Les derniers avis (20 avis)

Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Star Naze
Star Naze

Et oui, encore une parodie de l'univers Star Wars. L'avantage c'est qu'au-delà des 11 films, l'univers s'étend avec une nouvelle série chaque année depuis cinq ans. Enfin c'est l'impression que j'ai, alors que j'ai renoncé à suivre cette expansion, me cantonnant aux films, et encore, pas tous. Mais même en n'ayant vu ni The Mandalorian et les autres séries centrées sur des personnages secondaires, voire quaternaires, je réussis à comprendre l'ensemble des gags. D'ailleurs, comme dans la plupart des parodies, ceux-ci sont assez inégaux, mais je leur reconnais une vraie qualité : Ced réussit à ne pas tourner en rond, à faire dans l'originalité, avec relativement peu de redites, ce qui n'est pas évident avec un univers qui doit être le plus pastiché de toute l'histoire du divertissement. Il y a même un soupçon de sexe, avec des sous-entendus et la Princessse Lei..., pardon, Léa qui dévoile par moments sa poitrine. Les différentes trilogies et séries sont parfois mêlées dans les gags, mais le scénariste respecte tout de même la mythologie et pousse même certaines situations jusqu'à l'absurde. Christo a un style de caricaturiste plutôt efficace. Si l'on aborde la parodie de l'univers créé par George Lucas par ce one shot, on passera un petit moment sympa. Si au contraire on en a déjà lu plein, on s'ennuiera assez vite.

08/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Break !
Break !

Je n'ai pas été convaincu par cette série et je ne suis pas vraiment surpris qu'elle ait été abandonnée à mi-chemin. Pourtant l'idée d'un récit sur le hip hop et la break dance est bonne. C'est une thématique originale et peu visitée. Mais c'est une thématique difficile car la BD a toujours du mal à mettre en scène de la musique. C'est pourquoi les auteurs y ont adjoint un côté fantastique assez violent difficile d'accès. Je n'ai lu que le tome 1 et j'ai trouvé le scénario assez décousu avec une intro en flash-back difficile à relier au reste du récit. J'aie eu l'impression de lire des petits bouts d'histoires sans réelle cohérence entre elles. Les auteurs se permettent même d'introduire des pages humoristiques de discussions directes avec le lecteur. Je n'ai pas accroché car cela casse encore plus le rythme et la fluidité de la narration. Le graphisme emprunte beaucoup au manga dans certaines scènes de combats ou de visages super déformés. Ce n'est pas vraiment mon truc d'autant plus qu'il n'y a pas de véritable moment de danse dans l'épisode. Une déception

07/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Mille Visages
Mille Visages

J’ai lu « Mille visages » dans la foulée de Luxley. Les deux séries ont en commun d’insuffler beaucoup de fantastique dans un récit « historique ». Elles ont aussi en commun de m’avoir franchement déçu. Je ne suis a priori pas forcément fan de l’ajout de fantastique dans ce type de récit, mais parfois ça passe, question d’équilibre, d’idées, je ne sais pas. Mais ici ça n’a pas du tout fonctionné pour moi. Disons que sur le premier tome ça passait encore, l’intrigue pouvait encore m’intéresser. Mais le problème c’est qu’ensuite, outre une trop forte prégnance du fantastique, l’intrigue elle-même s’étire, les longueurs finissant de tuer le peu d’intérêt que je manifestais encore pour cette histoire, où tout semble trop facile pour ce démon – qui fait de tout être son esclave. Plus l’histoire avançait, moins je m’y intéressais (alors que j’aime beaucoup le western, et les sociétés Sioux au milieu desquels se déroulent pas mal de choses). Autre problème pour moi, le dessin de Malès (du moins dans les 4 premiers albums). On retrouve son tic des corps « allongés » (ça fait bizarre, mais je m’y suis fait à la longue avec lui). Mais surtout je l’ai connu bien meilleur. Ici c’est très inégal, et souvent pas franchement réussi (les décors surtout, mais aussi les personnages) et, comme pour l’histoire en fait, l’impression que ça se dégrade (certaines cases ont un air de bâclé parfois). Bref, une lecture qui m’a franchement déçu.

