Olivier Rameau

Note: 3.44/5
(3.44/5 pour 18 avis)

Dans le monde des rêves, l'intrépide Olivier Rameau et le tatillon M. Pertinent vivent des aventures teintées de poésie.


Absurde BoDoï D'un monde à l'autre Greg Institut Saint-Luc, Liège Journal Tintin Utopies, Dystopies

Olivier et M. Pertinent arrivent par le train à la gare de Turelurette, où personne ne s'arrête jamais. Leur odyssée ne fait que commencer... Arrivés à Hallucinaville, capitale du pays de Rêverose, où ils volent de surprise en stupéfactions... Nos amis, envoyés pour arrêter les méchants Poyoutouffus, sauvent le pays rêverosien de l'invasion de la mauvaise humeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1970
Statut histoire Une histoire par tome (Réédition en cours en intégrales) 12 tomes parus

Couverture de la série Olivier Rameau © Kennes 1970
Les notes
Note: 3.44/5
(3.44/5 pour 18 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

12/06/2002 | Spooky
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Une série que j’ai découvert sur le tard, et c’est dommage, car je crois que je l’aurais probablement davantage appréciée étant plus jeune – même si certains jeux de mots de Greg, et la sensualité latente développée par Dany visent plutôt des lecteurs plus adultes. La série est un peu fourre-tout, joue beaucoup sur du loufoque, un humour bon enfant, en développant une ambiance extrêmement positive, à la limite de la naïveté parfois, mais sans jamais tomber dans la mièvrerie. Greg a su créer un univers enchanté, qui doit sans doute beaucoup à Lewis Carroll, avec moins de noirceur. Dans le pays des rêves de Rêverose, tout est possible, les objets parlent et agissent, et tout le monde collabore pour entretenir la bonne entente et la bonne humeur. Au cœur de cet univers, Olivier Rameau et son amoureuse, la jolie Colombe, sont entourés de beaucoup de personnages secondaires qui sont pour beaucoup dans la réussite des histoires : le faux sérieux Monsieur Pertinent, les trois Ziroboudons et bien d’autres participent de cette étrange folie. Enfin, le succès de cette série doit aussi beaucoup au dessin de Greg, qui mélange avec bonheur dessin semi caricatural (pour beaucoup de personnages et d’objets) et un trait un peu plus réaliste pour Rameau et Colombe. Colombe justement, apporte une touche sexy (elle se balade toujours en mini mini jupe et décolleté plongeant !) san que jamais cela ne tourne aux grivoiseries qu’il publiera dans d’autres séries plus ou moins coquines. Plusieurs autres personnages féminins – moins récurrents – ont aussi des tenues ou postures sexy. Quelques bémols toutefois. Sur les derniers albums, j’ai trouvé que c’était globalement moins réussi (Greg laisse parfois la main à Dany pour les scénarios – comme dans le tome 10). Et dans la plupart des albums, j’ai trouvé les dialogues trop abondants. J’ai lu les 6 premiers et les tomes 10 et 11, et je conseillerais surtout les premiers. C’est en tout cas une série rafraichissante qui, malgré mes remarques liminaires, s’adresse avant tout à un jeune lectorat, voire à de jeunes adolescents. Note réelle 3,5/5.

01/03/2024 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 3/5
L'avatar du posteur Bruno :)

