Beau comme la découverte du Mouvement de la Terre. Ce n'est pas historiquement exact ? Mais cela donne certaines bases, le désir d'en savoir plus et fait rêver. Surtout, on redécouvre l'étrangeté que cela a été que de comprendre que le sol n'est pas plus fixe qu'un navire sous nos pieds ! Ce qu'il a l'air d'être… En plus d'autres enjeux de représentation du monde y sont liés. Le pouvoir peut être redistribué à l'occasion d'une nouvelle manière de voir. De nouvelles manières de voir le monde se font jour. Et puis, se voir sous un jour exotique par les yeux des Japonais n'est pas désagréable… Bref, que de décentrements ! Vraiment plaisant.
Les Dents de la Mer, sorti il y a cinquante ans, est l'un des films les plus connus, et celui qui a définitivement lancé la carrière d'une figure majeure d'Hollywood, à savoir Steven Spielberg. Au-delà de ses qualités artistiques et du phénomène de société qu'il a amplifié, à savoir la peur des requins, c'est aussi son statut de tournage cauchemar qui a contribué à sa légende.
Fort de nombreuses lectures sur le sujet, le scénariste Jérôme Wybon s'est donc attaché à reconstituer ce processus, qui s'est au final étalé sur plus de deux ans entre le moment où Spielberg, aiguillé par deux producteurs, a décidé de s'attaquer à l'adaptation sur grand écran d'un roman de Peter Benchley, jusqu'à sa sortie, triomphale, à l'été 1975. Le scénariste est même allé plus loin en évoquant rapidement le tournage de sa suite, qui se fit sans le réalisateur, trois ans plus tard.
C'est une enquête minutieuse, où l'on comprend le rôle des producteurs, du réalisateur, de la monteuse, qui communiquait en permanence et en direct (vivent les téléphones et les talkie-walkies) alors que le film était encore en tournage. L'ajout des scénaristes, nombreux, si bien que la paternité de certaines scènes est quasiment impossible à attribuer, sans oublier que le trio d'acteurs principaux a également participé aux ajustements des dialogues ou des situations. Les difficultés ont été très nombreuses : les requins mécaniques dont les rouages réagissaient mal à l'eau de mer, le taux d'alcoolémie de Robert Shaw a perturbé certaines scènes... Spielberg lui-même, extrêmement motivé, a un moment failli céder au désespoir et tout lâcher en plein tournage. Mais la présence d'amis tels que Brian de Palma, George Lucas, John Milius ou Carl Gottlieb l'ont aidé à maintenir le cap, à trouver des astuces techniques pour combattre les difficultés d'un tournage quia duré au final 155 jours au lieu d'une quarantaine.
Je ne suis pas très fan du dessin de Toni Cittadini : s'il se montre précis et appliqué sur les scènes reproduisant des images du film ou dans la gestion des décors, sa représentation des personnages, surtout leurs visages, me laisse plus circonspect. Ainsi son Spielbarg du début des années 1970 ressemble-t-il plutôt à Blueberry qu'à Spielberg lui-même. Pas de grosse influence sur le plaisir de lecture, heureusement, mais je tenais à le signaler.
En bref cet album documentaire plaira sans doute à celles et ceux qui s'intéressent au cinéma du réalisateur, à l'industrie hollywoodienne d'une époque où les effets spéciaux étaient encore un peu rudimentaires. Très agréable.
Voici une BD malheureusement de circonstance, qui permet de prendre du recul sur les origines de ce conflit qui nous parait insoluble et sans fin.
Pour ce faire, c'est Georges Bensoussan, historien français spécialiste d'histoire culturelle de l'Europe des XIXe et XXe siècles et, en particulier, des communautés juives, également ancien directeur éditorial du Mémorial de la Shoah à Paris qui co-scénarise cet album avec Danièle Masse, également spécialiste de l'Orient et du Moyen-Orient. On part donc avec une base solide pour remonter le temps et le fil d'une tragédie inscrite dans l'Histoire.
L'album s'ouvre sur les terribles attentats du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël et ses prises d'otages, pour remonter le fil du temps jusqu'au début du XXe siècle. De la position des juifs dans le monde à leur arrivée en Palestine et comment ils ont petit à petit racheté les terres palestinienne et favorisé l'immigration des juifs du monde, c'est tout ce cheminement qu'on nous explique. L'Angleterre et les autres pays occidentaux, France comprise, ont leur responsabilité dans ce marasme, poursuivant leur politique coloniale tant que ce fut possible ou calculant au mieux pour leurs intérêts économiques.
