Après avoir vu la série Netflix sur Jeffrey Dahmer, lire Mon ami Dahmer m’a vraiment apporté quelque chose en plus. Là où la série se concentre surtout sur les crimes, la BD revient sur sa jeunesse, lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent paumé que personne ne comprenait vraiment.
Le plus marquant, c’est que l’histoire est racontée par Derf Backderf, l’auteur, qui a réellement été son camarade de classe. On découvre Dahmer à travers le regard de quelqu’un qui l’a vu évoluer jour après jour : ses comportements étranges, sa solitude, et cette dérive que personne n’a su ou voulu voir. Cette proximité donne une force particulière au récit, presque dérangeante, parce que tout semble à la fois banal et tragique.
J’ai beaucoup apprécié l’honnêteté de la BD. Backderf ne cherche ni à justifier ni à diaboliser : il raconte ce qu’il a vécu, simplement, avec le recul de l’adulte qui essaie de comprendre comment autant de signaux ont pu passer inaperçus. Chaque petite scène de lycée prend alors un relief troublant quand on connaît la suite.
Mon ami Dahmer m’a vraiment marqué. C’est une lecture forte, complémentaire à la série, qui montre ce que les écrans n’ont pas raconté.
Et je terminerai par cette citation de l’auteur, qui résume parfaitement l’esprit du livre :
« Ayez de la pitié pour lui mais n’ayez aucune compassion. »
L'adaptation du roman de Kafka par Bargain Sakuraichi, pseudonyme du mangaka Toshifumi Sakurai qui a fait deux séries que j'adore.
On reconnait bien la patte de l'auteur avec à la fois son dessin si personnel et aussi avec son humour. Parce que c'est vraiment une adaptation réinterpréter par un autre artiste et pas seulement une adaptation fidèle qui ne ferait que reprendre point par point ce qui s'est passé dans l'œuvre de base. Au lieu de suivre ce qui arrive à ce pauvre Grégor, on voit surtout la réaction de sa famille et en particulier le père qui est le vrai personnage principal de cet album, Grégor étant relégué en personnage secondaire qui souvent n'apparait pas ou très peu au cours d'un chapitre. L'intrigue tourne surtout autour de ce que doit faire sa famille maintenant que celui qui ramenait l'argent au foyer ne peut plus travailler.
J'avoue que j'étais un peu perplexe parce que je lisais. On retrouve l'humour de l'auteur que j'aime bien, mais je ne pense pas que cela colle vraiment au style particulier de Kafka. Tous les gags autour de la libido du paternel me semble hors de propos, mais il faut dire aussi que je n'ai pas lu le roman depuis très longtemps et que je n'ai que de vague souvenir. Je compare surtout cette adaptation avec d'autres adaptations de Kafka que j'ai lu ou vu et le ton est très différent de ce que j'avais vu jusqu'à présent dans les adaptations de Kafka.
C'est pas trop mal même si certains gags sont un peu lourds. Une curiosité à lire en tout cas.
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Mon ami Dahmer
Après avoir vu la série Netflix sur Jeffrey Dahmer, lire Mon ami Dahmer m’a vraiment apporté quelque chose en plus. Là où la série se concentre surtout sur les crimes, la BD revient sur sa jeunesse, lorsqu’il n’était encore qu’un adolescent paumé que personne ne comprenait vraiment. Le plus marquant, c’est que l’histoire est racontée par Derf Backderf, l’auteur, qui a réellement été son camarade de classe. On découvre Dahmer à travers le regard de quelqu’un qui l’a vu évoluer jour après jour : ses comportements étranges, sa solitude, et cette dérive que personne n’a su ou voulu voir. Cette proximité donne une force particulière au récit, presque dérangeante, parce que tout semble à la fois banal et tragique. J’ai beaucoup apprécié l’honnêteté de la BD. Backderf ne cherche ni à justifier ni à diaboliser : il raconte ce qu’il a vécu, simplement, avec le recul de l’adulte qui essaie de comprendre comment autant de signaux ont pu passer inaperçus. Chaque petite scène de lycée prend alors un relief troublant quand on connaît la suite. Mon ami Dahmer m’a vraiment marqué. C’est une lecture forte, complémentaire à la série, qui montre ce que les écrans n’ont pas raconté. Et je terminerai par cette citation de l’auteur, qui résume parfaitement l’esprit du livre : « Ayez de la pitié pour lui mais n’ayez aucune compassion. »
La métamorphose (Sakuraichi)
L'adaptation du roman de Kafka par Bargain Sakuraichi, pseudonyme du mangaka Toshifumi Sakurai qui a fait deux séries que j'adore. On reconnait bien la patte de l'auteur avec à la fois son dessin si personnel et aussi avec son humour. Parce que c'est vraiment une adaptation réinterpréter par un autre artiste et pas seulement une adaptation fidèle qui ne ferait que reprendre point par point ce qui s'est passé dans l'œuvre de base. Au lieu de suivre ce qui arrive à ce pauvre Grégor, on voit surtout la réaction de sa famille et en particulier le père qui est le vrai personnage principal de cet album, Grégor étant relégué en personnage secondaire qui souvent n'apparait pas ou très peu au cours d'un chapitre. L'intrigue tourne surtout autour de ce que doit faire sa famille maintenant que celui qui ramenait l'argent au foyer ne peut plus travailler. J'avoue que j'étais un peu perplexe parce que je lisais. On retrouve l'humour de l'auteur que j'aime bien, mais je ne pense pas que cela colle vraiment au style particulier de Kafka. Tous les gags autour de la libido du paternel me semble hors de propos, mais il faut dire aussi que je n'ai pas lu le roman depuis très longtemps et que je n'ai que de vague souvenir. Je compare surtout cette adaptation avec d'autres adaptations de Kafka que j'ai lu ou vu et le ton est très différent de ce que j'avais vu jusqu'à présent dans les adaptations de Kafka. C'est pas trop mal même si certains gags sont un peu lourds. Une curiosité à lire en tout cas.