C'est un peu dur pour moi d'écrire un avis positif parce que je ne sais pas quoi ajouter de plus à ce qui a déjà été écrit. Cela va donc être un avis assez court.
Le récit traite de thèmes actuels que j'ai déjà lu au moins une bonne douzaine de fois en BD, mais le traitement est tellement original que cela ne m'a pas gêné. Non seulement le scénario est prenant, mais il est aussi très surprenant. Je ne savais jamais ce qui allait se passer ensuite. La fin est ;a la fois surprenante et logique. En fait, tout le récit est bien construit de début jusqu'à la fin. Le caractère des personnages est bien défini et ils se complètent bien. Le dessin est pas mal non plus.
J'ai bien hâte de voir les prochaines productions de cet auteur très talentueux !
Une merveille ! Comment le dessin ornemental ne nuit pas à l'action, une unité d'histoire à une page à l'histoire ! Le petit garçon est assez passif au début, de sorte qu'on s'identifie tous à lui, il est Nemo. Mais ensuite, il s'individualise, et rencontre bien des personnages et des lieux inoubliables. Même le lit est un personnage dans la mesure où il marche, vole, est assailli par les flots ! Et quelle bonne idée que la menace d'être réveillée à cause de Flip, le neveu du soleil destructeur de rêve. Et comme la famille de Némo est rassurante. On a des démons, des merveilles, des émotions et une mère pour être rassuré. Une lecture pour tout âge pour prendre le large.
Si je pouvais, je mettrais deux cœurs. Eh oui, pour compenser les avis peu enthousiastes d'autres ! Quand l'art le plus avancé d'hier reste d'avant garde tout en respectant les fondamentaux tels que de trouver le rêveur dans le lecteur, on a un classique qui pétille. A remarquer que la fille du roi Morphée ne manque pas de personnalité, et qu'il arrive que le dessin se dévore lui-même. Bonne lecture, et plus important encore, bons rêves à tous !
Globalement, je suis du même avis que Canarde, sans compter qu'à moi aussi, L'odeur du fer a rappelé bien des références dont Christopher Hittinger et Joe Daly (Dungeon Quest) sont les principales. Mais le charme de cette BD a su produire chez moi un effet narcotique certain. Même ses défauts m'ont séduit, c'est dire...
Tout d'abord, il y a l'édition en elle-même : le format est agréable, tout comme cet effet Grip quand on l'empoigne. M'est avis que ça ne doit pas être super écolo, mais bon, si on compare l'industrie BD à celle de la bagnole, y a point photo !
La couverture est très chouette : effet métallique du titre légèrement gaufré, couleurs chatoyantes.
Et bien entendu, c'est le dessin la raison principale de ma satisfaction. Il est plein de finesse. Le mélange des genres ne m'a absolument pas perturbé, bien au contraire. J'ai trouvé ça vraiment original, ce qui m'a d'ailleurs rappelé une autre BD : Les derniers jours d'un immortel. Oui, ce dessin est plein de charmes avec son petit côté indé : finesse des traits je le disais, mais aussi justesse des pauses, expressions des visages dont les formes sont quelquefois à la limite de l'abstraction, détails des paysages ou des contextes urbains, quand il faut, où il faut, sans écraser les cases, juste ce qu'il faut pour générer une ambiance forte... Bref : c'est frais comme un gardon.
Le scénario est bien et dit quelque chose de notre époque, surtout dans sa conclusion (mais chuuuuutttt). On pourra aisément formuler des griefs concernant les situations qui se dénouent parfois trop rapidement (la rencontre avec le mage), ou bien contre certains événements peu voire pas expliqués du tout, au risque de rendre l'histoire un brin opaque (on ne saura pas grand chose du réveil du fameux démon...). Mais c'est aussi ce qui fait la force de cette histoire : on est avec les protagonistes, on suit leurs aventures qui percutent parfois les événements (la "Grande Histoire" dirait-on d'une BD historique), mais les personnages s'efforcent de tracer leur propre chemin (ce qui est une philosophie de vie à laquelle je suis très sensible).
Enfin, j'aime les personnages Ambre et Elaine, originaux à souhait. J'aime les questionnements d'Elaine, questionnements qui la conduiront à l'émancipation de ses maitres et de la guilde à laquelle elle appartient.
