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Couverture de la série Lou ! Sonata
Lou ! Sonata

Je suis comme beaucoup de parents qui ont une ado , le partage de la lecture de Lou fut un must. Perso j'ai un ressenti mitigé sur la série: très bien au début puis un fléchissement. Quoiqu'il en soit la découverte chez mon libraire des deux premiers tomes de la saison 2 a impliqué leur achat immédiat. Je suis surpris de constater le peu d'engouement sur le site pour une série qui se classe dans le top jeunesse pour sa saison 1. En effet un seul avis cinq années après sa première parution, c'est étonnant. Je dois avouer que je n'ai pas été convaincu par cette suite. Bien sûr l'auteur exploite à fond une Lou qui a du mal à trouver sa place dans ce passage à la vie d'adulte. Le problème est que le vide qu'elle expérimente envahit de manière trop forte le scénario pour devenir un abîme de superficialité. Lou se retrouve vide dans des études imprécises, vide dans sa vie relationnelle ou dans ses objectifs. On retrouve une personne attachante mais qui se complait dans la facilité: hop un appart en centre ville, hop aucun problème de frais de scolarité, hop j'expérimente toutes les marques de bière que je cuve pendant les cours ( quand j'y vais), hop un héritage venu du ciel ( sans impôt en plus). Pour ma nièce de 19 ans qui a passé tout son temps derrière une caisse de supermarché pour payer ses frais de scolarité, le personnage de Lou est un rêve inaccessible. Le T2 abandonne le schéma d'un épisode pour une année scolaire afin de contracter l'espace et le temps autour d'une première expérience à la fois professionnelle et festive. Ici encore tout est bien qui finit bien dans un monde où les difficultés restent de surface. Il reste un graphisme très épuré et maitrisé qui séduira encore les fans de première heure. Perso je trouve que la mise en couleur se prêtait mieux à des épisodes collèges que la période fac. Un petit 3

20/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série La Crevette
La Crevette

2.5 Une comédie romantique qui m'a semblé correct sans plus. Il y a des moments sympathiques et l'histoire est un peu plus originale que la moyenne des bandes dessinées de ce genre, mais je n'ai pas été très passionné par le récit. Il faut dire que les personnages évoluent dans un environnement qui ne m'intéresse pas du tout. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs (cela m'a tout de même prit un peu de temps avant de voir où Zidrou voulait en venir avec son scénario) et j'ai pas ressenti beaucoup d'émotions ce qui est un gros défaut pour un récit censé me donner des émotions positifs. Bon, au moins le scénario m'a semblé moins léger que d'autres one-shot scénarisé par Zidrou qui tiennent sur deux lignes. Il reste le dessin qui est vraiment très bon et va parfaitement à ce type de BD.

19/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série La Guerre de la Dent-du-Troll
La Guerre de la Dent-du-Troll