Encore une œuvre que j'aurais préféré "vivre" au moment où je la découvrais, dans les pages du journal de Tintin. Hélas ! J'ai dû me contenter de cet extrait d'album contant une excursion gratuite des personnages dans des paysages fantasmagoriques ; et la lecture de ces cases pleines de poésie colorée m'avait vraiment transporté loin, sur le moment -je devais avoir huit ou neuf ans. ... Je n'ai lu mon premier album de la série qu'après la quarantaine ! Tout ce temps, je l'ai passé plongé dans d'autres univers, tout aussi riches et prenants, mais dont le besoin de découverte était pour moi infiniment plus urgent à contenter. La conséquence étant qu'aujourd'hui, je peine à retrouver l'impression d'immersion psychédélique qui s'était emparée de moi à la vision des jolis dessins de Dany. Des albums parcourus depuis, seul "L'Oiseau De Par-ci, Par-Là." m'a vraiment plu ; mais j'avoue que l'humour pittoresque du Capitaine Honoré Pétanque y est pour beaucoup. Le parti-pris de Greg, résolument léger, borne un peu la portée de la bande et, si ce n'était pour la progression certaine de Dany vers plus d'érotisme -très discret, il est vrai, mais définitivement raccord avec l'ambiance- il ne ressort pas beaucoup des histoires du petit groupe des héros qui, pour calibrés qu'ils semblent, bénéficient néanmoins de caractéristiques originales dans leur singularité Rêverosienne et auraient pu donner plus de relief aux gags de ces pages vraiment tièdes... Rien que la dompteuse ! Mais c'est un point de vue d'adulte -de vieux, même- et Olivier Rameau incarne, mine de rien, l'imaginaire de la jeunesse comme solution à tous les problèmes de la société. Sur ce plan-là, je ne peux qu'être d'accord avec la démarche courageusement optimiste des auteurs. Vivement que je rajeunisse un peu.

11/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Je ne connaissais pas Olivier Rameau dans les années 70. Avec le recul je trouve cette série incroyable même si c'est loin d'être une de mes séries préférées. Pourtant quel bel exemple de culture pop, la musique en moins. On se croirait en voyage à Woodstock ou sur l'île de Wight. Des fleurs sucettes, des graines de zénobisou, ni arme ni argent, Greg nous propose des scénarii imbibés de l'utopie de l'époque. Aujourd'hui on peut légitimement se demander qui était le public cible privilégié ? Quand je lis cette profusion de mots dont certains à double sens, cette infinité de détails graphiques et cette atmosphère érotique produite par Colombe et ses soeurs de Rêverose, j'imagine plus Olivier place de la Sorbonne qu'en primaire ou collège. C'est d'ailleurs cette surabondance - qui nécessite une lecture soutenue pour une BD tout public - qui me freine un peu. C'est un peu too much pour moi et j'ai du mal à rentrer dans ce monde. De plus je trouve le personnage d'Olivier trop NAP et manquant d'humour. Quant à Colombe so sexy mais quelle potiche ! C'est souvent une lecture que j'ai du graphisme de Dany qui me gêne assez. C'est une série de la grande époque qui reste incontournable par son originalité et son exubérance mais qui me laisse assez froid. 3.5

20/10/2022 (modifier)
Par Josq
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Josq

