Avec Nos pires fêtes foireuses, j'ai eu l'impression de retrouver un Jim très fidèle à ses habitudes, peut-être même un peu trop.
Le thème, centré sur les fêtards et les soirées qui tournent mal, offre encore quelques moments qui fonctionnent : des situations variées, des scènes de soirées ratées plutôt crédibles, quelques gags bien vus. Mais l'ensemble reste assez prévisible. Le sujet montre vite ses limites, les caricatures manquent d'originalité (on revoit souvent la même bande d'amis bruyants et alcoolisés) et les dialogues sonnent un peu creux.
Côté dessin, Fredman déploie son trait habituel, dynamique et expressif, qui reste agréable mais finit par paraître répétitif sur un album complet.
Et comme je suis loin d'être un fêtard moi-même, inutile de dire que ce livre ne m'a ni touché ni amusé.
Ouille, elle fait mal celle-là ....
Une BD qui parle de cette violence que subissent encore tant d'enfant dans notre monde si "civilisé" parait-il. Et elle le fait très bien. Sans redire les mêmes arguments que d'autres, la BD a une histoire parfaitement adapté à un public plus jeune et surtout terriblement bien construite. L'histoire se développe doucement et la fin arrivera avec son lot de petites surprises que j'ai personnellement apprécié puisque je ne les avais pas vu arriver.
Comme souvent, on peut comprendre que ça se finisse bien dans la BD, qu'il faut montrer comment s'en sortir, qu'on peut s'en sortir. Mais cette BD me rappelle surtout que des milliers d'enfants souffrent en silence. Et que ces hommes en noir sont partout autour de nous, qu'ils sont nos voisins, nos amis, notre famille ...
La BD a un dessin qui convient tout à fait, en collant à l'esprit enfantin d'une partie du scénario. A hauteur de gamin, nous voyons le déroulé de sa vie, ses angoisses et ses moments de joie, petit à petit rongé par la peur. L'ensemble est franchement bien retransmis et je ne peux que recommander cette BD qui a une belle envie, bien retranscrite. Recommandée !
Adaptation très littérale des aventures de Perceval le Gallois, chevalier étrange parmi ceux de la Table ronde. Le sauvage, le foufou, le jeune homme courageux, fort, aventureux, exalté, mais aussi maladroit socialement et pas toujours très à l'aise avec les autres personnes, il incarne une sorte de fougue de jeunesse mais aussi l'idéal de chevalerie qui se transmettent progressivement.
La BD ne fait pas spécialement de débordement de cette légende d'origine, et je trouve ça sympathique. On a ainsi l'histoire d'origine, la façon dont Perceval est intégré à la quête du Graal alors même qu'il l'a déjà échoué, tout en voyant ses nombreuses aventures qui ont une certaine redondance (Perceval se bat contre quelqu'un de façon sublime et parce qu'il est trop fort) mais c'est le genre qui veut ça. On reste dans un roman de chevalerie médiéval, n'attendons pas non plus des choses sensationnelles !
Bref, c'est du classique revisité (et encore à peine) pour permettre aux plus jeunes de gouter au mythe arthurien, moi j'apprécie ! Personnellement je suis un grand fan de l'univers du roi Arthur, j'ai dévoré quantité de livres autour de son récit et du légendaire arthurien (même si je n'ai jamais aimé Kaamelott, n'hésitez pas à m'incendier en commentaire). Et je suis toujours client de ce genre de choses, ce qui m'incite sans aucun doute à le noter plus haut que prévu. Mais le dessin est joli, avec une recherche esthétique dans les planches et la composition, une vraie patte artistique, des détails malins pour comprendre qui parle sans nuire à la qualité esthétique de l'ensemble ... Non, vraiment, en tant que fan du mythe arthurien cette BD me plait par son épure dans le traitement de Perceval et dans la sincérité de la démarche. J'ai bien aimé !
Cette BD autobiographique sur Nathalie Le Huche est une excellente histoire d'adolescence. Je dois dire que c'est surprenamment intéressant, alors même que cette période du collège est bien loin derrière moi pourtant.
