Les derniers avis (5090 avis)

Par Cacal69
Note: 1/5
Couverture de la série Batman - L'île de Monsieur Mayhew
Batman - L'île de Monsieur Mayhew

Rien à sauver de ce Batman, peut-être le pire que j'ai lu. Un scénario reposant sur du sable mouvant. Grant Morrison a fait les fonds de tiroir pour ressusciter de vieux super-héros de DC Comics sans intérêts, ils se retrouvent avec Batman et Robin sur une ile paradisiaque des caraïbes appartenant à monsieur Mayhew, un milliardaire qui a voulu créer son équipe de super-héros, le club des héros. Un huis clos et une enquête abracadabrantesque vont suivre, c'est à mourir d'ennuis, l'intrigue n'est pas toujours évidente à suivre et les dialogues affligeants. Une lecture fastidieuse, heureusement il n'y a que 80 pages. J'avais de l'espoir avec J.H. Williams III au dessin, un artiste que j'apprécie énormément, mais là, il est en très petite forme. C'est insipide et sans génie. Les couleurs ne me plaisent pas. Grosse déception. Un comics à fuir.

20/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Les Confidences de Nado
Les Confidences de Nado

Désolé Agecanonix, je rejoins l'avis de Ro : ça me convient pas du tout. Le délire autour d'une gamine de quinze ans ... C'est pas parce que c'est légal qu'il faut le montrer, et là j'ai même franchement des doutes sur la légalité. On passera sur le scénario, mince comme un sandwich SNCF, et je ne parle pas du fait que ça soit une orgie permanente sans véritable recherche esthétique ou de mise en scène. C'est du cul pour du cul, à deux, trois et plus, avec des nymphos qui en veulent toujours plus. En fin de compte, je dirais que c'est du BD porno à l'ancienne. Ca vole pas haut et ça a pour seul but d'émoustiller le chaland, sans recherche, sans esthétique et sans aucune forme d'érotisme dans le récit. Si le dessin fait très classique du genre, je ne recommande surtout pas !

18/09/2023 (modifier)
Couverture de la série Agatha Christie
Agatha Christie

J'ai beaucoup de respect pour l'oeuvre d'Agatha Christie et j'ai dévoré ses romans pendant mon adolescence. J'ai donc essayé de lire cette série en commençant par le roman amiral encore nommé Dix Petits Nègres. Le nom me gène beaucoup moins que les propositions scénaristiques et graphiques des auteurs. J'ai trouvé l'album aux antipodes de l'esprit du roman à tel point que j'en déconseille fortement la lecture si un jeune lecteur veut percevoir toute l'intelligence de l'écriture de la romancière. Ici nous avons un déroulé de meurtres au pas de charge sans approfondissement psychologique des personnages. J'ai perçu cette série comme une sorte de lecture à vitesse rapide d'une petite histoire qui s'explique par un final astucieux sans plus. À lire cette série un jeune lectorat aura du mal à comprendre pourquoi c'est le roman le plus vendu depuis sa création. Comme le graphisme n'apporte aucun plus dans l'ambiance ni dans la tension dramatique du récit cela m'a vraiment peiné de lire une telle adaptation. Je ne peux que me retrouver dans les avis précédents : "opération commerciale" "Vraie galère" 'trop rapide". Quitte à s'appuyer sur un nom aussi prestigieux, j'ai préféré la créativité et l'humour de "Little Agatha Christie" de William Augel voire "10 petits insectes" chez Sarbacane dans un mode parodique et humoristique pour les enfants.

14/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Cléo
Cléo

Alors oui, c'est une BD dessinée façon très classique, certes c'est du classique dans l'expression de la sexualité et des histoires de découverte de celle-ci ... Mais je n'arrive pas avec cette BD à cause d'un détail tout simple : la pédophilie. Parce que oui, ça reste une gamine de 14 ans (puis de 12 et de 10) qui s'amusent à se découvrir, mais lorsqu'elles vont branler des vieux mecs dans un cinéma là on est clairement dans la pédophilie. Et moi, j'aime pas ça. Déjà parce que c'est interdit, rappelons-le, mais aussi parce que merde, c'est franchement dégueulasse et surtout pas intéressant ! Ni sur un plan sexuel ni même en terme de fantasmes (en tout cas pas pour moi). Donc je passe mon tour, l'auteur à sans doute un coup de crayon sympa mais le thème de l'histoire me dégoute au plus haut point. Je ne trouve aucun plaisir à ça, et quand je note que changer l'histoire pour une jeune fille majeure n'aurait presque rien changé à l'ensemble. Donc je déconseille et je pense même que c'est à fuir. On a mieux à proposer sans avoir besoin de mineurs nues.

