Les derniers avis (47355 avis)

Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série L'A révolution
L'A révolution

C'est une histoire de lutte de 4 jeunes contre la dictature qu'ils subissent dans leur pays non identifié. Ils se rendent compte qu'en supprimant la lettre A le nom du dictateur très méchant devient vermine, ils décident alors de lancer leur A-révolution. Tel Georges Pérec ils vont supprimer la lettre du paysage et lancer tout un mouvement populaire de résistance à la pensée unique. Une couverture qui me fait penser à un album de Spirou, disons que ce n'est pas de la plus grande finesse et assez manichéen mais ça se laisse lire. 2,5/5.

08/06/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série A pleines mains
A pleines mains

Une histoire fraîche et drôle autour de la sexualité et notamment la masturbation. La couverture "pop" donne d'ailleurs le ton. Le protagoniste Pablo a tout d'abord ouvert un sex-shop qui ne rencontra pas le succès, la concurrence d'Internet n'aidant pas. Puis il retourne chez ses parents et il a une nouvelle idée : il se lance dans la re-création de souvenirs et de décors jouant sur la nostalgie de ses clients pour qu'ils passent un bon moment en repensant à leurs premiers émois. J'ai bien aimé le ton léger, l'humour. Pour public averti tout de même, bien que les situations et images présentées restent soft.

08/06/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Aux abois
Aux abois

Chronique d'une jeunesse adolescente. Contrairement à sa camarade, Yolanda est une jeune fille dilettante qui procrastine beaucoup dans ses différentes obligations scolaires. Elle sort l'excuse de son chien, un innocent corgi, pour justifier tout et n'importe quoi. Mais elle a souvent le droit à une seconde chance. Ses parents sont assez peu présents. La couverture est bien colorée et le dessin après quelques pages passe bien, en bichromie. On pourrait dire que ça reprend des codes de street art. Je ne dirai pas que c'est mémorable et il ne passe pas spécialement grand chose d'extraordinaire bien que cela fasse 200 pages. Malgré cela c'est une belle réussite de Michael Furler, un auteur suisse pour qui cela semble la première bande dessinée publiée.

08/06/2025 (modifier)
Par IG
Note: 3/5
Couverture de la série Alexe
Alexe

J'ai bien aimé ce personnage d'Alexe, elle subit des événements qui lui valent d'être emprisonnée et victime de violences ourdies par des gens corrompus. Entrainée dans une spirale infernale d'espionnage, elle fait preuve d'un véritable instinct de survie. Au moins voilà une héroïne à la plastique de rêve qui ne passe pas son temps à moitié nue. Je regrette que cette série ait été interrompue au tome 4.

08/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Rooster Fighter - Coq de Baston
Rooster Fighter - Coq de Baston

Une série que j'ai trouvée sympathique à lire à défaut d'être exceptionnel. Le concept est débile comme c'est souvent le cas avec les mangas où les auteurs se permettent souvent de faire n'importe quoi sans se soucier du ridicule. En revanche, ici le ton est assez sérieux alors cela risque de décevoir les lecteurs qui voulaient lire un truc délirant. Si les premiers chapitres sont un peu répétitifs et donnent l'impression qu'on va encore avoir droit à un manga qui va tourner en rond pendant des dizaines de tomes, mais heureusement on introduit de nouveaux personnages et on développe plus le scénario. Certes, au final il y a rien de bien original, notamment au niveau des motivations des personnages ou des leçons de vies qu'on apprend, en dehors du fait que les personnages principaux sont des coqs et des poules, mais le scénario est bien fait et j'ai lu les 7 premiers tomes sans problème. Le dessin est bien maitrisé avec de bonnes scènes de combats. Je ne pense pas lire la série jusqu'au début, mais je ne regrette pas avoir au moins lu les premiers tomes.

08/06/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Appel de Cthulhu
L'Appel de Cthulhu

Après avoir lu l'adaptation par Gou Tanabé de Dans l'abîme du temps, sur les conseils de certains adeptes d' HP Lovecraft, je me suis procuré cet ouvrage qui est censé bien introduire l'univers de l'auteur. Car effectivement, je ne suis pas un spécialiste des œuvres de Lovecraft, bien qu'amateur d'épouvante depuis mon plus jeune âge (Stephen King, Graham Masterton, etc). Tout comme pour le premier tome que j'ai lu, l'esthétique de cette série des adaptations du maître par Gou Tanabé éditée chez ki-oon. est du plus bel effet avec sa couverture en simili-cuir rouge gravée. Le trait de Gou Tanabé est toujours aussi précis malgré quelques maladresses notables au niveau de certaines mains et pieds. Les yeux des personnages semblent également parfois comme enfoncés dans leur visage, ce qui m'a gêné par moment. Mais il est vrai que cela ajoute par moment aux impressions d'horreurs qui se dessinent sur les visages des personnages lorsque l'angoisse monte. Les paysages sont, quant à eux, très détailles et vraiment beaux et les alternances de séquences sur pages blanches et sur pages noires ajoutent à l'immersion du lecteur. S'il s'agit sans nul doute d'une très belle adaptation d'un classique de Lovecraft, tout comme pour Dans l'abîme du temps, le principal point faible de ce manga concerne l'histoire qui est d'un tel classicisme que l'on n'est jamais vraiment surpris. Le rythme est également relativement lent et je n'ai jamais vraiment éprouvé d'angoisse en lisant ce manga comme ce put être le cas, plus jeune, lorsque je lisais Ça ou Brume de Stephen King. Malgré tout, il s'agit d'un bon manga d'épouvante dont je conseille la lecture, ne serait-ce que pour ceux qui veulent découvrir l'univers de Lovecraft sans avoir le courage de lire les romans. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 6/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 13/20

