L'Attente infinie
De manière loufoque, Julia Wertz nous raconte son « attente infinie » à la recherche de son identité.
Alcoolisme Autobiographie Douleurs intimes La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants
Entre 1982 et 2012, elle a fait beaucoup de choses : elle a fait différents boulots, elle a déménagé dans différentes villes, elle est tombée malade, elle s'en est tirée, elle a été embauchée, elle a été virée, elle a lu beaucoup de livres, elle a fait beaucoup de blagues, elle a fait de la BD, écrit des histoires, elle s'est faite larguer, elle a bu, elle a déprimé, elle a arrêté de boire, elle a grandi, elle a régressé, elle a pensé et elle s'est exprimée. C'est ce que ces trois histoires racontent de manière drôle et profonde, brute et incisive : Les Boulots : « 25 ans de boulots à la con et/ou géniaux, de la vente de balles de golf perdues, à la BD en passant par de longues années de service. ». La Maladie et la BD : « En 2003, je déménage à San Francisco, où je tombe malade, on me diagnostique un lupus, maladie incurable auto-immune, et ça fait chier. Mais c'est grâce à ça que je découvre la BD et ça va mieux. ». Ma première bibliothèque : « Une lettre d'amour à la bibliothèque de ma ville natale pour tout ce qu'elle m'a apprise. »
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | 04 Septembre 2015 |
| Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Bon, je suis partagé sur ma note, entre la bonne impression finale laissée par les deux dernières histoires qui sont plus courtes et denses, mais sans oublier que la première histoire de ce recueil (la plus longue) m'a semblé ne jamais finir, ce qui est aussi un frein à un éventuel conseil de lecture. Cette BD est du pur roman graphique à l'américaine. On est sur un format de tranche de vie, explication de son quotidien et dessin répétitif sans recherche esthétique mais pas non plus désagréable. Julia Wertz capte vite l'attention, son trait est vivant, très facile à comprendre et détaille les environnements lorsque nécessaire, tout en restant proche de son personnage dont les expressions passent surtout par une palette de visuels des paupières, les positions générales et la bouche. Ce n'est pas subtil, pas même intéressant à décortiquer, c'est du direct et du lisible. La clarté avant tout, en somme. Maintenant, la BD est aussi bavarde. Rien qu'en galerie vous voyez trois pages où ça semble causer NON STOP, au point de donner l'impression parfois de lire un roman illustré, tempéré par quelques cases de pure BD où la narration est portée par le médium. Et cette façon de narrer l'histoire est vite lourde, surtout encore une fois dans une histoire aussi longue que la première qui raconte les petits boulots de l'autrice tout au long de sa jeunesse, tempéré par les déboires avec sa maladie auto-immune et son alcoolisme. C'est franchement trop long à mon gout et même si je reconnais que la fin de la BD m'a laissée une impression plus positive, je reste quand même dans une sensation d'un peu trop. Sans doute un choix éditorial de laisser tout, sans couper, mais je trouve que la lecture doit être fragmentée pour être intéressante. Par contre, elle est aussi assez lente, puisqu'on va de situations en situations avec l'humour caustique de Julia et son caractère de cochon. C'est rigolo, parfois lourd, et sur plusieurs lectures ça finit par peser. Donc une BD qui est intéressante, notamment la dernière histoire qui m'a rappelée bien des souvenirs, tout en étant lourde et longue, pas forcément recommandable. Les personnes qui aiment le style de l'autrice devraient aimer mais je ne recommande pas comme lecture du soir, c'est assez vite indigeste. Comme dit plus haut, c'est du pur roman graphique américain, avec son bon et son mauvais côté.
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