Les derniers avis (9358 avis)

Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blankets - Manteau de neige
Blankets - Manteau de neige

Hop là, une petite merveille de plus ! J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire, somme toute assez basique, mais dont le caractère fouillé des personnages m’a particulièrement plu. Certains auteurs de talent arrivent à nous offrir un récit raconté avec une telle sincérité et une telle simplicité qu’il en devient émouvant ; et c’est bien le cas ici. Si l’album est assez volumineux, je n’ai jamais senti la moindre lassitude dans ma lecture, juste une béatitude permanente… Essayez, vous comprendrez ! Le trait graphique est à l’image du récit proposé : simple mais recherché. J’ai été surpris de constater avec quelle adresse l’auteur étaye les sentiments de son (propre) personnage avec son dessin. J’ai vraiment été séduit par cette cohérence et cette recherche graphique. En conclusion, il s’agit selon moi d’un immanquable et je conseille vivement à ceux qui n’ont pas découvert cette petite perle de foncer se la procurer ; vous ne le regretterez pas !

07/08/2009 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Servitude
Servitude

**soupir de contentement**, qu'il est bon de trouver enfin une série d'Héroïc fantasy qui ne donne pas dans le caricatural, aux couleurs flashy et à l'humour gros, gras et facile... Venant de chez Soleil, ce n'en est que d'autant plus étonnant. Pourtant, dès la couverture, on sent la différence. Les couleurs sont surprenantes, dans ces tons sépias, la simplicité et la sobriété rendent ces couvertures empreintes d'émotion et il s'en dégage vraiment quelque chose. Enfin, le détail et la composition de ces personnages sont extraordinaires. On sent un travail derrière qui a dû prendre des heures. Le talent ne vient jamais aussi facilement. Le meilleur, c'est surement encore que ces couvertures ne sont pas que de vulgaires appâts pour lecteur naïf ; en feuilletant rapidement les pages, on s'aperçoit que le même soin a été apporté à chaque page, à chaque case, à chaque personnage. Le trait d'un classicisme élégant et d'une finesse rare est incroyablement mis en couleur uniquement en sépia ! Cela donne une atmosphère forte et bien que les premières secondes de lecture soient étranges, on s'y habitue très, très rapidement pour plonger dans cette histoire. Avec juste cette palette surprenante, mais incroyablement maîtrisée, le dessinateur réussi à jouer avec la lumière de fort belle manière donnant des images vivantes. Le trait est toujours d'une finesse rare et la qualité des décors, des vêtements des personnages nous montre un travail de recherche, si ce n'est dans des livres, au moins sur le papier. Éric Bourgier a travaillé son sujet afin de nous livrer des pages aussi riches que le scénario de Fabrice David. Car il n'y a pas qu'un dessin magnifique, il y a aussi une histoire prenante. Mettons court à toute critique dès le début. Oui, le premier tome présente de fortes similitudes avec de nombreux ouvrages et autres œuvres ayant déjà été publiées au cours du dernier siècle, que ce soit du J.R.R. Tolkien, du David Eddings côté roman ou "Le règne du feu" côté films. Des références, chacun en verra où il voudra. Mais avouez tout de même qu'aujourd'hui il est difficile de ne pas subir la comparaison tant certains grands ont déjà raflé toutes les idées. Le but aujourd'hui n'est donc plus forcément d'innover, mais de prendre certains morceaux et de réussir à les agencer différemment. Ici, ce pari est relevé haut la main. Les auteurs ont travaillé leur univers. On sent et on découvre au fil des pages un monde qui ne vit pas qu'au présent, mais qui dispose d'une véritable Histoire remontant sur de nombreux millénaires. IL y a un passé un background fort et riche. Le présent n'est pas mal pour autant, car les personnages ont du caractère, et le scénario mélange habilement action et politique. Oui, chose rare, les albums ici disposent d'un riche bagage politique. Ce ne sont pas que des guerres de pouvoir et de terres, il s'en échappe quelque chose de plus fort, de plus profond. Comme je l'ai aussi mentionné, nous ne sommes pas non plus dans un scénario fleur bleue et pétales de roses. Ici, ça tue, les personnages sont sacrifiés sur l'autel de la crédibilité et du dramatique. Le ton est donné, rien ne nous sera épargné. Il y a un allant de grande Geste à l'ancienne. Et puis j'aime bien le fait de commencer par une carte du monde et un poème, là encore à l'ancienne. Moi, un "vieux" lecteur maintenant ça me ramène dans ma jeunesse. Les plus jeunes trouveront peut-être ceci inopportun voir désuet, moi j'apprécie. Le premier tome est un excellent tome d'intro qui joue habilement entre explication de texte, découverte du passé, de l'Histoire, action présente et jeu politique. Nous nous focalisons sur un groupe ‘’d’humains’’ descendants des géants qui à première vue semblent être les ‘’gentils’’. Et le deuxième tome m’a tout d’abord décontenancé car disparus les héros du tome 1. Du coup, on perd pratiquement tous nos repères. Je m'étais raccroché à un héros et ici il n'apparaît pas ! Alors, il faut replonger dans ce monde riche afin de se rattraper à nouveau à une branche. Et finalement, c'est assez facile tant le scénario est prenant. Beaucoup de mystères nous embarquent rapidement dans un flot de questions dont les réponses trouvent naturellement leurs réponses au fil des pages. Un découpage du scénario intelligent simplifie encore notre approche et augmente d'autant plus notre intérêt. Du coup, après la vision naturellement plus ou moins faussée et déformée de leurs adversaires, nous les découvrons finalement en vrai en sans déformation ces hommes-dragons. Nous entrons dans leurs secrets, eux qui semblaient si lointains et mystérieux. Et puis, nous comprenons que la série va suivre les deux clans séparément et que finalement on imagine que progressivement les deux trames vont se rejoindre afin de clore cette série. Et puis, justement, cette série est prévue en 5 tomes. Les titres sont mêmes déjà trouvés. On devine aisément que le scénariste sait déjà d'où il est parti et où il veut arriver. On devine qu'il maîtrise déjà toute la trame de son scénario et qu'il ne conduit pas à vue imaginant à la dernière seconde ce qu'il va advenir de ces personnages afin de garder à la va comme je te pousse, les lecteurs en haleine. Non ça sent bon le sérieux et la qualité.

