Les derniers avis (9354 avis)

Par iannick
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Ciel au-dessus du Louvre
Le Ciel au-dessus du Louvre

Cette bd ? Je l’ai lit-té-ra-le-ment dévorée ! A ce jour, « Le Ciel au-dessus du Louvre » est incontestablement mon album préféré de la collection « Musée du Louvre » de chez Futuropolis ! « Le Ciel au-dessus du Louvre » est une bd à part par rapport aux autres albums de cette collection car c’est la première fois qu’un auteur nous propose une histoire où le musée du Louvre ne sert que de décors. En effet, dans cette bd, l’accent est mis sur l’avènement d’un tableau réalisé par David à partir d’une commande de Robespierre. Ça se passe sous la première république, Le Louvre, ancienne demeure des rois de France, est devenu désormais un musée populaire où le peuple pourra admirer les œuvres « révolutionnaires ». Le Louvre est aussi un endroit où les peintres et autres artistes « révolutionnaires » peuvent se côtoyer et y créer sur place leurs réalisations. Bref, le lecteur suivra donc les péripéties de David pour a pour mission de dessiner « l’Être Suprême », cette représentation devra être le symbole de la pureté et de l’idéal républicain. Je ne sais pas si les autres lecteurs ont eu la même (mauvaise) sensation que moi : celle de voir qu’au XVIIIème siècle, l’idée de la race supérieure existait déjà (et même au-deçà puisque les spartes de l’Antiquité grecque se vantaient d’être un peuple supérieur) … Cette lecture m’a passionné de bout en bout malgré le fait que la révolution française ne m’a jamais intéressé jusqu’à maintenant ! Le bédéphile suivra les coups tordus des principaux acteurs de la vie politique de cette époque (je pense notamment à Robespierre et Danton). Sur ce dernier point, ce one-shot est très riche en renseignements sur cette période trouble de l’histoire de France, ce qui ne veut pas dire que l’album manque d’humour (noir) à l’image de la fameuse réplique de Danton : « Dommage que Dieu n'ait pas une tête ! On sait bien ce qu'on en ferait ! » Dans « Le Ciel au-dessus du Louvre », j’ai apprécié la narration (très) dynamique de Jean-Claude Carrière. J’y ai adoré le trait d’Yslaire et sa grande variété de styles (il passe allégrement d’un dessin abouti au crayonné). Vraiment, j’adore le traitement graphique du « Ciel au-dessus du Louvre » ! J’ai vraiment été emballé par cet album que je considère comme le meilleur de la collection « Musée du Louvre » à ce jour. J’ai tout aimé dans cette bd : le graphisme d’Yslaire, sa situation historique, son originalité, sa narration dynamique… Bref, « Le Ciel au-dessus du Louvre » est mon gros coup de cœur du moment !

30/11/2009 (modifier)
Par Polette
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Vengeance du Comte Skarbek
La Vengeance du Comte Skarbek

"La vengeance du Comte Skarbek", voilà une excellente surprise. Je viens de lire cette BD, sans avoir lu aucun avis ou résumé, sur les conseils de quelqu'un qui me connait très bien. On trouve tout dans cette BD : intrigue, aventure, amour, passion, justice, art, trahison... On ne s'ennuie pas une seconde ! J'ai vraiment adoré me faire promener de Paris jusque sur un bateau de pirates, et d'aller de rebondissement en rebondissement, jusqu'au dénouement pour le moins étonnant. Le dessin est vraiment magnifique, beau comme une peinture de Louis Paulus ! Il colle parfaitement au récit. Et que dire des couleurs... Les visages des couvertures sont criants de vérité, plus vrais que nature. Une BD que je relirai sans aucun doute avec beaucoup de plaisir. L'intégrale sort dans quelques jours : voilà une belle idée de cadeau pour Noël !