Attention, cette BD s'adresse clairement aux nostalgiques des Livres dont Vous Etes le Héros des années 80 et 90, et plus précisément aux amateurs de la série Défis Fantastiques. A l'origine, The Trolltooth Wars est un roman de Steve Jackson paru en 1989, au moment où le genre était à son apogée. Il propose une histoire indépendante située en Allansia, le continent où se déroulent la plupart des Défis Fantastiques. Le récit, censé précéder les livres, réunit des personnages et éléments majeurs de La Citadelle du Chaos, Le Sorcier de la Montagne de Feu, La Créature Venue du Chaos, ainsi que quelques références à d'autres titres, dont le sorcier Yaztromo. Ce roman a été adapté en comics en 2017, et c'est cette adaptation que le Scriptarium vient de publier en France. Grand fan de LDVELH mais moins attaché aux Défis Fantastiques, je me suis plongé dans cette BD avec une curiosité teintée de nostalgie, sans attendre un chef-d'oeuvre, juste un plaisir régressif. Et au final, ce n'est pas mauvais du tout. Le dessin, très comics indé fantasy, manque d'ambition pour les décors (dommage pour ceux qui espéraient admirer l'Allansia), mais reste efficace. La narration graphique, quant à elle, fonctionne bien. L'histoire n'est pas très complexe mais elle possède un vrai charme, notamment grâce au plaisir de retrouver des lieux et des figures marquantes des livres. Le coeur du récit met en scène un conflit entre trois grands antagonistes issus des oeuvres de Steve Jackson, dont l'incontournable Sorcier de la Montagne de Feu. Le héros, un guerrier brutal mais neutre, sert idéalement d'avatar au lecteur-joueur, et il est accompagné d'un serviteur plus fin et spirituel qui apporte un contraste appréciable. Ce duo, ainsi que les antagonistes et personnages secondaires, constitue le vrai point fort de l'album : les personnages sont bien écrits, crédibles, dotés de dialogues réussis, et l'ensemble se suit avec plaisir. Les péripéties, sans être étonnantes, sont prenantes, portées par un rythme vif et de nombreuses ellipses qui donnent l'impression que beaucoup de choses se passent. On relève tout de même quelques incohérences par rapport aux livres d'origine, puisque certains évènements empêchent des actions que les lecteurs-joueurs étaient censés accomplir eux-mêmes, mais cela reste secondaire. Ma seule vraie déception concerne la conclusion : trop rapide, trop facile, presque expédiée. Un danger disparaît sans que l'on assiste à la scène, et l'autre est réglé sans grande difficulté par le héros. J'ai davantage apprécié le chemin que l'arrivée. L'édition française est soignée : un bel album cartonné, assez épais, avec quelques bonus intéressants, dont une carte d'ouverture (pas très jolie, mais appréciable) et des descriptions détaillées des lieux et personnages. Le lettrage des bulles de dialogues et onomatopées est cependant assez informatique et pas toujours très gracieux, dommage. Et il a manqué une relecture aussi puisque j'ai noté un mot manquant dans une bulle. En bref, c'est une BD surtout destinée aux vrais passionnés des Défis Fantastiques. Ce sont les références qui donnent tout son intérêt au récit, et sans elles on passerait à côté de la plupart de ses qualités. Avec une fin moins abrupte et des décors plus soignés, j'aurais trouvé l'ensemble très bien.

