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Couverture de la série Aspirine
Aspirine

J’avais acheté le tome 1 il y a de cela six ans, intriguée par sa couverture et sa prémisse : une vampire éternellement enfermée dans sa crise d’ado et qui ne sait pas trop quoi faire de ses dix doigts. Je venais tout juste d’avoir 18 ans, j’adorais les vampires, j’aimais les histoires de paranormal enfermé dans un quotidien banal, … Bon, voilà, il ne m’en fallait pas plus, je l’ai acheté sur un coup de tête. A cette époque, je ne connaissais que très peu Sfar (si ce n’est pour les Sardine de l'espace, les Donjons et les trois premiers tomes du Chat du Rabbin) et le dessin ne m’avait pas dérangé. Par contre, le texte… Bon, disons-le, je n’ai pas vraiment aimé cette lecture. C’était d’un fade. J’ai vraiment eu l’impression d’un gros gâchis, car le postulat, encore une fois, était très bon. Une ado vampire éternellement en colère contre le monde et elle-même, enfermée dans un quotidien qui l’ennui : c’est de l’or en barre. Il y a de quoi en faire une comédie ou une tragédie vraiment bien fichue. Mais là, c’est décevant, Sfar n’en fait rien. C’est bête de ne pas aller plus loin que l’idée de base. Aspirine est en colère, sa colère n’a pas vraiment de raison ou de cible précise et elle n’évolue pas vraiment. Le personnage non plus n'évolue pas, au delà du fait qu'elle se fait un ami, mais c'est très mal amené dans le récit. L'ami en question, d'ailleurs, est assez ennuyant, il aurait été préférable d'approfondir la relation entre les deux sœurs. L'humour n'est pas drôle (pour tout dire j'ai mis du temps à comprendre que certains échanges avaient pour but de faire rire) et j'ai eu le sentiment que monsieur Sfar essayait d'écrire de la philosophie de comptoir, celle qui s'entend parler et qui cherche plus à faire des phrases qui sonnent bien que des phrases qui fassent vraiment réfléchir. Parce que moi qui m'attendait à trouver, au mieux une tragicomédie sur les affres de l'immortalité, au pire une simple réflexion sur l'adolescence, bah je fus fort déçue de ne trouver qu'un récit de surface sans grand éclat mais qui paradoxalement avait l'air de se sentir très (trop) intelligent. J’ai tout de même apprécié certaines répliques. Bon, en vrai, j’ai surtout apprécié la scène où Aspirine traine de force son professeur de philosophie sur les toits, j’ai trouvé les répliques sympathiques (en particulier la longue tirade où elle lui explique que, si elle le voulait, elle pourrait lui citer plein de grands auteurs, mais in fine elle préfère les chanteuses pop). Si cela n’avait été qu’un one-shot, j’aurais pu m’arrêter à 2 étoiles. Une lecture très imparfaite mais pas nécessairement désagréable. Mais voilà, il y en a eu d’autres. Je serais très brève, je n’ai même pas réussi à finir le deuxième tome. Le scénario, qui reposait à l’origine sur une base loufoque mais simple, part dans du grand n’importe quoi. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu la moindre structure narrative, par contre j'ai bien senti que monsieur Sfar s'écoutait toujours autant parler (écrire ?). Malheureusement, l’avenir me montrera que ce ne sera pas ma dernière déconvenue avec Sfar…

23/10/2024 (modifier)
Couverture de la série Star Wars - La Haute République - Un équilibre fragile
Star Wars - La Haute République - Un équilibre fragile

