Akira

Note: 4.19/5
(4.19/5 pour 70 avis)

Will Eisner Award 2002 : Best U.S. Edition of Foreign Material Dans un monde apocalyptique, quelles sont ces nouvelles forces qui se déchaînent ?


Après l'apocalypse... Auteurs complets Best of 1990-1999 Glénat Kodansha Le meilleur du Manga Manga : avant 1995, la préhistoire Science-Fiction, le best-of Seinen Will Eisner Awards

Le 6 décembre 1992 à 14h17, une bombe d'un type inconnu explosa au-dessus des principales villes du Japon.... 38 ans plus tard, à Néo-Tokyo, Kanéda et sa bande, les voyous de l'école de réinsertion, se trouvent mêlés à une guerre de pouvoir dont l'enjeu est un enfant aux dons supra-normaux du nom d'Akira. Akira... Celui par qui le malheur est arrivé en 1992, serait en hibernation quelque part à Néo-Tokyo. Son réveil pourrait engendrer un cataclysme plus grand qu'en 1992. Mais Tetsuo, qui était le meilleur ami de Kanéda, se trouve avoir lui aussi des pouvoirs qui ne cessent de grandir et le rendent de plus en plus dangereux. C'est une lutte à mort que va mener Kanéda contre Tetsuo pour s'octroyer l'amitié d'Akira, arme suprême dans cette guerre sans fin...

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Décembre 1990
Statut histoire Série terminée 14 tomes parus

Couverture de la série Akira © Glénat 1990
Les notes
Note: 4.19/5
(4.19/5 pour 70 avis)
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17/10/2001 | Téo
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Par Bruno :)
Note: 5/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Mon premier manga en intégralité : ça faisait de la lecture ! Le battage fait autour m'avait mis la puce à l'oreille : mutants ressuscités, pouvoirs mentaux et apocalypse... Je voulais savoir ! Hé ben, on en a eu pour son argent. Katsuhiro Otomo nous offre une saga à l'ambiance bien excitante, illustrée quasi réaliste mais toujours avec ce parti-pris d'exagération dans les expressions des personnages, qui apparait d'autant plus efficace justement à cause de la juxtaposition des deux styles. Personnages d'ailleurs plutôt bien campés, que ce soit dans leurs travers d'adolescents mal barrés et/ou leur rapide maturation quand un but motivant (chacun recherche sa vérité propre) s'impose à leur ennui. Toute la partie pré-apocalypse se lit d'une traite, tant on rebondit de scènes d'actions spectaculaires et haletantes en révélations, à mesure que se définissent les rapports de solidarité et/ou rivalité entre anciens et nouveaux camarades/adversaires. Et l'énormité de ce qui se prépare est suffisamment bien amenée pour que ces (nombreux !) chapitres se justifient, ne serait-ce que par le plaisir véritable qu'on prend à les parcourir. Je ne suis pas du genre à m'extasier sur la maitrise de la représentation de la réalité, en matière de Bande Dessinée ; au contraire, à priori. Mais force est de constater que ces décors aux perspectives géométriques écrasantes de justesse offrent à la moindre manifestation de pouvoirs paranormaux un contraste parfait ; et on anticipe chacune des apparitions de Kiyoko, Takashi, Masaru et, bien évidemment du héros de la tragédie, Tetsuo, avec une excitation qu'il est rare d'éprouver à la lecture de ce genre d'aventure tant le sujet a été essoré. Quel suspense jusqu'à la scène grandiose qui voit le bouleversement total de l'univers des héros, et la redistribution des rôles pour un redémarrage de l'histoire sur les chapeaux de roues ! Bon, la laideur de la survie dans les décombres me séduit moins, même si c'est largement justifié par le contexte et pas trop complaisant -au contraire même : très réaliste, encore une fois. Le développement du caractère de Tetsuo est logique et très bien amené, comme ses relations avec les autres personnages. Et l'intrusion du monde extérieur dans la réalité de ce Nouveau Tokyo ravagé est prétexte à des scènes dessinées d’anthologie : mon traumatisme "Skylab" est définitivement exorcisé ! La conclusion, un poil frustrante mais en même temps très logique, s'envole vers des sphères beaucoup plus éthérées que ne l'avait laissé pressentir l'ensemble du récit, très concret dans son écriture ET scénaristique ET graphique ! Il était en même temps difficile de surenchérir dans le domaine et cette fin "par le biais", plutôt ouverte et positive, apparait comme une bonne option -tout aurait peut-être paru trop lourd sinon ?! J'avoue n'y être pas retourné depuis longtemps, uniquement à cause des représentations de la ville post-Akira ainsi que des souffrances de Tetsuo -berk !- qui me laissent un poil déprimé, à chaque fois. Mais ce manga est décidément une grande œuvre très complète de divertissement qui, si elle se contente de brasser ensemble une multitude de clichés de Science-Fiction -et même dans le domaine du super-héros !-, le fait avec une maitrise et un jusqu'au boutisme bluffant d'efficacité qui justifient l'entreprise. Presque écrasant d'aboutissements.