Là où beaucoup, sans doute, choisiraient Achille Talon, si je devais, pour ma part, choisir une seule saga pour incarner l'œuvre de Greg, j'opterais sans trop d'hésitations pour Olivier Rameau. Même si, dans la liste de mes séries préférées de Greg, elle se dispute la première place avec Comanche, je trouve qu'il s'agit de celle qui illustre le mieux l'esprit de l'auteur. Alors qu'Achille Talon est davantage tourné vers l'humour pur, Comanche plonge tout entier dans le domaine de l'aventure, mais Olivier Rameau incarne le juste milieu entre ces deux catégories. Ce qui fait, à mon sens, la supériorité de cette saga, c'est parce que, précisément, tout y est possible. Greg peut y faire absolument tout ce dont il a envie, et pourtant, contrairement à certains tomes d'Achille Talon ou Les As, il ne fait pas n'importe quoi pour autant (même si ça en a parfois certaines apparences). Ainsi, le mécanisme de ses récits est souvent le même d'un tome à l'autre : tout va bien au pays de Rêverose, quand soudain la tranquillité est menacée par un élément extérieur qui pousse Olivier à monter une équipe pour voyager à l'autre bout du pays et découvrir de nouvelles contrées. Jusque-là, rien que de très classique, mais Greg nous montre qu'il maîtrise en tous points l'écriture d'une histoire en veillant à lui garder une cohérence interne extrême, où tous les éléments utiles à l'intrigue sont présentés avant dans le récit, y compris ce qui servira de deus ex machina. Bref, c'est très rigoureux et en cela, ça suit parfaitement le credo d'un Lewis Carroll, tant on peut évidemment rapprocher Olivier Rameau de sa lointaine cousine Alice au pays des merveilles. Un credo d'ailleurs parfaitement résumé par un autre (très) grand auteur britannique, l'immense G.K. Chesterton, qui expliquait : "Le fou, c'est celui qui a tout perdu sauf la raison." Ici, tout est fou : rien n'a de raison d'être, tout ce qui nous fait vivre dans le monde réel (le "monde-où-l'on-s'ennuie") a disparu du pays de Rêverose, mais tout est logique. Une logique apparemment absurde, mais toujours cohérente, et finalement imparable qui nous plonge au sein d'une très jolie folie. Cette folie, nous la connaissons finalement déjà, et les auteurs ne se privent pas de nous le rappeler régulièrement, car nous l'avons déjà visité : la nuit, au sein de nos rêves. Et de fait, Olivier Rameau, c'est cela : un rêve qui prend vie sous nos yeux, conscients et éveillés. Il se dégage alors de la saga un onirisme tout particulier, qui lui donne son sel savoureux et bannit tout ce qui aurait pu être mièvre à l'excès chez un auteur moins onirique. Ainsi, Greg crée un univers unique, fascinant par sa capacité à nous faire vraiment rêver, tout en en profitant pour écrire des récits trop faciles ou affranchis de toute règle. Au contraire, c'est en faisant particulièrement attention aux règles qu'il réussit à porter Olivier Rameau au rang de chef-d'œuvre. C'est aussi grâce au renfort de Dany, dont le trait n'a jamais été aussi bien utilisé qu'ici. En effet, il dessine avec un style très proche du Greg habituel et du style franco-belge classique, mais il y ajoute une touche de réalisme et même de sensualité qui apporte quelque chose en plus à la saga. En plus de dessiner avec un immense talent des paysages fascinants et très variés, ses personnages sont aussi des merveilles de dessin, d'une immense rigueur, soit caricaturaux (M. Pertinent), soit plutôt réaliste et bien proportionnés (Olivier Rameau et Colombe). Le dessinateur crée ainsi un univers graphique à la hauteur de celui inventé par Greg, et c'est bien l'alchimie entre les deux qui permet de faire d'Olivier Rameau une si grande saga, à lire et relire sans modération, qu'on soit enfant, adolescent ou adulte. Car quel que soit notre âge, il y aura toujours une part de nous disponible à la rêverie.

02/07/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Quand j'ai découvert cette jolie série dans le journal Tintin en 1968, ça m'a tout de suite émerveillé par son univers onirique. Je sortais d'une lecture d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, et ça m'a immédiatement transporté dans un monde similaire, mais en mieux. L'arrivée des héros, Rameau, Pertinent et Colombe (alors secrétaire d'un lapin facétieux, clin d'oeil à Alice ?) à Hallucinaville, capitale du pays de Rêverose, est fantastique, car les 2 hommes venant du Vrai-monde-où-l'on-s'ennuie (le nôtre), sont alors l'objet de la curiosité des étranges Rêverosiens. Cette cité semble sortie d'un conte de fée, un lieu enchanteur où tout n'est que joie et gaieté, et fait penser à bien des égards au film Le Magicien d'Oz. Ce petit monde merveilleux où tous les maux de notre société n'existent pas, va séduire les héros qui vont se lancer ensuite dans des aventures à travers des mondes étranges. Les idées originales de Greg et les dessins grâcieux de Dany ont fait de cette bande un petit chef d'oeuvre de poésie et de surréalisme qui rejoint l'univers de Philémon. Greg et Dany ont crée un monde parallèle cohérent où règnent l'absurde, l'humour et le bonheur, un univers joyeux qui n'en rend notre monde que plus futile, matérialiste et insignifiant. Dany, après des récits complets dans Tintin, va atteindre avec cette série une vraie maturité graphique, avec son trait plein de fraîcheur et coloré où ses héroïnes, Colombe en tête, sont extrêmement aguichantes, une véritable audace en cette fin d'années 60 dans un journal jeunesse. Ses trouvailles sont amusantes, comme les champs de sucettes, l'oiseau Razibus, les Poyotouffus, le parcours délirant de l'omnibus... il se régale aussi à croquer une galerie de monstres farfelus et hideux dans l'épisode La Caravelle de n'importe-où, mais un élément essentiel du succès de la série est dans la brochette de personnages qu'il brosse avec saveur au fil des années (le Grand Pas Sage Ebouriffon, les Ziroboudons, Grinssan de Samenkeduile, le lion Majestor, Olga la dompteuse, la Cloche aux raisonnements tintants, Pazunbrin l'épouvantail, le Nain de jardin avec sa brouette....). Les confrontations avec notre monde, notamment dans Le Grand Voyage en Absurdie, et L'Oiseau de par-ci par-là permettent à Greg de dégainer une salve de situations cocasses en forme de satire amère de notre société. Le contraste est très marqué, c'est un peu les gentils rêveurs qui aiment la nature contre les méchants citadins de notre monde qui polluent la planète, bref une sorte de manichéisme à peine voilé que Greg cache sous le couvert de l'humour avant tout. Pour l'achat, je recommande plutôt les 8 premiers albums qui sont formidables, je n'ai pas lu les suivants, j'ignore si la qualité est encore là.

