Mise à jour suite à lecture du dernier tome.
Donc, à la demande de Ro, j'enregistre et j'avise Terre. ;-)
C'était prévu, mais pas forcément avant les vacances.
Mandor a quitté le vaisseau Jupiter avec Beth et d'autres compagnons.
Arrivés sur une planète inconnue, ils commencent par "monter" un village suspendu, avant de partir explorer ce nouveau monde.
Rodolphe nous livre un récit de qualité avec son lot de surprises.
De la science fiction qui reste dans les normes standards, mais diablement efficace.
Juste un bémol sur les deux scènes de nu, pas forcément obligatoires pour la compréhension de l'histoire.
Passons à Christophe Dubois, je suis FAN depuis son extraordinaire Cycle d'Ostruce, si si, extraordinaire. C'est entièrement partial.
Son trait hachuré tout en nuances est magnifique. Il donne du rythme et aide à donner une ambiance inquiétante. Une capacité à créer des mondes tous plus beaux les uns que les autres.
Toutes ses planches sont somptueuses.
Avec une très belle mise en couleur.
Le point fort de cet album.
J'attends avec impatience la suite.
J'en conseille la lecture et plus si affinités.
En cadeau, un superbe cahier graphique.
TOME 2
Visuellement, le travail de Dubois est toujours aussi éblouissant. Je ne m'en lasse pas.
L'histoire avance à grand pas, nos héros ont retrouvé le Jupiter, leur ancien vaisseau qu'ils avaient abandonné dans l'espace. Que fait-il sur Terre et surtout pourquoi dirait-on qu'il est échoué depuis plusieurs années ?
On va aussi re-découvrir des personnages de TER.
Un scénario qui ne faiblit pas.
Tome 3
Changement de ton pour ce dernier opus, il est empreint de poésie. Je pourrais lui reprocher quelques facilités scénaristiques avec ses failles temporelles, mais non je ne peux pas.
Ce dernier tome parle aussi d'amour avec beaucoup d'humanité et j'ai trouvé la conclusion bien trouvée.
Visuellement je suis toujours aux anges.
Rodolphe et Dubois ont réalisé de l'excellent travail.
Toujours coup de cœur.
J’ai récemment découvert Guillaume Singelin avec le superbe Frontier, et j’ai retrouvé les mêmes qualités dans « P.T.S.D. », à commencer par cette bienfaisance omniprésente, ces personnages tellement humains cherchant à s’entre-aider. J’aime beaucoup cette vision de l’humanité, même si je reconnais son classicisme. J’ai en tout cas beaucoup aimé l’histoire de Jun, son présent compliqué, mais aussi son passé, raconté via des flash-backs efficaces.
Et puis j’adore le style graphique et narratif de l’auteur, qui s’est clairement inspiré du manga et de l’anime, mais aussi de la culture japonaise de manière plus générale (culinaire, architecturale). Je trouve les planches très jolies, et j’ai passé beaucoup de temps à en admirer les nombreux détails.
Un excellent moment de lecture en ce qui me concerne.
Sous ses airs enfantins et désuets (la couverture parle pour elle-même), il serait malvenu d'offrir Clocki à un enfant en s'imaginant que ce joli réveil tout rond dont les aiguilles forment la moustache lui serait destiné. Il n'en est effectivement rien et Mathias Martinez offre une fable étonnante pour une première bande dessinée qui louche davantage du côté du Pinocchio de Winshluss ou de Rose Profond de Michel Pirus et Dionnet pour le dessin et peut-être également pour le fond.
Sans atteindre la maestria graphique des livres précités, le style de Martinez est plutôt étonnant ou détonnant. Pour sur, il ne laissera personne indifférent avec ce coté naïf et désuet mais perturbant en trois couleurs dont un orange persistant.
Clocki raconte l'histoire d'une mascotte d'un parc d'attractions à succès et se découpe en 4 chapitres bien distincts qui pourraient s'apparenter à l'ascension, la gloire de ce lieu de divertissement prisé puis sa déchéance et sa chute. Le tout possède un charme certain appuyé par une voix off constante et finalement peu de phylactères. Les histoires sont plutôt captivantes comme d'autant d'étapes de la vie du parc avec une certaine noirceur dans les propos.
Le parc s'avère plutôt effrayant et monstrueux lorsqu'on en devine les ficelles avec un aspect fondant dans les dessins et on serait tenté de refermer le tout en le rebaptisant "Glauqui" mais il reste toujours une certaine lueur d'espoir dans la destinée des différents protagonistes dont les histoires se suivent sans réellement se rencontrer.
En effet le véritable "héros" c'est bien évidemment ce parc où les sourires s'effacent pour laisser place à des drames plus personnels comme la solitude, la trahison ou le temps qui passent...
