Wild Bill Hickok

Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)

Biopic d'une véritable légende vivante du Far West : James Butler Hickok, dit Wild Bill


Biographies Wild Bill Hickok [USA] - Middle West

On l’appelait Wild Bill. De son vrai nom James Butler Hickok, il était considéré comme le meilleur tireur de l’Ouest. Sans plan ni fortune, ce dandy au style flamboyant suscitait une admiration mêlée d’effroi. Un caractère bien trempé et une habileté à manier les armes à feu qui lui vaut de représenter la loi dans les territoires sauvages du Kansas. Un soir d’octobre 1871 à Abilene, sa vie bascule. Lors d’une intervention, il tue par erreur son adjoint et ami ; ce fait tragique le mine profondément. Le vague à l’âme, Hickok est destitué par le maire de son étoile de marshal et mène une vie aventureuse. Sans conviction, il accepte de paraître lors de spectacles populaires à la gloire de l’Ouest ; poussé par son ami Buffalo Bill, il rejoue ses propres aventures, réelles ou fantasmées, devant un public avide de sensationnalisme. Mais le cœur n’y est pas. Lassé par ces mascarades, en quête d’authenticité, il reprend la route des Grandes Plaines et se rend à Deadwood, dans le territoire du Dakota. Il y a rendez-vous avec le destin, puisqu'il y sera assassiné le 2 août 1876 d'une balle dans la nuque par un saoulin qui n'avait pas accepté d'être ratissé par lui au poker. Dès lors, la légende s'empare de Wild Bill.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mai 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Wild Bill Hickok © Glénat 2022
Les notes
Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)
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23/08/2022 | Agecanonix
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L'avatar du posteur Noirdésir

Cette collection est intéressante a priori, mais cet album m’a quand même laissé sur ma faim. Il s’attaque à l’un des personnages les plus mythiques de ce Far-West, mais je trouve qu’il n’a pas su le rendre attachant. On est resté à la surface des choses, et j’ai l’impression de ne pas avoir appris grand-chose sur lui, de ne pas avoir découvert l’homme derrière la légende. Bon, ceci étant dit, ça se laisse lire. Le dessin est agréable. Sans plus, mais efficace. Le dossier final est intéressant et bien fichu. L’album est construit sur une série de flash-back, qui entrecoupent un récit « au présent », se déroulant sur la fin de la vie d’Hickok. L’essentiel de l’album ne rend pas grâce à la vie du héros, ni à la sauvagerie et/ou la violence de ce monde en train de changer, c’est lent et sans saveur je trouve. Seules les « pastilles » des flash-backs relèvent un peu le plat. A chaque fois, cela présente un moment important, une action « célèbre ». Mais c’est à chaque fois très court, on saute d’une action à peine entrevue à un long passage au présent, puis un autre petit saut, ainsi de suite. C’est un peu bancal et ne donne pas la mesure du bonhomme. Note réelle 2,5/5.

28/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Si l’idée de démarrer ce récit avec un Bill Hickok vieillissant me semblait bonne, j’ai trouvé que ce récit était dans l’ensemble très syncopé, décousu et décevant. Les flashbacks qui permettent de revenir sur les moments marquants de la vie de Hickok sont véritablement des flashs, instants fugaces revécus suite à une émotion où à un souvenir… et on passe directement à autre chose. Par ailleurs, le récit en temps présent manque de rythme et d’émotion. Enfin, si le dessin n’est pas mauvais, je ne me suis pas non plus extasié devant. C’est le dessin passe-partout des séries réalistes actuelles chez Glénat, avec juste quelques effets de flou qui m’ont vaguement fait penser à ce qu’un Follet pouvait proposer à l’occasion. Attention, hein, c’est du bon travail, mais je le trouve sans personnalité et peu apte à véhiculer l’émotion. Franchement, je m’attendais à mieux. En définitive, la partie qui m’aura le plus séduit dans cet album est le petit dossier proposé à la fin. Il permet d’éclairer certains des flashbacks évoqués et de donner une meilleure consistance à l’ensemble. Mais bon, pour moi, c’est trop léger, trop décousu et trop peu touchant pour que je dise autre chose que bof.

19/01/2023 (modifier)
Par doumé
Note: 3/5
L'avatar du posteur doumé

Un album de la série des véritables histoires du Far west, le principe est le même que Jesse James. A partir d'une bibliographie conséquente le scénariste Dobbs assisté d'un conseiller historique Ameur nous relatent une partie de la vie de Wild Bill Hickok. Une volonté de coller au plus près à la réalité, pas de tableau idyllique y compris quand le personnage est violent, alcoolique ou accro au jeu et c'est le cas avec Wild Bill Hickok. La jeunesse de Bill ne fait pas partie de la bd, un choix peut être nécessité par le format de l'album mais il manque une partie de l'histoire. Si je compare cet album à Jesse James, il est plus porté sur ses faits d'arme que sur l'homme, c'est pourquoi j'ai préféré Jesse James. A la fin de l'album, quelques pages racontent par écrit toute sa biographie avec en plus une carte qui décrit son parcours et des photographies d'époque qui donne à Hickok un visage. Une démarche qui montre les recherches effectuées pour réaliser cette bd. Le dessin de Bufi est excellent, la représentation des visages et les détails des décors nous envoient directement au far-west jusqu'au 2 Aout 1876. Une série intéressante pour apprendre la vérité sur la conquête du nouveau monde.

