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Couverture de la série Solo camping for two
Solo camping for two

J’ai pu lire les 3 tomes disponibles à ma médiathèque. Je serai moins généreux dans ma note que PAco mais ma lecture s’est avérée très satisfaisante. J’avoue que je me suis sacrément embourgeoisé dernièrement, mes années camping remontent à bien longtemps maintenant mais j’en garde un souvenir ému, un bon mix de galères et de joie. Tout ça pour dire que le sujet m’intéresse et que, niveau préparation, je me reconnais plus dans notre héroïne que dans notre campeur pro. Pour l’histoire, je vous renvoie à la description qui résume tout. Ce manga prend bien la tournure d’une rom com, entre un ronchon solitaire et une belle citadine néophyte sur le sujet de fond, à savoir le camping. Chacun apportant un savoir faire spécifique dans l’aventure, le côté surviving pour monsieur et culinaire pour madame, ces ingrédients sont agréablement glissés au fil des chapitres, transformant tranquillement la série en guide du parfait campeur (dsl PAco je n’ai pas trouvé d’autre formule). On ajoute à ça une réalisation sans faute pour un agréable moment. Malgré une certaine redondance, ça se lit facilement et avec plaisir. Ma seule crainte et interrogation va être sur la longueur de la série, j’en redemande après 3 tomes mais les 21 tomes en cours au Japon m’inquiètent assez, j’ai peur que ça tourne en rond.

18/11/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Extases
Extases

Un auteur qui expose sans filtre son intimité sexuelle suscite forcément la curiosité : on veut voir comment cela se passe chez les autres, avec en arrière-plan un petit réflexe voyeur et parfois une légère excitation. Pourtant, ce que je retiens surtout ici, ce n'est pas le caractère cru de certaines scènes, mais la dimension vraiment instructive du récit et la sincérité avec laquelle Jean-Louis Tripp se livre. Il déroule son parcours sur deux volumineux albums couvrant une cinquantaine d'années, des années 1960 à la fin des années 2010. Il y raconte les choses simplement et dans l'ordre, de ses premiers émois maladroits à une forme de sérénité sexuelle atteinte en 2019, en passant par des périodes heureuses et d'autres plus chaotiques. Ses débuts hésitants parleront à tout le monde, mais son chemin prend ensuite une direction très particulière, sans doute influencée par son éducation politique, plutôt ouverte. Il révèle aussi un trait déterminant : une insatiabilité sexuelle qui l'empêche de rester en couple quand l'ennui s'installe. A partir de là, je ne me reconnaissais plus vraiment en lui, mais sa franchise et la manière dont il explique son évolution m'ont permis de garder de la sympathie pour son récit. Je suivais alors la vie d'un autre, très différente de la mienne, davantage poussé par la curiosité que par l'identification ou l'émotion. Et j'ai constaté que beaucoup de ses choix sont à l'opposé de ceux que j'aurais faits, preuve que chacun trouve son équilibre ailleurs. Je salue le courage de se mettre ainsi à nu, littéralement et symboliquement, devant un public forcément juge. J'ai trouvé l'ensemble intéressant, parfois touchant, parfois très éloigné de moi, et je reste sceptique sur certains choix et sur la conclusion du diptyque. Mais je suis content qu'un tel témoignage existe : certains lecteurs pourront s'y reconnaître, s'y comparer ou simplement y comprendre un peu mieux d'autres façons de vivre la sexualité.

18/11/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Waterlose
Waterlose

2.5 Vraiment déçu par cet album que j'ai lu après 'Salade César' du même duo d'auteurs. J'ai peut-être fait l'erreur de lire l'album tout de suite après celui sur César qui m'avait enthousiasmé et donné envie de lire le reste de l'œuvre de Karibou parce que la différente de qualité entre les deux albums est énorme. Comme dans plusieurs bandes dessinés humoristiques modernes (notamment plusieurs albums de Fabcaro), le dessin est relativement sérieux et souvent statique ce qui créer un décalage lorsque les personnages disent et font n'importe quoi. Le résultat ici est vraiment moyen. Tout n'est pas nécessairement mauvais dans cet album, il y a quelques bons gags dont les multiples tentatives d'évasions de Napoléon, mais d'autres m'ont paru lourd comme lorsque Napoléon a des penchants homosexuelles avec un des anglais qui le tient en captivé. J'ai l'impression que leur album sur Jules César a fonctionné et que du coup les auteurs ont décidé de refaire le coup avec une autre figure historique sans nécessairement avoir assez de matériel pour tenir un album au complet. J'ai noté une certaine répétition dans les idées de gags. Franchement, là j'ai moins envie de lire d'autres BD signé Karibou ou alors seulement ceux qui ne porte pas sur l'histoire en général.