Le récit se développe autour de l'arrivée en sixième de cette enfant, sixième qui va mal se passer et je le comprend. La BD parle assez rapidement de la violence scolaire, développée ici par une enseignante sadique et méchante, qui va briser toute la confiance de Magalie et lui faire fuir l'école. Phobie scolaire, à 11 ans. Si cette situation qui me parait tout de même dingue est ensuite détaillé avec ce que Magalie fera. Et entre les cours à la maison, la lente marche vers l'adolescence et sa famille, elle découvre les Beatles. Comme une sorte d'exutoire à son mal-être, elle se passionne pour les Fabulous Four qui vont l'accompagner durant ces années.
La BD est donc à la fois l'histoire de sa phobie scolaire et l'histoire de sa passion pour les Beatles, avec une mise en scène franchement réussie sur différents points. Elle s'amuse à faire ressortir la musique dans des compositions psychédéliques, représentant bien à mon goût cet aspect synesthésique de la musique. La BD se finit bien, comme on s'en doutait, mais laisse penseur quant à la violence qu'on autorise dans l'école et la façon dont les professeurs sont bien plus souvent responsable qu'on l'image du manque de confiance de leurs élèves.
Une bonne BD qui donne envie de continuer à suivre son autrice !
Si je n’ai jamais lu de Maigret (mais je les connais via des téléfilms), j’ai par contre lu plusieurs romans « durs » de Simenon, c’est clairement la partie de son œuvre qui m’attire le plus.
Je ne connaissais pas ce roman-ci, mais j’ai plutôt apprécié ma lecture. Il ne faut pas y chercher un quelconque suspens policier, une enquête fouillée pleine de rebondissements. Non, au contraire, et même si une tension s’installe et qu’un crime est commis, il n’est pas le point de départ de l’intrigue, mais sa conclusion.
Et c’est surtout l’ambiance qui est intéressante, plus que l’intrigue elle-même. Une ambiance pesante, avec des paysages tristes et embrumés en toile de fond. Et un personnage central énigmatique, qui porte le deuil, qui semble déborder de négativité. Vaguement manipulatrice, même si finalement ça n’est pas si évident et linéaire que ça semblait l’être de prime abord.
Une affaire d’ambiance essentiellement donc, il faut accepter cette histoire sans vrai rythme. Une lecture intéressante en tout cas.
Une lecture globalement assez plaisante, qui conviendra sans doute aux amateurs du genre fantasy.
L’univers créé par Dysart est relativement original. Assez post-apocalyptique, en tout cas très noir, et extrêmement violent (et cela va crescendo jusqu’au final qui ménage quelques rebondissements, mais pas les principaux protagonistes).
La narration est agréable et fluide, même si la lecture de certaines cases n’est pas toujours aisée. C’est le cas lorsque les orcs parlent (un langage inventé, mais pas traduit), et surtout lorsque Andune s’exprime (la police de caractère est difficile à déchiffrer).
Le dessin est lisible, du comics moderne classique, plutôt dans le haut du panier du genre. C’est davantage la colorisation qui m’a surpris. En effet, si l’ambiance est des plus noires, les couleurs sont au contraire pétantes. Mais ce contraste fonctionne plutôt bien.
Dans un genre pas mal balisé, cet album s’en sort bien. De la Dark Fantasy bien fichue.
Troisième album que je lis autour des aventures de Ferdinand Tirancourt. Le personnage sert à Pelaez de prétexte à « visiter » le monde et ses points chauds. Ici il est plus en retrait.
Car, même s’il reste un personnage central, c’est bien le maelstrom des révolutions mexicaines qui est au cœur du récit, avec la lutte entre Pancho Villa d’une part, et l’armée mexicaine et un corps expéditionnaire américain d’autre part.
Du coup on s’écarte peut-être du sujet ou des ambiances initiales, mais avec ces aventures exotiques, on a une sorte de western tardif assez rythmé, classique, pas inintéressant.
La fin nous ramène à la France de la fin de la Première guerre mondiale – un retour aux sources en quelque sorte, alors que le personnage de Ferdinand a gagné en épaisseur – et est devenu aussi plus sympathique que ce qu’on devinait de lui au début de « Pinard de guerre », même s’il reste un indécrottable magouilleur, toujours borderline.
Le dessin de Porcel est dynamique et agréable. On a là une série de one-shots qui renouvelle le thème/personnage central de façon plaisante.