19/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Artifices
Artifices

L'histoire vraie de Robert-Houdin, l'illusionniste français que l'armée de Napoléon III envoya en Algérie en 1856 pour contrer les marabouts soufis de la rébellion. Un petit tour de passe-passe en images dans les coulisses de notre histoire coloniale. Tout le monde connait Robert-Houdin, le célèbre illusionniste. Ah oui, le roi de l'évasion des coffres fermés avec chaînes et cadenas ... Et bien non c'est pas lui. Robert-Houdin était franco-français et a vécu un peu avant le Houdini qui lui a volé la vedette. Ok, mais saviez-vous que notre Robert-Houdin national fut envoyé en Algérie pour 'pacifier' (c'est comme ça qu'on disait à l'époque, encore un tour de passe-passe) pour 'pacifier' les populations rebelles à la civilisation ? Et c'est cette histoire-vraie sur fond d'Histoire tout court, qu'est allé chercher le scénariste Mathieu Mariolle, féru d'histoire et de BD. Il est accompagné de l'aquarelliste basque Julen Ribas pour signer cet album : Artifices. Robert-Houdin c'est l'illusionniste dont l'américain Ehrich Weisz empruntera plus tard le nom pour devenir le fameux Houdini, roi de l'évasion (on confond souvent les deux). Mais revenons un peu plus tôt, aux débuts de ce XIXe, à notre français Jean-Eugène Robert-Houdin qui a donné ses lettres de noblesse à la prestidigitation, à l’illusionnisme, et relégué aux oubliettes les charlatans de foire. Le XIXe est le siècle du progrès, des expositions universelles, de la fée électricité et des sciences capables de miracles rationnels. L'horloger Robert-Houdin était passionné de « mécanique merveilleuse, de physique amusante, de magie scientifique ». Ses tournées émerveilleront l'Europe avec des tours qui reposent pourtant sur une vérité très simple : « ce que nous voyons n'est pas toujours réel ». Il voulait « tromper pour émerveiller, et non pour nuire ». Épuisé par ses tournées, Robert-Houdin est à la retraite, chez lui à Blois, en 1856 lorsque l'État Français de Napoléon III, empêtré dans une guerre coloniale qui dure un peu trop, vient le chercher pour une curieuse mission : « on lui demande de 'pacifier les esprits', d'utiliser ses talents de prestidigitateur pour ébranler les croyances populaires. L'objectif : briser l'autorité symbolique des chefs religieux kabyles », les fameux marabouts. Une surprenante mission qui fera dire à Baudelaire : « il appartenait à une société d'incrédules d'envoyer Robert-Houdin chez les Arabes pour les détourner des miracles ». Robert-Houdin vieillissant et usé, espère peut-être sauver quelques vies en acceptant à contre cœur la mission que l'armée veut lui confier. Dès son arrivée à Alger, les marabouts et la secte des Aïssaoua, menés par l'influent maître soufi Sidi Tahar Bou Tayeb, voient en lui une incarnation de Sheitan. Le personnage féminin de Nélia est librement inspiré de Lalla Fatma N'Soumer, héroïne de la résistance algérienne à la colonisation française : le dossier qui complète l'album met en avant le rôle des femmes dans la résistance. ? Ce sont les aspects historiques et culturels qui font tout l'attrait de cet album : ils sont soigneusement développés dans le dossier très complet qui termine l'album. Le scénario est somme toute assez simple : le personnage de Robert-Houdin est un esprit pacifiste pris entre deux feux, celui de la rébellion algérienne et celui des appétits colonialistes de l'armée française. Mais en filigrane, les auteurs nous laissent deviner le portrait d'une guerre coloniale féroce, sanglante et qui durera plus d'un demi-siècle. Salutaire, est ce rappel historique d'une guerre qui sera éclipsée par la suivante. ? Côté graphismes, les aquarelles de Julen Ribas dessinent une Algérie attachante, baignée de tons ocres. « J'avais découvert la face sombre de la colonisation, celle qui permettait à tous mes compatriotes de vivre de manière aisée » : ce sera l'amère conclusion du voyage de Robert-Houdin.

19/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Au-Dedans.
Au-Dedans.

Voilà un album plutôt original – un peu sur le fond, et bien plus sur la forme – et qui ne peut qu’intriguer ses lecteurs. L’intrigue est centrée autour un personnage maladroit et étrange, qui peine à exprimer clairement ses pensées, en tout cas qui peine à le faire dans le cadre imposé par la société. De fait, il est en grande partie inadapté à la société, même si certains de ses proches – sa sœur, sa mère, et la jeune femme médecin avec laquelle il noue une relation – tentent de le raccrocher à cette société. Confronté à la maladie de sa mère, il va quand même reprendre pied sur la réalité vers la fin. Bon, ça n’est pas toujours très clair, et certaines choses ont dû m’échapper. En particulier toutes les dernières pages autour de la femme médecin, qu’elles soient métaphoriques ou pas, cette conclusion m’a laissé de côté. La narration est souvent aussi elliptique, voire énigmatique que la pensée du héros, c’est un peu décousu. La mise en page est elle aussi hors norme, avec des cases aux formes et aux nombres très variables (on a parfois une petite case au milieu de la page, entourée de blanc donc). Déroutant. Le dessin est globalement très bon, semble-t-il rehaussé au lavis ou à l’aquarelle (toutes sortes de nuances de gris et de Noir et Blanc, avec certaines pages en couleurs). Ce dessin est centré sur les personnages, parfois en plan serré, les décors étant quasiment absents. Cela renforce la froideur de l’ensemble. Je ne suis pas fans des yeux, qui semblent être en permanence exorbités. Étrange, déroutant, avec quelques longueurs, les qualités – réelles – de cet album n’ont que partiellement contrebalancé les côtés obscurs et froids de ce récit.