17/11/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5
Couverture de la série Green Witch Village
Green Witch Village

Bon, je crois que j'en attendais plus... C'est une bande dessinée tout à fait sympathique que nous concocte ici Lewis Trondheim, et elle se lit très agréablement. L'hommage aux comics américains des années 50 fonctionne tout à fait, au moins graphiquement. Franck Biancarelli nous offre un dessin très soigné, très élégant, et dans la pure veine des comics de la grande époque. Là-dessus, l'hommage est vraiment réussi, et Green Witch Village se lit très bien. Du côté du scénario, c'est tout de même un peu léger... Les auteurs nous expliquent en fin d'album qu'ils ont respecté les contraintes de l'époque pour faire des pages qui se lisent de manière Autonomes, un mot à prendre avec beaucoup de guillemets, puisqu'évidemment, le récit serait incompréhensible, mais je ne vois pas trop ce que ça apporte au récit, puisque le tout se lit vraiment comme un album normal (d'autant qu'il n'y a pas toujours d'ellipses entre deux pages, contrairement à ce qui est dit). Et puis, surtout, ce n'est pas comme si Trondheim ne nous avait pas déjà fait le coup avec Mickey's Craziest Adventures et surtout l'excellent "Donald Happiest Adventures", où le concept était bien mieux utilisé. En tous cas, je voyais clairement ce qu'il apportait à l'histoire. Le récit se déroule donc de manière tout à fait fluide, et j'ai apprécié la lecture, mais sans trop voir où nous menait le récit. Comme l'événement déclencheur n'est jamais expliqué, il apparaît plus comme un prétexte facile à mettre en place un récit qui ne repose que sur la crédulité du lecteur qui acceptera l'idée d'un événement aussi saugrenu sans broncher. Le récit d'espionnage fonctionne à peu près, lui, mais sans avoir recours à aucune ficelle qui surprendra un tant soit peu le lecteur. Ce qui fait que j'ai lu ces 90 pages avec intérêt, mais en me demandant systématiquement quand la surprise débarquerait dans le scénario. Réponse : jamais, puisque le seul élément vraiment intrigant du récit reste sans aucune réponse. Et sûrement pas dans cette charge ultra-convenue contre le patriarcat et le sexisme ordinaire dans les États-Unis des années 50, qu'on a déjà vu mille fois, mais qui a au moins le mérite de ne pas être excessivement lourde, Trondheim sachant faire preuve d'un certain équilibre quand il le faut. Bref, rien qui mérite qu'on s'attarde plus que de raison sur cet album, si ce n'est le beau dessin et l'aspect rétro toujours très agréable. Cela dit, rien qui mérite non plus qu'on jette cet album à la poubelle. Si je l'ai trouvé facile et manquant de surprise, je n'ai jamais détesté le lire, et j'en suis sorti avec la sensation d'avoir lu un récit frais et sympathique. Mais un récit dont j'aurais sans doute oublié l'existence dans quelque jour.

17/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Journal de Samuel
Le Journal de Samuel

Une lecture sympa, rafraichissante. Emilie Tronchon s’est calée dans la peau d’un jeune adolescent (de 10-11 ans), qui se livre dans son journal de façon naturelle et amusante. Tout sonne juste dans les sujets abordés, les mots employés. Et on s’attache à ce petit bonhomme, ses histoires d’amitié, d’amour, de haine, de dégoût, ses aventures à deux balles, ses rencontres, ses découvertes. Le ton employé est plaisant, enjoué, même quand Samuel broie du noir ou bougonne. Le dessin est minimaliste, très peu de décors, des corps réduits au minimum le plus souvent. Ce qui n’empêche pas le récit d’être clair à suivre. Avec une économie de moyens, Tronchon parvient à nous faire passer plein d’émotions. En bas de pages, un petit personnage sert de flip book. Cela rappelle que cet album est adapté d’un projet animé diffusé sur Arte visiblement (je ne l’ai pas vu et ne le connaissais pas). Note réelle 3,5/5.

17/11/2025 (modifier)
Couverture de la série Dans ses yeux
Dans ses yeux

Eh bien, je découvre ici Marc Cuadrado dans un registre très différent des séries comiques que je connais de lui ! En effet, on est là sur du roman graphique, semble-t-il autobiographique, lui jouant le rôle d’accompagnant/mari de Tanie, une femme qui a perdu une bonne partie de ses capacités visuelles. Mais une femme que cette « gêne » (puisqu’elle ne veut pas être cataloguée – et traitée – comme une handicapée) n’empêche pas de vivre sa vie. Bien au contraire, cela nourrit son dynamisme, la pousse à développer moult stratégies pour « contourner » et ainsi « évacuer » le « problème », quitte à rendre chèvre son mari, qui a du mal à suivre le rythme parfois. Femme indépendante, grand-mère poule, avec une vie sociale active (tout au long de l’album nous la voyons préparer une conférence sur l’art : elle qui a du mal à distinguer pas mal de chose, va discourir – et brillamment sur l’art, la révolution des couleurs au début du XXème siècle… La narration est fluide (avec un peu d’humour et d’auto-dérision), agréable, comme le dessin (même s’il ne développe souvent que les personnages en gros plan ou en plan serré). On sent en tout cas toute l’admiration, la tendresse de l’auteur pour le personnage qu’est devenue sa compagne. Note réelle 3,5/5.

