J'avoue que je savais d'avance qu'il y aurait peu de chance que j'aime cet album. En effet, Rob Liefeld est un dessinateur qui a une mauvaise réputation dans le monde des comics anglophone et j'avais envie de lire au moins un album complet de lui pour voir le résultat.
Au niveau du dessin, c'est pas le pire de ce que j'ai vu de Liefeld, en tout cas c'est pas au niveau de ses dessins les plus connus et dont on se moque allégrement sur internet. On voit toutefois les limites de son talent et aussi son coté paresseux. Les personnages ont la même expression au visage peu importe ce qui se passe et ça se voir clairement qu'il utile le même dessin plusieurs fois en changeant un ou deux trucs comme la position des bras. Ça se voit le plus avec Hulk qui fait la même pose pratiquement identique quelques pages de suites. La chorégraphie des combats est atroce.
Quant au scénario, c'est orienté vers l'action et même un peu trop. J'ai rien contre les histoires de super-héros qui sont du pur divertissement, mais l'intrigue n'est même pas amusante. Le nouveau perso et rien que le nom (Lady Anime !) donne l'impression que c'est fait par un vieux qui veut parler aux jeunes. Les personnages ont tendance à apparaitre de nulle part lorsqu'ils sont introduits dans le scénario. Je pense que Liefeld s'est fait plaisir en dessinant ce qui voulait en ce foutant du reste. On retrouve aussi l'humour irrévérencieux de Deadpool, mais c'est pas très drôle.
Oubliable.
Je n’ai pas lu le roman original de Joseph Kessel, mais j’ai voulu découvrir cette histoire à travers la BD. Malheureusement, j’ai trouvé la lecture assez ennuyeuse.
Le rythme est lent, la narration manque de tension, et les planches se ressemblent beaucoup. Il y a peu d’émotion et difficilement de quoi s’attacher aux personnages.
C’est dommage, car le sujet de la Résistance pendant l’Occupation est passionnant.
Je vais tout de même regarder le film de Jean-Pierre Melville, qui a apparemment beaucoup plus d’intensité.
C'est une série jeunesse au ton très commercial, qui exploite l'univers de Minecraft pour raconter en bande dessinée les aventures de groupes d'explorateurs. Si la trilogie de la Chasse à l’Ender dragon met en scène de vrais joueurs communiquant à travers le jeu, la trilogie des Withérables se déroule entièrement dans le monde virtuel, sans rappeler qu'il pourrait s'agir de joueurs réels. Les protagonistes y vivent des quêtes d'heroic-fantasy fondées sur les mécaniques du jeu, du crafting aux potions, en passant par la maîtrise des monstres et des ressources.
Je n'ai lu que la trilogie des Withérables, et elle ne m'a pas donné envie d'aller plus loin.
Graphiquement, c'est assez faible. Les décors restituent correctement l'esprit du jeu, mais le trait manque de rigueur et de technique, avec des personnages trop simples, presque caricaturaux.
Le scénario, lui, m'a paru brouillon et décousu, comme s'il avait été improvisé au fil des pages. L'ensemble reste plat, sans tension, avec des personnages naïfs et des situations prévisibles. Quant à l'humour, je l'ai trouvé convenu et sans relief.
En somme, une BD sympathique et sans prétention, qui pourra distraire les jeunes fans du jeu, mais dont le manque de profondeur et l'immaturité technique et narrative limitent fortement l'intérêt au-delà de ce public.
Les séries de Jean-Luc Istin ont un énorme défaut : c'est plus ou moins toujours la même chose !
Les ingrédients:
1) Un personnage féminin principal ou central avec un passé douloureux et une ou plusieurs faiblesses ? Check
2) Un environnement qui la rejette ? Check
3) Des morts brutales ? Check
4) Et parfois en prime un système dictatorial et/ou une société corrompue/touchée par le crime ? Check
Vous variez simplement le cadre, et vous avez une nouvelle série !
