est payante car il a des emprunts à rembourser, et il ne se laissera pas intimider chez lui, par un individu despotique et belliqueux. Sur ces prémices, le lecteur consent volontiers à suspendre sa crédulité et à accepter que la situation dégénère, s’envenime et tourne au conflit armé. De son côté, le dessinateur accomplit une narration visuelle impressionnante. Il sait faire en sorte que chaque personnage présente une particularité qui le rende immédiatement identifiable, malgré la distribution importante. Il donne à chacun, soit une coupe de cheveux différente, soit une tenue vestimentaire spécifique, soit une morphologie personnelle, et souvent un ensemble de chacune de ces caractéristiques. Le lecteur distingue sans difficultés les uns et les autres, grâce à leur âge, leur langage corporel, leur tenue, leur expression de visage, autant d’éléments participant à montrer leur caractère propre. Ses qualités de metteur en scène participent également à savoir qui est qui en fonction de l’endroit où il se trouve, de sa réaction à tel ou tel autre protagoniste. Il opte pour une direction d’acteurs majoritairement naturaliste, renforçant ainsi la plausibilité de ce que découvre le lecteur. De temps à autre, il s’amuse avec une expression un peu révélatrice : la formidable assurance de Marie-Paule face à Freddy, le flegme très britannique du major Willoughby observant les moutons à la jumelle, ou encore le contentement de Suzanne Cazeville réajustant sa boucle d’oreille, en descendant l’escalier après une séance de jambes en l’air. Le lecteur admire également la clarté des prises de vue. L’artiste doit gérer deux huis clos : l’une dans la ferme du Gaucher, l’autre dans une résidence secondaire investie par le clan des Maillard. Il gère avec habileté la spatialisation des différentes pièces dans l’un et l’autre bâtiment, le lecteur comprenant immédiatement qui se trouve où. C’est également un vrai plaisir visuel que de pouvoir se dégourdir les jambes dans la campagne ou dans les bois, avec une mise en couleurs en noir & blanc avec nuances de gris une fois la nuit tombée. Hermann utilise des effets spéciaux avec parcimonie pour une grande efficacité : des onomatopées en rouge pour deux coups de feu, des silhouettes en ombre chinoise quand le commando Maillard s’approche de l’hostellerie de nuit, l’ambiance lumineuse sépia pour une scène du passé, l’effet de déchiquetage lors de l’explosion d’une grenade. Il sait manier le sous-entendu pour éviter le voyeurisme, en particulier lors d’une séance de viol abjecte. Il ne parvient pas toujours à ramener dans un registre réaliste, des actions moins probables comme les coups de feu tirés qui sectionnent les fils téléphoniques du premier coup. Le lecteur comprend dès les dix premières planches, même s’il n’a pas lu les fiches des personnages, que cette confrontation va connaître une escalade aussi meurtrière qu’absurde, et qu’il n’y aura pas beaucoup de survivants. Ce type de récit s’inscrit dans un sous-genre, entre suspense et montée de la violence, pour aboutir à un jeu de massacre. Le scénariste oppose deux clans, chacun mené par un homme dans la force de l’âge, étant parvenu à sa position soit par la force économique et une forme d’emprise sur sa famille, soit en travaillant dur pour monter sa propre entreprise, en acceptant des compromis à contrecœur. Dans les deux camps en faction, il y a des individus entièrement acquis à la cause de ces meneurs, il y a des suiveurs, et il y a ceux qui voudraient bien rester à l’écart du conflit, sans oublier les clients qui se retrouvent pris dans ce conflit pour avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Bien vite, le lecteur se trouve entraîné par cette mécanique implacable et finement réglée, tout en ayant conscience que le sort des uns et des autres devient totalement arbitraire, en fonction des caprices de l’auteur. Il constate que les confrontations n’apportent pas plus de consistance aux personnages. Il regrette que les auteurs ne poussent pas alors la folie de leurs personnages vers des actions encore plus radicales, jusqu’à l’absurde. Il regarde les uns et les autres se massacrer, presque mécaniquement, sentant son détachement grandir de manière inversement proportionnelle au déchaînement de violence. Un petit grain de sable, et tout part en sucette, jusqu’à se transformer en guerre ouverte entre deux clans, jusqu’à l’extermination. Le scénariste a imaginé un point de départ propice à l’escalade des confrontations, le dessinateur réalise une mise en scène vive, élégante et convaincante. Pourtant, petit à petit, la mécanique du massacre prend le dessus sur les personnages, la machine narrative fonctionnant avec une efficacité remarquable, écrasant les uns et les autres qui agissent eux aussi par automatismes conventionnels spécifiques à ce genre, jusqu’à la fin attendue et anticipée.

27/09/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Selina Kyle: Catwoman
Selina Kyle: Catwoman

Catwoman est un personnage que j'aime bien, mais je ne suis pas toujours convaincu par les séries la mettant en vedette. Il faut dire que cette série montre Catwoman en dehors de Gotham et comme c'est souvent le cas lorsque Batman vit des aventures en dehors de la ville, cela m'a vite ennuyé. Pour moi, Gotham est totalement intégré à Batman et son entourage et on ne peut se passer de cette ville. À la limite, cela ne m'aurait pas dérangé si au moins les récits étaient palpitants, mais la grosse méchante de la série qui pourrit la vie de Catwoman durant 3 tomes est vraiment sans intérêt. Les seuls moments qui m'ont un peu intéressé était lorsque Catwoman interagissait avec d'autres super-vilain comme ses scènes avec le Pingouin. Le reste c'est vraiment du comics de super-héros fade avec des grosses ficelles et de la facilité à la pelle. Il y a plein de dessinateurs et leurs styles vont du pas mal au franchement pas terrible. À moins d'être vraiment un gros fan de Catwoman, cette série est vraiment dispensable.

