Cette BD autobiographique sur Nathalie Le Huche est une excellente histoire d'adolescence. Je dois dire que c'est surprenamment intéressant, alors même que cette période du collège est bien loin derrière moi pourtant.
Le récit se développe autour de l'arrivée en sixième de cette enfant, sixième qui va mal se passer et je le comprend. La BD parle assez rapidement de la violence scolaire, développée ici par une enseignante sadique et méchante, qui va briser toute la confiance de Magalie et lui faire fuir l'école. Phobie scolaire, à 11 ans. Si cette situation qui me parait tout de même dingue est ensuite détaillé avec ce que Magalie fera. Et entre les cours à la maison, la lente marche vers l'adolescence et sa famille, elle découvre les Beatles. Comme une sorte d'exutoire à son mal-être, elle se passionne pour les Fabulous Four qui vont l'accompagner durant ces années.
La BD est donc à la fois l'histoire de sa phobie scolaire et l'histoire de sa passion pour les Beatles, avec une mise en scène franchement réussie sur différents points. Elle s'amuse à faire ressortir la musique dans des compositions psychédéliques, représentant bien à mon goût cet aspect synesthésique de la musique. La BD se finit bien, comme on s'en doutait, mais laisse penseur quant à la violence qu'on autorise dans l'école et la façon dont les professeurs sont bien plus souvent responsable qu'on l'image du manque de confiance de leurs élèves.
Une bonne BD qui donne envie de continuer à suivre son autrice !
Si je n’ai jamais lu de Maigret (mais je les connais via des téléfilms), j’ai par contre lu plusieurs romans « durs » de Simenon, c’est clairement la partie de son œuvre qui m’attire le plus.
Je ne connaissais pas ce roman-ci, mais j’ai plutôt apprécié ma lecture. Il ne faut pas y chercher un quelconque suspens policier, une enquête fouillée pleine de rebondissements. Non, au contraire, et même si une tension s’installe et qu’un crime est commis, il n’est pas le point de départ de l’intrigue, mais sa conclusion.
Et c’est surtout l’ambiance qui est intéressante, plus que l’intrigue elle-même. Une ambiance pesante, avec des paysages tristes et embrumés en toile de fond. Et un personnage central énigmatique, qui porte le deuil, qui semble déborder de négativité. Vaguement manipulatrice, même si finalement ça n’est pas si évident et linéaire que ça semblait l’être de prime abord.
Une affaire d’ambiance essentiellement donc, il faut accepter cette histoire sans vrai rythme. Une lecture intéressante en tout cas.
Une lecture globalement assez plaisante, qui conviendra sans doute aux amateurs du genre fantasy.
L’univers créé par Dysart est relativement original. Assez post-apocalyptique, en tout cas très noir, et extrêmement violent (et cela va crescendo jusqu’au final qui ménage quelques rebondissements, mais pas les principaux protagonistes).
La narration est agréable et fluide, même si la lecture de certaines cases n’est pas toujours aisée. C’est le cas lorsque les orcs parlent (un langage inventé, mais pas traduit), et surtout lorsque Andune s’exprime (la police de caractère est difficile à déchiffrer).
Le dessin est lisible, du comics moderne classique, plutôt dans le haut du panier du genre. C’est davantage la colorisation qui m’a surpris. En effet, si l’ambiance est des plus noires, les couleurs sont au contraire pétantes. Mais ce contraste fonctionne plutôt bien.
Dans un genre pas mal balisé, cet album s’en sort bien. De la Dark Fantasy bien fichue.
Troisième album que je lis autour des aventures de Ferdinand Tirancourt. Le personnage sert à Pelaez de prétexte à « visiter » le monde et ses points chauds. Ici il est plus en retrait.
Car, même s’il reste un personnage central, c’est bien le maelstrom des révolutions mexicaines qui est au cœur du récit, avec la lutte entre Pancho Villa d’une part, et l’armée mexicaine et un corps expéditionnaire américain d’autre part.
Du coup on s’écarte peut-être du sujet ou des ambiances initiales, mais avec ces aventures exotiques, on a une sorte de western tardif assez rythmé, classique, pas inintéressant.
La fin nous ramène à la France de la fin de la Première guerre mondiale – un retour aux sources en quelque sorte, alors que le personnage de Ferdinand a gagné en épaisseur – et est devenu aussi plus sympathique que ce qu’on devinait de lui au début de « Pinard de guerre », même s’il reste un indécrottable magouilleur, toujours borderline.
Le dessin de Porcel est dynamique et agréable. On a là une série de one-shots qui renouvelle le thème/personnage central de façon plaisante.