31/12/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Je ressors un peu déçu de ma lecture. Je suis resté sur ma faim car je m'attendais à autre chose. D'abord, cet album ne reprend qu'une partie de la vie de Hickok (rien sur son enfance difficile). Ensuite, le mode narratif ne m'a pas convaincu, les nombreux flash-back qui dévoilent le passé de Wild Bill ne sont pas assez creusés, ce biopic commence en octobre 1871 (5 ans avant sa mort). Mais il est vrai que le format de 46 planches n'aide pas à développer plus en profondeur. Hélas. En points positifs, le contour psychologique de Hickok, un personnage ambivalent, et la description de cette période violente sont réussis. Un récit plaisant qui maintient l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page. Un dossier complet sur sa vie en fin d'album. Un vrai plus. Graphiquement, ça reste dans le style western avec une certaine modernité dans le trait, la mise en page et la colorisation. Du beau travail. Malgré mes quelques reproches, je ne peux que vous en conseiller la lecture. Une collection "La Véritable Histoire du Far West" que je vais suivre avec attention. Note réelle : 3,5.

29/12/2022 (modifier)
Par Benjie
Note: 4/5
L'avatar du posteur Benjie

Un biopic sans concession sur l’une des plus fines gâchettes de l’Ouest américain. Dans la même veine que l’album sur Jesse James, « Wild Bill Hickok » dépoussière le mythe de ce personnage emblématique du Far West devenu une légende vivante et un acteur jouant son propre personnage. La Véritable histoire du Far West est une très bonne série qui ne vend pas que du rêve et des grands espaces. S’appuyant sur un très bon travail historique, ce biopic revient sur des épisodes de la vie de Wild Bill Hickok, revisitant sa vie jusqu’à sa mort. Si j’ai vraiment aimé cet album comme j’avais apprécié Jesse James, je reste, là encore, un peu sur ma faim. Le scénario aurait mérité d’être plus développé et de passer un peu moins vite sur la vie du héros. Je pensais aussi que la relation de Hickok avec Calamity Jane aurait eu droit à plus de place. Bref, les deux albums de cette série sont très bons et les dossiers historiques qui les complètent sont extrêmement intéressants.

17/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Sorti conjointement avec l'album Jesse James, dans cette collection la Véritable histoire du Far West, avec une superbe couverture, l'album "Wild Bill Hickok" adopte la même approche, il s'agit d'un biopic très réaliste où Dobbs, comme il l'a fait sur Jesse James, revisite le mythe du personnage devenu une véritable légende vivante. Ses exploits sont en effet légendaires car ils ont été considérablement romancés, aussi, il est louable que les auteurs de cet album jouent la carte d'un biopic historique. Hickok fut l'une des plus fameuses gâchettes de l'Ouest, il a marqué cette histoire du vieux Far West et a inspiré de nombreux films parmi lesquels on retiendra surtout Une aventure de Buffalo Bill en 1936, avec Gary Cooper dans le rôle d'Hickok, Little Big Man en 1970 où le rôle était tenu par Jeff Corey (dans une scène cocasse), le Bison blanc en 1977, récit imaginaire mais fidèle à la légende où Hickok était incarné par Charles Bronson, et surtout Wild Bill en 1995 où Jeff Bridges campait le gunfighter face à Ellen Barkin en Calamity Jane. C'est probablement le film qui s'approche le plus de la vraie histoire d'Hickok, et Bridges s'était fait la tête adéquate. Wild Bill eut une vie bien remplie et tumultueuse, il a représenté la loi au Kansas, mais c'était surtout un gunfighter, il a tué pas mal de types, qui l'avaient sûrement mérité, c'est pourquoi il était rongé par de vieux démons (violence, alcool, femmes, jeu), c'est ce qui est montré dans cette biographie que j'ai trouvé plutôt fidèle en la comparant à mon Histoire du Far West de jean-Louis Rieupeyrout. Les auteurs content sa vie au travers de divers souvenirs, la narration se fait par flashbacks jusqu'à sa mort tragique, en relatant le passé par tranches de vie qui semblent très courtes et que je trouve un peu trop résumées (notamment la relation avec Calamity Jane). Cependant, ils ont su saisir le personnage à travers ces épisodes si courts soient-ils, tout en révélant des pans moins connus de sa personnalité, le récit reste constamment captivant. Hickok a inspiré aussi des Bd ces derniers temps chez d'autres éditeurs, preuve que le personnage fascine le public avide de western, puisqu'on le retrouve dans la série Wild West et aussi dans West Legends ; je n'ai pas encore lu le second, mais le premier s'intéresse surtout à sa relation avec Calamity Jane, on peut donc dire que toutes ces Bd ne se cumulent pas, elles sont complémentaires et cernent le personnage sous différents angles. A noter que Hickok était aussi apparu dans un tome de la série Trent. Le dessin adopte un angle sombre, violent et crépusculaire, comme dans Jesse James, c'est un dessin musclé et nerveux qui est en même temps nostalgique, avec une mise en page impressionnante, des cadrages de différentes tailles, des angles de vue audacieux et cinématographiques, j'aime beaucoup ce découpage. Ennio Bufi a reproduit fidèlement la silhouette familière de Wild Bill avec sa grande moustache, sa longue chevelure et son habit long caractéristique qui lui donnait une allure de dandy. La dernière page montre son assassinat honteux à l'âge de 39 ans, tué alors qu'il jouait au poker ; sa combinaison de cartes fut surnommée ensuite Dead man's hand (la main du mort) avec 2 as noirs, 2 huit noirs et le valet de carreau. Voila encore un bon one-shot qui en annonce d'autres dans cette collection, en espérant qu'il soient d'excellente qualité, et qui compte pour l'instant 2 belles réussites. On trouvera en fin d'album un remarquable dossier historique qui donne des infos complémentaires dont certaines non développées dans la narration.

23/08/2022 (modifier)