C'est toute cette mise en perspective qui nous permet de mieux comprendre l'inéluctabilité du conflit actuel et les responsabilités partagées. C'est ainsi qu'on découvre que le terrorisme est loin d'avoir été l'apanage des palestiniens ; les juifs aussi ont eu leurs factions terroristes (L'Irgoun ou le Lehi) qui semaient la terreur chez les arabes et qui ont même assassiné Lord Moyne, le gouverneur officiel britannique en 1944.
Côté dessin, on est dans le classique : Yana Amadovic nous propose un trait réaliste qui cadre parfaitement avec ce qu'on attend d'une BD documentaire.
A ranger à côté de Happy Sex, à portée de main pour se payer un fou-rire express (de toute façon l'ensemble n'est pas très épais).
Le graphisme à l'américaine colle parfaitement pour ces trips de 1 à 3 cases.
C'est gras, ça peut paraître redondant si on lit tous les tomes d'affilée, c'est pas à mettre entre toutes les mains, mais je me suis éclaté avec Hulk le maçon ou l'homme élastique à la recherche de ses clés!
Alors là, j'ai été surpris. En feuilletant très rapidement (pour ne pas me spoiler moi-même), j'avais la sensation que c'est un ersatz post-apo de Les Légendaires et de survival façon Seuls : des personnages très sérieux dans un univers enfantin mais avec leurs traits de caractère bien tranchés, dans un univers laissant présagé des surprises régulières.
Alors effectivement les caractères kawai sont stéréotypés et les surprises sont régulières. Mais des stéréotypes plus contemporains: l'otaku, la révoltée, l'influenceuse... et les surprises ne sont pas tant dans les gros changements de direction mais dans la manière : est-ce une oeuvre à destination de jeunes-jeunes ou de jeunes adultes? Car ça défouraille parfois sérieusement! Avec des scènes bien appuyées sur l'addiction, le racisme etc.
Ca défouraille mais parfois dans la bonne humeur, on croit voir des Kenny de South Park partout: il/elle est supposé mourir/être mort? Pouf-pam, le revoilà comme dans un serial de Batman des 60s. Et ces fiches de personnages de début de chapitre, un régal; et intéressantes à relire au fil de l'histoire. Bien que les objectifs des différents personnages peuvent alourdir la compréhension, je trouve que la trame globale reste claire mais si elle est parfois tirée par les cheveux.
De beaux clins d'oeil à de grandes oeuvres comme Akira comme exemple le plus voyant, des petites private jokes casées discrètement entre 2 cases, beaucoup de petites choses incitent à la relecture et rendent le prix d'autant plus attraant.
Pour le dessin dynamique, la colorisation poussée mais évitant le flashy, les décors, les couvertures façon Mutafukaz, je dis oui, c'est pétillant et agréable à lire, on a tous passé de bons moments en compagnie de ces pauvres alevins.
Les images sont assez incroyables : on dirait des tableaux en marche. Quel beau paradoxe ! Les cases, souvent les pages, ressemblent à des tapisseries, des enluminures… Le discours est utopique : liberté, égalité et fraternité sur un ton qui semble chrétien sauf que tout cela a tourné court dans la réalité. On est donc dans une sorte de monde alternatif qui fait songer aux contes.
Notre époque accueille toutes les périodes historiques, c'est merveilleux ! On cherche et on trouve des œuvres comme Le chevalier au dragon. Et puis, on pratique le mélange des genres. C'est aussi merveilleux. Sinon, je trouve que la recherche d'un manuscrit à comprendre dramatise le récit, et permet de poser la question de l'utopie comme une quête, ce qu'elle est en réalité. Mais la rencontre des personnages, poussés par l'utopie ou non, est aussi pleine d'intérêt. Vu les fêtes de Noel, je me demande si cette œuvre ne serait pas à offrir à quelque bédéphile amateur de toutes ces thématiques mais ne connaissant pas cette œuvre.