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Nowhere girl
Cette BD autobiographique sur Nathalie Le Huche est une excellente histoire d'adolescence. Je dois dire que c'est surprenamment intéressant, alors même que cette période du collège est bien loin derrière moi pourtant. Le récit se développe autour de l'arrivée en sixième de cette enfant, sixième qui va mal se passer et je le comprend. La BD parle assez rapidement de la violence scolaire, développée ici par une enseignante sadique et méchante, qui va briser toute la confiance de Magalie et lui faire fuir l'école. Phobie scolaire, à 11 ans. Si cette situation qui me parait tout de même dingue est ensuite détaillé avec ce que Magalie fera. Et entre les cours à la maison, la lente marche vers l'adolescence et sa famille, elle découvre les Beatles. Comme une sorte d'exutoire à son mal-être, elle se passionne pour les Fabulous Four qui vont l'accompagner durant ces années. La BD est donc à la fois l'histoire de sa phobie scolaire et l'histoire de sa passion pour les Beatles, avec une mise en scène franchement réussie sur différents points. Elle s'amuse à faire ressortir la musique dans des compositions psychédéliques, représentant bien à mon goût cet aspect synesthésique de la musique. La BD se finit bien, comme on s'en doutait, mais laisse penseur quant à la violence qu'on autorise dans l'école et la façon dont les professeurs sont bien plus souvent responsable qu'on l'image du manque de confiance de leurs élèves. Une bonne BD qui donne envie de continuer à suivre son autrice !
La Maison du canal
Si je n’ai jamais lu de Maigret (mais je les connais via des téléfilms), j’ai par contre lu plusieurs romans « durs » de Simenon, c’est clairement la partie de son œuvre qui m’attire le plus. Je ne connaissais pas ce roman-ci, mais j’ai plutôt apprécié ma lecture. Il ne faut pas y chercher un quelconque suspens policier, une enquête fouillée pleine de rebondissements. Non, au contraire, et même si une tension s’installe et qu’un crime est commis, il n’est pas le point de départ de l’intrigue, mais sa conclusion. Et c’est surtout l’ambiance qui est intéressante, plus que l’intrigue elle-même. Une ambiance pesante, avec des paysages tristes et embrumés en toile de fond. Et un personnage central énigmatique, qui porte le deuil, qui semble déborder de négativité. Vaguement manipulatrice, même si finalement ça n’est pas si évident et linéaire que ça semblait l’être de prime abord. Une affaire d’ambiance essentiellement donc, il faut accepter cette histoire sans vrai rythme. Une lecture intéressante en tout cas.
L'Île aux orcs
Une lecture globalement assez plaisante, qui conviendra sans doute aux amateurs du genre fantasy. L’univers créé par Dysart est relativement original. Assez post-apocalyptique, en tout cas très noir, et extrêmement violent (et cela va crescendo jusqu’au final qui ménage quelques rebondissements, mais pas les principaux protagonistes). La narration est agréable et fluide, même si la lecture de certaines cases n’est pas toujours aisée. C’est le cas lorsque les orcs parlent (un langage inventé, mais pas traduit), et surtout lorsque Andune s’exprime (la police de caractère est difficile à déchiffrer). Le dessin est lisible, du comics moderne classique, plutôt dans le haut du panier du genre. C’est davantage la colorisation qui m’a surpris. En effet, si l’ambiance est des plus noires, les couleurs sont au contraire pétantes. Mais ce contraste fonctionne plutôt bien. Dans un genre pas mal balisé, cet album s’en sort bien. De la Dark Fantasy bien fichue.
Pillard de guerre
Troisième album que je lis autour des aventures de Ferdinand Tirancourt. Le personnage sert à Pelaez de prétexte à « visiter » le monde et ses points chauds. Ici il est plus en retrait. Car, même s’il reste un personnage central, c’est bien le maelstrom des révolutions mexicaines qui est au cœur du récit, avec la lutte entre Pancho Villa d’une part, et l’armée mexicaine et un corps expéditionnaire américain d’autre part. Du coup on s’écarte peut-être du sujet ou des ambiances initiales, mais avec ces aventures exotiques, on a une sorte de western tardif assez rythmé, classique, pas inintéressant. La fin nous ramène à la France de la fin de la Première guerre mondiale – un retour aux sources en quelque sorte, alors que le personnage de Ferdinand a gagné en épaisseur – et est devenu aussi plus sympathique que ce qu’on devinait de lui au début de « Pinard de guerre », même s’il reste un indécrottable magouilleur, toujours borderline. Le dessin de Porcel est dynamique et agréable. On a là une série de one-shots qui renouvelle le thème/personnage central de façon plaisante.