Red Skin

Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)

Xavier Dorison s’associe à Terry Dodson, dessinateur phare de la scène comics connu pour son talent à reproduire les courbes féminines, pour lancer une nouvelle super-héroïne sexy et funky à souhait, sortie tout droit d’un film de Tarantino !


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Histoires d'espions Séries peut-être abandonnées [USA] - Côte Ouest

Vera Yelnikov est une bombe atomique ! De ces femmes qui réveilleraient un mort ou auraient rendu lesbienne Margaret Thatcher. Mais si le sexe est son grand plaisir dans la vie, elle doit consacrer la plupart de son temps à son métier : agent d’élite au service de l’URSS. En pleine guerre froide, Vera est envoyée à Los Angeles par les bureaucrates du Kremlin. Sa mission ? Devenir une véritable "super-héroïne américaine" pour propager les valeurs communistes au pays de l’Oncle Sam et lutter contre le "Charpentier", un serial killer fasciste qui s’en prend à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un gauchiste. À peine arrivée, elle doit trouver une couverture pour son identité secrète... Un job lui paraît tout indiqué pour se fondre dans la masse et répondre à ses aspirations profondes : actrice porno !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2014
Statut histoire Série en cours 2 tomes parus
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Red Skin © Glénat 2014
Les notes
Note: 2.38/5
(2.38/5 pour 8 avis)
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24/09/2014 | pol
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai emprunté les deux premiers tomes en pensant qu’il s’agissait d’un cycle complet. En fait, il n’en est rien, un troisième tome, a minima, sera indispensable si l’on veut connaître la fin de cette histoire. Sinon, ça raconte quoi ? Ben c’est du gros délire à l’américaine (même si scénarisé par un auteur français), mélange de styles humour/action/thriller qui ne se prendrait pas au sérieux, qui se moquerait du puritanisme hypocrite qui sévirait outre-Atlantique… mais qui se comporterait de même (couverture aguicheuse, héroïne sexy, allusions coquines… mais pas un téton en vue). Une série pop-corn destinée à de grands ados un peu attardés (même si d’autres peuvent apprécier) qui jubileraient devant une bombasse qui ne parvient pas à remonter la tirette de sa combinaison du fait de ses proéminences mammaires, qui trouveraient excitantes deux lesbiennes nues attachées à un bûcher. Perso, ça peut me plaire si le délire joue en plein et si la critique est judicieuse. Mais ici, il n’y a pas de véritable critique de quoi que ce soit et le délire emprunte des chemins tout de même très balisés, très prévisibles. Reste le dessin et l’action. Côté dessin, c’est plutôt agréable, je trouve, avec un auteur dont le trait n’est pas sans me rappeler celui de Berthet (en moins fignolé mais quand même). La mise en page est soignée et les scènes d’action sont bien construites. Et côté action, justement, ben là à nouveau je coince un peu. C’est tellement du n’importe quoi pas crédible pour un sou que même si cet aspect est totalement assumé il ne m’a pas vraiment convaincu. En résumé pour moi : - Dessin ok ; - Humour digne d’American Pie 4 ; - Action bien présente mais c’est du grand n’importe quoi ; - Ambiance sexy qui m’aurait ravi lorsque j’avais 12-13 ans… mais plus spécialement aujourd’hui ; - Scénario improbable qui semble improvisé dans le deuxième tome et qui sert surtout de prétexte pour cet humour graveleux mais pudibond et ces scènes d’action improbables. - Une conclusion encore à venir… mais que je n’ai pas spécialement envie de lire. Je passe.

28/08/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Cette nouvelle série a incontestablement ses opposants. Tout s'oppose d'ailleurs : les Américains contre les Russes, les anticonformistes contre les conservateurs, les puritains contre les libertins. Bref, c'est une belle brochette que voilà avec une belle affiche : Red Skin la fausse Américaine contre le charpentier, un sérial killer un peu fasciste sur les bords. J'ai adoré cet humour qu'il faut nécessairement prendre au second degré. Certes, les proportions de notre héroïne sont plus que généreuses à savoir racoleuses. Cependant, dans le milieu des actrices pornos, les auteurs ne pouvaient pas faire autrement. Certes, cela va donner des ulcères à certains lecteurs mais bon, c'est cela également la modernité dans la bd. Il ne faut pas aller trop loin non plus pour rester dans le registre. Sinon, l'efficacité sera de mise avec de belles scènes d'action et un graphisme tout à fait honorable. C'est drôle et jouissif et parfois un peu ironique. Le spectacle sera assuré. C'est 100% glamour avec cette bombe anatomique.