Cyborgs reprend tout cela, mais en ajoutant des références pas glorieuses (je vais y venir). Ma critique se réfère au premier album, qui nous met en scène une jeune fille japonaise née sans bras, rejetée par ses parents, dans un monde futuriste pratiquant une euthanasie légale sur les "déviants", avec bien sûr une "police" qui tue les opposants et des gangs qui font la loi. Son semblant de monde s'écroule, et elle va devoir se battre pour survivre.
Un postulat archi-classique, avec en plus un élément complètement plagié de John Wick (la tête d'un des personnages est mis à prix, la prime ainsi que les déplacements de la cible sont annoncées à la radio par une jeune femme noire pulpeuse, et tous les gangs vont se mettre en tête de liquider le perso....). Ajoutons un perso calqué sur Kurt Russel prénommé... Russel.
Ce qui sauve cette série, c'est le dessin très léché, les décors sompteux, et des personnages bien creusés.
Mais je fatigue un peu cela dit.
A l'heure où j'écris ces lignes, les tomes 1 à 3 s'acquièrent à 100€ plus ou moins, d'occasion. Forcément ce prix entre en ligne de compte sachant comment se déroule l'histoire.... A la base si on achète ces BD c'est pour découvrir l'origine de Methraton. Mais il n'en est rien. Les dialogues sont dignes d'un enfant de 10 ans. On s'ennuie, il ne se passe rien et à la fin le tome 3 se termine sur une scène qui nous en dit pas plus. En gros Methraton restera inachevé. Comme d'habitude Froideval commence un truc qu'il ne termine pas. A éviter.
Je rejoins bamiliké sur cette série. C'est dommage parce que j'aurais vraiment voulu aimer Courtney Crumrin qui récolte pleins d'avis positifs et fait parti d'un genre que j'aime bien à savoir le fantastique.
Je me demande s'il y a pas un problème de génération parce que parmi les avis positifs je vois plusieurs dont je sais qu'ils sont bien plus vieux que moi. J'ai grandi avec Harry Potter et pas avec Goldorak ou Albator alors les histoires avec des sorciers et des sorcières j'en ai bouffé un paquet durant ma jeunesse. Je sais qu'il est de bon ton de craché sur Harry Potter vu les controverses autour de son autrice et même jeune je trouvais qu'il y avait des défauts dans la série, mais un élément que j'aime bien dans cette série est que les personnages devenaient plus complexes au fil des tomes et même dans le premier tome au ton très enfantin on voyait que celui qui semblait méchant et celui qui semblait gentil pouvaient se révéler être le contraire. Ici, j'ai l'impression que les personnages sont justes des caricatures et rien d'autres. Peut-être que cela change dans les derniers tomes, n'ayant lu que la première intégrale en noir et blanc, mais après avoir lu 300 pages où je m'ennuyais, j'ai décidé que j'avais d'autres choses plus intéressante à faire.
Le personnage de Courtney elle-même me laisse indifférent. C'et la fille rebelle différente des autres et un peu cynique comme j'en ai vu un paquet dans les années 2000, l'autre modèle de personnages féminin à la mode était aussi la tomboy et je note que dans les deux cas il y a pratiquement rien de 'féminins' dans ce type de personnage. Faut quand même pas qu'un personnage féminin dans une œuvre qui s'adresse à tout le monde fasse des trucs 'girly'. Je note que le personnage féminin qui s'habille de manière la plus féminine est une sale riche qui fait de l'intimidation. Méfiez vous des filles qui aiment porter des robes, les enfants !
Bref, j'ai eu l'impression en lisant cette série de voir le type de dessin animée qui me laissait indifférent même lorsque j'étais jeune. Il faut dire que le dessin n'aide pas. Le style est pas trop mal, mais il manque vraiment de dynamisme. Lorsqu'il y a de l'action, on dirait que tout est au ralenti. Les personnages sont quelconques et les histoires ne m'ont pas intéressé, un gros ennui en ce qui me concerne.