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Du Mouvement de la Terre
Beau comme la découverte du Mouvement de la Terre. Ce n'est pas historiquement exact ? Mais cela donne certaines bases, le désir d'en savoir plus et fait rêver. Surtout, on redécouvre l'étrangeté que cela a été que de comprendre que le sol n'est pas plus fixe qu'un navire sous nos pieds ! Ce qu'il a l'air d'être… En plus d'autres enjeux de représentation du monde y sont liés. Le pouvoir peut être redistribué à l'occasion d'une nouvelle manière de voir. De nouvelles manières de voir le monde se font jour. Et puis, se voir sous un jour exotique par les yeux des Japonais n'est pas désagréable… Bref, que de décentrements ! Vraiment plaisant.
Les Mâchoires de la Peur
Les Dents de la Mer, sorti il y a cinquante ans, est l'un des films les plus connus, et celui qui a définitivement lancé la carrière d'une figure majeure d'Hollywood, à savoir Steven Spielberg. Au-delà de ses qualités artistiques et du phénomène de société qu'il a amplifié, à savoir la peur des requins, c'est aussi son statut de tournage cauchemar qui a contribué à sa légende. Fort de nombreuses lectures sur le sujet, le scénariste Jérôme Wybon s'est donc attaché à reconstituer ce processus, qui s'est au final étalé sur plus de deux ans entre le moment où Spielberg, aiguillé par deux producteurs, a décidé de s'attaquer à l'adaptation sur grand écran d'un roman de Peter Benchley, jusqu'à sa sortie, triomphale, à l'été 1975. Le scénariste est même allé plus loin en évoquant rapidement le tournage de sa suite, qui se fit sans le réalisateur, trois ans plus tard. C'est une enquête minutieuse, où l'on comprend le rôle des producteurs, du réalisateur, de la monteuse, qui communiquait en permanence et en direct (vivent les téléphones et les talkie-walkies) alors que le film était encore en tournage. L'ajout des scénaristes, nombreux, si bien que la paternité de certaines scènes est quasiment impossible à attribuer, sans oublier que le trio d'acteurs principaux a également participé aux ajustements des dialogues ou des situations. Les difficultés ont été très nombreuses : les requins mécaniques dont les rouages réagissaient mal à l'eau de mer, le taux d'alcoolémie de Robert Shaw a perturbé certaines scènes... Spielberg lui-même, extrêmement motivé, a un moment failli céder au désespoir et tout lâcher en plein tournage. Mais la présence d'amis tels que Brian de Palma, George Lucas, John Milius ou Carl Gottlieb l'ont aidé à maintenir le cap, à trouver des astuces techniques pour combattre les difficultés d'un tournage quia duré au final 155 jours au lieu d'une quarantaine. Je ne suis pas très fan du dessin de Toni Cittadini : s'il se montre précis et appliqué sur les scènes reproduisant des images du film ou dans la gestion des décors, sa représentation des personnages, surtout leurs visages, me laisse plus circonspect. Ainsi son Spielbarg du début des années 1970 ressemble-t-il plutôt à Blueberry qu'à Spielberg lui-même. Pas de grosse influence sur le plaisir de lecture, heureusement, mais je tenais à le signaler. En bref cet album documentaire plaira sans doute à celles et ceux qui s'intéressent au cinéma du réalisateur, à l'industrie hollywoodienne d'une époque où les effets spéciaux étaient encore un peu rudimentaires. Très agréable.
Les Origines du conflit israélo-arabe (1870-1950)
Voici une BD malheureusement de circonstance, qui permet de prendre du recul sur les origines de ce conflit qui nous parait insoluble et sans fin. Pour ce faire, c'est Georges Bensoussan, historien français spécialiste d'histoire culturelle de l'Europe des XIXe et XXe siècles et, en particulier, des communautés juives, également ancien directeur éditorial du Mémorial de la Shoah à Paris qui co-scénarise cet album avec Danièle Masse, également spécialiste de l'Orient et du Moyen-Orient. On part donc avec une base solide pour remonter le temps et le fil d'une tragédie inscrite dans l'Histoire. L'album s'ouvre sur les terribles attentats du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël et ses prises d'otages, pour remonter le fil du temps jusqu'au début du XXe siècle. De la position des juifs dans le monde à leur arrivée en Palestine et comment ils ont petit à petit racheté les terres palestinienne et favorisé l'immigration des juifs du monde, c'est tout ce cheminement qu'on nous explique. L'Angleterre et les autres pays occidentaux, France comprise, ont leur responsabilité dans ce marasme, poursuivant leur politique coloniale tant que ce fut possible ou calculant au mieux pour leurs intérêts économiques. C'est toute cette mise en perspective qui nous permet de mieux comprendre l'inéluctabilité du conflit actuel et les responsabilités partagées. C'est ainsi qu'on découvre que le terrorisme est loin d'avoir été l'apanage des palestiniens ; les juifs aussi ont eu leurs factions terroristes (L'Irgoun ou le Lehi) qui semaient la terreur chez les arabes et qui ont même assassiné Lord Moyne, le gouverneur officiel britannique en 1944. Côté dessin, on est dans le classique : Yana Amadovic nous propose un trait réaliste qui cadre parfaitement avec ce qu'on attend d'une BD documentaire.