19/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Au-delà de Neptune
Au-delà de Neptune

Une lecture plutôt sympa et très rapide – malgré une pagination conséquente – mais qui m’a laissé un peu sur ma faim. Qui me laisse en tout cas un goût de « trop peu » après avoir refermé l’album. Le dessin est agréable, et certaines planches sont vraiment jolies, avec une belle colorisation. Mais ce dessin est aussi avare de détails : comme pour l’intrigue, il joue davantage sur l’ambiance, les marges, que sur quelque chose de précis et fouillé. En effet, l’histoire est à la fois simple et légère. Plaisante à suivre, mais aussi manquant de développements, de profondeur. La société terrienne du XXIIIème siècle est à peine effleurée, alors que pourtant on nous la présente comme repoussante, l’Homme ayant visiblement continué à dégrader l’environnement, au point que des paysages sont projetés dans des intérieurs aux fenêtres closes, l’extérieur n’étant « pas beau à voir ». Le récit est centré sur une femme, qui voyage dans l’espace (depuis près d’une dizaine d’années), explore – de façon virtuelle – les diverses planètes rencontrées – en espérant y trouver les ressources qui manquent désespérément à la Terre. Ses messages/dialogues avec l’ordinateur de bord sont ses seuls moyens d’être entendue – à défaut d’être écoutée – avec quelques passages d’énervement, d’incompréhension presque amusants. Apparait aussi une autre jeune femme – dans des flash-backs – que l’héroïne a aimée, mais qu’elle a dû quitter pour sa mission spatiale. Comme je l’ai déjà écrit, ça se laisse lire facilement. Mais j’aurais aimé que soit plus étoffé l’intrigue. Surtout que la fin ouverte laisse le lecteur avec pas mal de questions. Mais bon, cela part du choix de l’auteur j’imagine. Note réelle 3,5/5.

19/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Rat City
Rat City

Si je connais le personnage de comics, j'avoue n'avoir jamais pris le temps d'aller découvrir ce personnage de Spawn. Mais loin d'être un énième épisode de ses aventures, nos auteurs nous proposent ici une version cyberpunk qui nous propulse en 2107. A cette période la guerre fait rage et une troupe d'élite de soldats augmentés version cyborgs foire magistralement sa mission ; la plupart des intervenants meurent et les rares survivants sont lourdement blessés. Peter Cairn, faisait parti du commando et s'est retrouvé amputé des deux jambes. Il se voit alors proposé des prothèses expérimentales et l'injection de nono-robots pour devenir un nouveau super-soldat. Mais forcément, ça va partir en sucette, un nouveau "monstre" est né... Le dessin de Zé Carlos est plutôt bon, nous immergeant parfaitement dans cet univers futuriste. Il se marie en tout cas parfaitement au scénario concocté par Erica Schultz. Le rythme soutenu du récit est parfaitement porté par un découpage élégant et nerveux, et on est vite happé par le destin de Peter Cairn. Voilà en tout cas un très bon premier tome qui donne envie de découvrir la suite !

19/11/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
Couverture de la série L'Épopée de la Sainte Tunique du Christ
L'Épopée de la Sainte Tunique du Christ

Disons-le tout de suite, comme on peut s'en douter, cette bande dessinée est plutôt réservée à un public de niche, à savoir un public catholique, comme bon nombre de bandes dessinées des Éditions du Triomphe. Parue peu avant la dernière ostension de la Sainte Tunique d'Argenteuil, les auteurs ambitionnent de retracer toute la trajectoire de cette tunique que la tradition de l'Église vénère comme étant celle ayant appartenu au Christ, et ayant été tissée par sa mère. Comme le Saint Suaire de Turin, la science n'a pu établir avec sûreté ni son authenticité, ni son inauthenticité. Tout comme la relique de Turin, d'ailleurs, son origine n'est retraçable qu'à partir du Moyen-Âge, où son parcours a été relaté avec une certaine précision par différents chroniqueurs. C'est la principale force de cet album, d'ailleurs : même si le parti pris des auteurs en faveur de l'authenticité de la relique est évident, ils s'en tiennent au maximum aux faits avérés, et ce qui est raconté dans cet album est toujours très sourcé. Des chroniqueurs médiévaux aux tentatives plus récentes de datation, tout le trajet de la tunique est décrit plus ou moins dans le détail, et certains épisodes sont très intéressants. Il faut bien reconnaître, en revanche, que cet album souffre des défauts de presque toutes les biographies souhaitant être "trop" complètes ou autres albums retraçant des histoires sur plusieurs siècles : le récit est trop découpé. Même si les auteurs font de visibles efforts pour donner un maximum de cohérence narrative à leur récit, on passe souvent trop vite d'une époque à une autre, ce qui donne un côté morcelé à l'histoire. Reste un album assez intéressant, qui, au-delà de sa volonté de propager une dévotion catholique, nous apprend quelques épisodes historiques peu connus et qui dressent en creux un portrait du pouvoir en France à différentes époques, et de son rapport à la religion. Le dessin de Julie Ducoudray est très agréable à l'œil, et même si certaines cases semblent dessinées plus vite que d'autre, les pages sont très belles dans l'ensemble. Rien de très incontournable, donc, mais un album qui se laisse lire avec un certain intérêt. A condition - bien sûr - d'avoir un certain intérêt pour son sujet.