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Deadpool Team-up - Le Sang du dragon
J'avoue que je savais d'avance qu'il y aurait peu de chance que j'aime cet album. En effet, Rob Liefeld est un dessinateur qui a une mauvaise réputation dans le monde des comics anglophone et j'avais envie de lire au moins un album complet de lui pour voir le résultat. Au niveau du dessin, c'est pas le pire de ce que j'ai vu de Liefeld, en tout cas c'est pas au niveau de ses dessins les plus connus et dont on se moque allégrement sur internet. On voit toutefois les limites de son talent et aussi son coté paresseux. Les personnages ont la même expression au visage peu importe ce qui se passe et ça se voir clairement qu'il utile le même dessin plusieurs fois en changeant un ou deux trucs comme la position des bras. Ça se voit le plus avec Hulk qui fait la même pose pratiquement identique quelques pages de suites. La chorégraphie des combats est atroce. Quant au scénario, c'est orienté vers l'action et même un peu trop. J'ai rien contre les histoires de super-héros qui sont du pur divertissement, mais l'intrigue n'est même pas amusante. Le nouveau perso et rien que le nom (Lady Anime !) donne l'impression que c'est fait par un vieux qui veut parler aux jeunes. Les personnages ont tendance à apparaitre de nulle part lorsqu'ils sont introduits dans le scénario. Je pense que Liefeld s'est fait plaisir en dessinant ce qui voulait en ce foutant du reste. On retrouve aussi l'humour irrévérencieux de Deadpool, mais c'est pas très drôle. Oubliable.
L'Armée des ombres
Je n’ai pas lu le roman original de Joseph Kessel, mais j’ai voulu découvrir cette histoire à travers la BD. Malheureusement, j’ai trouvé la lecture assez ennuyeuse. Le rythme est lent, la narration manque de tension, et les planches se ressemblent beaucoup. Il y a peu d’émotion et difficilement de quoi s’attacher aux personnages. C’est dommage, car le sujet de la Résistance pendant l’Occupation est passionnant. Je vais tout de même regarder le film de Jean-Pierre Melville, qui a apparemment beaucoup plus d’intensité.
Minecraft - La BD officielle
C'est une série jeunesse au ton très commercial, qui exploite l'univers de Minecraft pour raconter en bande dessinée les aventures de groupes d'explorateurs. Si la trilogie de la Chasse à l’Ender dragon met en scène de vrais joueurs communiquant à travers le jeu, la trilogie des Withérables se déroule entièrement dans le monde virtuel, sans rappeler qu'il pourrait s'agir de joueurs réels. Les protagonistes y vivent des quêtes d'heroic-fantasy fondées sur les mécaniques du jeu, du crafting aux potions, en passant par la maîtrise des monstres et des ressources. Je n'ai lu que la trilogie des Withérables, et elle ne m'a pas donné envie d'aller plus loin. Graphiquement, c'est assez faible. Les décors restituent correctement l'esprit du jeu, mais le trait manque de rigueur et de technique, avec des personnages trop simples, presque caricaturaux. Le scénario, lui, m'a paru brouillon et décousu, comme s'il avait été improvisé au fil des pages. L'ensemble reste plat, sans tension, avec des personnages naïfs et des situations prévisibles. Quant à l'humour, je l'ai trouvé convenu et sans relief. En somme, une BD sympathique et sans prétention, qui pourra distraire les jeunes fans du jeu, mais dont le manque de profondeur et l'immaturité technique et narrative limitent fortement l'intérêt au-delà de ce public.