21/11/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je me souviens quand cet album est sorti l'an dernier, avec cette couverture ultra racoleuse qui laissait croire qu'on trouverait dans cette Bd du cul joyeux... ah ah déception de certains lecteurs qui avaient beau chercher sans y trouver le moindre nichon ou croupe incendiaire dedans... c'est ce qui s'appelle tromper le client sur la marchandise. Surtout que tout est suggéré, avec plein d'allusions et de situations qui à chaque fois effleurent le sujet en s'arrêtant juste où il faut. Je trouve cette méthode assez lâche de ne pas assumer complètement le ton érotisant de cette Bd qui se nourrit de références joyeuses et euphoriques des années 70, époque de libération sexuelle et de libération des moeurs en Amérique et un peu partout dans le monde. Bon mis à part ça, même si je suis conscient qu'il ne faut pas prendre cette série au sérieux parce qu'elle se veut avant tout une parodie, je trouve que l'ensemble n'est quand même pas très crédible, et rempli d'incohérences. A part quelques dialogues amusants, je n'ai pas vraiment trouvé grand chose d'attirant dans cet album, même le dessin me satisfait à moitié. Oui, de loin comme ça, sans lunettes ou sans loupe, ça parait joli, mais frottez-vous les yeux et vous découvrirez des imperfections qui m'ont un peu gêné. On nous vend le dessin de Dodson sachant reproduire à la perfection les courbes féminines, excusez du peu, mais sur cette Bd, je n'ai pas du tout été convaincu. Son dessin est ici beaucoup plus axé comics, mais il sait s'adapter au format européen ; seulement voila, certaines silhouettes sont ébauchées ou manquent de détails, certains visages sont mal foutus ou sont changeants... bref je n'ai pas retrouvé le Dodson de Songes, seuls quelques gros plans de la belle Vera sont assez soignés. D'un autre côté, ce dessin n'est pas dégueulasse non plus, mais il y a quelque chose dans tout ça que je n'aime pas sans que je sache trop bien le définir, en plus du scénario trop léger et de son héroïne un peu conne par moments, et qui ne sait même pas qui est John Wayne (tout Russe à l'époque de la guerre froide, savait au moins ça, ça symbolisait l'Amérique des cowboys). Je ne serai donc sans doute pas au rendez-vous pour la suite..

18/11/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Crédible ? Non, Un brin réaliste et ancré dans le monde ?, Non! J'aime la BD car souvent elle ma fait voyager dans des mondes imaginaires qui...chacun sa réponse. Ici d'entrée un truc me gâche la lecture; le fait que notre sculpturale héroïne, bien qu'ayant à priori déjà remplit quelques misions à l'étranger , ne sache rien des États-Unis,( par exemple qu'on n'y fait pas la queue dans les supermarchés, et ou se trouve la Californie ) . Je sais c'est bête mais ça m'a gâché mon plaisir de lecture tant d'incohérence. Alors oui pour le mâle lambda, la belle est bougrement bien dessinée, les scènes de bastons sont assez efficaces; mais dites moi quel est ce parti pris qui fait que lorsqu'il y a des Gros mots, ceux ci sont remplacés par des signes genre @#&&¤? C'est pour moi du grand n'importe quoi; comme les gens qui disent Mercredi pour ne pas dire Merde. La BD s'adresse à qui, des ados, des adultes, au fait présentez moi un ado qui ne dit pas merde ou putain (politiquement correct de merde!!). Vous l'aurez compris je suis juste déçu par cette bande et la suite ce fera sans moi. Moderne, incontestablement, dans l'air du temps mais par trop prévisible pour que l'amateur moyen y trouve son compte. Je maintien donc ce vilain "bof" et suis prêt à en débattre sur un forum s'il le faut, j'ai d'autres arguments mais là vraiment ça m'a plombé même dans le registre de l'humour cynique.