Gasp ! Je me suis fait eu ! Présentée sur manga news comme un diptyque, cette série n’est en rien terminée. Pire que tout, je ne suis même pas sûr qu’elle sera éditée en français jusqu’à son terme. Ceci dit, sa médiocrité la rend totalement dispensable à mes yeux ! Oui, mon opinion est sévère. D’autant plus que le deuxième tome est quand même supérieur au premier et que si la série devait poursuivre sa courbe ascendante, elle deviendrait tout à fait acceptable à partir du 4ème tome (mais bon, là, il ne s’agit que de spéculations hasardeuses). L’histoire s’inscrit donc dans un contexte plus global et ce récit n’est finalement qu’assez anecdotique face à la fresque que veulent construire les responsables marketing de la franchise (fresque qui s’appuiera donc sur divers romans, comics et manga dont celui-ci). Et déjà là, ça coince quelque peu car les enjeux semblent tellement minces pour ce récit qu’il m’a été impossible de réellement m’inquiéter du sort des protagonistes. La principale protagoniste, justement, est une jeune jedi qui se remet sans cesse en question. Ses questionnements m’ont laissé totalement indifférent, sans doute parce que ce n’est pas ce que je recherche quand je lis une série de cet univers (moi, j’attends surtout un gros divertissement porté par l’action, l’exotisme et des touches d’humour) mais aussi à cause de la mise en scène, que j’ai trouvée pesante. Ainsi, les échanges entre Lily et son mentor (un wookie) ont été incroyablement soporifiques. Autre détail très ennuyeux, et perturbant : le manque de moyens, d’envergure du projet. Pourtant, en matière de bande dessinée, les effets spéciaux, ça ne coûte rien ! Mais ici, tout a l’air d’avoir été réalisé à l’économie. Des réfugiés doivent être déplacés d’une planète à une autre ? On en déplace 4 ou 5 et c’est tout. Je sais pas mais ça fait vide, mesquin. Et il y a ainsi pas mal de moments où je me suis fait la réflexion que l’histoire manquait d’envergure, de moyens, de cette exubérance qu’on est en droit d’attendre d’un space-opera. Enfin, sur seule base de ce récit, il manque clairement des clés au lecteur pour bien comprendre le contexte global. La série est vraiment conçue pour n’être qu’une pièce d’un puzzle plus global mais ce choix entraine chez moi beaucoup plus de frustration que de curiosité. Le dessin est à l’image du scénario, laissant ce désagréable sentiment d’avoir été fait à l’économie. Il s'agit toutefois d'un travail soigné... mais sans envergure, jouant plus sur l'effet que sur la profondeur. Comme dit plus haut, le tome 2 est quand même autrement plus lisible que le premier mais il ne suffit pas à sauver l’ensemble. Et si le tome 3 est bien sorti aux USA, rien n’indique qu’il paraitra en version française. Or ce tome 2 se termine au milieu de l’histoire et ne pas avoir la suite accentue encore cette impression de gâchis. Dernier détail : le sens de lecture est à l’occidentale (de gauche à droite). C’est juste un détail mais ça désarçonne quand même quand on est habitué à lire les mangas de droite à gauche. Totalement dispensable à mes yeux, la série trouve peut-être un intérêt dans le contexte global mais sur seule base de celle-ci je n’ai aucune envie d’approfondir ce contexte. Pour moi, il s’agit donc d’un échec. 1.5/5 pour l'ensemble des deux premiers tomes. Et comme la franchise dispose de moyens qui devraient lui permettre d'être autrement ambitieuse, j'arrondis à la note inférieure.

22/10/2024 (modifier)
Couverture de la série La Révolte sans précédent
La Révolte sans précédent

Une note très sévère pour cet album, qui sanctionne principalement la vulgarité des dialogues mais pas que. Car les diverses péripéties vécues par cette meute m’ont paru tout sauf trépidantes et, hormis une licorne quelque peu amusante, aucun des protagonistes n’aura réussi à me charmer. Le sujet est plutôt dans l’air du temps, écologiste, vegan. Je n’ai rien contre mais voir un renard s’offusquer que les humains mangent des animaux me semble incroyablement manquer de subtilité et de pertinence. Ainsi, tout ce discours en faveur de la nature m’aura paru bien trop basique pour convaincre un lecteur un tant soit peu critique. Les auteurs restent sur ce leitmotiv que les humains font souffrir les animaux mais en gardant cette image d’une nature dans laquelle tout est amour, entraide et fraternité. C’est trop enfantin et pas assez impertinent pour moi. L’album se découpe en plusieurs courts chapitres. L’humour y est très présent mais ne m’aura que beaucoup trop rarement arraché un sourire (à titre personnel, lire un bonobo répéter « on baise ? » à longueur de page n’est vraiment pas de nature à me faire m’esclaffer). Le dessin au rendu naïf rend les comiques de situation peu subtils tandis que les dialogues cumulent les expressions « des jeunes d’aujourd’hui » mais sans que je trouve le rendu naturel ou utile. Même la calligraphie ne m’aura pas plu, qui m’aura forcé à relire certains passages, n’arrivant pas à décrypter tel ou tel mot. Sans doute suis-je trop vieux pour ce genre d’humour (oh, vieillesse ennemie) et je serais quand même curieux de savoir si un jeune y adhérerait pleinement. Au final, je peux donc vraiment dire que je n’ai pas été séduit. A voir avec un public plus jeune et avec des personnes que des dialogues gratuitement vulgaires ne dérangent pas.

15/10/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 1/5
Couverture de la série Cyberpunk 2077 - Où est Johnny ?
Cyberpunk 2077 - Où est Johnny ?