Cyborgs
Les séries de Jean-Luc Istin ont un énorme défaut : c'est plus ou moins toujours la même chose ! Les ingrédients: 1) Un personnage féminin principal ou central avec un passé douloureux et une ou plusieurs faiblesses ? Check 2) Un environnement qui la rejette ? Check 3) Des morts brutales ? Check 4) Et parfois en prime un système dictatorial et/ou une société corrompue/touchée par le crime ? Check Vous variez simplement le cadre, et vous avez une nouvelle série ! Cyborgs reprend tout cela, mais en ajoutant des références pas glorieuses (je vais y venir). Ma critique se réfère au premier album, qui nous met en scène une jeune fille japonaise née sans bras, rejetée par ses parents, dans un monde futuriste pratiquant une euthanasie légale sur les "déviants", avec bien sûr une "police" qui tue les opposants et des gangs qui font la loi. Son semblant de monde s'écroule, et elle va devoir se battre pour survivre. Un postulat archi-classique, avec en plus un élément complètement plagié de John Wick (la tête d'un des personnages est mis à prix, la prime ainsi que les déplacements de la cible sont annoncées à la radio par une jeune femme noire pulpeuse, et tous les gangs vont se mettre en tête de liquider le perso....). Ajoutons un perso calqué sur Kurt Russel prénommé... Russel. Ce qui sauve cette série, c'est le dessin très léché, les décors sompteux, et des personnages bien creusés. Mais je fatigue un peu cela dit.
Methraton
A l'heure où j'écris ces lignes, les tomes 1 à 3 s'acquièrent à 100€ plus ou moins, d'occasion. Forcément ce prix entre en ligne de compte sachant comment se déroule l'histoire.... A la base si on achète ces BD c'est pour découvrir l'origine de Methraton. Mais il n'en est rien. Les dialogues sont dignes d'un enfant de 10 ans. On s'ennuie, il ne se passe rien et à la fin le tome 3 se termine sur une scène qui nous en dit pas plus. En gros Methraton restera inachevé. Comme d'habitude Froideval commence un truc qu'il ne termine pas. A éviter.
Courtney Crumrin
Je rejoins bamiliké sur cette série. C'est dommage parce que j'aurais vraiment voulu aimer Courtney Crumrin qui récolte pleins d'avis positifs et fait parti d'un genre que j'aime bien à savoir le fantastique. Je me demande s'il y a pas un problème de génération parce que parmi les avis positifs je vois plusieurs dont je sais qu'ils sont bien plus vieux que moi. J'ai grandi avec Harry Potter et pas avec Goldorak ou Albator alors les histoires avec des sorciers et des sorcières j'en ai bouffé un paquet durant ma jeunesse. Je sais qu'il est de bon ton de craché sur Harry Potter vu les controverses autour de son autrice et même jeune je trouvais qu'il y avait des défauts dans la série, mais un élément que j'aime bien dans cette série est que les personnages devenaient plus complexes au fil des tomes et même dans le premier tome au ton très enfantin on voyait que celui qui semblait méchant et celui qui semblait gentil pouvaient se révéler être le contraire. Ici, j'ai l'impression que les personnages sont justes des caricatures et rien d'autres. Peut-être que cela change dans les derniers tomes, n'ayant lu que la première intégrale en noir et blanc, mais après avoir lu 300 pages où je m'ennuyais, j'ai décidé que j'avais d'autres choses plus intéressante à faire. Le personnage de Courtney elle-même me laisse indifférent. C'et la fille rebelle différente des autres et un peu cynique comme j'en ai vu un paquet dans les années 2000, l'autre modèle de personnages féminin à la mode était aussi la tomboy et je note que dans les deux cas il y a pratiquement rien de 'féminins' dans ce type de personnage. Faut quand même pas qu'un personnage féminin dans une œuvre qui s'adresse à tout le monde fasse des trucs 'girly'. Je note que le personnage féminin qui s'habille de manière la plus féminine est une sale riche qui fait de l'intimidation. Méfiez vous des filles qui aiment porter des robes, les enfants ! Bref, j'ai eu l'impression en lisant cette série de voir le type de dessin animée qui me laissait indifférent même lorsque j'étais jeune. Il faut dire que le dessin n'aide pas. Le style est pas trop mal, mais il manque vraiment de dynamisme. Lorsqu'il y a de l'action, on dirait que tout est au ralenti. Les personnages sont quelconques et les histoires ne m'ont pas intéressé, un gros ennui en ce qui me concerne.