23/09/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Red Skin, j’avais noté le nom dans ma shopping list suite à la vidéo promotion complètement barrée postée sur le site de Glénat. Xavier Dorison avec beaucoup d’humour se mettait en scène grimé en ricain funky des années 70, perruque grosse touffe et chemise vintage avec le col pelle à tarte. Mais quand à sa sortie j’ai fait mon petit tour hebdomadaire chez monsieur le marchand de BD et que j’en ai profité pour feuilleter l’album, le dessin m’a un poil refroidi, identifiant tout de suite un style comics académique qui n’est pas ma came habituelle. Ce n’était pas le coup de cœur imaginé. Mais maintenant que j’ai pu enfin mettre la main dessus à moindre frais je vous fais part de mon ressenti. La bande-annonce avait donné le ton. Red Skin se veut une série d’action décontractée avec un humour second degré. Aimerons ceux qui auront compris cette mise au point. La série n’a pas pour ambition d’être un récit d’espionnage réaliste à l’ambiance sérieuse, passez votre chemin si c’est ce que vous recherchez. Red Skin rend hommage aux films de séries Z des 70’s, l’héroïne la bombe sexuelle Vera Yelnikov est l’équivalente soviétique de Cleopatra Jones incarnée par Tamara Dobson, Dorison connaît ses classiques. Il y a eu toute une mode récente avec des films de Robert Rodriguez rendant hommage à ce type de cinéma : Machete, Machete Kills, Planète Terreur avec Rose McGowan. Quentin Tarantino, grand amateur de genre-là y est allé aussi de son long-métrage avec Boulevard de la Mort. Il ne faut donc pas s’attarder sur certains passages qui peuvent sembler incohérents ou non crédibles, même si pour ma part je pense qu’on peut trouver facilement des explications logiques, mais il faut se focaliser sur ce cocktail action-humour-sexe sur lequel la série repose. Pour l’action, je crois qu’on est servi avec cet agent secret complètement débridé qui a le feu au cul mais qui sait faire la part des choses : il y a un temps pour le plaisir et un autre pour mettre les pieds dans la gueule comme dirait Chuck. Dans ce premier tome elle affronte une némésis à sa hauteur en la personne du Charpentier, personnage de fanatique religieux tout droit sorti des pires passages de la Bible, et ça castagne plutôt fort en piochant du côté des bastons de super héros américains. L’humour est distillé à petite dose et se veut finalement assez consensuel, ce n’est pas trash comme du Jodorowski. C’est plus un comique de situation : un agent secret soviétique qui s’infiltre chez l’ennemi capitaliste américain, découvre la société de consommation et devient actrice porno comme job de couverture, c’est plutôt drôle. En seconde lecture on peut même voir toute cette histoire comme un scénario clin d’œil aux comédies vintages pornographiques : Vera demande aux camarades soldats s’ils peuvent lui prêter un t-shirt car le sien « est tout mouillé », Vera s’envoie en l’air dans un avion avec un comptable; c’est aussi volontairement cliché que le scénario du livreur de pizza qui sonne chez la girl next door : « C’est vous qui avez commandé une pizza à la saucisse ? Mince, j’ai oublié la pizza… mais j’ai la saucisse ». Bom Chicka Wow Wow. Limite, pas besoin pour elle de travailler dans l’industrie des films pour adultes, sa vie est déjà un film porno. Toutefois il faut préciser qu’il s’agit ici d’un tome introductif et notre espionne n’a pas encore commencé les tournages donc on reste sur notre fin avec cette histoire qui se termine sur un « à suivre ». Ma déception vient donc du dessin que je n’ai pas trouvé à la hauteur même s’il ne me rebute pas non plus pour autant. Manque de détails, manque de recherches, de constance, Vera n’a pas toujours la même tête d’une case à l’autre. Les expressions faciales surtout ne sont pas assez travaillées, je leurs trouve une mine statique et policée. Terry Dodson est connu apparemment pour ses dessins de personnages féminins aux formes aguichantes et généreuses à certains endroits. Je dois dire qu’il ne m’a pas du tout convaincu, il ne vend pas du rêve. Et pour le reste, je trouve qu’il y a un manque dans les finitions, on croirait que le dessin a été fait à la va-vite. Rien à redire en revanche sur les couleurs que j’ai trouvées très correctes. Je demeure frustré, tant pas le dessin que par la partie cul dont j’attendais quelque chose de plus relâchée. L’un des intérêts dans la bande-dessinée est que les auteurs ne sont pas soumis à la censure alors je trouve ça dommage de s’autocensurer pour plaire à un plus large public, et ne pas trop choquer j’imagine. Dommage car avec un dessinateur au trait plus réaliste et une totale liberté sur la partie "sesque", on tenait probablement un petit bijou explosif. Bons baisers de Hollywoodgrad.

