Deuxième série de ce mangaka que je lis et deuxième fois que je tombe sur un truc bien délirant !
J'ai quand même prit un certain temps à lire cette série parce que le résumé me faisait un peu lever les sourcils et j'avais peur d'un truc à bases de gags sur 'le viol s'est marrant lorsque ça arrive à un mec transformé en femme'. Il y a certes des passages un peu cru que je n'ai pas trop aimé, mais globalement c'est moins pire que ce que j'ai déjà vu ailleurs. Une bonne partie de l'humour repose surtout sur le coté cons et débiles des personnages. Alors certes c'est une lecture pour public averti et je ne le conseil pas à tout le monde, mais moi j'ai bien aimé et il y a quelques choses de jouissif de voir des violeurs montrés comme des types pathétiques et minables qui finissent par subir le sort qu'ils méritent !
Le scénario est bien construit. L'auteur utilise bien son idée délirante jusqu'au bout. C'est rempli de rebondissement et on n'a pas le temps de s'ennuyer à la lecture des 5 tomes. Le scénario est vraiment prenant parce que je ne savais jamais ce qui allait se passer ensuite. Il y a même des passages étonnamment émouvants. Le dessin est dynamique et expressif comme je l'aime.
Argh, je m'attendais à beaucoup mieux.
L'Intégrale commence par une postface de Jean-Louis Roux (critique littéraire) qui nous dévoile une partie du mystère qui entoure ce dandy un peu fourbe, mais toujours du côté des plus faibles. Une belle mise en bouche accompagnée de quelques planches en couleur.
Ce collectionneur est donc un individu peu attachant aux finances considérables. Il parcourt le monde à la recherche d'objets uniques ayant une valeur inestimable à ses yeux. On va suivre le bonhomme dans cinq parties du monde pour des aventures qui, si elles ne manquent pas de sel, ne m'ont jamais vraiment passionné. Des intrigues rocambolesques certes, mais celles-ci sont trop invraisemblables, les astuces scénaristiques pour sortir notre collectionneur des nombreux guêpiers qui jalonnent ses recherches sont plus que douteuses (avec quelques fois une dose de fantastique).
Des récits qui introduisent aussi un peu d'Histoire, avec par exemple la présence de Sitting Bull dans le premier récit.
Récréatif !
Sergio Toppi m'éblouit encore avec des planches de toute beauté. J'adore son dessin en noir et blanc stylisé dominé par son trait hachuré, délicat et évocateur. Il en émane une certaine puissance tout en restant apaisant. Il faut prendre son temps pour apprécier tout le soin apporté aux différents paysages et aux personnages.
Coup de cœur pour ce dessin magistral.
Une lecture sympathique qui n'a pas la féerie de Sharaz-De. Tô pis.
Une découverte vibrante de réalisme !
En m'aventurant dans Mauvaise herbe, je savais que je m'attaquais à une série qui ne respirerait pas le bonheur. Ça n'a pas manqué !
On suit une jeune fille abandonnée par la vie, qui doit se débrouiller entre sa mère alcoolique qui blâme sa vie misérable sur sa fille et les prétendus sauveurs d'internet qui n'attendent qu'une rétribution en nature contre leur hébergement. Bref, nous sommes loin d'un cadre idyllique. Lors d'une descente de flics dans le bordel où elle se trouvait, Shiori fait la rencontre de Yamada. Ce flic épuisé par la vie voit en elle sa fille décédée et décide de l'aider.
Bref, je ne vous divulgâche pas plus la trame scénaristique ! Toujours est-il que j'ai dévoré les 4 tomes de la série. Entre le style graphique de Keigo Shinzo qui vient ajouter un peu de douceur dans une histoire très brut et violente et l'évolution des personnages au fur et à mesure de l'histoire, ce manga est traité avec une grande maîtrise. Chapeau au mangaka qui parvient à provoquer la pitié sans tomber dans le pathos.
Quand deux âmes en peine se trouvent et que le vent souffle dans le bon sens, ça ne peut qu'aider à faire pousser... les mauvaises herbes.