Clocki est réellement efficace dans ce qu'il dénonce, on peut y voir un parallèle entre le parc Mirapolis ou Big Bang Schtroumpf qui ont connu des ascensions équivoques. Ces petites fables sont remarquables et font de cet ouvrage un périple étonnant et plutôt mélancolique. Avec un style graphique plus appuyé et un peu plus d'audace, on ne passait pas loin du chef d’œuvre mais pour un premièr essai, le travail de Mathias Martinez est surprenant et laisse supposer de jolies choses à venir dans un registre indépendant. Dans tous les cas, l'univers de Clocki me restera longtemps en mémoire.
Un polar bien ancré dans l’histoire des années 1920, une touche de fantastique comme fil rouge (ou boule rouge en fait !) : j’ai trouvé cette lecture très agréable.
Pourtant, comme Mac Arthur, je reconnais que Stalner n’a pas créé quelque chose de révolutionnaire, avec ses deux personnages principaux que tout semble opposer (un vieux flic bourru qui n’aime pas qu’on lui fasse à l’envers et une très jeune aristocrate émancipée et énervante), mais dont on devine rapidement qu’ils vont finir par bien s’entendre.
De la même manière l’intrigue purement politico-policière sent le déjà-vu.
Mais voilà, avec quelques ingrédients simples et sans faire de folie, Stalner a su développer une histoire des plus plaisantes. La narration est très fluide et agréable, les dialogues sont bien construits (le flic s’en sort mieux dans ce domaine d’ailleurs).
Ce qui bonifie clairement l’ensemble, c’est tout d’abord le dessin, que j’ai trouvé chouette. Et surtout la colorisation, très grisâtre, avec de petites touches de rouge de plus en plus présentes : le rendu est vraiment très sympathique.
Ensuite, la présence du fantastique, avec cette boule venue d’on ne sait où, donne des petites touches absurdes, parfois loufoques – y compris lorsqu’elle semble annoncer un drame. Je n’ai personnellement pas été frustré de ne pas en savoir plus sur elle. De toute façon, je pense qu’une « explication », un retour du rationnel, auraient été forcément décevants, je préfère rester sur cette fin, qui laisse le mystère et un peu de poésie flotter dans l’air, comme dans la dernière case.
D’autres albums peuvent être envisageables. Je ne sais si c’est une bonne idée, la magie, l’équilibre fragile de celui-ci risquant de ne pas résister à des redites. En tout cas si une suite parait, j’irais certainement vérifier si j’ai eu tort de la craindre.
Un album surprenant et fort recommandable en tout cas.
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TERRE
Mise à jour suite à lecture du dernier tome. Donc, à la demande de Ro, j'enregistre et j'avise Terre. ;-) C'était prévu, mais pas forcément avant les vacances. Mandor a quitté le vaisseau Jupiter avec Beth et d'autres compagnons. Arrivés sur une planète inconnue, ils commencent par "monter" un village suspendu, avant de partir explorer ce nouveau monde. Rodolphe nous livre un récit de qualité avec son lot de surprises. De la science fiction qui reste dans les normes standards, mais diablement efficace. Juste un bémol sur les deux scènes de nu, pas forcément obligatoires pour la compréhension de l'histoire. Passons à Christophe Dubois, je suis FAN depuis son extraordinaire Cycle d'Ostruce, si si, extraordinaire. C'est entièrement partial. Son trait hachuré tout en nuances est magnifique. Il donne du rythme et aide à donner une ambiance inquiétante. Une capacité à créer des mondes tous plus beaux les uns que les autres. Toutes ses planches sont somptueuses. Avec une très belle mise en couleur. Le point fort de cet album. J'attends avec impatience la suite. J'en conseille la lecture et plus si affinités. En cadeau, un superbe cahier graphique. TOME 2 Visuellement, le travail de Dubois est toujours aussi éblouissant. Je ne m'en lasse pas. L'histoire avance à grand pas, nos héros ont retrouvé le Jupiter, leur ancien vaisseau qu'ils avaient abandonné dans l'espace. Que fait-il sur Terre et surtout pourquoi dirait-on qu'il est échoué depuis plusieurs années ? On va aussi re-découvrir des personnages de TER. Un scénario qui ne faiblit pas. Tome 3 Changement de ton pour ce dernier opus, il est empreint de poésie. Je pourrais lui reprocher quelques facilités scénaristiques avec ses failles temporelles, mais non je ne peux pas. Ce dernier tome parle aussi d'amour avec beaucoup d'humanité et j'ai trouvé la conclusion bien trouvée. Visuellement je suis toujours aux anges. Rodolphe et Dubois ont réalisé de l'excellent travail. Toujours coup de cœur.
P.T.S.D.