07/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Chroniques d'Ona
Les Chroniques d'Ona

Cet album semble être le premier d'une série mais sa présentation par l'éditeur m'a paru peu claire. Intitulé "les chroniques d'Ona" sur le site de l'éditeur, l'album en lui même est sobrement intitulé Ona sans autres mentions ni une quelconque numérotation. Du coup, je ne sais pas trop s'il s'agit d'une série que l'on doit considérer comme en cours ou s'il s'agit juste d'un coup d'essai qui ne connaitrait une suite que s'il devait rencontrer un certain succès. Ce manque de clarté est à mes yeux l'aveu d'un doute chez l'éditeur même, doute que je partage. Car, à la lecture, je dois bien avouer m'être souvent ennuyé, ne trouvant pas l'héroïne spécialement attachante ni le monde dans lequel elle mène sa quête spécialement intriguant. Tout m'est paru mou et sans peps. Au niveau du dessin, le style de Yohan Sacré dégage une poésie naïve qui plairait à coup sûr à certaines jeunes lectrices. Il est facile d'accès même si certains monstres manquent de précision à mes yeux. La mise en page est très aérée, ce qui rend l'album rapide à lire. Au niveau de l'histoire, celle-ci voit l'héroïne mener sa quête au gré des rencontres, parfois positives parfois néfastes. On sent bien que rien de vraiment tragique ne peut lui arriver tandis que l'on découvre progressivement ses origines. L'univers se réfère directement à nos angoisses concernant le réchauffement climatique et ses conséquences et il aurait pu être très sombre, très déprimant mais ici tout reste très gentil... trop gentil même, selon moi. Donc voilà, malgré de belles intentions des auteurs, je reste très dubitatif. Si suite il devait y avoir, celle-ci se fera sans moi.

07/05/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série Crotales
Crotales

Bon, c'est pas franchement fou. Je ne connais pas la série Jessica Blandy et elle m'intéresse vaguement par l'idée de voir d'autre série de Dufaux, mais en dehors de ça je ne suis pas spécialement attiré. Et disons que cette série ne m'a pas spécialement envie de lire autre chose sur cette thématique. Si le trait de Renaud joue beaucoup sur un érotisme que j'ai trouvé parfois inséré au chausse-pied, il m'a semblé aussi imprécis par moment. Les visages, les proportions et surtout les attitudes m'ont parfois parues artificielles. Pour le reste, l'histoire ne m'a pas particulièrement intéressée. C'est assez classique dans le polar type Arizona ou Nouveau-Mexique. On a une équipe de tueurs implacables, un shérif qui veut s'imposer, une riche veuve à la sexualité gourmande, bref du classique vu et revu. Et autant je peux apprécier dans une série type Preacher qui développe autour de ces archétypes des métaphores de l'Amérique, là c'est ... ben c'est plat. Au final, j'ai eu l'impression d'une longue mise en situation jusqu'à un final pas forcément intéressant. C'est assez basique, à mon gout, ça incite plus à voir du côté de la série-mère, mais en l'état je trouve l'ensemble très racoleur pour pas grand-chose. Pas intéressé, je ne le relirais pas.

