Une série vraiment sympa à découvrir (les 6 tomes sont bons) ; Pearce (enfin Conrad) est le digne héritier au point de vue dessin de Morris (Lucky Luke).
D'ailleurs, cette série fait de vraies références à son aîné. Les scénarios sont bien meilleurs que ceux qui ont été faits pour Lucky Luke dans les années 90.
Je conseille fortement cette série qui semble pourtant ne pas avoir eu beaucoup de succès.
Lanfeust de Troy est vraiment une des plus grandes bds d'héroïc fantasy. Le scénario est très bon, les personnages soignés, même si on retrouve quelques grandes classiques: le jeune homme beau que toutes les filles s'arrachent accompagné par une grosse brute. Mais bon... c'est quand même très réussi.
Les petits détails et petits commentaires rajoutent une touche finale à la bd. En plus, on a plaisir à les relire car on sait qu'on va toujours trouver un petit détail qui nous avait échappé. Les clins d'oeil sont partout.
Le dessin sur les premiers tomes n'est pas extraordinaire, mais ça progresse à chaque album. Au tome 8, "La bête fabuleuse", c'est tout simplement magnifique. Le dessin est très soigné, il n'y a vraiment rien à dire.
Dommage par contre que ça soit devenu une bd marketing. Tout ce qui a fleuri à côté, c'est pas terrible: Les conquérants de Troy, Gnomes de Troy... Lanfeust Des Etoiles aussi, qui selon moi est très loin de valoir la série initiale.
L'une des bonnes surprises de ce début d'année 2006. La collection Equinoxe s'enrichit d'un nouveau petit bijou avec cette histoire de guerre, ce récit sans concession qui sent la sueur, le sang et la poudre... Car nous nous retrouvons au coeur de la guerre 14-18, où entre deux offensives, des soldats tentent de survivre, ensemble, malgré tout, malgré les défauts, les errements, malgré la folie, malgré la mort qui rôde... Tout ça finira mal, très mal...
Un seul regret concernant l'histoire : que les scénaristes n'aient pas plus creusé les personnages. Mais peut-être cela vaut-il mieux, les soldats restant presque des anonymes, des morts en sursis... Le dessin du débutant Christophe Marchetti manque encore de maturité, même si cela s'oublie très vite, devant le réalisme des scènes. Il a d'ailleurs un style qui fait un peu penser à celui de Mathieu Bonhomme... Pas mal, hein ?
Une série à suivre.
Voilà une très bonne Bd de science fiction qui devrait susciter l’intérêt !
Dans un futur lointain, deux ethnies d’une même planète et génétiquement proches se mènent une guerre sans mercis et sans pitié pour éradiquer l’autre et affirmer sa supériorité. Jusqu’au jour ou l’un d’eux découvre que ceux-ci ont été génétiquement créés par un peuple ancien et supérieur (disparus au moment où se déroule l’histoire) et qui a génétiquement programmé ses deux créations à l’autodestruction par une sorte d’apoptose en quelque sorte.
Le scénario est vraiment original, ce premier tome servant à planter le décor mais reste très dynamique et intriguant.
Le dessin est de type réaliste et très réussi avec peut être des progrès à accomplir sur les mouvements des personnages (assez normal pour une première œuvre et sans conséquence désagréable sur la lecture)
Rien à redire sur les couleurs et le découpage.
Une très bonne Bd de science fiction italienne qui pourra peut être souffrir d’un manque de moyens en terme de communication (édité chez Pavesio), mais qui mérite vraiment d’être connue et reconnue.
Une très bonne surprise!
Le tome 2 est dans la lignée du premier, les dessins sont de plus en plus beaux, mieux réussis (des progrés au niveau des mouvements), l'histoire avance bien. Aucun regret donc quant à mon achat. Vivement la suite!