Un coup de cœur n'est pas nécessairement une œuvre parfaite, mais il est coup de cœur parce qu'il sait toucher une part intime en soi. Alors oui, je crois pouvoir dire que L'odeur du fer est un coup de cœur.
Alors là, j'ai été surpris. En feuilletant très rapidement (pour ne pas me spoiler moi-même), j'avais la sensation que c'est un ersatz post-apo de Les Légendaires et de survival façon Seuls : des personnages très sérieux dans un univers enfantin mais avec leurs traits de caractère bien tranchés, dans un univers laissant présagé des surprises régulières.
Alors effectivement les caractères kawai sont stéréotypés et les surprises sont régulières. Mais des stéréotypes plus contemporains: l'otaku, la révoltée, l'influenceuse... et les surprises ne sont pas tant dans les gros changements de direction mais dans la manière : est-ce une oeuvre à destination de jeunes-jeunes ou de jeunes adultes? Car ça défouraille parfois sérieusement! Avec des scènes bien appuyées sur l'addiction, le racisme etc.
Ca défouraille mais parfois dans la bonne humeur, on croit voir des Kenny de South Park partout: il/elle est supposé mourir/être mort? Pouf-pam, le revoilà comme dans un serial de Batman des 60s. Et ces fiches de personnages de début de chapitre, un régal; et intéressantes à relire au fil de l'histoire. Bien que les objectifs des différents personnages peuvent alourdir la compréhension, je trouve que la trame globale reste claire mais si elle est parfois tirée par les cheveux.
De beaux clins d'oeil à de grandes oeuvres comme Akira comme exemple le plus voyant, des petites private jokes casées discrètement entre 2 cases, beaucoup de petites choses incitent à la relecture et rendent le prix d'autant plus attraant.
Pour le dessin dynamique, la colorisation poussée mais évitant le flashy, les décors, les couvertures façon Mutafukaz, je dis oui, c'est pétillant et agréable à lire, on a tous passé de bons moments en compagnie de ces pauvres alevins.
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L'Héritage fossile
C'est un peu dur pour moi d'écrire un avis positif parce que je ne sais pas quoi ajouter de plus à ce qui a déjà été écrit. Cela va donc être un avis assez court. Le récit traite de thèmes actuels que j'ai déjà lu au moins une bonne douzaine de fois en BD, mais le traitement est tellement original que cela ne m'a pas gêné. Non seulement le scénario est prenant, mais il est aussi très surprenant. Je ne savais jamais ce qui allait se passer ensuite. La fin est ;a la fois surprenante et logique. En fait, tout le récit est bien construit de début jusqu'à la fin. Le caractère des personnages est bien défini et ils se complètent bien. Le dessin est pas mal non plus. J'ai bien hâte de voir les prochaines productions de cet auteur très talentueux !
Little Nemo in Slumberland
Une merveille ! Comment le dessin ornemental ne nuit pas à l'action, une unité d'histoire à une page à l'histoire ! Le petit garçon est assez passif au début, de sorte qu'on s'identifie tous à lui, il est Nemo. Mais ensuite, il s'individualise, et rencontre bien des personnages et des lieux inoubliables. Même le lit est un personnage dans la mesure où il marche, vole, est assailli par les flots ! Et quelle bonne idée que la menace d'être réveillée à cause de Flip, le neveu du soleil destructeur de rêve. Et comme la famille de Némo est rassurante. On a des démons, des merveilles, des émotions et une mère pour être rassuré. Une lecture pour tout âge pour prendre le large. Si je pouvais, je mettrais deux cœurs. Eh oui, pour compenser les avis peu enthousiastes d'autres ! Quand l'art le plus avancé d'hier reste d'avant garde tout en respectant les fondamentaux tels que de trouver le rêveur dans le lecteur, on a un classique qui pétille. A remarquer que la fille du roi Morphée ne manque pas de personnalité, et qu'il arrive que le dessin se dévore lui-même. Bonne lecture, et plus important encore, bons rêves à tous !