17/11/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Anneau des 7 Mondes
L'Anneau des 7 Mondes

Un titre à la Tolkien, mais on est bien dans une série SF. Une série dont la lecture a été parfois laborieuse, mais qui globalement est intéressante. L’intrigue est relativement originale, et, après qu’on l’ait finie, on s’aperçoit qu’elle est assez ambitieuse. Peut-être trop. Ou alors la construction est-elle un chouia trop complexe. En tout cas j’ai souvent eu du mal à suivre l’intrigue. En effet, il y a de multiples va-et-vient entre différents protagonistes, différents lieux – et, je l’ai compris très tardivement, entre différentes époques – ce qui fait qu’il est parfois difficile d’assimiler tout ce qui se passe. Pour le reste, l’histoire mêle complots pour le pouvoir politique, pour le contrôle de certains artefacts, invasion d’un peuple extérieur, piraterie, etc. En sus d’une intrigue assez riche, il y a beaucoup de personnages. Mais bon, une fois accroché par l’histoire, et en faisant l’effort de s’accrocher aux diverses péripéties et aux enjeux multiples, c’est une série qui est prenante, rythmée, et qui m’a plu. Dessin et colorisation sont lisibles, mais un peu inégaux. C’est un style qui n’est a priori pas ma came (un peu trop « simpliste », manquant de détails et nuances), mais, là aussi, je m’y suis fait. Note réelle 3,5/5.

17/11/2025 (modifier)
Par Laure B
Note: 3/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série La Bande des bédémaniacs
La Bande des bédémaniacs

Scott McCloud nous a déjà initié à l'art de raconter la BD en BD (cf L'Art Invisible). Ici, il s'associe à la dessinatrice Raina Telgemeier pour nous offrir une fiction, l'histoire de quatre ados aux affinités différentes et qui, sous l'impulsion de la documentaliste du CDI de leur collège vont créer leur propre bande dessinée J'ai trouvé le propos très inspirant et bourré de conseils avisés concernant les émotions à faire passer à travers les postures des personnages, ou la liberté sans limite du support. "La seule règle d'or de la bande dessinée, c'est qu'il n'y en a pas". J'ai été moins séduite par le dessin, que j'ai trouvé un poil caricatural

17/11/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série I parry everything
I parry everything

Voilà une nouvelle série de fantasy tirant sur le mode des jeux RPG. Rien de bien neuf de ce côté là, pourtant, j'avoue m'être laissé tranquillement embarquer. Noon est un jeune homme qui a toujours voulu être un aventurier. Pourtant, malgré sa rigueur et son obstination, il a échoué à toutes les écoles d'aventuriers existantes. Que ce soit sorcier, guerrier, voleur ou encore guérisseur, il n'a jamais réussi à en sortir diplômé. Pour autant, toujours prompt à rendre service et de bonne humeur, Noon reste positif et est très apprécié de ses concitoyens. La guilde de sa ville à même créé une catégorie de missions "zéro" qu'il peut ainsi réaliser pour se sentir aventurier... Pourtant, un jour, il va sauver la Princesse Lynneburg du Royaume de Clays d'une attaque d'un terrible minotaure. De ce jour elle n'aura de cesse de devenir son apprentie, lui qui ne pensait être qu'un bon à rien. Alors oui, le pitch de départ est très loin d'être original, mais la qualité de la narration et de découpage des planches donne toute la fluidité à ce début d'histoire. Noon est aussi un personnage attachant, et on se surprend à attendre le développement de ses aventures. A découvrir.

17/11/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Pieter et le Lokken
Pieter et le Lokken

Venant de la part d'Olivier Ka, je me doutais qu'il fallait s'attendre à quelque chose de surprenant en terme d'histoire pour enfant. Et en effet, il y a un petit twist à cette histoire qui part de manière très très simple. Comme le disait Mac Arthur, la morale de cette histoire pour enfant est surprenante et c'est une très bonne chose. Le début est assez classique avec ce gamin dans un petit village qui ne comprend pas bien ce que fait son papa. Et qui va découvrir un petit être bien différent ... L'histoire est assez rapide alors je préférerais ne rien en dire. Mais j'ai bien aimé le fait qu'elle n'aille pas du tout dans le sens qui semblait tout tracé par ce début d'histoire. De même, j'ai interprété cette histoire de rêve et cauchemar comme une métaphore du pouvoir. On peut ainsi tout faire, y compris nos pires cauchemar ... La BD est servie par un dessin sympathique qui fait très bien le travail. C'est coloré et dynamique, ça colle très bien au récit. Une lecture sympathique pour les plus jeunes !

17/11/2025 (modifier)