Sticky Pants (ça colle et ça moule les bollocks !)
A ranger à côté de Happy Sex, à portée de main pour se payer un fou-rire express (de toute façon l'ensemble n'est pas très épais). Le graphisme à l'américaine colle parfaitement pour ces trips de 1 à 3 cases. C'est gras, ça peut paraître redondant si on lit tous les tomes d'affilée, c'est pas à mettre entre toutes les mains, mais je me suis éclaté avec Hulk le maçon ou l'homme élastique à la recherche de ses clés!
Lozère apocalypse
Alors là, j'ai été surpris. En feuilletant très rapidement (pour ne pas me spoiler moi-même), j'avais la sensation que c'est un ersatz post-apo de Les Légendaires et de survival façon Seuls : des personnages très sérieux dans un univers enfantin mais avec leurs traits de caractère bien tranchés, dans un univers laissant présagé des surprises régulières. Alors effectivement les caractères kawai sont stéréotypés et les surprises sont régulières. Mais des stéréotypes plus contemporains: l'otaku, la révoltée, l'influenceuse... et les surprises ne sont pas tant dans les gros changements de direction mais dans la manière : est-ce une oeuvre à destination de jeunes-jeunes ou de jeunes adultes? Car ça défouraille parfois sérieusement! Avec des scènes bien appuyées sur l'addiction, le racisme etc. Ca défouraille mais parfois dans la bonne humeur, on croit voir des Kenny de South Park partout: il/elle est supposé mourir/être mort? Pouf-pam, le revoilà comme dans un serial de Batman des 60s. Et ces fiches de personnages de début de chapitre, un régal; et intéressantes à relire au fil de l'histoire. Bien que les objectifs des différents personnages peuvent alourdir la compréhension, je trouve que la trame globale reste claire mais si elle est parfois tirée par les cheveux. De beaux clins d'oeil à de grandes oeuvres comme Akira comme exemple le plus voyant, des petites private jokes casées discrètement entre 2 cases, beaucoup de petites choses incitent à la relecture et rendent le prix d'autant plus attraant. Pour le dessin dynamique, la colorisation poussée mais évitant le flashy, les décors, les couvertures façon Mutafukaz, je dis oui, c'est pétillant et agréable à lire, on a tous passé de bons moments en compagnie de ces pauvres alevins.
L'Âge d'or
Les images sont assez incroyables : on dirait des tableaux en marche. Quel beau paradoxe ! Les cases, souvent les pages, ressemblent à des tapisseries, des enluminures… Le discours est utopique : liberté, égalité et fraternité sur un ton qui semble chrétien sauf que tout cela a tourné court dans la réalité. On est donc dans une sorte de monde alternatif qui fait songer aux contes. Notre époque accueille toutes les périodes historiques, c'est merveilleux ! On cherche et on trouve des œuvres comme Le chevalier au dragon. Et puis, on pratique le mélange des genres. C'est aussi merveilleux. Sinon, je trouve que la recherche d'un manuscrit à comprendre dramatise le récit, et permet de poser la question de l'utopie comme une quête, ce qu'elle est en réalité. Mais la rencontre des personnages, poussés par l'utopie ou non, est aussi pleine d'intérêt. Vu les fêtes de Noel, je me demande si cette œuvre ne serait pas à offrir à quelque bédéphile amateur de toutes ces thématiques mais ne connaissant pas cette œuvre.