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Nos pires fêtes foireuses
Avec Nos pires fêtes foireuses, j'ai eu l'impression de retrouver un Jim très fidèle à ses habitudes, peut-être même un peu trop. Le thème, centré sur les fêtards et les soirées qui tournent mal, offre encore quelques moments qui fonctionnent : des situations variées, des scènes de soirées ratées plutôt crédibles, quelques gags bien vus. Mais l'ensemble reste assez prévisible. Le sujet montre vite ses limites, les caricatures manquent d'originalité (on revoit souvent la même bande d'amis bruyants et alcoolisés) et les dialogues sonnent un peu creux. Côté dessin, Fredman déploie son trait habituel, dynamique et expressif, qui reste agréable mais finit par paraître répétitif sur un album complet. Et comme je suis loin d'être un fêtard moi-même, inutile de dire que ce livre ne m'a ni touché ni amusé.
L'Homme en noir
Ouille, elle fait mal celle-là .... Une BD qui parle de cette violence que subissent encore tant d'enfant dans notre monde si "civilisé" parait-il. Et elle le fait très bien. Sans redire les mêmes arguments que d'autres, la BD a une histoire parfaitement adapté à un public plus jeune et surtout terriblement bien construite. L'histoire se développe doucement et la fin arrivera avec son lot de petites surprises que j'ai personnellement apprécié puisque je ne les avais pas vu arriver. Comme souvent, on peut comprendre que ça se finisse bien dans la BD, qu'il faut montrer comment s'en sortir, qu'on peut s'en sortir. Mais cette BD me rappelle surtout que des milliers d'enfants souffrent en silence. Et que ces hommes en noir sont partout autour de nous, qu'ils sont nos voisins, nos amis, notre famille ... La BD a un dessin qui convient tout à fait, en collant à l'esprit enfantin d'une partie du scénario. A hauteur de gamin, nous voyons le déroulé de sa vie, ses angoisses et ses moments de joie, petit à petit rongé par la peur. L'ensemble est franchement bien retransmis et je ne peux que recommander cette BD qui a une belle envie, bien retranscrite. Recommandée !
Perceval (Bruneau)
Adaptation très littérale des aventures de Perceval le Gallois, chevalier étrange parmi ceux de la Table ronde. Le sauvage, le foufou, le jeune homme courageux, fort, aventureux, exalté, mais aussi maladroit socialement et pas toujours très à l'aise avec les autres personnes, il incarne une sorte de fougue de jeunesse mais aussi l'idéal de chevalerie qui se transmettent progressivement. La BD ne fait pas spécialement de débordement de cette légende d'origine, et je trouve ça sympathique. On a ainsi l'histoire d'origine, la façon dont Perceval est intégré à la quête du Graal alors même qu'il l'a déjà échoué, tout en voyant ses nombreuses aventures qui ont une certaine redondance (Perceval se bat contre quelqu'un de façon sublime et parce qu'il est trop fort) mais c'est le genre qui veut ça. On reste dans un roman de chevalerie médiéval, n'attendons pas non plus des choses sensationnelles ! Bref, c'est du classique revisité (et encore à peine) pour permettre aux plus jeunes de gouter au mythe arthurien, moi j'apprécie ! Personnellement je suis un grand fan de l'univers du roi Arthur, j'ai dévoré quantité de livres autour de son récit et du légendaire arthurien (même si je n'ai jamais aimé Kaamelott, n'hésitez pas à m'incendier en commentaire). Et je suis toujours client de ce genre de choses, ce qui m'incite sans aucun doute à le noter plus haut que prévu. Mais le dessin est joli, avec une recherche esthétique dans les planches et la composition, une vraie patte artistique, des détails malins pour comprendre qui parle sans nuire à la qualité esthétique de l'ensemble ... Non, vraiment, en tant que fan du mythe arthurien cette BD me plait par son épure dans le traitement de Perceval et dans la sincérité de la démarche. J'ai bien aimé !