J’ai récemment découvert Guillaume Singelin avec le superbe Frontier, et j’ai retrouvé les mêmes qualités dans « P.T.S.D. », à commencer par cette bienfaisance omniprésente, ces personnages tellement humains cherchant à s’entre-aider. J’aime beaucoup cette vision de l’humanité, même si je reconnais son classicisme. J’ai en tout cas beaucoup aimé l’histoire de Jun, son présent compliqué, mais aussi son passé, raconté via des flash-backs efficaces. Et puis j’adore le style graphique et narratif de l’auteur, qui s’est clairement inspiré du manga et de l’anime, mais aussi de la culture japonaise de manière plus générale (culinaire, architecturale). Je trouve les planches très jolies, et j’ai passé beaucoup de temps à en admirer les nombreux détails. Un excellent moment de lecture en ce qui me concerne.
Clocki
Sous ses airs enfantins et désuets (la couverture parle pour elle-même), il serait malvenu d'offrir Clocki à un enfant en s'imaginant que ce joli réveil tout rond dont les aiguilles forment la moustache lui serait destiné. Il n'en est effectivement rien et Mathias Martinez offre une fable étonnante pour une première bande dessinée qui louche davantage du côté du Pinocchio de Winshluss ou de Rose Profond de Michel Pirus et Dionnet pour le dessin et peut-être également pour le fond. Sans atteindre la maestria graphique des livres précités, le style de Martinez est plutôt étonnant ou détonnant. Pour sur, il ne laissera personne indifférent avec ce coté naïf et désuet mais perturbant en trois couleurs dont un orange persistant. Clocki raconte l'histoire d'une mascotte d'un parc d'attractions à succès et se découpe en 4 chapitres bien distincts qui pourraient s'apparenter à l'ascension, la gloire de ce lieu de divertissement prisé puis sa déchéance et sa chute. Le tout possède un charme certain appuyé par une voix off constante et finalement peu de phylactères. Les histoires sont plutôt captivantes comme d'autant d'étapes de la vie du parc avec une certaine noirceur dans les propos. Le parc s'avère plutôt effrayant et monstrueux lorsqu'on en devine les ficelles avec un aspect fondant dans les dessins et on serait tenté de refermer le tout en le rebaptisant "Glauqui" mais il reste toujours une certaine lueur d'espoir dans la destinée des différents protagonistes dont les histoires se suivent sans réellement se rencontrer. En effet le véritable "héros" c'est bien évidemment ce parc où les sourires s'effacent pour laisser place à des drames plus personnels comme la solitude, la trahison ou le temps qui passent... Clocki est réellement efficace dans ce qu'il dénonce, on peut y voir un parallèle entre le parc Mirapolis ou Big Bang Schtroumpf qui ont connu des ascensions équivoques. Ces petites fables sont remarquables et font de cet ouvrage un périple étonnant et plutôt mélancolique. Avec un style graphique plus appuyé et un peu plus d'audace, on ne passait pas loin du chef d’œuvre mais pour un premièr essai, le travail de Mathias Martinez est surprenant et laisse supposer de jolies choses à venir dans un registre indépendant. Dans tous les cas, l'univers de Clocki me restera longtemps en mémoire.
Bertille & Bertille
Un polar bien ancré dans l’histoire des années 1920, une touche de fantastique comme fil rouge (ou boule rouge en fait !) : j’ai trouvé cette lecture très agréable. Pourtant, comme Mac Arthur, je reconnais que Stalner n’a pas créé quelque chose de révolutionnaire, avec ses deux personnages principaux que tout semble opposer (un vieux flic bourru qui n’aime pas qu’on lui fasse à l’envers et une très jeune aristocrate émancipée et énervante), mais dont on devine rapidement qu’ils vont finir par bien s’entendre. De la même manière l’intrigue purement politico-policière sent le déjà-vu. Mais voilà, avec quelques ingrédients simples et sans faire de folie, Stalner a su développer une histoire des plus plaisantes. La narration est très fluide et agréable, les dialogues sont bien construits (le flic s’en sort mieux dans ce domaine d’ailleurs). Ce qui bonifie clairement l’ensemble, c’est tout d’abord le dessin, que j’ai trouvé chouette. Et surtout la colorisation, très grisâtre, avec de petites touches de rouge de plus en plus présentes : le rendu est vraiment très sympathique. Ensuite, la présence du fantastique, avec cette boule venue d’on ne sait où, donne des petites touches absurdes, parfois loufoques – y compris lorsqu’elle semble annoncer un drame. Je n’ai personnellement pas été frustré de ne pas en savoir plus sur elle. De toute façon, je pense qu’une « explication », un retour du rationnel, auraient été forcément décevants, je préfère rester sur cette fin, qui laisse le mystère et un peu de poésie flotter dans l’air, comme dans la dernière case. D’autres albums peuvent être envisageables. Je ne sais si c’est une bonne idée, la magie, l’équilibre fragile de celui-ci risquant de ne pas résister à des redites. En tout cas si une suite parait, j’irais certainement vérifier si j’ai eu tort de la craindre. Un album surprenant et fort recommandable en tout cas.