Cinquième comics de l'univers Cyberpunk 2077 que je lis, ma note sur celui-ci est un peut-être un peu extrême mais c'est pour prévenir les lecteurs qu'il n'y a vraiment rien à tirer de cet album. Première information, il ne se déroule pas en 2077 mais en 2023, après l'attentat contre les tours Arasaka et la mort de Johnny Silverhand. Thompson est un journaliste désespéré de voir ses reportages d'investigation désintéresser la population de Night City alors qu'il dénonce les exactions des corpos. Il est engagé pour une nouvelle enquête : retrouver le corps de Silverhand, ou plus précisément son bras, que des réfugiés coréens auraient retrouvé sous les décombres des tours détruites. C'est une histoire plus courte que les autres comics de cet univers, seulement trois chapitres et moins de 60 pages. Il ne s'y passe vraiment pas grand chose. Le dessin est très correct pour les personnages, mais trop épuré et géométrique pour les décors, et surtout il s'en dégage une certaine froideur et un vide qui diffère de la vision chaotique et surpeuplée de Night City. On y suit notre journaliste enquêteur qui interroge des gens, découvre qu'on lui ment mais que la vérité n'est pas très différente, et surtout que tout cela n'amène à rien. Si le scénariste avait eu une idée en début d'histoire, on dirait qu'il l'a abandonnée pour terminer plus rapidement son intrigue qui se révèle vide. Aucun intérêt pour les personnages, pour l'enquête en général, à peine y a-t-on un avant-goût de l'univers de Cyberpunk, et l'histoire se termine en queue de poisson, comme s'il manquait un quatrième chapitre qui aurait pu amener enfin à quelque chose. Album plus que dispensable.

11/10/2024 (modifier)
Par Kenzo2047
Note: 1/5
Couverture de la série Arctica
Arctica

Je viens de tomber sur cette série à ma médiathèque. Que dire qui n'ait pas été dit ? L'histoire est plutôt improbable, et plus j'avance dans la série, plus le scénario dérive dans le n'importe quoi. On a l'impression que le scénariste a une petite souris dans le cerveau qui pousse des boutons au hasard. Là j'en suis arrivé au tome 8. Je vais continuer jusqu'au tome 12, rien que pour voir comment le scénariste va se dépatouiller. Heureusement ça ne m'a rien coûté à emprunter les livres. EDIT: je viens de terminer le tome 12. Je croyais que c'était fini ... et bien non: ça continue. Le scénariste et le dessinateur vont continuer à pondre leur histoire sans queue ni tête. Mais là ce sera sans moi. J'abandonne. Mon filtre à conneries est saturé.

09/10/2024 (modifier)
Par Mashiro
Note: 1/5
Couverture de la série L'Affaire Madame Paul
L'Affaire Madame Paul

J’ai découvert cette BD pour quelques euros à @aaapoumbapoum; étant fan du style de Julie Doucet, je me suis dis que cela valait le coup d’essayer cette BD assez méconnue de son oeuvre; il s’agit ici d’une compilation de 40 pages, chacune parue individuellement dans la presse montréalaise, et qui narre l’aventure de Doucet avec sa voisine Madame Paul qui disparaît soudainement; l’histoire est franchement vide et patine très lentement (le format de une page par semaine rend cela compréhensible, mais le rendu en intégral est peinant à lire), la fin n’est pas particulièrement excitante non plus; cela vaut peut-être le détour si vous le lisez en français pour voir du québécois écrit; le style de Doucet reste plaisant; une oeuvre anecdotique.