06/08/2009 (modifier)
Couverture de la série Le Constat
Le Constat

J’éprouve avec Etienne Davodeau le même problème qu’avec Jean-Claude Servais lorsque je rédige un avis sur une de ses productions, tant ses qualités sont évidentes, et ses défauts récurrents. Mais c’est bien là le seul point de comparaison entre ces deux talentueux auteurs, car lorsque le second nommé me charme par son trait académique et son évocation de l’Ardenne d’autrefois, le premier me ravit dans son évocation des rapports humains et la relation de ces petites anecdotes qui constituent sinon le sel du moins l’herbe de Provence de nos existences. Le Constat est l’œuvre qui a révélé Davodeau au grand public. Et c’est bien mérité, tant cet album est prenant. En créant trois personnages (et quelques seconds rôles) charismatiques en diable, l’artiste m’hypnotise : je veux absolument savoir ce qui va leur arriver ! De plus, le scénario est assez dense (à défaut d’être vraiment crédible), et chaque planche apporte son lot de révélations. La fin ouverte en chagrinera sans doute certains, mais, personnellement, c’est le genre de fin que j’adore ! Au niveau des défauts de Davodeau, on soulignera le côté parfois très caricatural de ses personnages. Mais cet aspect des choses ne m’a pas dérangé dans cet album. On notera encore un certain manque de crédibilité dans l’intrigue centrale, mais emporté dans mon élan, je n’y ai pas trop fait gaffe. Enfin, le dessin de l’artiste est ce qu’il est : simple, tendre et au service de l’histoire. Un très bon cru !

06/08/2009 (modifier)
Couverture de la série Irish Melody (Lester Cockney Jeunesse)
Irish Melody (Lester Cockney Jeunesse)

Sous prétexte d’illustrer la jeunesse d’un de ses héros les plus célèbres (« Lester Cockney »), Franz nous invite à un voyage romanesque dans une Irlande rebelle et sauvage. Et c’est magnifique … Les aventures du jeune Lester combinent souffle épique, chronique paysanne et mélancolie, tout en reposant sur une solide base historique. L’opposition entre catholiques irlandais et anglais protestants est très présente et rythme ces nombreuses péripéties. La présentation de cette opposition est simplifiée, mais correspond cependant assez bien à la réalité historique. L’Angleterre occupe alors le territoire irlandais, et la gestion des terres est confiée à des Lord à la réputation souvent discutable, que la couronne d’Angleterre préférait éloigner des coulisses du pouvoir. Le théâtre de ces aventures permet à Franz d’étaler toute sa maitrise. Paysages, chevaux, moues expressives, tout est tout simplement superbe. La colorisation du premier tome accentue encore la magnificence de cet album, et il est regrettable que le second opus ne bénéficie pas de la même luminosité. Entendons-nous ! La colorisation de « Shamrock Song » demeure très bonne, mais elle pâtit de la comparaison avec « Irish Melody » du fait d’un choix de teintes plus neutre, plus terne. La galerie des personnages est très réussie et combine acteurs pittoresques et rôles incontournables. Avec ce casting de choc, je me suis vraiment senti happé par cette histoire. Incontestablement, une superbe ballade irlandaise !