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Ladyboy vs Yakuzas - L'ïle du désespoir
Deuxième série de ce mangaka que je lis et deuxième fois que je tombe sur un truc bien délirant ! J'ai quand même prit un certain temps à lire cette série parce que le résumé me faisait un peu lever les sourcils et j'avais peur d'un truc à bases de gags sur 'le viol s'est marrant lorsque ça arrive à un mec transformé en femme'. Il y a certes des passages un peu cru que je n'ai pas trop aimé, mais globalement c'est moins pire que ce que j'ai déjà vu ailleurs. Une bonne partie de l'humour repose surtout sur le coté cons et débiles des personnages. Alors certes c'est une lecture pour public averti et je ne le conseil pas à tout le monde, mais moi j'ai bien aimé et il y a quelques choses de jouissif de voir des violeurs montrés comme des types pathétiques et minables qui finissent par subir le sort qu'ils méritent ! Le scénario est bien construit. L'auteur utilise bien son idée délirante jusqu'au bout. C'est rempli de rebondissement et on n'a pas le temps de s'ennuyer à la lecture des 5 tomes. Le scénario est vraiment prenant parce que je ne savais jamais ce qui allait se passer ensuite. Il y a même des passages étonnamment émouvants. Le dessin est dynamique et expressif comme je l'aime.
Le Collectionneur
Argh, je m'attendais à beaucoup mieux. L'Intégrale commence par une postface de Jean-Louis Roux (critique littéraire) qui nous dévoile une partie du mystère qui entoure ce dandy un peu fourbe, mais toujours du côté des plus faibles. Une belle mise en bouche accompagnée de quelques planches en couleur. Ce collectionneur est donc un individu peu attachant aux finances considérables. Il parcourt le monde à la recherche d'objets uniques ayant une valeur inestimable à ses yeux. On va suivre le bonhomme dans cinq parties du monde pour des aventures qui, si elles ne manquent pas de sel, ne m'ont jamais vraiment passionné. Des intrigues rocambolesques certes, mais celles-ci sont trop invraisemblables, les astuces scénaristiques pour sortir notre collectionneur des nombreux guêpiers qui jalonnent ses recherches sont plus que douteuses (avec quelques fois une dose de fantastique). Des récits qui introduisent aussi un peu d'Histoire, avec par exemple la présence de Sitting Bull dans le premier récit. Récréatif ! Sergio Toppi m'éblouit encore avec des planches de toute beauté. J'adore son dessin en noir et blanc stylisé dominé par son trait hachuré, délicat et évocateur. Il en émane une certaine puissance tout en restant apaisant. Il faut prendre son temps pour apprécier tout le soin apporté aux différents paysages et aux personnages. Coup de cœur pour ce dessin magistral. Une lecture sympathique qui n'a pas la féerie de Sharaz-De. Tô pis.
Mauvaise herbe
Une découverte vibrante de réalisme ! En m'aventurant dans Mauvaise herbe, je savais que je m'attaquais à une série qui ne respirerait pas le bonheur. Ça n'a pas manqué ! On suit une jeune fille abandonnée par la vie, qui doit se débrouiller entre sa mère alcoolique qui blâme sa vie misérable sur sa fille et les prétendus sauveurs d'internet qui n'attendent qu'une rétribution en nature contre leur hébergement. Bref, nous sommes loin d'un cadre idyllique. Lors d'une descente de flics dans le bordel où elle se trouvait, Shiori fait la rencontre de Yamada. Ce flic épuisé par la vie voit en elle sa fille décédée et décide de l'aider. Bref, je ne vous divulgâche pas plus la trame scénaristique ! Toujours est-il que j'ai dévoré les 4 tomes de la série. Entre le style graphique de Keigo Shinzo qui vient ajouter un peu de douceur dans une histoire très brut et violente et l'évolution des personnages au fur et à mesure de l'histoire, ce manga est traité avec une grande maîtrise. Chapeau au mangaka qui parvient à provoquer la pitié sans tomber dans le pathos. Quand deux âmes en peine se trouvent et que le vent souffle dans le bon sens, ça ne peut qu'aider à faire pousser... les mauvaises herbes.