07/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Luxley
Luxley

C’est une série que je voulais lire depuis très longtemps. La couverture du premier tome m’avait fait de l’œil (hélas lors de la « reprise » par la collection Quadrant Solaire elle a changé : si elle se rapproche davantage du contenu – j’ai trouvé la nouvelle couverture moche). Mais surtout je salivais à propos de cette uchronie, qui avait un réel potentiel. Relativement original, et permettant de « renverser » un certain cours de l’Histoire, à un moment où, peut-être, les « avancées » respectives des différentes civilisations pouvaient rendre crédible une lutte « d’égal à égal ». Accessoirement, je suis plutôt amateur des civilisations de Méso-Amérique et du moyen-âge central : le cadre général avait tout pour me plaire. Cette idée de rencontre a aussi été – mieux – traitée (après, mais j’ai lu le roman avant la série BD de Mangin) dans son roman « Civilizations » par Laurent Binet (sauf que lui situe l’arrivée des Incas – et des Incas seulement ! – trois siècles et demi plus tard, et cherche à respecter une certaine crédibilité historique). Et en fait c’est là que le bât blesse d’entrée. Une uchronie bien faite doit, malgré les contorsions qu’elle impose à l’Histoire, respecter certains cadres historiques pour rester crédible. Et dès le départ je n’y ai pas cru. En fait tout nous est amené – imposé – trop rapidement et brutalement. On ne saura rien des moyens employés par les Amérindiens pour se rendre maîtres des principaux royaumes chrétiens à la fin du XIIème siècle (eux qui ne connaissaient ni métal ni chevaux – je passe sur leurs connaissances et capacités à traverser l’océan Atlantique, par dizaines de milliers qui plus est !). Surtout d’emblée, là aussi sans explication ni réelle crédibilité, sont mélangés Incas, Mayas et Aztèques (alors qu’à cette époque les Aztèques sont un peuple mineur, pas encore installé dans le futur Mexique, en tout rien de l’Empire guerrier qu’il sera plusieurs siècles plus tard). Je passe sur l’adaptation visiblement express desdits Amérindiens aux chevaux, aux mœurs, langages européens, etc… Du coup, j’ai été d’entrée refroidi par ce salmigondis, et une bonne partie de ma curiosité s’est évanouie. D’autant plus que Mangin a aussi choisi d’insuffler du fantastique – à forte dose en plus – dans son histoire. Je n’en suis pas fan a priori, et là ça ne passe pas non plus. D’abord parce que ça déséquilibre le récit (l’aspect « historique » s’efface trop – ce qu’il en restait en tout cas), ensuite par ce que certains aspects sont un peu grotesques en l’état (la lévitation de l’Apu, de femmes soldats, voire de navires !, les boules incrustées dans le crâne permettant de lire l’avenir, etc.), rien n’étant réellement expliqué et/ou explicable (du coup on est dans le fantastique pur et je ne suis pas Mangin sur cette trajectoire). Mangin essaye par la suite d’arrimer son récit à une Histoire consistante (références à L’inquisition, aux relations entre chrétiens et musulmans, etc.) mais c’est trop tard pour moi, et si j’ai fini la série, c’est franchement sans enthousiasme et un peu à reculons, d’autant plus déçu que j’avais placé pas mal d’espoirs dans cette uchronie (avant de savoir la tournure qu’elle allait prendre). Les apparitions de Mangin elle-même dans le dernier album (et une bonne partie de cet album d’ailleurs) ont fini de me convaincre qu’elle avait navigué à vue après l’idée de départ. On n’est pas loin du n’importe quoi quand même. Seule chose qui trouve réellement grâce à mes yeux, le dessin de Ruizgé, agréable et bon (il s’améliore même au fil des tomes je trouve). Mais c’est loin de me suffire. Une grosse déception me concernant en tout cas.

06/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Harley Quinn Rebirth
Harley Quinn Rebirth

J’ai lu les 4ers tomes et même si la suite est dispo à ma médiathèque, je vais m’arrêter là. C’est pas nul mais je ne suis pas dedans. J’aime bien l’héroïne mais à Gotham. Son nouvel environnement Coney Island, bien qu’il convienne plutôt bien à son caractère, m’a semblé trop sucré, et surtout les nouveaux personnages ajoutés pour l’occasion ne m’emballent pas (sauf Red Tool). Les albums lus regroupent des courts récits à l’intérêt disparate, ça va du sympa au « j’ai pas envie de te lire toi, zut j’aurais du m’écouter ». A noter une utilisation du Joker qui ne casse pas la baraque, en fait le ton, à l’image de notre héroïne, se veut toujours foutraque et décalé, un peu usant sur la longueur (comme la disparité graphique). Un autre point qui penche dans la balance, c’est qu’avant de découvrir cette série j’avais lu Old Lady Harley, qui est en fait son extension future et où la formule n’imp’, en plus d’être courte et concise, fonctionne bien mieux.

