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Couverture de la série Thorgal Saga - De givre et de feu
Thorgal Saga - De givre et de feu

Pro et pas foncièrement désagréable cet album cependant je le trouve un peu vain. Je ne trouve pas ce que j’attends de ce type de collection (principalement de l’audace et de la surprise). D’ailleurs à mes yeux, c’est même le tome le plus faible, bien trop linéaire et fidèle à la mythologie « Thorgalienne », ça manque d’appétence. Ici une aventure plutôt lambda de notre héros, ça explore un peu l’univers des différents mondes autour de Midgard mais sans emporter véritablement. Ça se traîne et en manque de péripéties pour le nombre de pages, la fin n’est pas folle … Heureusement les auteurs déploient un certain savoir faire pour ne pas rendre la lecture totalement ennuyante. J’ai juste eu l’impression de lire le tome 43 où est la plus-value de la collection ?? Je suis un peu dur dans mes propos (que ma note viendra un peu contrebalancer) mais hormis avec la vision de R. Recht, les nouvelles versions par … ont de plus en plus de mal à me convaincre. Je veux de la parodie, de l’innovation ou simplement sortir des pas de notre héros et explorer d’autres sentiers, pourquoi pas lorgner vers la sf avec ses ancêtres ou approfondir le Jolan adulte de la couronne d’Ogotaï ?

05/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Pavillon Noir
Pavillon Noir

Une série qui se laisse lire, mais qui n’est pas vraiment très originale, sur un créneau (histoire de pirates) pas mal encombré. Le premier tome jouait énormément sur un humour un peu bourrin, gras (et un peu lassant au bout d’un moment), et pas mal de bastons. Du classique pour Soleil (tendance Lanfeust). Par la suite, l’humour s’estompe de plus en plus (sans disparaitre), pour revenir à de l’aventure plus classique – les bastons et autres coups bas persistant. Autre constante Soleil, les bombasses qui se chamaillent, en n’hésitant pas à exhiber leurs formes… Les petites touches de fantastique ne m’ont pas convaincu, mais l’intrigue n’en abuse pas trop, et c’est tant mieux. Le dessin n’est pas ma tasse de thé, mais il fait globalement le travail – même si je l’ai trouvé clairement moins bon dans le dernier tome, où certaines cases sont vraiment bâclées (c’est en tout cas plus inégal dans ce tome). Un récit de pirates, qui peut s’emprunter, mais il n’est clairement pas dans les meilleurs du genre. Note réelle 2,5/5.

05/07/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série El Diablo
El Diablo

2.5 Un one-shot correct sans plus qui s'adresse surtout aux enfants. Je ne sais pas si comme avec Disney il y avait un gros cahier des charges, mais l'imagination de Trondheim est vraiment asphyxiée dans cet album. Les personnages et les situations sont tous du déjà vu. On dirait une bd parue dans une publication jeunesse comme il en sortait à la chaine à une époque ou encore un épisode quelconque d'un dessin animé. Cette histoire souffre aussi du gros défaut des aventures mettant en vedette le marsupilami : les humains ont plus d'importance dans le scénario que le marsupilami lui-même qui est mis en retrait et qui agit surtout comme un deus ex machina. Il était mieux comme compagnon turbulent de Spirou et Fantasio. Il reste le dessin de Nesme qui ressemble à un film d'animation qui est très bon quoique je ne suis pas un fan de son marsupilami.

05/07/2025 (modifier)
Couverture de la série La Belle & la Racaille
La Belle & la Racaille