06/08/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Isabelle
Isabelle

Magique, tout simplement magique cette série ! Je l'ai découverte il y a très longtemps quand j'emportais une caisse de BD empruntées à la bibliothèque pour partir en vacances (dans laquelle il y avait également Le Fada sur la Colline ou encore Papyrus, Olivier Rameau, M. Rectitude et Génial Olivier, Bidouille et Violette, Léonard, Percevan, Le Scrameustache ou encore Yakari, nostalgie quand tu nous tiens…). Il me restait en mémoire le monde fantastique habité par l'oncle Hermès et Calendula, une foultitude de petits êtres magiques et bizarres, une tante Ursule complètement à l'ouest et tout un tas d'autres bonnes impressions plus ou moins floues. A la (re)lecture (la série a été rééditée en 3 intégrales en 2007), le plaisir est inchangé, ce qui est rare quand on reprend un vieille BD plus de 20 ans après. Les histoires se lisent très bien (à quelques rares exceptions – je n'ai que moyennement apprécié "Un empire de 10 arpents" ou les toutes dernières histoires - malgré la présence des esprits rimeurs mais qui restent politiquement corrects - que j'ai trouvées moins magiques). Le dessin n'a pas pris une ride, il regorge de détails et est en adéquation totale avec cet univers fantastique, les couleurs sont très jolies même encore aujourd'hui, et j'ai même découvert des subtilités qui m'avaient échappé à l'époque, comme les jeux de mots (laids) du diamant de l'Astragale de Cassiopée par exemple ou des citations plus ou moins célèbres mais que je ne connaissais pas à l'époque. Je dis "(re)lecture" parce toutes les histoires qui viennent après "l'étang des sorciers" étaient nouvelles pour moi et j'ai également pris beaucoup de plaisir à les lire. Je ne nie pas les aspects un peu rétrogrades et caricaturaux que l'on trouve parfois, mais ça fait aussi partie du charme de la série. Indémodable et intemporelle cette Isabelle ! Une série à plusieurs niveaux de lecture qui plaira aux petits et aux grands. A lire et relire sans hésiter. NB : Les intégrales, outre des croquis et autres anecdotes, nous apprennent au détour d'une interview que dans les années 50, il existait une loi sur les publications pour la jeunesse qui contraignait les éditeurs à ne pas publier des séries dont le personnage principal serait une femme ! C'est Walthéry qui ouvrit la brèche avec Natacha suivi de près par Will et sa divine Calendula. On est bien loin de tout ça aujourd'hui !

06/08/2009 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série 21st Century Boys
21st Century Boys

Et que dire de plus sur 21th Century Boys ? Qu'il s'agit probablement d'une des conclusions des plus attendues. Attendues ne veut pas dire "souhaitées" tant l'auteur s'amuse à nouveau à en brouiller les pistes pour les rendre inoubliables lors de discussions enflammées entre lecteurs de 20th Century Boys qui chercheront la conclusion finale, celle que l'auteur leur laisse le soin d'imaginer... Alors pourquoi ce titre ? Pour s'enticher d'une nouvelle ère sans un certain personnage des plus amicaux ? Pour fredonner à nouveau un bon vieux rock ou synthétiser une saga s'étendant sur presque 50 ans par un ultime coup tordu ? Peut-être n'en saurons-nous jamais rien et finalement ce qu'il faudra en retenir c'est que ces deux volumes sont tout aussi indispensables qu'ils peuvent s'avérer frustrants, mais que les meilleurs moments des Century Boys ne se situent pas dans ces pages mais bien dans toutes les précédentes... Un regret ? Comme toutes les séries à succès, Urosawa n'a peut-être pas su s'arrêter à temps en usant et abusant de toutes ces situations improbables mais néanmoins accrocheuses ! Toujours est-il que la conclusion est là et bien là et qu'il faut peut-être passer à autre chose à présent... Et pourquoi pas Monster ? Si l'envie d'en tourner les pages est tout aussi réelle, nul doute que je vais bientôt m'y intéresser... ;)

04/08/2009 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série 20th Century Boys
20th Century Boys