07/06/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Dark Knights of Steel - Allwinter
Dark Knights of Steel - Allwinter

Je découvre l'univers de "Dark Knights of Steel" avec ce spin-off de la série mère. C'est aussi ma première incursion dans la collection Elseworlds de chez DC Comics. Le récit principal me fait découvrir un monde froid et glacial, le Rudiver, qui se rapproche de celui des vikings, un monde en noir, blanc et gris où la couleur a disparu depuis l'effondrement du royaume de Maxwell premier du clan du nord lors de la bataille des trois armées. Un monde sans couleurs qui me rappelle deux autres comics : Kroma et Le Passeur (Lowry). On va suivre les aventures de Deathstroke, un guerrier qui loue ses services au plus offrant, un guerrier à la barbe blanche. Le scénario de Jay Kristoff va suivre une trame très classique, Deathstroke va protéger un jeune garçon contre un roi qui veut maintenir son royaume dans le Rudiver. Ce jeune garçon a le pouvoir de rompre le sort maléfique qui plonge le monde dans un hiver perpétuel. Rien de bien innovant dans cette quête fantastique, pas de véritables surprises, des personnages stéréotypés, mais la narration dynamique permet de ne pas s'ennuyer. J'aurais préféré une conclusion qui ne se termine pas en happy end. Le dessin, dans un style informatisé, de Tirso en met plein la vue. C'est puissant, détaillé, expressif et énergique. Quelques touches de couleurs autour du gamin et sur les flash-back. Le point fort de cette histoire. En bonus : "Dark Knights of Steel - Heir to the Sea". Une cinquantaine de pages se déroulant vingt-cinq ans avant la bataille des trois armées. Un récit aux nombreuses références : Atlantis avec ce royaume sous-marin, Batman avec une ville nommée Gotham et un orphelinat au nom d'Arkham, et enfin Arthurien avec cet enfant (Arthur) héritier d'un trône. Sympathique. Le dessin de Riccardo federici au trait gras et les couleurs ternes de Arif Prianto sont agréables à contempler. Pour les aficionados de médiéval fantastique.

07/06/2025 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
Couverture de la série Le Meilleur des deux mondes
Le Meilleur des deux mondes