J'avais déjà vu passer des extraits de cette série en ligne (les premiers épisodes, en fait) et avoue avoir été suffisamment intriguée par la prémisse pour que je n'hésite pas à acheter le premier tome lorsque j'ai découvert que l'histoire venait d'arriver dans nos vertes contrées. La Belle & la Racaille, comme son nom français l'indique, est une histoire d'amour similaire au conte de La Belle et la Bête, remaniée ici façon éveil des sentiments amoureux en milieux scolaire (lycéen) entre deux personnes d'apparences très (trop) différentes. L'éponyme racaille s'appelle Atsuko, une loubarde à l'ancienne, une sécheuse de cours invétérée, une machine de guerre capable d'écraser n'importe quel crétin qui l'énerve au sol. La belle, quant à elle, s'appelle Kanzaki, une jeune fille tout ce qu'il y a de plus adorable, qui n'aurait aucun mal à être une fille très populaire si elle n'était pas constamment surexcitée et tête en l'air, nouvelle au bahut et qui va immédiatement s'enticher d'Atsuko à la consternation de cette dernière. Au début seulement, car progressivement, Atsuko elle aussi va énormément s'attacher à Kanzaki, les deux prenant grand plaisir à se retrouver, bien qu'aucune n'arrive vraiment à bien communiquer cet état de fait à l'autre. C'est un récit simple, qui ne révolutionne pas sa formule et ne se montre pas aussi fou dans son exécution que ce à quoi j'aurais pu m'attendre, mais le résultat est bon, maîtrisé. L'histoire fonctionne, on parvient à s'attacher à ces deux jeunes filles, à leur relation qui se crée petit à petit et à leurs difficultés à bêtement exprimer ce qu'elles ressentent à l'autre. L'œuvre brille aussi beaucoup par son dessin, très proche d'un style rétro (en tout cas similaire à celui d'artistes comme Naoko Takeuchi). Je trouve que le style graphique ajoute un joli cachet bienvenu dans cette série, c'est même lui qui avait attiré mon attention sur cette série il y a quelques années. Une série de romance lycéenne très mignonne.

04/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Jukebox motel
Jukebox motel

Je me retrouve assez dans l’avis de Ro, même si je pense avoir moins apprécié que lui ma lecture de ce diptyque. Tout l’aspect graphique (dessin et colorisation), sans être hyper original, se révèle dynamique et agréable. Suffisamment plaisant en tout cas pour m’avoir poussé à aller jusqu’au bout, alors que certains détails m’avaient au départ plutôt rebuté. L’histoire est assez originale, faisant intervenir quelques personnages réels (Andy Warhol, Johnny Cash) dans une intrigue qui nous fait traverser une bonne partie de l’Amérique du Nord (Québec et New-York au départ, puis Californie ensuite). Les relations – amoureuses mais pas que – entretenues par le héros Thomas avec la femme qu’il aime sortent du commun, avec un « contrat » que Thomas aura du mal à accepter et respecter jusqu’au bout. C’est aussi un autre « contrat » qui lui posera problème, lui qui se voit contraint de peindre « à la chaine » pour un commanditaire qu’il n’apprécie pas. Les réflexions – hélas pas trop poussées – au sujet du marché de l’art, de l’inspiration, du lien entre créateur et marchand auraient mérité d’être plus creusées. Mais elles densifient une intrigue qui, sans cela, aurait été un peu creuse. Mais certaines choses m’ont un peu gêné. La rencontre avec Warhol, et surtout les valises de billets qui ont permis à Thomas de « vivre » sans aucune réelle contrainte durant presque deux ans, m’ont paru trop improbables, et ont faussé la vision que j’ai eue de l’histoire. De même, je n’ai pas vraiment compris le jeu du barman propriétaire de la grange du Juke Box Motel. Bref, pas désagréable, cette lecture m’a laissé un peu sur ma faim. Note réelle 2,5/5.

04/07/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Bestia
Bestia

Dans une cité futuriste déglinguée aux allures postapocalyptiques, d'immenses animaux surgissent de manière aléatoire et sèment la destruction. Jacquie, traçaire de métier, traque ces monstres, avec une obsession particulière pour l'un d'eux, plus colossal et insaisissable que les autres. Sa route croise celle de Kevyn, un adolescent bricoleur, vif et bien informé sur les recoins du quartier, qui se joint à sa quête. Pour une fois, Les Humanoïdes Associés publient un titre en noir et blanc très proche du manga, tant sur le fond que sur la forme. Corc signe ici sa première bande dessinée, et ses références aux classiques du manga SF sont visibles : l'ombre d’Akira et de Katsuhiro Otomo en général plane sur cette mégalopole décrépite et son ado motard et un peu dealer et son rapport à Jacquie qui rappelle fortement la relation entre Kaneda et Kei. Gunnm affleure dans les paysages et les scènes de chasse urbaine, et Blame ! aussi parfois dans l'écrasement des personnages par l'échelle des bâtiments et des créatures. Impossible aussi de ne pas penser à L'Attaque des Titans dans les acrobaties de Jacquie, qui virevolte autour des monstres à l’aide de son grappin. Ce mélange pourra sembler trop familier à certains lecteurs, mais visuellement et narrativement, c'est très bien exécuté. Le trait de Corc est déjà étonnamment maîtrisé : personnages expressifs, découpage dynamique, équilibre entre gravité et légèreté… Kevyn apporte une touche d’humour avec ses réactions un peu excessives, tandis que Jacquie incarne une froideur presque caricaturale. Le récit, tout en rythme et en tension, glisse discrètement vers une dimension plus mystérieuse, suggérant que tout pourrait ne pas être réel, avec un cadre urbain nommé de façon évocatrice et de multiples références au rêve. L’histoire entretient habilement le flou sans tout révéler trop vite. On pourra toutefois reprocher aux deux héros des rôles un peu trop convenus : Jacquie constamment renfermée et hautaine, Kevyn surexcité et parfois fatigant avec ses exclamations répétées. Leur duo fonctionne grâce à la mise en scène nerveuse, mais leurs échanges manquent de nuance. Cela reste une première œuvre prometteuse. Corc ne renouvelle pas le genre, mais il maîtrise déjà ses codes et livre un album qui séduit par son efficacité graphique et narrative.