L'Odeur du fer
Globalement, je suis du même avis que Canarde, sans compter qu'à moi aussi, L'odeur du fer a rappelé bien des références dont Christopher Hittinger et Joe Daly (Dungeon Quest) sont les principales. Mais le charme de cette BD a su produire chez moi un effet narcotique certain. Même ses défauts m'ont séduit, c'est dire... Tout d'abord, il y a l'édition en elle-même : le format est agréable, tout comme cet effet Grip quand on l'empoigne. M'est avis que ça ne doit pas être super écolo, mais bon, si on compare l'industrie BD à celle de la bagnole, y a point photo ! La couverture est très chouette : effet métallique du titre légèrement gaufré, couleurs chatoyantes. Et bien entendu, c'est le dessin la raison principale de ma satisfaction. Il est plein de finesse. Le mélange des genres ne m'a absolument pas perturbé, bien au contraire. J'ai trouvé ça vraiment original, ce qui m'a d'ailleurs rappelé une autre BD : Les derniers jours d'un immortel. Oui, ce dessin est plein de charmes avec son petit côté indé : finesse des traits je le disais, mais aussi justesse des pauses, expressions des visages dont les formes sont quelquefois à la limite de l'abstraction, détails des paysages ou des contextes urbains, quand il faut, où il faut, sans écraser les cases, juste ce qu'il faut pour générer une ambiance forte... Bref : c'est frais comme un gardon. Le scénario est bien et dit quelque chose de notre époque, surtout dans sa conclusion (mais chuuuuutttt). On pourra aisément formuler des griefs concernant les situations qui se dénouent parfois trop rapidement (la rencontre avec le mage), ou bien contre certains événements peu voire pas expliqués du tout, au risque de rendre l'histoire un brin opaque (on ne saura pas grand chose du réveil du fameux démon...). Mais c'est aussi ce qui fait la force de cette histoire : on est avec les protagonistes, on suit leurs aventures qui percutent parfois les événements (la "Grande Histoire" dirait-on d'une BD historique), mais les personnages s'efforcent de tracer leur propre chemin (ce qui est une philosophie de vie à laquelle je suis très sensible). Enfin, j'aime les personnages Ambre et Elaine, originaux à souhait. J'aime les questionnements d'Elaine, questionnements qui la conduiront à l'émancipation de ses maitres et de la guilde à laquelle elle appartient. Un coup de cœur n'est pas nécessairement une œuvre parfaite, mais il est coup de cœur parce qu'il sait toucher une part intime en soi. Alors oui, je crois pouvoir dire que L'odeur du fer est un coup de cœur.
Lozère apocalypse
Alors là, j'ai été surpris. En feuilletant très rapidement (pour ne pas me spoiler moi-même), j'avais la sensation que c'est un ersatz post-apo de Les Légendaires et de survival façon Seuls : des personnages très sérieux dans un univers enfantin mais avec leurs traits de caractère bien tranchés, dans un univers laissant présagé des surprises régulières. Alors effectivement les caractères kawai sont stéréotypés et les surprises sont régulières. Mais des stéréotypes plus contemporains: l'otaku, la révoltée, l'influenceuse... et les surprises ne sont pas tant dans les gros changements de direction mais dans la manière : est-ce une oeuvre à destination de jeunes-jeunes ou de jeunes adultes? Car ça défouraille parfois sérieusement! Avec des scènes bien appuyées sur l'addiction, le racisme etc. Ca défouraille mais parfois dans la bonne humeur, on croit voir des Kenny de South Park partout: il/elle est supposé mourir/être mort? Pouf-pam, le revoilà comme dans un serial de Batman des 60s. Et ces fiches de personnages de début de chapitre, un régal; et intéressantes à relire au fil de l'histoire. Bien que les objectifs des différents personnages peuvent alourdir la compréhension, je trouve que la trame globale reste claire mais si elle est parfois tirée par les cheveux. De beaux clins d'oeil à de grandes oeuvres comme Akira comme exemple le plus voyant, des petites private jokes casées discrètement entre 2 cases, beaucoup de petites choses incitent à la relecture et rendent le prix d'autant plus attraant. Pour le dessin dynamique, la colorisation poussée mais évitant le flashy, les décors, les couvertures façon Mutafukaz, je dis oui, c'est pétillant et agréable à lire, on a tous passé de bons moments en compagnie de ces pauvres alevins.