01/10/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Patient
Le Patient

Oups! le couple du patient et de sa charmante mais intrigante psychologue a failli faire une victime de plus. Pas avec un couteau mais par ennui mortel. C'est une des série qui m'a le plus barbé depuis longtemps. 300 pages avec autant de longueurs et d'incohérences, j'ai eu mal pour la pauvre forêt. Dès le début je n'ai pas accroché au modèle de la présumée coupable comme leurre et du prince charmant démoniaque. C'est un modèle si visité dans les séries B TV qu'il faut bien plus que ce que j'ai trouvé dans la série pour éveiller mon appétit. J'ai immédiatement tiqué sur la cohérence de ce que propose l'auteur. On voit des policiers municipaux dont ce n'est pas la compétence massacrer une scène de crime et plus tard un inspecteur qui passe son temps à sermonner des jeunes turbulents sur un mur. De même si l'intervention auprès de Pierre semble du ressort de la psychologie celle de sa sœur est plus du domaine de la psychiatrie ce qui exclut d'emblée les compétences de la belle Anna. On continue bravement avec une aide soignante qui bécote son patient/prince charmant endormi dans une scène digne de Walt Disney. Pas très pro la miss! D'autant plus qu'on la retrouvera faire la toilette du prince en fin de journée en pleine consultation!!! D'ailleurs je n'ai pas eu le sentiment que l'auteur s'embarrassait trop du secret de la consultation dans de nombreux endroits. Cela donne une atmosphère du centre hospitalier assez incroyable presque toujours désert, sans hiérarchie bien identifiable où une psychologue (donc non médecin) débarque comme d'un chapeau pour faire ses effets à la Sharon Stone. On a même un agent de sécurité qui donne un avis médical à une médecin (chevronnée ?) ça frise le ridicule, pourquoi pas la coiffeuse?. (Non c'est ridicule pourquoi imposé 10-12 ans de formation?) On se demande d'ailleurs quelle autorité (un juge ?) permet d'importuner ce garçon puisque l'enquête est close? Idem pour la police. Je pourrais multiplier les remarques mais j'ai abandonné assez rapidement. Tous ces épisodes permettent à l'auteur d'introduire du morbide et du pathos à bon marché. C'est d'autant plus décalé que le graphisme rend les personnages très lisses avec un look d'ados BG immatures à tous les âges. Une énorme déception pas du tout à mon goût.

29/09/2024 (modifier)
Par Bdvore
Note: 1/5
Couverture de la série Tatiana K.
Tatiana K.

Bjr, assez d'accord avec l'ensemble des avis. Série sans intérêt qui ose triplé la mise de plus !!...entre les dessins enfantins et le scénario sans queue ni tête pas grand chose à sauver. Même le minois et la répétition des poses suggestives de l'héroïne frisent l'indigestion !! Un bon petit format Elvifrance vous coûtera moins cher !!...je sens que je vais dégraisser mes rayonnages à BDS pour des albums moins kitsch....j'aime pas tirer à vue sur une œuvre mais là pas grand intérêt à lire et encore moins à posséder.

25/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Le Chant d'Excalibur
Le Chant d'Excalibur

Je vais faire court tellement j'ai trouvé cette série affligeante et vulgaire. Dans ma jeunesse j'ai lu l'ensemble de la légende d'Arthur et j'ai eu du mal à accepter les propositions des auteurs. Le fond du scénario surfe sur des bribes de la légende mais c'est la forme qui m'a horripilé. J'ai trouvé les dialogues vulgaires, sots et au ras des pâquerettes. On peut utiliser de l'argot comme Guilmard de façon amusante pour se rapprocher de l'esprit Audiard ou alors quand on propose de l'underground provoc. Je ne pense pas que cela soit le cas pour cette série qui vise un large public Fantasy. Ici le vocabulaire est incroyablement vulgaire et le personnage de Merlin si outrageusement détourné que je ai presque immédiatement abandonné ma lecture. Même le graphisme copie de façon maladroite sur les plus grandes séries avec un Merlin qui me rappelle un Panoramix dévoyé. Je ne suis pas vraiment d'accord avec certains aviseurs: pourquoi proposer un tel langage à un jeune lectorat alors qu'il existe tant de très belles séries? Pas du tout mon goût.

24/09/2024 (modifier)
Couverture de la série Douce pincée de lèvres en ce matin d'été
Douce pincée de lèvres en ce matin d'été

J’ai lu cet album attiré par le titre, intriguant et plutôt poétique. Hélas, dès les premières pages, où il ne se passe rien, j’ai déchanté. Une dizaine de pages muettes pour regarder un type préparer son petit déjeuner, ça m’a saoulé. Et après, mises à part quelques considérations personnelles du personnage principal, semble-t-il entraineur de tennis de table, c’est quand même le néant au niveau de l’histoire. On endure des pages et des pages de conseils pour progresser au tennis de table, de cases présentant des échanges – mais terriblement statiques (un comble pour un sport éminemment dynamique !). On est très loin ici de Match, où l’on suivait un match entier de tennis sans s’emmerder une seconde… Et là, en lisant cet album, je me suis franchement ennuyé – et pourtant j’adore regarder ce sport, mais là, je n’ai définitivement pas compris où l’auteur voulait en venir, ni pourquoi Dargaud avait publié cette histoire. Dans la seconde moitié, on s’éloigne du tennis de table, mais les rencontres effectuées par le personnage principal, les dialogues, n’ont pas fait remonter l’intérêt. De plus – mais là c’est affaire de goût – le côté graphique n’est pas non plus mon truc, à la limite de l’abstrait ou de l’esquisse rehaussée de couleurs pétantes, voire parfois recouverte de taches. Pas du tout ma came ! Je suis resté totalement à côté. Note réelle 1,5/5.

16/09/2024 (modifier)