Que dire de plus sur cette œuvre culte, cette œuvre en somme qui n'a besoin d'être défendue ? Qu'elle réconciliera les réfractaires du manga à sa lecture ? Que son dessin rappelle la ligne claire européenne et qu'il est très joli en noir et blanc ? Que c'est un "page turner" à savoir qu'une fois commencée, on ne cesse d'en dévorer les pages ? Que son histoire est humaine et met en scène des personnages vulnérables et sans pouvoirs surhumains ? Qu'elle met en lumière le trauma japonais d'Hiroshima en exposant l'horreur et l'absurdité d'une guerre totale ? Qu'elle met en garde contre l'aveuglement de sectes dites bénignes comme les témoins de Jéhovah ou les Scientologues ? Qu'elle est aussi excitante que "Ça" ou "Stand by me" de Stephen King ? Qu'elle effraye autant qu'elle captive ? Que ses flash-backs auront rarement été aussi bien utilisés dans sa narration ? Que le suspens et les révélations auront raison de vos nerfs ? Ou tout simplement que j'ai adoré perdre un mois à en dévorer l'intégralité des pages des 22 tomes ? Oui, voilà bien ce que je voulais en dire de plus... ;)

04/08/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Broderies
Broderies

Avec Satrapi, peu importe le sujet, elle arrive toujours à rendre passionnant les propos. "Broderies" est une sorte de fourre-tout. Sous couvert d'une discussion familiale entre femme, on découvre une multitude d'histoires drôles, dramatiques, toujours réelles. Faire plus plaisant est impossible. Je ne jugerai pas le dessin N&B simple qui pourrait être le seul obstacle à la lecture de cette perle. Il est là pour mettre en image un contenu qui se suffit à lui même. J'espère que d'autres BD sortiront à l'avenir car j'ai adoré toutes les premières oeuvres de Marjane Satrapi. C'est étonnant de découvrir la liberté d'expression des iraniennes en privé, en tout cas celle du milieu relativement aisé et cultivé d'où provient l'auteur. Je ne vois pas comment on peut être déçu par la lecture de cette BD, j'en conseille donc l'achat et la lecture.

04/08/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série M (Emmanuel Proust)
M (Emmanuel Proust)

Cette bd à un gros défaut : Les bulles, elles sont un véritable massacre graphique. Voici donc un scénario formidablement bien mené, porté par un dessin à se pâmer de beauté et de réalisme, sur lequel ils ont collé à la va-vite et sans aucun soin, des bulles laides, mal remplies et d'un blanc virginal, qui fait ressortir encore plus ces défauts. Par contre elles sont toujours placées avec justesse. Je n'ai pas vu le film original donc je ne pourrai donc pas faire de rapprochements. La bd installe une ambiance stressante, glauque et théâtrale, dans un univers très dépouillé qui ne s'encombre pas de superflu. Les personnages remplissent tous les rôles, aussi bien intervenants que décoratifs. Ils sont très nombreux mais suffisamment développés psychologiquement pour les rendre tous intéressants ; j'irai même plus loin en disant que les plus figuratifs sont tout aussi importants que les principaux. C'est un tout et on ne peut rien dissocier. La fin, qui peu paraître un peu abrupte, est aussi en accord avec le reste, simple et directe. De plus la narration et les dialogues sont excellents. Le graphisme très photographique de Muth est d'une beauté exquise. Je n'apprécie pas les bds faites de photos retouchées, mais ici il s'agit bien de dessins et ils sont époustouflants, quel talent ! L'explication en fin d'ouvrage du travail graphique de l'auteur est vraiment intéressante. A lire, à posséder et à relire sans modération.

03/08/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Sémio
Sémio

Ces deux tomes peuvent se lire comme une histoire complète J'ai mis du temps à me décider à lire ce diptyque, tout d'abord à cause de la tauromachie que je déteste et ensuite pour les mauvaises critiques que cette série a reçues, ici et ailleurs. J'en reviens donc à la tauromachie qui n'est pas ici celle que l'on connaît. Les aurochs sont des animaux presque vénérés qui servent surtout aux déplacements des gens ; quiconque les blesse peut être gravement puni. Ils ont d'ailleurs une façon très particulière de les domestiquer. Ce monde est parallèle à un autre plus ancien mais qui subsiste encore, formé d'un genre de démons qui vit dans une ancienne cité abandonnée, où il ne vaut mieux pas s'aventurer au risque de ne jamais revenir. Ces deux peuples sont unis… par quelques secrets inavouables. Les personnages sont attachants et le seul regret que j'ai, est qu'il n'y ait pas eu quelques tomes de plus à cette histoire, même si la fin est absolument acceptable. J'ai beaucoup aimé cet univers un peu mythologique et parfois grandiose, dans lequel j'aurais voulu me balader plus longtemps. J'ai aussi énormément apprécié le dessin et surtout les magnifiques couleurs directes de Mouclier. Il est vrai que le trait peu sembler un peu approximatif, c'est un style assez particulier qui présente l'avantage de donner un beau mouvement aux personnages.

03/08/2009 (modifier)