26/10/2023 (modifier)
Par Antoine
Note: 3/5
L'avatar du posteur Antoine

Je suis bien embêté pour aviser cette série, monument indiscutable du manga et de la bande dessinée en général. Je ne l'avais jamais lu, chose que j'ai enfin faite il y a quelques semaines désormais. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ressors déçu de ma lecture. Déçu par le contenu, certes, mais déçu par moi-même surtout. Je me suis fait une telle montagne de cette œuvre que je pense que j'en attendais trop. D'où ma déception. Il faut dire aussi que la série a vieilli, ceci expliquant cela. Et c'est là, je pense, où le bât blesse. La série a plus de 30 ans (!) aujourd'hui. Et c'est une série que l'on pourrait qualifier d'anticipation, en plus de science-fiction. C'est donc assez injuste d'aviser une série comme celle-ci avec un regard vieux d'une trentaine d'années. Je vais donc essayer d'être le plus objectif possible dans les lignes qui vont suivre. L'on comprend très vite qu'Otomo nous plonge dans la vision d'horreur des Japonais post-bombardement d'Hiroshima. Ici, il décale cette apocalypse dans l'après troisième guerre mondiale. Il y ajoute une dose de surnaturel avec ces enfants (?) extraordinaires doués de pouvoir, ici de télékinésie, là de médiumnité. Sans dévoiler, ni résumer l'ensemble de ce manga fleuve, on peut citer, entre autres, la place de l'armée et des scientifiques dans le tableau. L'histoire est consistante, y'a pas à dire. Elle se déroule sur un temps relativement long et prend le temps de mettre en place les différents protagonistes et évènements centraux. Néanmoins, je regrette un peu la trop grande place laissée à l'image et à l'action. J'avoue avoir été demandeur à plusieurs reprises de plus de réflexions sur les relations entres personnages et sur les motivations réelles de ceux-ci. Je sais que c'est ce qui a fait la popularité de ce manga, mais il arrive que nous passions une dizaine de pages sans aucun dialogue, ni écriture. C'est certes très cinématographique mais, personnellement (et je me doute que je suis à contre-courant sur ce sujet), cela m'a agacé. Il y avait tellement de choses à décrire, à expliquer que ce silence m'a semblé - et je le dis en prenant toute la mesure de mon propos - un peu feignant. Et c'est là où on arrive à une deuxième critique personnelle. On ne peut pas reprocher à un manga d'être un manga, ok. Mais les conventions graphiques, et surtout narratives, liées à ce support m'ont souvent laissé perplexe. Les dialogues sonnent terriblement creux à plusieurs reprises. Certains échanges sont d'une futilité sans nom et certaines scènes avec les insurgés du Néo-Tokyo sont totalement absurdes. De même, je ne suis finalement que moyennement satisfait de la place d'Akira dans l'histoire, ses motivations, sa personnalité ne sont, pour moi, pas assez explorées ni exploitées. Le personnage de Tetsuo est également difficilement compréhensible par moment. En revanche, d'autres personnages sont très intéressants à suivre, en particulier les personnages féminins, très attachants (au contraire de la plupart des hommes, souvent bornés, stupides ou vils). Je garderai un bon souvenir de Lady Miyako, de Kei, de Kaori et même (surtout ?) de Chiyoko. Ce manga reste tout de même un manga qu'il faut avoir lu. Pour la porte qu'il a ouverte. Mais très honnêtement, le lire aujourd'hui, avec nos yeux actuels n'est pas lui rendre service. J'ai essayé de me décaler dans le passé pour apprécier cette œuvre adulée par beaucoup mais je ne n'y suis que modérément parvenu. Akira a souffert des affres du temps, c'est sûrement très injuste pour l’œuvre et son auteur mais c'est comme ça.