30/11/2009 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Ligue des Gentlemen Extraordinaires
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires

Alan Moore m'a ouvert les yeux avec V pour Vendetta, il m'a ému avec Watchmen et à présent il me divertit avec La Ligue... Reprendre des personnages de la littérature fantastique du XiXème siècle aussi divers et variés que l'homme invisible, Dr Jekyll et son double maléfique Mr Hyde, Mina Harker sorti des écrits de Bram Stoker, le capitaine Nemo ainsi que son Nautilus et l'homme de terrain Allan Quatermain pour mieux les détourner et les envoyer via une haute équipe improbable de guilde secrète au service de sa Majesté d'Angleterre. Sauf que là on a affaire à une véritable équipe de bras cassés : Jekyll est un timide docteur se métamorphosant sur la peur et la colère en monstre de 4 mètres psychopathe et incontrôlable, le capitaine Nemo est un hindou qui travaille par contraintes pour l'empire britannique en mettant à disposition son fantastique submersible, Quattermain est un vieil aventurier déchu par son addiction à la cocaïne et l'homme invisible un profiteur vulgaire et violeur alors que Mina Harker tente d'imposer une cohésion malgré sa condition de femme cachant un lourd passé... Tout ce beau monde se met au service d'une Angleterre victorienne dans un univers Steampunk des plus réussis où humour, action et références sexuelles se côtoient à travers des dialogues soutenus des plus croustillants. Les dessins me rebutant lors de l'effeuillage sont là finalement pour desservir des tableaux d'une grande richesse par leur découpage, les personnages ne sont que des ombres étirées donnant un air à la fois réaliste et comics à l'ensemble. Il n'y a véritablement au premier abord aucune profondeur à tout ce patchwork pop culturel et pourtant si le tout se lit facilement, j'ai eu enfin l'impression de tenir entre mes mains un serial d'une grande richesse me rappelant un Blake & Mortimer perdu dans un monde fantastique et déviant pour adultes... A savoir que cette série me semble avoir inspiré pas mal d'autres "petits" comme La Brigade Chimérique, nouvelle série prometteuse prenant son essor ou la série des 7 de David Chauvel mais le tout ne se prenant pas au sérieux tout en ménageant les qualités d'un "page turner" pour reprendre cette expression des plus prometteurs... Indispensable, barré, imaginatif et fou, cette Ligue mérite amplement de figurer dans toute bonne collection que l'on apprécie les autres travaux de Moore ou non.

30/11/2009 (modifier)
Par Chalybs
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Maus
Maus