13/09/2023 (modifier)
Couverture de la série Calamity Jane (Avril)
Calamity Jane (Avril)

Je n'ai pas été séduit par cette Calamity Jane de 11 ans. Adeline Avril propose une fiction qui place l'héroïne de western dans une situation de cheffe de famille en l'absence du père en voyage et sans la mère décédée. Avril s'essaye au difficile exercice d'équilibre entre un comique d'une bande d'enfants qui fait des petites bêtises et le tragique de la maladie de la petite soeur. De même j'ai trouvé le passage de la rencontre avec les soldats vraiment bizarre seulement pour introduire la thématique du pantalon. De plus j'ai trouvé les dialogues d'un faible niveau quand ils n'étaient pas inutilement grossiers comme " Fais pas de connerie avec le fusil" p26 t1," Quand tu l'ouvres, c'est toujours pour dire une connerie !"p38 t1. J'ai du mal à accepter un tel relâchement pour une lecture jeunesse. Le graphisme est du standard issu de l'animation via ordi sans aucun cachet perso. La mise en couleur qui utilise à l'excès du brun et du kaki n'est vraiment pas attractive. Enfin le personnage de la petite indienne qui arrive de nulle part pour résoudre un scénario bancal est d'une facilité déconcertante. Une pauvre lecture pas du tout à mon goût.

10/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série La Technique du perinée
La Technique du perinée

Alors là, accrochez vous parce que celle-là, de critique, elle va être sanglante ! Je me permets un peu de violence parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir lu les délires d'un scénariste qui se pignole un peu trop le cerveau et pas assez une autre partie de son corps. C'est d'un vide ! Abyssal ! L'histoire est vide, même chiante d'ailleurs, ça parle d'art contemporain vide de sens, de sexe hors-norme (oulala !) et de nouvelles façons de vivre (alors que ça pue jusqu'au bout le cynisme de bourgeois du siècle dernier). Soyons honnête, il ne ressort rien de pertinent de tout ça : question sexualité ça vole au ras de pâquerettes. C'est pas parce qu'on dépasse le missionnaire dans le noir qu'on est dans du neuf. Pareil niveau artistique, cet artiste qui nous est présenté ne semble avoir rien à dire. Le dialogue avec son pote sur le sens de la vidéo est éclairant, le type ne veut pas qu'on donne du sens à son œuvre. Eh ben je me demande bien pourquoi je la regarderais alors ! Cette BD pue les réflexions d'une bourgeoisie qui s'emmerde dans sa vie. C'est "moi, mon cul et mon art" à tous les étages, avec des personnes qui n'ont rien à raconter. Parce qu'à la base, l'histoire présentée ici c'est juste une histoire d'amour qui débute entre deux personnages qui ne veulent pas que ce soit aussi simple. Et tout le reste, c'est du bla-bla qui veut se croire plus intelligent que ça ne l'est réellement. Je n'ai eu aucune empathie pour aucun personnage et en plus je m'emmerdais à voir leurs vies vide de tout. Ce que je crains le plus, en lisant ce genre d’œuvre, c'est ce qu'on peut trouver comme raison de la publier. Je trouve qu'on a déjà assez de production pour ne pas en plus nous assommer d'histoires qui n'ont rien à raconter. Et je suis toujours surpris de cette façon de faire. Ce n'est pas parce que quelqu'un est artiste qu'il est intéressant, c'est pas parce qu'on parle de sexualité que ça va nous intéresser et une histoire d'amour peut être aussi plate que n'importe quelle autre histoire. Que voulaient dire les auteurs dans cette BD ? Je ne sais pas et j'ai l'impression qu'eux-même ne savaient pas.