Quelle série, mais quelle série !!! Miyazaki, connu par la plupart d'entre nous comme l’un des grands maîtres des films d'animation (Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro), nous donne dans Nausicaa l’occasion d’une épopée fantastique incontournable (tout comme l’ont été, à mes yeux, La Quête de l'Oiseau du Temps ou Légendes des Contrées Oubliées).
Mais, tout d’abord, il est bon de préciser que Nausicaa est un manga (décliné en 7 tomes ce qui est relativement court pour un manga) qui raconte l’histoire d’une planète polluée où il ne fait pas toujours bon vivre. D’autant plus, lorsqu’un empereur, pris dans sa folie expansionniste, est prêt à tout détruire sur son passage. C’est heureusement sans compter sur la princesse d’un petit royaume qui va partir dans une quête visant à préserver son petit royaume, quête qui va la conduire à explorer et à mieux comprendre les raisons de la pollution de sa planète. Derrière cette histoire se cache bien entendu un message écologique qui reste malheureusement d’actualité (même si ce manga n’est plus très jeune) et qui me semble important à développer. A cela s’ajoute la description de la folie humaine mais également de sa grandeur, le tout décrit avec finesse, nuance et sensibilité.
Bref une histoire menée de main de maître et dont le dessin, très agréable, devrait séduire les nombreux bédéphiles européens. En somme, je ne peux que recommander la lecture de ce manga qui fait partie des chefs d’œuvre de ce genre (cf. aussi Monster, 20th Century Boys, Planètes…) et qui permettra, je l’espère, une première approche enrichissante des richesses du pays du soleil levant…
Au départ, je n'avais acheté cette série que parce qu'elle était soldée. Bon je m'intéressais déjà au travail graphique de Pontarolo mais j'hésitais. L'opportunité a fait le larron.
Avec la connaissance du reste de l'oeuvre de Pontarolo, on peut dire qu'ici se trouvent déjà la plupart des préoccupations de l'auteur (préoccupations partagées par d'autres). Nous nous trouvons dans un monde étrange, onirique et décalé par moment. Les machines, ce sont d'abord les trains qui parcourent la (les) ville(s), ce sont ensuite des personnages que nous croyions humains et qui… ne le sont en définitive pas. Naciré est un conducteur de train qui va tomber amoureux de la responsable d'un passage à niveaux. Et tout va partir de cette amourette.
Pontarolo va pousser jusqu'à l'absurde afin de mettre en évidence les dérives de nos systèmes sociaux, les manipulations auxquelles nous pouvons être sujets. Bien sûr, d'autres ont déjà eu ce genre de démarche, et à chaque génération encore, mais pourtant…
La conclusion des aventures de Naciré avec ses machines peut vous laisser froid, mais elle est surtout sensée vous questionner…
Vous l'avez compris, je vous recommande chaudement cette mini série, sachant que de toute façon, c'est à vous de voir…
Beaucoup ayant déjà été écrit sur cette série, je ferais court, les autres avis élogieux étant assez représentatifs de ce que j'en pense.
Alors vraiment, bravo !!! Arriver à traiter d'un thème comme la mort avec autant de légèreté, d'esprit et de finesse tout en imaginant une véritable histoire digne des plus grands récits d'aventures, c'est fort !!
Le scénario peut paraître parfois assez nébuleux de prime abord mais cela permet aussi d'apprécier l'oeuvre de manière différente lors des relectures et ce n'est pas pour me déplaire. Quant au dessin, au découpage et aux couleurs (noir et blanc), c'est superbe.
Vraiment un très bon moment passé à lire ces 4 tomes.