J'ai toujours un peu peur lorsque j'ouvre une BD qui est tellement encensée sur tous les sites que j'ai pu consulter. Pourtant, je me suis bien senti obligé de la prendre quand je l'ai vu dans les rayonnages de la bibliothèque municipale… Avec une telle réputation, je me devais de la lire. Simplement. Pour les pressés, lisez juste les 2 derniers paragraphes... Premier constat, le dessin. Wow ! Difficile uniquement en ouvrant la BD d'apprécier le style graphique…Le trait fait gras, confus, touffu, imprécis. Mon premier regard est vraiment négatif. Et surprise, après seulement une page ou deux de lectures, on oublie tout cela. Les petites cases qui nous semblaient trop chargées deviennent parfaitement lisibles, le trait imprécis devient étonnamment vivant, les petites souris étonnamment expressives. L'auteur avec un trait personnel et relativement candide parvient à nous transmettre toutes les émotions de ses petits êtres. Et puis, l'idée est très bonne, très visuelle de transformer les juifs en souris chasser par les chats nazis. Pour un auteur qui n'est pas un dessinateur exceptionnel, cela lui permet, par exemple d'avoir l'idée très simple d'utiliser des masques lorsqu'il désire nous faire comprendre que les personnages essaient de se faire passer pour d'autres. Donc, première bonne surprise, le dessin sans être rebutant comme on peut en avoir l'impression, se fait vite oublier. Ce n'est pas non plus la grande classe, mais c'est sobre et efficace. C'est surement ce qu'il fallait pour cette BD. De la sobriété. Parce que vouloir trop en faire pour raconter cette histoire aurait eu un aspect factice qui aurait fait perdre en crédibilité. Alors, l'histoire, c'est de l'Histoire. Sûrement, cela est-il intéressant. Sûrement, la simplicité avec laquelle le texte est posé est-elle intéressante. Présentée en 2 tomes, j'ai trouvé l'histoire déséquilibrée entre les 2 tomes. Je m'étais dis que je réussirais à faire un avis concis, mais non, finalement, cette série appelle à plus d'explications... Je n'ai pas réussi à apprécier ce premier tome à la même valeur que la majorité des lecteurs m'ayant précédé. Certes, le scénario est clair, certes le mélange entre passé et présent est-il parfaitement mené et contribue à nous faire comprendre non seulement les horreurs que la guerre à pu faire subir aux gens, mais aussi l'impact que cela peut avoir sur eux à long terme. De toute évidence, l'auteur ne fait dans cette BD que raconter la vérité nue, telle qu'il l'a vécu et telle qu'on la lui a racontée. Pourtant, de manière quelque peu contradictoire, cela m'a gêné d'avoir un juif avec tous les défauts caricaturaux dont on peut les affubler dans les plus mauvaises plaisanteries. Parce que cet album est tout sauf une plaisanterie. Plutôt une plaie béante avec toute la souffrance que l'on peut en retirer. Extrêmement humaine elle en est presque déconcertante. Le détachement avec lequel tout cela nous est conté est surprenant. De comprendre, d'imaginer la perte d'un proche, d'un ami, d'un enfant, d'un fils…De lire ou relire comment les nazis habilement ont réussi à faire qu'aucun juif ne se rebelle en augmentant la pression lentement, on rajoutant des contraintes progressivement et en les affaiblissant suffisamment de jour en jour afin de casser toute résistance… Pour le 2ème tome, tout s'arrange. L'introduction très introspective, légèrement psychologique sur les conséquences d'une telle vie de souffrance endurée dans la guerre est abordée de manière très humaine, très simple, sans grande volonté de message moralisateur et cela est d'autant plus pertinent. Chacun comprendra le message et se l'appropriera surement d'autant plus. Je pense d'ailleurs que la grande force de cette heure est qu'elle ne se veut pas scolaire. Nous en avons tous assez des manuels d'histoire, des grands discours pompeux et rasoirs des fascicules scolaires sur lesquels on réussissait à s'endormir même en classe (je ne parle pas que pour moi rassurez moi !?!?). En restant très simple dans son approche, en restant a priori très terre à terre, en restant apparemment objectif et parfois même un peu froid et sans cœur, l'auteur prend un nouveau chemin afin d'aborder un sujet mille fois ressassé. Et ça marche. Autant le premier tome, très bon n'avait pas su me happer, autant ce second tome place la barre vraiment haut dans la description de l'horreur. Peut-être est-ce aussi parce que la vie du héros n'a pas été celle que l'on a l'habitude d'entendre ? Le héros finalement dans son malheur a eu de la chance. Il a toujours su tirer son épingle du jeu. On se pique au jeu de savoir si oui ou non sa dernière magouille va fonctionner. C'est un peu le super héros du pauvre. Mais tellement attendrissant que l'on ne peut que s'y accrocher. Maus, une ode à l'amour sortie tout droit du pire des cauchemars. Maus, l'espoir dans le destin le plus noir. Un livre incroyablement réussi qui nous change des visions et des approches classiques du sujet. Une qualité et une classe incroyable débordant de simplicité et d'humanisme. A mettre entre toutes les mains, surtout celles des plus réticents aux cours d'histoire et à l'Histoire. Comme moi en fait. Je suis le cobaye parfait pour valider ma théorie ! Pour ceux qui veulent faire connaitre cette guerre aux jeunes, surement est-ce une bonne approche par cette BD. Très naturelle, très simple dans son expression, elle ne se veut pas moralisatrice, elle ne se veut pas hautaine, elle ne se veut pas littéraire. Juste l'expression d'une vie dans sa simplicité et difficulté.

29/11/2009 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Space Girl
Space Girl

Difficile de résumer cette bd... Le format est assez surprenant, une seule case par page. Toutefois ce format particulier donne aux dessins et au déroulement de l'histoire beaucoup de dynamisme, et le dessin étant particulièrement bon le tout se révèle très agréable à lire. On peut malgré tout reprocher à l'histoire d'être assez peu originale, de même que les designs qui semblent tirer leur inspiration de certains mangas futuristes. Quoiqu'il en soit, cette bd est clairement intéressante et chaque case est vraiment travaillée, ce qui contraste avec la majorité des bd actuelles. Bref, un ovni à lire et à acheter si vous accrochez au style.