04/07/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Le Voyage de Shuna
Le Voyage de Shuna

Etonnant que cette histoire de 1983 n'ait pas été publiée en France avant quand on sait la renommée de son auteur Miyazaki. L'histoire est joliment illustrée, en couleurs ce qui est assez rare dans le manga et fait penser bien sûr à d'autres oeuvres de l'auteur y compris par les traits de ses personnages. Ici le jeune Shuna se décide à quitter son village enclavé dans les montagnes pour rechercher une solution afin de mieux nourrir le village. On lui a parlé d'une graine un peu spéciale qu'il pourrait rapporter et semer. C'est une aventure périlleuse et le jeune va rencontrer dans son voyage une esclave qui doit avoir à peu près son âge et sa soeur qui deviendront de bons amis, voire un peu plus. C'est un conte inspiré d'une légende tibétaine. Je ne dirais pas que c'est quelque chose d'haletant mais ça se lit bien et à découvrir assurément pour les complétistes de l'œuvre de l'auteur.

04/07/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Le Nécromanchien
Le Nécromanchien

Ca y est je me fais vieux. Le titre et la couverture me disaient quelque chose mais je me suis rendu compte en le lisant que j'avais déjà emprunté cet album il y a environ un an et demi. J'ai du avoir la flemme de le poster. Ou peut-être que je n'avais pas d'inspiration à écrire quelque chose sur cette histoire un peu étrange. Car de quoi parle ce scénario : d'art, de compétition entre voisins au caractère volontairement manichéen et antagoniste. L'un est un artiste loser qui se retrouve flanqué d'un chien quand l'autre est un brillant et fameux artiste dans sa jolie maison dans laquelle se prélasse un chat. Tout les oppose mais le loser espère toujours déboucher sur une grande inspiration et une reconnaissance critique avec le bon pinceau et la bonne peinture sans voir que l'autre le phagocyte. La grande planche où le loser réalise son oeuvre, autoportrait de lui et son chien m'a bien fait marrer. Bref il n'y a pas vraiment de morale ou quelque chose à en comprendre, juste se laisser porter par cette fable teintée d'humour.

03/07/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Zéropédia
Zéropédia

J'ai trouvé ces petites anecdotes sur des thèmes scientifiques ou des mystères historiques assez drôlement raconté et bien illustré. Le concept est simple avec une question sur la page de gauche et quelques cases pour y répondre à droite. Par exemple d'où vient l'électricité statique ou qui a réalisé les statues de l'île de Pâques ? Plutôt destiné à un public jeune, même les parents peuvent y apprendre quand même 2, 3 choses. Lire tout l'album d'un coup me semble un risque de se lasser mais en plusieurs lampées étalées c'est pas mal.

03/07/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série À la poursuite du trésor de Décalécatán
À la poursuite du trésor de Décalécatán

Je connaissais les 2 auteurs individuellement mais pas en duo. Dans cette histoire qui parodie entre autres Indiana Jones ils se mettent en scène au sein d'un vaste quiproquos. En route pour un festival de bande dessinée, ils se retrouvent à faire l'explorateur en Amérique du Sud. Ça enchaine les blagues quasi sans temps mort, de la bande dessinée de boulevard qui marche bien, on sait ce qu'on vient chercher et on est servi. Cela atteint son but en terme d'humour.

03/07/2025 (modifier)