Note approximative : 3.5/5
Par cette BD de bonne taille (une centaine de pages quand même), Zep se livre aux lecteurs sur un ton un peu plus adulte que dans ses séries phares, notamment Titeuf. C'est une autobiographie légèrement romancée où il aborde les grands thèmes de sa jeunesse puis de sa vie d'adulte. Commençant par présenter sa vision du monde quand il était tout jeune, il nous présente ensuite ce qui a marqué sa vie : son dessin, ses amours difficiles, ses tristesses, son engagement, la musique, les beaux arts, le sexe, bref tout ce qui fait ce qu'il est devenu et tout ce qui fait qu'il ressemble à chacun de nous. Le ton est à l'humour, ou au léger cynisme. On réalise bien vite par exemple que les personnages des séries Les Filles Electriques et L'enfer des concerts, c'était bien sûr une grande partie de ce qu'était Zep lui-même dans son adolescence.
Les histoires sont douces, souvent amusantes, relativement poignantes par moment. Bref, c'est sympathique et surtout agréable à lire.
Les planches sont divisées en 1, 4 ou 6 dessins, dans un style qui m'a rappelé les Carnet de bord de Trondheim. Le dessin m'a bien plu, toujours dans le style typique de Zep mais joli, expressif et agréable à l'oeil.
Bref, une lecture qui ne révolutionnera pas le genre de l'autobiographie mais qui est bien agréable et qui est peut-être bien mon oeuvre préférée de Zep à l'heure actuelle.
Une série vraiment très intéressante et qui ne faiblit pas, malgré ses 12 tomes.
J'aime beaucoup des albums comme Fureur chez les Saints ou Un ange trépasse.
D'autre part, les derniers albums semblent prendre une direction vers un côté plus noir dans l'ambiance. Soda est de plus en plus désenchanté et les histoires sont vraiment très sombres.
Loyer nous propose ici une oeuvre autobiographique dans laquelle il peint son enfance passée dans le nord avec beaucoup d'émotion et de tendresse pour le milieu dur mais chaleureux des mineurs où même là et peut être plus qu'ailleurs un enfant demeure une véritable machine à rêver.
Une oeuvre magnifique que je recommande vivement pour autant que l'on apprécie le noir et blanc et les ambiances sombres.
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Cotton Kid
Une série vraiment sympa à découvrir (les 6 tomes sont bons) ; Pearce (enfin Conrad) est le digne héritier au point de vue dessin de Morris (Lucky Luke). D'ailleurs, cette série fait de vraies références à son aîné. Les scénarios sont bien meilleurs que ceux qui ont été faits pour Lucky Luke dans les années 90. Je conseille fortement cette série qui semble pourtant ne pas avoir eu beaucoup de succès.
Lanfeust de Troy
Lanfeust de Troy est vraiment une des plus grandes bds d'héroïc fantasy. Le scénario est très bon, les personnages soignés, même si on retrouve quelques grandes classiques: le jeune homme beau que toutes les filles s'arrachent accompagné par une grosse brute. Mais bon... c'est quand même très réussi. Les petits détails et petits commentaires rajoutent une touche finale à la bd. En plus, on a plaisir à les relire car on sait qu'on va toujours trouver un petit détail qui nous avait échappé. Les clins d'oeil sont partout. Le dessin sur les premiers tomes n'est pas extraordinaire, mais ça progresse à chaque album. Au tome 8, "La bête fabuleuse", c'est tout simplement magnifique. Le dessin est très soigné, il n'y a vraiment rien à dire. Dommage par contre que ça soit devenu une bd marketing. Tout ce qui a fleuri à côté, c'est pas terrible: Les conquérants de Troy, Gnomes de Troy... Lanfeust Des Etoiles aussi, qui selon moi est très loin de valoir la série initiale.
La Tranchée
L'une des bonnes surprises de ce début d'année 2006. La collection Equinoxe s'enrichit d'un nouveau petit bijou avec cette histoire de guerre, ce récit sans concession qui sent la sueur, le sang et la poudre... Car nous nous retrouvons au coeur de la guerre 14-18, où entre deux offensives, des soldats tentent de survivre, ensemble, malgré tout, malgré les défauts, les errements, malgré la folie, malgré la mort qui rôde... Tout ça finira mal, très mal... Un seul regret concernant l'histoire : que les scénaristes n'aient pas plus creusé les personnages. Mais peut-être cela vaut-il mieux, les soldats restant presque des anonymes, des morts en sursis... Le dessin du débutant Christophe Marchetti manque encore de maturité, même si cela s'oublie très vite, devant le réalisme des scènes. Il a d'ailleurs un style qui fait un peu penser à celui de Mathieu Bonhomme... Pas mal, hein ? Une série à suivre.