20/07/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Frenchkamit

J'ai fait connaissance avec Akira relativement récemment, grâce à l'adaptation animé de 1988 car j'en avais entendu le plus grand bien. Charmé par ce travail d'animation singulier et déroutant, je me suis alors penché sur le matériau d'origine : le manga, publié par Glénat en six tomes. Et le manga est tout aussi déroutant que l'animé. C'est une plongée dans un Tokyo sombre et post-apocalyptique, près de quatre décennies après son bombardement complet à l'arme atomique durant la Troisième Guerre Mondiale. Une nuit, Testuo, un bosozoku, un de ces gangsters à moto qui gangrènent la capitale nipponne, se retrouve nez à nez avec un étrange garçon alors qu'il sillonnait l'une des grandes artères de la ville, et fait un terrible accident en essayant tant bien que mal de l'éviter. Recueilli et soigné par l'armée, cette dernière va l'examiner en détail pour tenter de déceler en lui un potentiel "Akira", un mutant aux capacités psychiques rares. Des événements initiaux mystérieux et rocambolesques qui vont lancer une immense épopée urbaine aux conséquences mondiales. Ce que j'apprécie beaucoup dans ce manga c'est qu'elle est une oeuvre très "cinématographique" si l'on peut dire, Otomo a le chic pour les grandes scènes d'explosions grandiloquentes, les images de destruction d'immeubles, les grands plans urbains, les aéronefs et engins militaires, les scènes de guerre grandioses. Quasiment chacun des six tomes de la saga se conclue par un cataclysme. Il me semble que l'auteur nippon a confessé avoir des références et des influences hollywoodiennes, notamment certains films des années 60, ce qui explique beaucoup de choses. Les tomes sont massifs, autant par leur dimensions que par le nombre de pages de chacun d'entre eux, pourtant ils se lisent très vite, parce qu'il faut bien le dire : Akira c'est avant tout beaucoup d'action, avec énormément de séquences sans dialogue, ce qui offre une grande limpidité à la lecture. L'intrigue est rondement menée, tambour battant, habilement construite, sans trop de longueurs, et on se passionne pour cet énigmatique complot d'état et cette lutte à mort des rebelles de la ville contre les agissements opaques de l'armée. Le portrait qu'il dessine de ce Tokyo dystopique est très réussi dans sa description de la misère et de l'anarchie. Dans Akira, la capitale du Japon ressemble bien davantage à un bidonville qu'à la métropole internationale que l'on connait. En tournant chaque page l'auteur parvient à nous faire ressentir l'ambiance de fin du monde de cette ville, la détresse des masses paupérisées, l'absurdité nihiliste du chaos urbain, le désordre, l'atmosphère de folie et les remugles de la mort. La fumée, les ruines, les cris, la peur...en faisant un petit effort on pourrait très bien se croire au beau milieu d'Hiroshima et de Nagasaki en 1945, après que les américains y ai lâché leur courroux nucléaire, et je pense effectivement que cette saga fait écho au traumatisme qu'ont été pour Otomo et les japonais en général les dramatiques bombardements atomiques de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, qui précipita leur capitulation. derrière cette apologie sans concession de la destruction et de la violence se cache surement une sorte de travail de thérapie cathartique qui ne dit pas son nom. Je mets donc un 4/5 à ce manga dense et énorme, que l'on peut classer comme une saga cyberpunk. J'ai passé un agréable moment avec ces protagonistes attachants, qui luttent pour leur propre survie ainsi que pour la survie de leur monde. Un classique incontournable, aussi bien l'oeuvre originelle que son adaptation animée.