06/05/2024 (modifier)
Couverture de la série The Rising of the Shield Hero
The Rising of the Shield Hero

Purée des fois je m’impressionne et pas spécialement en bien !! Un peu comme Ro, j’ai lu la série parce que j’avais les 16ers tomes sous le coude, et je dois dire que la plupart je les ai bien lu en diagonale. Honnêtement ça se laisse lire, du isekai pure souche et convenablement bien dessiné mais j’avoue qu’il y a bien mieux dans le genre. L’idée de base me plaisait bien avec notre héros qui hérite d’une arme défensive (le bouclier pour ceux qui suivent) pendant que d’autres comparses semblaient toucher le graal avec l’épée, l’arc ou la lance. Le début est pas trop mal avec toutes les mésaventures de notre héros, malheureusement le souffle retombe vite. Une fois son équipe constituée, ça ronronne grave, je dirais même que c’est un peu chiant. On a compris que les 3 autres héros sacrés sont des abrutis finis, et que dire des personnages du roi et sa fille … tout ça pour ça ?! Je me demande encore comment j’ai tenu ? Sans doute grâce à la relative bonne humeur des personnages féminins (même si ça commence à me taper sur le système à force) et aussi que je voulais voir ce fameux affrontement entre tortue géante et poussin en char d’assaut …no comment ;) 15 tomes mal équilibrés pour en arriver là, on ressent que l’auteur n’avait pas de gros plans en tête. Son univers (comme ses personnages) est sympa mais pas fou, l’humour est assez moyen, en fait ça manque clairement de magie pour accrocher, j’ai trouvé ça bien trop lisse et creux. Par contre et bizarrement, le tome 16 m’a beaucoup plu et bien plus accroché que tous les précédents, notre héros quitte enfin cet environnement et je l’ai trouvé réussi dans son déroulé (il était temps !!). Je lirais peut être la suite si ma bibli se met à jour mais en l’état je ne conseille pas la série.

06/05/2024 (modifier)
Par Zega
Note: 2/5
Couverture de la série BRZRKR
BRZRKR

C'est beau mais l'histoire est pas super intéressante, et je trouve que 16€ pour 1 BD qui se lit en 1h ? C'est pas ouf. Je le garde parce que la couverture est belle mais je conseille à personne. Les personnes qui ont travaillé dessus ont pensé à tout sauf l'histoire.

06/05/2024 (modifier)
Couverture de la série Lautremer
Lautremer

J'ai subi une lecture vraiment ennuyeuse tellement j'ai trouvé cette série médiocre. On se demande pourquoi le pauvre Socrate vient prêter son nom puisqu'il s'agit d'un mystérieux empereur/navigateur romain. Je ne suis pas spécialement fan des scénarii avec des codes ou des objets qui renvoient à une puissance ésotérique et totale. C'est la porte ouverte à toutes les imprécisions scénaristiques pleines de raccourcis et d'anachronismes. Déjà j'ai tiqué sur la situation initiale d'une gamine de 20 ans (non majeure à l'époque) qui abandonne sa mère adoptive seule pour rechercher un hypothétique père disparu. Cela ne m'a pas rendu cette Marcia très sympathique. La suite reste une succession de clichés où l'on retrouve des méchants allemands, une société pseudo secrète via les sous-sols d'une cathédrale et un beau gosse prédestiné à sauver la belle Marcia. J'ai trouvé le graphisme de la même imprécision. Le pavillon de la marine allemande en 1913 n'était pas celui de la RFA. D'ailleurs cette marine ne s'appelait pas la Kriegsmarine mais la Kaiserliche Marine, les costumes sont stéréotypés (le méchant possède un look très contemporain) et sans beaucoup de recherches. Une lecture brouillonne où je n'ai trouvé aucun plaisir.

06/05/2024 (modifier)