15/06/2013 (modifier)
Par Chéreau
Note: 4/5

Bon. Comment expliquer que cette BD un peu sexiste, qui fait une apologie à peine masquée des paradis artificiels, m'a offert tant d'heures de lecture merveilleuse ? Poète et primesautier, le jeune Olivier Rameau est un clerc de notaire manifestement totalement inapte à son métier. A la faveur d'un déplacement professionnel, il se retrouve un beau jour transporté, avec son jovial collègue M. Pertinent, à Hallucinaville (!), capitale du pays enchanté de Rêverose, auquel ne peuvent accéder que les gens bons et joyeux. Ses vénérables dirigeants, les trois Ziroboudons, ont en effet décidé de lui en octroyer la citoyenneté sans lui demander son avis, dans l'espoir qu'il les débarasse du monstre qui les terrifie. Olivier Rameau y rencontrera la ravissante Colombe Tiredaile -Dany sait décidément très bien dessiner les femmes-, blondinette effarouchée dont la longueur de la jupe est inversement proportionnelle à la propension à se faire enlever par toutes les crapules et les vilaines bêtes qui rôdent autour de ce petit paradis. Raconté comme ça, on pourrait croire que cette série parvient à conjuguer la fumette et les bisounours. C'est un peu ça. Et en même temps, le sens du rythme et du scénario du grand Greg, le dessin magnifique et très bien colorisé de Dany, les mille et une trouvailles qui font de Rêverose un univers aussi riche que le Poudlard d'Harry Potter, parviennent à emporter le lecteur, surtout s'il est encore en culottes courtes. J'ai dévoré chaque tome de cette excellente série. Même celui où Olivier Rameau part chercher les graines d'une plante extraordinaire que tous les habitants de Rêverose doivent consommer, au risque de sombrer dans une déprime noire (sic !). Et je ne suis pas devenu junkie. Le plus étonnant, ce que Michel Greg n'était pas, à ce que je sache, un hippie en sandales partisan des expériences hallucinogènes les plus audacieuses. Au contraire ! Il est pour autant un pur produit de son époque, les années 60 et 70, où une certaine permissivité se mêlait encore à une grande naïveté.