06/09/2023 (modifier)
Couverture de la série Jeannette Pointu
Jeannette Pointu

J'ai vraiment été très déçu voire parfois en colère en lisant cette série. Pourtant le premier opus que j'ai lu m'avais plutôt bien plu (Aventures virtuelles). J'ai donc poursuivi avec trois autres numéros qui m'ont vraiment déplu. En premier lieu j'ai trouvé le graphisme très aléatoire. Le physique de Jeannette change d'un épisode à l'autre et la précision des personnages ou des détails est franchement moyenne. Wasterlain essaye de se rattraper avec des décors luxuriants mais là encore j'y ai lu pas mal d'imprécisions. Que Wasterlain propose des scénarii élémentaires à base d'insectes géants pourquoi pas mais il y a plusieurs choses que je n'ai pas supporté dans cette série pour enfants. La première est cette ambiance où l'on retrouve une équipe européenne qui se croit légitime dans tous les pays du monde pour poser sa tente et faire ce qu’elle veut sous couvert scientifique ou autre. Pour justifier le scénario Wasterlain introduit un-e enfant autochtone que maman Jeannette prend sous son aile contre les méchants bandits trafiquants d'ivoire ou de diamants. Cela présente un côté paternaliste qui remonte à plusieurs décennies. Mais le pire est de voir la gentille Jeannette sortir son bazooka, son fusil, son harpon ou sa machette (liste non exhaustive) pour trucider un requin, un croco, un insecte ou un serpent (là encore liste non exhaustive) qui l'empêche de bien vivre ses aventures dans un univers qui n'est pas le sien. À une époque où l'on parle de diversité animale à préserver d'urgence ou d'espèces qui disparaissent chaque jour proposer ce modèle de personnage aux jeunes lecteurs et lectrices est à pleurer. J'ai l'impression de lire une mauvaise BD des années 50 (ou 30 ?). Une très mauvaise lecture.

06/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Les Petites Victoires
Les Petites Victoires

J'ai longuement hésité sur ma note et je pense que je dois être honnête, donnant avant tout mon ressenti sur ce que j'ai tiré de ma lecture. Cette BD est venue à ma connaissance par les polémiques diverses qui ont entouré sa sortie, notamment lorsqu'un film a été proposé (film qui semble avoir disparu des radars aux dernières nouvelles). Et je l'ai lu en ayant ces polémiques en tête, ce qui m'a fait rapidement prendre de la distance avec le propos. Je crois que le contraste entre "Les Petites Victoires" et Ce n'est pas toi que j'attendais est saisissant, d'autant que j'ai lu les deux en peu de temps. Deux pères, deux enfants différents, deux façons de les approcher. Soyons clair, cette BD est problématique. Très problématique, même, au vu de l'aura de sympathie dont elle jouit. La question de l'autisme me touche beaucoup, moi qui suis dans une démarche de diagnostic. J'ai pas mal lu et écouté sur l'autisme, ce que c'est, comment on le vit. Et la BD est dure à lire en prenant en compte tout ça. Car l'un des aspects de la BD est simple : un père découvre le handicap de son fils, doit le surmonter et l'aider à s'intégrer dans le monde. Simple, mignon, émouvant. L'autre aspect est sombre et violent : violence éducative, validisme et négation de la différence. Il y aurait beaucoup à en dire, d'autres l'ont fait mieux que moi, mais je dois le souligner quand même. Parce que c'est crucial pour des centaines, des milliers d'enfants autistes dont les parents peuvent s'inspirer de ce récit. Il n'y a jamais, dans cette BD, la considération de l'enfant. Comment vit-il tout ceci, comment comprends-t-il ce qu'il se passe ? Cette absence n'est pas anodine. Lorsque le père lui apprend les câlins alors qu'il n'aime pas et refuse, il impose. L'enfant finit par abandonner la lutte, s'amollit et se laisse faire. Cette façon de faire est typique d'une éducation forcée : l'enfant ne supporte pas les câlins, et ne les supportera jamais. Il les subit, et cette violence d'apprentissage peut se transmettre à d'autres aspects plus tard (violences sexuelles notamment). En fait, tout est question de validisme. L'autisme n'est pas une maladie, ça ne se soigne pas. C'est, c'est tout. Ca existe, c'est là et ça le sera tout le temps. La tentative de faire de l'enfant un enfant "normal", c'est ça, le validisme. Nier la différence, le neuro-atypisme et se dire qu'on sait. Alors que le père fuit consciemment les recommandations médicales de spécialistes mais refuse une médication proposée, avant d'accepter de mauvaise grâce parce que ça l'aiderait. Sans se poser de questions sur les effets secondaires, par exemple. Je me suis retrouvé à noter la façon de faire du père tout au long de la BD, et je trouve qu'il s'agit d'une mise en avant de sa personne. Non, ce qu'il fait n'est pas chouette ni cool. Il ne réfléchit pas à comprendre son enfant, les différences qu'il a et comment les intégrer dans sa propre vie. Changer les meubles de place pour "éviter qu'il ne s'enferme dans sa bulle", c'est horrible. Parce qu'il ne s'habituera jamais au changement, ce sera toujours dur et violent. Par contre en faisant ça, on l'empêche de créer un espace sécurisé et rassurant où il serait à l'aise. Bref, je déblatère beaucoup de choses, mais je pense sincèrement que cette BD fait l'apologie d'une violence envers les autistes parce que cette différence n'est pas visible (à la différence de la non-voyance ou d'une trisomie) et qu'il faut un peu forcer pour en faire des gens "normaux". Normaux, ils ne le seront jamais et ne peuvent pas l'être. Il serait temps de le comprendre et cette BD me donne l'impression de recul face à l'autisme. Mais elle est surtout révélatrice de plein de choses sur la façon d'élever ses enfants et ce qu'on permet à un père. Là dessus aussi, j'en aurais des choses à dire. Je suis dur dans ma note et ma critique, mais je pense qu'il faut entendre lorsque les principaux concernés se mobilisent contre une BD et un film. Il serait nécessaire de laisser plus la voix aux personnes concernées et essayer de les comprendre, plutôt que de vouloir les intégrer. Une BD qui me donne l'impression que la violence éducative reste la seule réponse à toute forme de sortie de la norme.