29/11/2009 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pain d'Alouette
Pain d'Alouette

Voila pas mal de temps que je suis et que j'apprécie l'oeuvre de Lax, sans jamais lui accorder la note de l'excellence. C'est chose faite! J'avais peur, en attendant la suite de L'Aigle sans orteils, que Lax nous sorte une rallonge, où finalement on apprendrait que la fin de l'aigle n'était pas ce qu'on croyait, etc... A la Van Hamme, quoi ! Hé bien non ! Même s'il est préférable de lire l'aventure d'Amédée Fario, cette suite, qui nous décrit une autre course légendaire, le Paris-Roubaix, et un autre univers, le nord industriel et minier, se suffit à elle même. Avec quel talent Lax nous décrit le quotidien des "gueules noires" ! Et la course, dont l'engouement populaire est un pied de nez aux "patrons exploiteurs". En parallèle, nous suivons les déboires de Camille Peyroulet, l'ami d'Amédée, tentant de récupérer une fillette dans un orphelinat sordide, dans une France d'après guerre qui a du mal à panser ses blessures. Et les dessins : un plaisir pour les yeux, des expressions travaillées, le souci du détail, des couleurs chaleureuses. Lax est ici au sommet de son art. Vivement la suite.

28/11/2009 (modifier)
Par Tomeke
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blast
Blast

Que de mystère autour de ce Blast ! J’aurais sans doute dû me tourner vers une autre série pour un premier contact avec Larcenet… Je ne le regrette pourtant pas ; j’aime les œuvres réalistes et noires. J’ai découvert dans cet opus comment l’auteur, grâce à la narration et à l’ambiance graphique de l’album, arrive à faire ressentir au lecteur toute son impuissance face à cette dramatique auto-destruction sociale, psychologique et physique. L’immersion est pour le moins réussie… Ce qui me laisse plus perplexe, c’est justement le mystère qui plane autour du récit. Finalement, même au terme de cet épais premier volume, le lecteur n’en sait pas plus sur l’intrigue principale. Si la série est annoncée en cinq tomes, je me demande bien vers quoi va nous emmener l’auteur ? Au final, il me semble très difficile de juger cet album, tant des zones d’ombre demeurent à la fin du premier tome. Néanmoins, la narration, la mise en page et l’ambiance graphique du récit me semblent d’ores et déjà très réussis. J’attends impatiemment la suite et espère m’enfoncer encore un peu plus dans ce drame…

28/11/2009 (modifier)
Par popi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Astonishing X-Men
Astonishing X-Men

Après lecture du premier arc. C'est après avoir lu beaucoup de bien sur cette série sur différents sites que j'ai décidé de tenter ma chance, étant moi-même très intéressé par le concept X-Men. Je précise que c'est pour le moment la seule histoire complète X-Men que j'ai pu lire. Etant donné la relative complexité des parutions et le nombre impressionnant de séries X-Men 'truc' qu'on peut voir en magasin, sachant que la plupart sont réputées comme juste 'potables', il y a de quoi vous refroidir... Bref, cet Astonishing X-Men vaut le coup, bien m'en a pris de tenter l'expérience. Les dessins sont très agréables, et l'histoire (complète) de Whedon est captivante du début à la fin. L'équipe de X-Men est réduite mais tous les principaux sont là (excepté Tornade qui n'apparait pas beaucoup) et des personnages comme Scott Summers ou Kitty sont développés suffisamment pour qu'on s'y attache rapidement. Si vous avez toujours eu envie de découvrir cet univers mais n'avez jamais osé franchir le pas de peur de ne rien comprendre, cet épisode se révèle une très bonne introduction qui vous donnera envie d'en savoir plus sur les épisodes antérieurs à la série Astonishing.