Nowhere girl
Cette BD autobiographique sur Nathalie Le Huche est une excellente histoire d'adolescence. Je dois dire que c'est surprenamment intéressant, alors même que cette période du collège est bien loin derrière moi pourtant. Le récit se développe autour de l'arrivée en sixième de cette enfant, sixième qui va mal se passer et je le comprend. La BD parle assez rapidement de la violence scolaire, développée ici par une enseignante sadique et méchante, qui va briser toute la confiance de Magalie et lui faire fuir l'école. Phobie scolaire, à 11 ans. Si cette situation qui me parait tout de même dingue est ensuite détaillé avec ce que Magalie fera. Et entre les cours à la maison, la lente marche vers l'adolescence et sa famille, elle découvre les Beatles. Comme une sorte d'exutoire à son mal-être, elle se passionne pour les Fabulous Four qui vont l'accompagner durant ces années. La BD est donc à la fois l'histoire de sa phobie scolaire et l'histoire de sa passion pour les Beatles, avec une mise en scène franchement réussie sur différents points. Elle s'amuse à faire ressortir la musique dans des compositions psychédéliques, représentant bien à mon goût cet aspect synesthésique de la musique. La BD se finit bien, comme on s'en doutait, mais laisse penseur quant à la violence qu'on autorise dans l'école et la façon dont les professeurs sont bien plus souvent responsable qu'on l'image du manque de confiance de leurs élèves. Une bonne BD qui donne envie de continuer à suivre son autrice !
La Maison du canal
Si je n’ai jamais lu de Maigret (mais je les connais via des téléfilms), j’ai par contre lu plusieurs romans « durs » de Simenon, c’est clairement la partie de son œuvre qui m’attire le plus. Je ne connaissais pas ce roman-ci, mais j’ai plutôt apprécié ma lecture. Il ne faut pas y chercher un quelconque suspens policier, une enquête fouillée pleine de rebondissements. Non, au contraire, et même si une tension s’installe et qu’un crime est commis, il n’est pas le point de départ de l’intrigue, mais sa conclusion. Et c’est surtout l’ambiance qui est intéressante, plus que l’intrigue elle-même. Une ambiance pesante, avec des paysages tristes et embrumés en toile de fond. Et un personnage central énigmatique, qui porte le deuil, qui semble déborder de négativité. Vaguement manipulatrice, même si finalement ça n’est pas si évident et linéaire que ça semblait l’être de prime abord. Une affaire d’ambiance essentiellement donc, il faut accepter cette histoire sans vrai rythme. Une lecture intéressante en tout cas.
L'Île aux orcs
Une lecture globalement assez plaisante, qui conviendra sans doute aux amateurs du genre fantasy. L’univers créé par Dysart est relativement original. Assez post-apocalyptique, en tout cas très noir, et extrêmement violent (et cela va crescendo jusqu’au final qui ménage quelques rebondissements, mais pas les principaux protagonistes). La narration est agréable et fluide, même si la lecture de certaines cases n’est pas toujours aisée. C’est le cas lorsque les orcs parlent (un langage inventé, mais pas traduit), et surtout lorsque Andune s’exprime (la police de caractère est difficile à déchiffrer). Le dessin est lisible, du comics moderne classique, plutôt dans le haut du panier du genre. C’est davantage la colorisation qui m’a surpris. En effet, si l’ambiance est des plus noires, les couleurs sont au contraire pétantes. Mais ce contraste fonctionne plutôt bien. Dans un genre pas mal balisé, cet album s’en sort bien. De la Dark Fantasy bien fichue.
Pillard de guerre
Troisième album que je lis autour des aventures de Ferdinand Tirancourt. Le personnage sert à Pelaez de prétexte à « visiter » le monde et ses points chauds. Ici il est plus en retrait. Car, même s’il reste un personnage central, c’est bien le maelstrom des révolutions mexicaines qui est au cœur du récit, avec la lutte entre Pancho Villa d’une part, et l’armée mexicaine et un corps expéditionnaire américain d’autre part. Du coup on s’écarte peut-être du sujet ou des ambiances initiales, mais avec ces aventures exotiques, on a une sorte de western tardif assez rythmé, classique, pas inintéressant. La fin nous ramène à la France de la fin de la Première guerre mondiale – un retour aux sources en quelque sorte, alors que le personnage de Ferdinand a gagné en épaisseur – et est devenu aussi plus sympathique que ce qu’on devinait de lui au début de « Pinard de guerre », même s’il reste un indécrottable magouilleur, toujours borderline. Le dessin de Porcel est dynamique et agréable. On a là une série de one-shots qui renouvelle le thème/personnage central de façon plaisante.