08/04/2015 (modifier)
Par yannzeman
Note: 1/5

Immense déception pour cet album. J'attendais beaucoup de ce duo franco-américain, et le résultat est pitoyable, tant sur le fond que sur la forme. Sur la forme : On connait bien, maintenant, le dessinateur, Dodson, qui a produit beaucoup de comics aux USA (Spiderman, Blackcat, X-men...), seul ou encré par sa femme. Ses productions les plus récentes sont marquées du sceau de la nullité, mais c'est le plus souvent lié au scénario (le plus débile : une série X-men avec que des personnages féminins dedans... un ratage complet), et certaines mini-séries (Spiderman/blackcat) étaient plutôt bonnes. Surtout, sa première bd française était excellente (Songes), graphiquement autant que scénaristiquement. Malheureusement, on retrouve là un mauvais Dodson, mal encré, avec des dessins flous, dès lors qu'ils ne sont pas centrés sur le personnage principal, la pulpeuse brune russe. Ce qui peut passer dans un comics de 22 pages pondu tous les mois n'est pas acceptable dans une bd au rythme de parution plus erratique. Quand on a du temps, on s'applique. Sur le fond : C'est encore pire... Que penser d'un tel scénario ? Par où commencer dans la longue liste des ratages de cette bd ? Déjà, on a du mal à savoir à quelle époque se situe l'action ; l'action est sensée se dérouler en pleine russie socialiste soviétique pré-chute du mur de berlin, mais cela ne saute pas aux yeux quand "l'héroïne" débarque aux USA. L'histoire est bourrée de paradoxes, laissant entendre par exemple que la russie socialo-soviétique est un paradis libertaire où il fait bon partouzer, et qui voient les USA comme un pays où on ne pense qu'à travailler ! Le sujet abordé dans l'histoire est invraisemblable, trop pour rester crédible un minimum : de méchants chrétiens protestants persécutent (ratonnades, assassinats de masse, ...) de gentils pédérastes et lesbiennes, et l'héroïne partouzeuse (elle prend l'avion, et pour occuper le vol, couche dans les toilettes avec son voisin à la tête de comptable) aux capacités hors-normes prend leur défense, en commettant les mêmes méfaits, sans que cela ne dérange personne. L'héroïne, un agent du gentil KGB (devenu visiblement le LGBT), est parfaitement bilingue en anglais, alors qu'elle ignore tout des USA... Elle ne connait pas, par exemple, John Wayne !!!!! La liste des invraisemblances est trop longue, mais l'histoire semble écrite par un enfant, comme beaucoup trop de bd ces dernières années. Il serait bon que les scénaristes relisent ce qui se faisait autrefois, pour apprendre un peu de leurs ainés. Que Dorison ait produit ce ratage complet est très étonnant. Franchement, passez votre chemin, c'est un navet.

27/09/2014 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Avec une telle couverture, on pourrait s'attendre à découvrir des scènes osées. Que nenni ! Ce premier opus est très (trop) sage. Même le dessin de Terry Dodson (à qui l'on doit l'inégal Songes)est tout en retenue. Pas de scène de sexe à l'horizon (juste par ellipse), ni une pointe d'érotisme. Déception, direz-vous ? Eh bien, non. J'ai passé un agréable moment de lecture. Le scénario de Xavier Dorison, que l'on ne présente plus, tient bien la route, même pour moi qui n'adhère pas du tout aux supers héros. Je dois dire que cet épisode de la guerre froide est assez original : Véra, des forces spéciales soviétiques, doit se faire passer pour "un super héros" américain pour conquérir le cœur des Yankees Beaucoup d'humour, un dessin soigné... bref je suis partant pour le tome 2.

27/09/2014 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

Avec une telle couverture, cette série fait son entrée en bonne position au palmarès des couvertures racoleuses de BDThèque. Et quand on sait que le dessinateur a promené ses crayons sur les planches de la série Songes, remarquée pour la beauté des traits (et des formes) de son héroïne, ça attise forcément la curiosité du lectorat male. Mais ici le dessin, ou plus probablement son encrage, bien qu’agréable est à mon avis un peu moins esthétique que dans la série précédemment citée. Coté scénario il est ici question d’une espionne russe infiltrée sur le territoire américain, en pleine guerre froide. Rien de bien original à priori, sauf qu’en plus de la couverture la série ne renie pas le côté sexe puisque notre agent côtoie au quotidien le milieu du porno. Voilà pour le pitch. Par contre ne vous attendez à trouver des scènes chaudes ou érotiques, vous serez déçu. La série est à prendre au second degré, elle ne se prend pas vraiment au sérieux, au contraire. Ça passe plutôt bien. L’héroïne est parfois involontairement un peu niaise et commet quelques bourdes. L’effet humoristique fonctionne plutôt bien dans ces situations. A côté de cela il y a surtout une histoire d’espionnage qui ne se tient pas trop mal mais qui n’offre rien de révolutionnaire dans le premier tome. Quelques ficelles faciles comme notre espionne qui a une tendance super héros super forte un peu trop prononcée. C’est too much de ce coté-là, même si ça colle avec l'esprit de la série. Au final, pas mal, on a plutôt envie de connaitre la suite de l’histoire pour voir où tout ça va nous mener.

24/09/2014 (modifier)