Fin (The End)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

« Je pourrais être toutes ces choses. Une à la fois ou toutes à la fois. Ce que je ne peux pas être, c’est moi, avec toi » . Anders Nilsen a réalisé Fin durant l’année qui a suivi le décès de sa fiancée, regroupant des pensées sur les derniers moments passés avec elle, mais aussi sur le défi quotidien que représente cette « nouvelle vie », ou encore sur les tourments intérieurs qui le rongent, transformant alors en geste artistique les interrogations multiples et tortueuses qui l’habitent.


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Si le livre prend parfois la forme d’une discussion avec un mort, c’est pourtant bien avec lui-même que dialogue l’auteur américain, et c’est avec beaucoup de franchise et de clarté qu’il expose ses questions et ses doutes ; des questions qui resteront sans réponse et des doutes que rien ne pourra effacer. Par l’entremise du dessin, qui s’assimile ici à une forme de travail cathartique, s’instaure alors une réflexion sur la vie et la mort, pour, à l’arrivée, célébrer la vie dans son essence la plus simple et la plus pure. Jamais racoleur, toujours d’une grande pudeur, Fin est une œuvre en tout point unique, une véritable expérience de lecture forte et émouvante, une expérience aussi bien sensorielle qu’intellectuelle. Et comme le souvenir d’une chose vécue, Fin vient se loger profondément dans le cerveau du lecteur, pour y laisser une trace qui ne s’effacera pas de sitôt.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Octobre 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Fin © Atrabile 2015
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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16/03/2021 | cac
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Par cac
Note: 2/5
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J'avais plutôt un bon souvenir du travail d'Anders Nilsen avec Des chiens, de l'eau. J'avoue une petite déception ici malgré la force du sujet évoqué à savoir la mort de sa fiancée. On retrouve pour certaines planches son dessin très fin et pour beaucoup d'autres il s'agit de personnages minimalistes en ombres chinoises à la manière d'Ibn Al Rabin qui dialoguent entre eux. Sauf qu'il prête des mots, des questions et réponses, à ses personnages qu'il sait être les siens ce que lui fait remarquer sa fiancée de papier. C'est assez verbeux, cathartique sûrement pour son auteur si c'est autobiographique mais pas transcendant de mon point de vue de lecteur.

16/03/2021 (modifier)