20/10/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je l’avoue : j’ai un faible pour cette série. Farfelue, engendrée sous la génération hippie, peuplée de personnages insolites, au dessin inventif et fourmillant de détails, à la morale simpliste, « la merveilleuse odyssée d’Olivier Rameau » fut un événement iconoclaste à l’époque et demeure hors catégorie à ce jour. Pourtant, elle fut éditée par une grande maison et connut son petit succès à sa sortie. Au scénario : Greg. Une pointure, un monument capable d’œuvrer dans le policier, l’aventure ou l’humour. Son mode d’écriture fut un tel modèle pour toute une génération qu’à l’heure actuelle, on a l’impression d’un trop grand classicisme. C’est un peu reprocher à monsieur Draisine la forme de son invention, quand même très proche d’un vélo. Les histoires qu’il nous propose ici sont assez originales mais (donc) construites sur un canevas très classique. La galerie de personnages est gratinée, riche, étonnante. La morale est gentillette et bien pensante : Grosso modo « faites l’amour, pas la guerre » (version soft). Au dessin : Dany. Il travaille ici dans un style humoristique garanti d’époque. Gros nez, couleurs vives, expressions marquées. Il présentait déjà cette faculté à dessiner de très jolis personnages féminins et se plaisait alors à enrichir ses planches de multiples détails qui, dans un pays tel que Rêverose, ne pouvaient qu’être abracadabrants. Une bien belle équipe donc au service d’histoires farfelues servies sous une forme conventionnelle. Ce n’est certainement pas un chef d’œuvre mais, à l’heure actuelle, j’aime relire ces histoires dont, c’est vrai, les scénarios se ressemblent finalement assez fort de par leur construction. Restent des idées plutôt poétiques comme l’oiseau de-ci de-là, le tramway et son parcours délirant ou les K.O. de Kid, et le style bavard de Greg dont le vocabulaire varié et les expressions imagées m’ont toujours bien plu. En tout état de cause, à essayer avant d’acheter, car ceci ne peut pas plaire à tout le monde, et en exaspèrera certains. Raison pour laquelle je ne conseille pas l'achat. Mais, je l’avoue (pour ceux qui auraient zappé le début), j’ai un faible pour cette série.

24/02/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

3.5 Une série très poétique qui nous emmène dans un monde magique rempli de poètes, d'animaux étrangers et d'ambiances féeriques. À chaque lecture d'un tome, j'ai le goût de vivre dans ce monde inventé par le génial Greg et mis en image par le talentueux Dany. Je conseillerais l'achat des premiers tomes car je trouve que les derniers ne sont pas très bons. De plus, il y a une certaine répétition par moment. Par exemple, Le Château des 4 lunes et L'Oiseau de par-ci par-là possèdent tous les deux une intrigue qui se ressemble beaucoup.

29/03/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Tels Alice au Pays des Merveilles, Maître Pertinent et son clerc de notaire -Olivier Rameau- basculent "de l'autre côté du miroir". La série débute dans l'hebdo Tintin n° 42, 23ème année, du 15 Octobre 1968. Aux commandes ?... Greg et Dany. Fameux duo !... Le pays de Rêverose, sa capitale Hallucinaville et des champs de sucettes qui s'étendent à perte de vue... J'ai directement apprécié cet univers parallèle où règne l'anormalité la plus totale. Un univers ou toute méchanceté est bannie, où cette idyllique contrée est peuplée d'habitants serviables ; dont la belle Colombe Tiredaile (pour moi, un des plus jolis noms de la BD francophone) qui tombera amoureuse d'Olivier. Les auteurs vont également "bonifier" la série d'autres personnages attachants : le lion Majestor, l'épouvantail Pazunbrin, etc... Une série qui est un magnifique hommage à l'oeuvre de Lewis Caroll, au "Magicien d'Oz" ; une série qui a -au début- bouleversé certaines conventions, a versé dans l'onirisme le plus débridé. Une très belle aventure pour Olivier et Colombe, un des couples les plus solides de la BD. Ma cote : 3,5/5

13/12/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
L'avatar du posteur JAMES RED

Bon, ce n'est pas ma BD de Greg préférée, mais l'univers d'Olivier Rameau qui oscille entre le magicien d'Oz et Alice in wonderland est assez original. J'étais d'ailleurs un grand fan dans mon enfance. Tout n'est pas à acheter, mais vous pouvez très bien lire quelques très bons albums comme La caravelle de n'importe où, la Bulle de si c'était vrai ou le grand voyage en Absurdie.

24/02/2006 (modifier)