06/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
Couverture de la série Jeune fille au pair
Jeune fille au pair

Ami de la poésie et du bon gout, au revoir ! Voila une BD bien sale à l'ancienne, comme j'espère qu'on en fait plus. Je n'ai rien lu de Chris, mais après cette première approche je pense que je ne reviendrai pas vers l'auteur. Dieu que c'est moche ! Dans le texte autant que dans le dessin. Certes, la BD pornographique n'est pas réputée pour ses scénarios mais là on est vraiment dans le vieux scénario du film canal des années 80 (et encore !). C'est vulgaire, violent, le jeune de la famille est horrible dans sa manière d'agir, le père est dérangé mentalement et la mère aussi. Ca fantasme les relations dominants/dominés sans mettre en place l'élément clé : la confiance. C'est du pur produit de fantasme malsain et je n'y crois pas un seul instant. Mais alors le dessin n'est pas en reste. Erreurs de proportions à toutes les pages, visages déformés, corps de même, organes génitaux représentés de manière carrément étrange… On n'est même pas là pour se rincer l'œil, c'est juste moche ! Les mouvements sont raides, les visages fermés et pratiquement jamais changeants, on pourrait décalquer la tête du médecin tout au long de l'album. L'exemple le plus flagrant pour moi est planche 135 où la fille flotte carrément sur le lit, ou planche 144 avec une ombre de table merveilleuse. L'idée est d'autant meilleure qu'avec la représentation d'un carrelage on voit que le point de fuite est raté, qu'il manque un pied, que l'ombre n'a rien à voir avec la table, etc… C'est un manque d'attention aux détails qui dénote bien la qualité de la BD. Et franchement, quand une BD de cul fait tellement d'erreurs que j'en rigole et passe mon temps à interrompre ma lecture pour le montrer à ma copine, je pense qu'on a raté le but dans les grandes largeurs. Scénario bâclé, dessin peu soigné, livre mal imprimé… La BD cul de base, qui n'a strictement aucun intérêt.

05/09/2023 (modifier)
Par yaglourt
Note: 1/5
Couverture de la série Gate - Au-delà de la porte
Gate - Au-delà de la porte

1,5 Impressionnant comment "Gate" regroupe toutes les tares qu'on peut retrouver chez les mangas : chauvinisme, xénophobie, fan-service, un quasi-harem, une lolita gothique, des elfes sortis d'un JRPG, des femmes-chats, un otaku comme personnage principal...Bref un manga qui s'adresse au weebs... Il y a un fond géopolitique mais c'est très médiocre et peu réaliste (ex: l'empereur qui envoie une armée traverser la fameuse porte pour envahir le Japon sans envoyer d'éclaireurs avant pour jauger la force de l'adversaire). Les personnages sont inintéressants, leur logique et leur psychologie ne tiennent pas debout, le perso principal est un ectoplasme qui se fait marcher dessus par tout le monde. C'est un manga fait avant tout pour promouvoir l'armée... pardon, les forces d'autodéfense japonaises. Ajoutons que le chara-design fait amateur (le reste est cependant réussi, merci les assistants ?). Je mets quand même 1,5 étoile car le sujet d'introduire une armée moderne au milieu d'un monde médiéval fantastique était intéressant, mais il a été très mal traité.

17/08/2023 (modifier)