15/10/2022 (modifier)
Par DCD
Note: 5/5
L'avatar du posteur DCD

J'ai lu Akira en commençant par le tome 8 de la version couleur. Encore une fois, au gré des emprunts hasardeux d'un proche à la médiathèque, j'allais découvrir un chef-d’œuvre mais pas par le bon bout. Il était d'un jaune pétant et son contenu était déstabilisant. Une ville en ruines dans lequel un enfant oiseau aux yeux bandés pouvait voir. Étrange mais intriguant. Et si le décor est laid, la qualité du trait le sublime. Puis un souvenir mais revenu. Au collège des amis parlaient de la prochaine sortie d'Akira au cinéma et de son incroyable moto. La même que j'avais vu sur une affiche placardée sur un mur pouilleux. Au moins une année plus tard, tuant le temps à la FNAC je cherche une bande dessinée à lire. Passant devant un manga en noir et blanc nommé Akira, je comprends que j'ai enfin l'occasion de comprendre pourquoi cette ville était en ruine et où était passée la belle moto. Le soir venu, ayant profité des chaises disposées pour une conférence dans l'atrium du magasin dont je n'aurais rien écouté, j'ai lu tous les tomes de la série et j'ai du mal à me lever. Quelle claque ! Je conseille la version en noir et blanc mieux traduite que celle en couleur, et sans tome superflu. Faites attention à éviter la version tirée de la série animée.

24/11/2020 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Noter Akira, c'est un peu un défi pour moi. Akira est un manga estimé, reconnu, précurseur et symbole du manga. Décliné en anime, notamment, il fut l'un des précurseurs de la vague des mangas en France, mais aussi un manga impactant au Japon et sur la scène internationale. Admiré encore aujourd'hui, reconnu, c'est difficile de passer après tant d'éloges, de considérations et de reconnaissances. Mais, je me permets tout de même de donner mon avis qui est plus proche d'un "c'est pas mal". Je reconnais que j'ai bien apprécié les dessins, qui savent se faire impressionnants dans les détails, les rendus de destructions et les environnements. L'auteur se déchaine dans certains volumes, proposant des planches où les environnements foisonnent, presque trop parfois, et les détails abondent. De par sa représentation de Néo-Tokyo dans un rendu très cinématographique et immersif, c'est un plaisir à lire et à découvrir au fur et à mesure. Le dessin est, sans conteste, un des gros points forts de ce manga. Par contre, je dois bien dire que j'ai été moins touché par l'histoire. Akira comporte deux gros arcs narratifs, grosso-modo, et si j'étais bien pris dans le premier, entrainé jusqu'à comprendre les mystères et les idées sous-jacente de ce manga, je dois dire que la partie centrale et la fin m'ont paru inutilement longues, accumulant des scènes de destructions toujours plus impressionnantes mais creuses, des combats dantesques mais trop gros par rapport à ce qui avait été proposé au début, et quelques autres détails qui m'ont fait ralentir ma lecture, m'obligeant à me mettre plus dedans. C'est dommage, je trouvais le début et sa façon de représenter l'arme atomique plutôt bonne. Cependant, certains personnages m'ont peu convaincu, et les motivations ne sont pas toujours très claires. D'autre part, plusieurs fois j'ai senti que l'auteur utilisait ses personnages comme ressort scénaristique, ce qui me fait tiquer. On a quelques clichés un peu éculés, pas forcément mauvais, mais qui s'accumulent également. Au final, j'ai trainé la patte dans les derniers tomes, et je dois dire que j'ai trouvé la fin un peu molle par rapport au reste du livre. Il manquait quelque chose pour que ce soit réellement impactant pour moi. Je pense, en lisant cette BD, qu'elle a probablement vieilli. A mes yeux, en tout cas, elle a moins tenu la distance que d'autres mangas de la même époque (je pense notamment à Gunnm), et il me semble clair que d'autres BD ont développé ces idées ou ces univers en plus intéressant maintenant. Bref, je suis moins emballé que beaucoup d'autres par ce manga, mais je reconnais volontiers sa place dans le monde de la bande-dessinée. Akira a ouvert la voie à bien d'autres bande-dessinées, et c'est un mérite que je lui reconnais bien volontiers. Mais pour ce qui est de l'apprécier, je dois dire que je suis plus dans un "pas mal" que dans un enthousiasme débordant.