Fourmi Blanche
Voilà une très bonne Bd de science fiction qui devrait susciter l’intérêt ! Dans un futur lointain, deux ethnies d’une même planète et génétiquement proches se mènent une guerre sans mercis et sans pitié pour éradiquer l’autre et affirmer sa supériorité. Jusqu’au jour ou l’un d’eux découvre que ceux-ci ont été génétiquement créés par un peuple ancien et supérieur (disparus au moment où se déroule l’histoire) et qui a génétiquement programmé ses deux créations à l’autodestruction par une sorte d’apoptose en quelque sorte. Le scénario est vraiment original, ce premier tome servant à planter le décor mais reste très dynamique et intriguant. Le dessin est de type réaliste et très réussi avec peut être des progrès à accomplir sur les mouvements des personnages (assez normal pour une première œuvre et sans conséquence désagréable sur la lecture) Rien à redire sur les couleurs et le découpage. Une très bonne Bd de science fiction italienne qui pourra peut être souffrir d’un manque de moyens en terme de communication (édité chez Pavesio), mais qui mérite vraiment d’être connue et reconnue. Une très bonne surprise! Le tome 2 est dans la lignée du premier, les dessins sont de plus en plus beaux, mieux réussis (des progrés au niveau des mouvements), l'histoire avance bien. Aucun regret donc quant à mon achat. Vivement la suite!
Nausicaä de la vallée du vent
Quelle série, mais quelle série !!! Miyazaki, connu par la plupart d'entre nous comme l’un des grands maîtres des films d'animation (Princesse Mononoke, le Voyage de Chihiro), nous donne dans Nausicaa l’occasion d’une épopée fantastique incontournable (tout comme l’ont été, à mes yeux, La Quête de l'Oiseau du Temps ou Légendes des Contrées Oubliées). Mais, tout d’abord, il est bon de préciser que Nausicaa est un manga (décliné en 7 tomes ce qui est relativement court pour un manga) qui raconte l’histoire d’une planète polluée où il ne fait pas toujours bon vivre. D’autant plus, lorsqu’un empereur, pris dans sa folie expansionniste, est prêt à tout détruire sur son passage. C’est heureusement sans compter sur la princesse d’un petit royaume qui va partir dans une quête visant à préserver son petit royaume, quête qui va la conduire à explorer et à mieux comprendre les raisons de la pollution de sa planète. Derrière cette histoire se cache bien entendu un message écologique qui reste malheureusement d’actualité (même si ce manga n’est plus très jeune) et qui me semble important à développer. A cela s’ajoute la description de la folie humaine mais également de sa grandeur, le tout décrit avec finesse, nuance et sensibilité. Bref une histoire menée de main de maître et dont le dessin, très agréable, devrait séduire les nombreux bédéphiles européens. En somme, je ne peux que recommander la lecture de ce manga qui fait partie des chefs d’œuvre de ce genre (cf. aussi Monster, 20th Century Boys, Planètes…) et qui permettra, je l’espère, une première approche enrichissante des richesses du pays du soleil levant…
Naciré et les machines
Au départ, je n'avais acheté cette série que parce qu'elle était soldée. Bon je m'intéressais déjà au travail graphique de Pontarolo mais j'hésitais. L'opportunité a fait le larron. Avec la connaissance du reste de l'oeuvre de Pontarolo, on peut dire qu'ici se trouvent déjà la plupart des préoccupations de l'auteur (préoccupations partagées par d'autres). Nous nous trouvons dans un monde étrange, onirique et décalé par moment. Les machines, ce sont d'abord les trains qui parcourent la (les) ville(s), ce sont ensuite des personnages que nous