27/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Ultralazer
Ultralazer

Cette lecture n'est pas pour moi, c'est indéniable ! Mon souci avec cette série est que je trouve le niveau de lecture bien inférieur au public cible préconisé. En effet les dialogues et le vocabulaire proposés me semblent plus adaptés à un public 6/8 qu'à de jeunes ados de 12/13 ans. Ensuite le scénario est très linéaire rempli de facilités sans réel tension dramatique tant les fuyards s'échappent avec facilité. Enfin les astuces de réalité augmentée tiennent plus, pour moi, du gadget que d'une vraie profondeur du récit. Le graphisme s'apparente à de l'animation manga sans finesse. Sauf à vouloir s'orienter vers la minéralogie, je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à ce récit. 3 pour des 6/8 ans et 2 pour les plus âgés

26/09/2025 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série L'Astronef pirate
L'Astronef pirate

Certes une oeuvre de jeunesse de science-fiction de Guido Crepax mais l'histoire n'a pas de réel fil conducteur et ne m'a pas intéressé. Point d'érotisme ici. Une ambiance à la Barbarella. Le dessin est déjà bon et les costumes un peu baroques pour ces personnages qui se baladent d'une planète à l'autre dans un vaisseau. Les noms inventés par l'auteur sont rigolos à la fois pour les personnages et pour un pseudo langage scientifique. Comme l'indique la préface un des personnages s'appelle Armstrong, à l'époque où l'homme n'avait pas encore marché sur la Lune.

25/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Docteur Cymes
Docteur Cymes

Co-scénarisée par Michel Cymes, cette série humoristique le met en scène hors du cadre télévisuel qui l'a rendu célèbre, en l'imaginant viré de son émission TV et obligé de redevenir un simple médecin généraliste avec cabinet et patients réguliers. Je connais Michel Cymes de manière assez vague, principalement en dehors de son émission, à travers d'autres sujets télé, des événements caritatifs ou quelques extraits de ses bons mots. Je n'ai aucune désaffection pour le personnage, mais je ne saurais vraiment situer sa personnalité ni ses habitudes. Dans cette BD, il apparaît comme une personne qui ne mâche pas ses mots et apprécie la gente féminine, avec comme gag récurrent son addiction à la célébrité et son désir de retrouver sa place à la télévision. C'est le point fort de la série : le personnage principal possède une vraie structure et personnalité, ce n'est pas un stéréotype interchangeable. Le dessinateur a aussi su trouver le bon trait pour le représenter de manière expressive, sans tomber dans la caricature excessive. En revanche, le reste du dessin laisse à désirer, surtout dans les grandes cases occupant toute la page, où le style gros nez franco-belge formaté ressort trop. L'ensemble est très inégal visuellement, comme si le dessinateur avait été plus ou moins motivé ou paresseux selon les planches. Très vite, les gags se cantonnent au thème du simple médecin généraliste, déjà trop largement exploité dans d'autres BD humoristiques. Seuls quelques gags sont vraiment spécifiques au personnage de Michel Cymes, mais ils ne sont pas forcément plus drôles : son addiction à la télévision s'épuise rapidement et les gags autour du toucher rectal et de son attirance pour les femmes tombent dans un humour beauf. Trop souvent, il s'agit de situations où une femme est grosse ou moche et le docteur s'en trouve déçu, tandis qu'il devient ridicule devant les femmes sexy. Je n'ai souri qu'à une poignée de gags sur deux albums, la majorité des autres étant déjà vus, trop prévisibles ou simplement mal construits pour être drôles. Au final, cette BD n'apporte rien de réjouissant ni de novateur.

25/09/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Épinette Noire
Épinette Noire

Je pense que je suis passé à côté de cet album. Déjà, il faut dire que le dessin est particulier. Si je ne me trompe pas, c'est fait à l'aquarelle ou du moins cela me fait penser à ce type de peinture. Si j'aime bien l'aquarelle pour illustrer un moment, cela fonctionne moins bien pour l'art séquentiel. Les décors sont bien, mais les personnages bougent mal et sont un peu moches. Je pense que plusieurs lecteurs vont immédiatement refermer l'album juste en regardant le dessin. Ce qui n'aide pas est que clairement l'autrice n'utilise pas l'encre et dans ma tête habituée aux codes habituels du neuvième art, l'encre est essentielle à une BD professionnelle. Sans encre j'ai l'impression de lire un truc amateur sorti d'un fanzine ou d'un site où tout le monde peut publier n'importe quoi. À la limite, cela n'aurait pas été grave si le scénario était pas mal et je me suis ennuyé. J'ai lu l'album ce matin et déjà j'ai oublié une bonne partie de l'album tellement ce qui se passait n'a pas retenu mon attention. Les personnages ne sont pas attachants, les dialogues sont insipides... Dommage j'aurais voulu aimé un récit qui se passe dans le grand nord québécois. Peut-être que d'autres lecteurs vont mieux apprécier que moi.

25/09/2025 (modifier)