20/10/2020 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 5/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Aaaah Akira. Symbole de toute une époque. Que dire qui n'ait pas déjà été dit à propos de ce chef d'oeuvre toujours pas égalé ? Que sa mise en page et son découpage sont sensationnels ? Que son scénario aux petits oignons vous tiendra en haleine du début à la fin ? Vous l'aurez compris, j'adore cette bd qui, pour moi, transcende son format et est à lire absolument, que vous aimiez ou pas le manga, que vous aimiez ou pas l'anticipation, le Japon ou la bande dessinée. La définition même de CULTE.

30/09/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Akira est l'un des premiers manga que j'ai lu. C'est une oeuvre de science-fiction dans un genre apocalyptique. Le traitement du graphisme m'a plutôt impressionné. Il y a toute une dynamique au niveau du scénario avec une certaine montée en puissance. Outre les personnages principaux, certains personnages secondaires sont intéressants. Ce manga fait partie de ceux avec Taniguchi qui ont permis une certaine diffusion de cette culture en Occident. L'auteur Katsuhiro Otomo a été enfin reconnu par le festival d'Angoulême qui a couronné cette oeuvre en 2015 par le grand prix. Il était temps ! Akira est devenu également un dessin animée. Le succès ne s'est pas démenti à travers le monde depuis une vingtaine d'années. Cette histoire pousse à une réflexion sur le devenir de la société. Bref, c'est devenu un incontournable qui a révolutionné l'histoire du manga.

06/03/2008 (MAJ le 29/01/2015) (modifier)
Par Thobias
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Le chef d'oeuvre du manga. On ne fera probablement jamais mieux. C'est vraiment sublime d'un bout l'autre que ce soit le scénar ou le dessin. L'auteur savait où il allait et s'est arrêté quand il le fallait contrairement à tous ces mangas interminables qui trainent en longueur sur des dizaines et des dizaines de volumes et perdent irrémédiablement de leur qualité. La version noir et blanc me semble supérieure même si celle en couleur est également de bonne qualité (c'est d'ailleurs avec cette dernière que j'ai découvert la série sans que cela ne nuise à ma lecture). J'aime particulièrement le personnage, certes secondaire, de Lady Miyako. A noter que l'adaptation anime par l'auteur est aussi à voir.

22/05/2014 (modifier)
Par Yannis
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yannis

Akira, voilà un nom qui éveille beaucoup de souvenirs chez mon frère qui l'avait vu en avant-première au cinéma lors de ses jeunes années. Pour moi il aura fallu attendre beaucoup plus longtemps puisque je l'ai lu il y a deux ans et relu récemment. Servi par une histoire rythmée, les albums nous plonge dans Néo Tokyo et l'on brûle de connaître la suite des aventures de nos héros. Quelques longueurs ne gachent pas cependant le plaisir. Ce plaisir est d'autant plus grand que le dessin est magnifique. A découvrir

09/10/2012 (modifier)
Par Pierre
Note: 4/5

Le manga culte pour beaucoup, et c'est bien compréhensible : un scénario excellent, des personnages bien développés et de très beaux dessins. Le style graphique est très différent des mangas classiques, sortant des codes habituels, avec des traits fins, bien plus réalistes. L'action et les mouvements sont bien représentés et très "fluides" d'une case à l'autre. La narration est divisée en 2 grands axes principaux : 1ère partie palpitante, très action, légèrement futuriste. La 2ème partie est post apocalyptique, très fouillée (un peu trop peut-être). Il y a cependant des petits bémols, qui font perdre une étoile : Tout d'abord la longueur de la 2ème partie, trop de détails, avec un ou deux tomes superflus et des pans de l'histoire qui se révèlent inutiles. Ensuite la complexité du combat final, qui se perd dans des réflexions métaphysiques et ramollissent le rythme. Mais globalement cela entache très peu l’œuvre mythique de Katsuhiro Otomo. On perd un peu de plaisir devant les blabla de la fin, mais Akira demeure un réel monument de la littérature manga. Incontournable

15/07/2012 (modifier)