croyions humains et qui… ne le sont en définitive pas. Naciré est un conducteur de train qui va tomber amoureux de la responsable d'un passage à niveaux. Et tout va partir de cette amourette. Pontarolo va pousser jusqu'à l'absurde afin de mettre en évidence les dérives de nos systèmes sociaux, les manipulations auxquelles nous pouvons être sujets. Bien sûr, d'autres ont déjà eu ce genre de démarche, et à chaque génération encore, mais pourtant… La conclusion des aventures de Naciré avec ses machines peut vous laisser froid, mais elle est surtout sensée vous questionner… Vous l'avez compris, je vous recommande chaudement cette mini série, sachant que de toute façon, c'est à vous de voir…
Monsieur Mardi-Gras Descendres
Beaucoup ayant déjà été écrit sur cette série, je ferais court, les autres avis élogieux étant assez représentatifs de ce que j'en pense. Alors vraiment, bravo !!! Arriver à traiter d'un thème comme la mort avec autant de légèreté, d'esprit et de finesse tout en imaginant une véritable histoire digne des plus grands récits d'aventures, c'est fort !! Le scénario peut paraître parfois assez nébuleux de prime abord mais cela permet aussi d'apprécier l'oeuvre de manière différente lors des relectures et ce n'est pas pour me déplaire. Quant au dessin, au découpage et aux couleurs (noir et blanc), c'est superbe. Vraiment un très bon moment passé à lire ces 4 tomes.
Découpé en tranches
Note approximative : 3.5/5 Par cette BD de bonne taille (une centaine de pages quand même), Zep se livre aux lecteurs sur un ton un peu plus adulte que dans ses séries phares, notamment Titeuf. C'est une autobiographie légèrement romancée où il aborde les grands thèmes de sa jeunesse puis de sa vie d'adulte. Commençant par présenter sa vision du monde quand il était tout jeune, il nous présente ensuite ce qui a marqué sa vie : son dessin, ses amours difficiles, ses tristesses, son engagement, la musique, les beaux arts, le sexe, bref tout ce qui fait ce qu'il est devenu et tout ce qui fait qu'il ressemble à chacun de nous. Le ton est à l'humour, ou au léger cynisme. On réalise bien vite par exemple que les personnages des séries Les Filles Electriques et L'enfer des concerts, c'était bien sûr une grande partie de ce qu'était Zep lui-même dans son adolescence. Les histoires sont douces, souvent amusantes, relativement poignantes par moment. Bref, c'est sympathique et surtout agréable à lire. Les planches sont divisées en 1, 4 ou 6 dessins, dans un style qui m'a rappelé les Carnet de bord de Trondheim. Le dessin m'a bien plu, toujours dans le style typique de Zep mais joli, expressif et agréable à l'oeil. Bref, une lecture qui ne révolutionnera pas le genre de l'autobiographie mais qui est bien agréable et qui est peut-être bien mon oeuvre préférée de Zep à l'heure actuelle.
Soda
Une série vraiment très intéressante et qui ne faiblit pas, malgré ses 12 tomes. J'aime beaucoup des albums comme Fureur chez les Saints ou Un ange trépasse. D'autre part, les derniers albums semblent prendre une direction vers un côté plus noir dans l'ambiance. Soda est de plus en plus désenchanté et les histoires sont vraiment très sombres.
Les Mangeurs de Cailloux
Loyer nous propose ici une oeuvre autobiographique dans laquelle il peint son enfance passée dans le nord avec beaucoup d'émotion et de tendresse pour le milieu dur mais chaleureux des mineurs où même là et peut être plus qu'ailleurs un enfant demeure une véritable machine à rêver. Une oeuvre magnifique que je recommande vivement pour autant que l'on apprécie le noir et blanc et les ambiances sombres.