Co-édité par Futuropolis et la Cité des sciences, cet ouvrage pédagogique s’appuie sur le phénomène de l’éco-anxiété qui touche particulièrement les plus jeunes et démarre par l'allégorie de la grotte de Platon, une façon de montrer que devant une actualité très souvent anxiogène, on a parfois tendance à se réfugier dans le déni. Destiné avant tout à cette génération qui a le futur entre ses mains, les plus âgés, pour ne pas dire les « boomers », si tant est qu’ils se sentent concernés par le sujet, pourront également y trouver matière à réflexion. Durant sa majeure partie, « Le Meilleur des deux mondes » dresse un état des lieux des espèces de la flore et de la faune terrestre en évoquant la menace d’extinction pesant sur une bonne partie d’entre elles. Dès lors, le dodo, un oiseau peu farouche présent sur l’île Maurice, massacré jusqu’à son dernier spécimen par les colons européens au XVIe siècle, est pris comme mascotte tout au long du livre. Alice Desbiolles, qui a scénarisé l’ouvrage, se remémore le choc qu’elle avait ressenti enfant en apprenant le triste destin de l’animal lors d’une visite dans un musée de sciences. Scientifique et conférencière, cette dernière a beaucoup traité de l’éco-anxiété et des conséquences du réchauffement climatique. Mais sa démarche se veut positive et évite toute culpabilisation en expliquant comment cette première angoisse doublée de colère lui servit de catalyseur pour tenter d’inverser la vapeur. Et elle le prouve, elle qui créa une association dès son plus jeune âge, en montrant que l’écologie doit être avant tout animée par l’action positive, qu’elle commence par les petits gestes, et que les petits ruisseaux peuvent faire les grandes rivières… Se lisant comme une promenade à travers les lieux et les époques, en évoquant au passage des explorateurs célèbres (Alexandre de Humboldt, Aimé Bonpland, et Alexandra David-Néel), qui eurent une influence dans la prise de conscience de la nécessité de respecter toute forme de vie sur Terre, ce docu-BD fournit ensuite les pistes et modes d’action pour une attitude éco-responsable, dans un cadre raisonné et non coercitif. Si ceux qui pratiquent déjà l’écologie au quotidien n’apprendront pas grand-chose de ce qu’ils ne savent déjà, l’ouvrage constitue tout de même un rappel salutaire (car devant la méfiance du noyau dur des climato-sceptiques, il faudra rabâcher encore et encore), c’est le cinquième chapitre qui s’avère le plus passionnant, en relatant un concours d’architecture et d’urbanisme (qui eut lieu à La Villette, fort logiquement) où furent présentés trois projets, dont un seul cochait toutes les cases selon le jury, plus réaliste et plus proche de ce que nombre de municipalités sont déjà en train de tester, avec l’alliance des high et low-tech, le « meilleur des deux mondes »… Le dessin d’Anne Defréville accompagne bien le propos dans ses chatoiements et ses couleurs fraîches, plus proche de l’illustration que de la BD à proprement parler. La mise en page est libre et variée, et les enfants comme les adultes prendront plaisir à suivre Alice Desbiolles et son dodo « nonchalant » dans ce périple environnemental. « Le Meilleur des deux mondes » est donc une lecture recommandée à un moment où des forces obscurantistes et rétrogrades montent en puissance sur une planète de plus en plus fragilisée, où certains apprentis dictateurs fidèles à un capitalisme mortifère prônent le forage jusqu’auboutiste des ressources minières dans des régions encore épargnées par la voracité humaine. Parents, si vous leur recommandez ce livre, vos progénitures éco-anxieuses vous en seront peut-être reconnaissantes en grandissant… Citons pour conclure ces paroles de Gandhi : « Montrer l’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul. »

07/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Demi-double Femme
La Demi-double Femme

On a là un western sibérien qui vaut davantage pour son ambiance et ses décors que pour son intrigue, que j’ai trouvée un peu trop légère, manquant de petites choses à même de la dynamiser, de la faire sortir d’un côté un peu trop linéaire à mon goût. Un bon et beau dessin donc, qui nous donne à voir des paysages sibériens enneigés, des forêts où la vie semble comme incongrue, sans cesse menacée. Chouette travail de Bonne en tout cas. Concernant l’intrigue, disons qu’elle se laisse lire. Mais, en plus d’un côté un peu linéaire, je regrette aussi de ne pas en avoir appris davantage sur le personnage d’Aza, la « demi-double femme », une cul-de-jatte qui dirige de rudes trappeurs dans un univers hostiles, et qui va devoir faire face à Jason, un nouveau concurrent, un américain énigmatique (dont on n’apprend aussi que quelques bribes de sa vie précédent son arrivée en Sibérie). Du coup difficile de s’attacher aux personnages, qui restent assez mystérieux. Mais la lecture n’est pas désagréable. C’est juste que j’en espérais davantage.

07/06/2025 (modifier)
Couverture de la série 2050
2050

Un ensemble inégal, comme à chaque fois dans ce type d’ouvrage collectif. Inégal en qualité, mais aussi forcément éclectique en matière graphique (chose dont je ne suis pas fan en général). Le principe restreint aussi forcément l’espace accordé à chacun, et empêche de développer les histoires. Ici chaque auteur est prié de donner sa vision du futur. Mais d’un futur très proche. Une projection de 25 années seulement, ce qui est plutôt rare, et peut brider l’imagination. Mais ça peut aussi la fouetter, puisqu’il ne faut pas « tout changer », et que les évolutions, plus « minimes » que dans d’autres publication du même genre, doivent être plus crédibles – même si les « progrès » technologiques s’accélèrent sous nos yeux. Donc, comme attendu, c’est inégal, et je n’ai clairement pas accroché à toutes les histoires. Ce sont les premières histoires qui m’ont le plus satisfait. Même si le dessin n’est pas mon truc, j’ai par contre bien apprécié « Tableau de chasse » de Martin et Ducoudray, avec une chute très noire (et je pense une scène clin d’œil à Tintin au Congo, lorsque Tintin croit rater sa cible et massacre une dizaine d’antilopes). L’histoire de De Metter est intéressante, pose des questions d’éthique et philosophiques, la chute est très réussie. Ponzio et Galandon proposent une histoire pas désagréable, mais un peu convenue, sur l’emprise de l’IA et la déshumanisation qui en découle (la chute est amusante). J’ai trouvé le reste moyen, et je n’ai pas aimé la dernière histoire (celle de Chauzy). Un album à emprunter à l’occasion.

07/06/2025 (modifier)