Réhabilitons le docteur… et le dessin de cette bd ! Les images me semblent discrètement dépressives, comme le médecin. Sa survie, ses efforts pour arracher des victimes en échange de ses bons soins, tout lui interdit de se laisser aller. On le voit pourtant toujours triste, d'abord et bien sûr à cause du nazisme, et ensuite qu'on l'accuse de complicité. Du dynamisme, des couleurs ? Et pourquoi pas le docteur courant en tout sens comme les héros des films d'action ? Il agit comme médecin, pas comme cascadeur. Comme on n'est pas au cœur de l'enfer, dans les camps, il serait excessif d'adopter un style expressionniste, mais de là à introduire francs sourires et rayons de soleil, il ne faut pas abuser !
De cette tristesse suppure le courage… et la compassion du personnage principal, comme médecin pour ses malades, si répugnants soient-ils, et pour les victimes. J'attribue d'ailleurs à sa compétence de personne soulageant les douleurs, mais aussi à sa compassion, à sa psychologie d'avoir pu obtenir la grâce de tant de victimes ! Je ne sais si on réhabilitera le docteur, mais j'exprime ma plus vive admiration pour son intelligence, son empathie, son courage, son action sans désir de récompense et le fait qu'on l'ait accusé à tort, à la fin, sans l'aigrir. Si les morts peuvent nous lire, bravo et merci !
On dirait une autofiction en bande dessinée, qui peut nous apprendre, non quelque chose de solide sur l'Iran, mais une impression d'une personne qui en vient. Pourquoi pas le lire, mais à quoi bon le relire ? Il y a des bulles spéculatives en art comme ailleurs, pas forcément en l'occurrence pour gagner de l'argent mais se prouver et manifester aux autres qu'on fait partie des happy few de l'art et de la politique. Il en va de même de tant de choses ! Il faudrait en être. Je ne condamne pas les Rastignac obligés à cet exercice et à tant d'autres, mais quand on n'a rien de véritable à gagner, mieux vaut… tourner la page !
Je ne comprends pas trop les reproches sur cette oeuvre. C'est une saga de fantasy médiévale solide.
Gimenez était aussi un bon scénariste. L'histoire et la narration bien que sans génie particulier sont maîtrisés pendant les trois tomes. Il y a des accents de tragédie grecque dans cette histoire qui m'ont beaucoup plu.
J'ai trouvé le dessin un ton en dessous de la caste des metabarons mais 10 crans au dessus de 99% de la production actuelle, donc ça compense.
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Kersten - Médecin d'Himmler
Réhabilitons le docteur… et le dessin de cette bd ! Les images me semblent discrètement dépressives, comme le médecin. Sa survie, ses efforts pour arracher des victimes en échange de ses bons soins, tout lui interdit de se laisser aller. On le voit pourtant toujours triste, d'abord et bien sûr à cause du nazisme, et ensuite qu'on l'accuse de complicité. Du dynamisme, des couleurs ? Et pourquoi pas le docteur courant en tout sens comme les héros des films d'action ? Il agit comme médecin, pas comme cascadeur. Comme on n'est pas au cœur de l'enfer, dans les camps, il serait excessif d'adopter un style expressionniste, mais de là à introduire francs sourires et rayons de soleil, il ne faut pas abuser ! De cette tristesse suppure le courage… et la compassion du personnage principal, comme médecin pour ses malades, si répugnants soient-ils, et pour les victimes. J'attribue d'ailleurs à sa compétence de personne soulageant les douleurs, mais aussi à sa compassion, à sa psychologie d'avoir pu obtenir la grâce de tant de victimes ! Je ne sais si on réhabilitera le docteur, mais j'exprime ma plus vive admiration pour son intelligence, son empathie, son courage, son action sans désir de récompense et le fait qu'on l'ait accusé à tort, à la fin, sans l'aigrir. Si les morts peuvent nous lire, bravo et merci !
Persepolis
On dirait une autofiction en bande dessinée, qui peut nous apprendre, non quelque chose de solide sur l'Iran, mais une impression d'une personne qui en vient. Pourquoi pas le lire, mais à quoi bon le relire ? Il y a des bulles spéculatives en art comme ailleurs, pas forcément en l'occurrence pour gagner de l'argent mais se prouver et manifester aux autres qu'on fait partie des happy few de l'art et de la politique. Il en va de même de tant de choses ! Il faudrait en être. Je ne condamne pas les Rastignac obligés à cet exercice et à tant d'autres, mais quand on n'a rien de véritable à gagner, mieux vaut… tourner la page !
Moi, Dragon
Je ne comprends pas trop les reproches sur cette oeuvre. C'est une saga de fantasy médiévale solide. Gimenez était aussi un bon scénariste. L'histoire et la narration bien que sans génie particulier sont maîtrisés pendant les trois tomes. Il y a des accents de tragédie grecque dans cette histoire qui m'ont beaucoup plu. J'ai trouvé le dessin un ton en dessous de la caste des metabarons mais 10 crans au dessus de 99% de la production actuelle, donc ça compense.