19/11/2025 (modifier)
Par Simili
Note: 3/5
Couverture de la série L'Adoption
L'Adoption

Je trouve que Zidrou possède un réel talent pour nous conter des faits de vie. Dans cette série son regard se pose sur l'adoption, un sujet compliqué et ô combien casse gueule. Au gré des différents cycles il s'attarde sur le vécu de cette expérience par les protagonistes, le chamboulement de leur vie. Mais il ne se place pas nécessairement au niveau de l'enfant adopté. Et finalement c'est peut être ce qu'il manque le plus à cette série car s'il est évident que la vie familiale ne peut qu'être bouleversée, j'imagine qu'au niveau de l'enfant cela doit être un cataclysme, surtout pour les 2 premiers bouts de chou Cycle 1 Dans ce premier cycle l'objectif est braqué sur Gabriel, ancien boucher à la retraite, qui accueille avec scepticisme l'adoption d'une petite fille péruvienne par son fils. On suit l'évolution des sentiments chez ce papy bourru. La conclusion, quoique finalement assez logique, m'a surpris. Cycle 2 Ce second s'attarde sur les états d'âmes de Gaëlle, qui déjà maman, a souhaité replonger une dernière fois dans le grand bain de l'éducation en adoptant un jeune garçon arraché à la guerre au proche Orient. Mais tout comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille, éduquer un enfant est un parcours semé d'embuches. Gaëlle l'avait sans doute oublié. La fin heureuse est somme toute rapide Cycle 3 Un cinquième album dans lequel je n'ai pas retrouvé l'essence de la série. Non pas qu'il soit mauvais, mais j'ai trouvé qu'il n'avait pas sa place dans cette série car l'adoption n'y est quasiment pas abordé Au final une série plaisante, fondamentalement humaine qui se lit facilement mais qui n'est pas exceptionnelle

19/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Beethoven - Le Prix de la liberté
Beethoven - Le Prix de la liberté

Ce one-shot raconte un moment précis de la vie de Beethoven (avec tout de même une bonne dizaine de pages qui montre de manière générale sa vie avant et après l'incident). Je me suis rendu compte en lisant cet album à quel point au final je ne connaissais pas grand chose de la vie de Beethoven. C'est vraiment la figure historique typique dont tout le monde connait le nom, mais très peu sa vie en dehors de quelques trucs généraux comme le fait qu'il est sourd. J'ai bien aimé découvrir la personnalité de Beethoven, qui aimait la liberté et qui était quelqu'un qui ne faisait pas de compromis devant ses idéaux. C'est ainsi qu'il finira par sacrifier le confort que lui apportait son riche mécène parce qu'il ne voulait pas jouer devant des officiers français. D'autres l'auraient fait pour ne pas créer de vague, mais Beethoven était d'un autre genre et j'admire lorsque quelqu'un va au bout de ses idéaux. Cela dit, je n'ai pas trouvé le récit passionnant à lire. La faute au dessin que je trouve trop académique, notamment dans sa mise en scène avec ses personnages qui bougent parfois comme des acteurs de théâtre. La narration manque de dynamisme. Mais bon au moins l'album m'a raconté une anecdote que je ne connaissais pas et au moins c'est un peu divertissant.

18/11/2025 (modifier)