28/11/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Halloween Blues
Halloween Blues

après la lecture de la série complète en 7 tomes Des enquêtes policières indépendantes, extrêmement bien construites, un tout petit fil rouge, pour relier le tout des femmes éperdues, superbement belles demandant de l’aide à notre policier si intéressant et voila la série est lancée ! Tout est dit. Une ambiance particulière s’en dégage, très envoûtante... Quel dommage que ses couvertures ne révèle pas entièrement l’esprit de la série, je dirais même qu’elles ne sont franchement pas alléchantes ! Contrairement à ce que l’on peut penser à première vue, ces histoires tiennent vraiment plus du policier que du fantastique, et ceci malgré toutes les petites touche disséminées, çà et là comme par exemple la femme du héros le " hante ", tel un fantôme Car dès qu'il est chez lui ou à proximité de son domicile, le voila confronté en permanence au fantôme de sa femme assassinée : Elle est jalouse, amoureuse, s’amuse volontairement à choquer sont mari bref en lui en fait voir de toutes les couleurs. Cela ne nuit absolument pas au scénario, bien au contraire, bien qu’il faille accepter qu’il parle à sa femme défunte, mais on en a vu d'autres... Les plus cartésiens, ou sceptiques, des lecteurs pourront naturellement déduire ou imaginer que son inconscient, ou sa conscience le travaille puisqu'il n'a pas de souvenirs exacts des circonstances de la mort de son épouse. Les scénarios se ressemblent, quelques petites choses ressurgissent, mais le tout est tellement bien fait qu’on ne peut que prendre qu’un grand plaisir à la lecture de cette série. Quand le filon est bon aucune raison de s’arrêter de creusé tant que l’on trouve des pépites grosses comme ses albums. Excepté le tome 6 superflu. 1er tome : Présentation de notre héros, première base du fil rouge, et première question posée : a-t’il tuer sa femme ? Il a été jugé non coupable, mais lui n’a aucun souvenir de ce qui c’est passé, l'ombre d'un doute l'assaille donc parfois... S’en suit, " Une belle jeune fille éplorée " mariée à un de ses anciens amis, qui demande l’aide à notre policier de choc et d ‘esprit. Une enquête en déroule, sur un petit village ou une jeunes fille en fleur à apparemment la faculté de dire l’avenir, de voir des événements qui permettraient de sauvez la vie des personnes menacées du pire. Sur cette base fantastique, vient se greffer une histoire policière des plus classique, bien menée, intéressante. Les questions fusent : coup monté ? Véritable don ? Avec, cerise sur le gâteau une vallée désertée par ses habitant à cause de la prédiction de cette devineresse. 2eme tome : On commence par assister aux retrouvailles surprenantes du policier et sa dulcinée, fantomatique... Ensuite on aperçoit une femme comateuse, pas dangereuse pour un sou, ayant pour habitation un asile de fous. Cette femme s’enfuit à la lecture d’un titre de journal pendant son déplacement chez le dentiste. Evidemment notre bon samaritain va croiser la route de " belle jeune fille éplorée ". Que se passe-t-il ? Et bien cette femme, qui a perdu toute sa famille dans un supposé accident de voiture, voit l'annonce prochaine d'une vente concernant une lettre dotée d’une grande valeur pécuniaire, qui appartenait à sa famille. Le déclic a lieu : complètement sortie de sa torpeur, elle veut savoir la vérité, sont-ils toujours vivants ? Que s’est-il réellement passé ? Notre chevalier blanc prend la femme sous son aile et finit par démêler le fin mot de l’histoire. Scénario d’une grande intelligence malgré une fin trop rapide sur fond de confession, seule déception à cet épisode. 3me tome : " Une belle jeune fille éplorée " demande à notre policier de remonter la piste de sa famille : aurait-elle une sœur cachée ? Et cette sœur cachée est-elle saine de corps et d’esprit ? Une histoire simple mais terriblement efficace ou les éléments gracieusement donnés par le scénariste donnent bien à réfléchir si on veut s’en donner la peine. 4eme tome : Une intrigue plus poussée, classique de ces années 50, mais rudement bien menée : " Une belle jeune fille éplorée " rencontre par hasard notre chevalier servant. Selon ses dires, un homme sera exécuté pour un crime qu’il n’a pas commis. Comme à son habitude le scénariste "Mytic" nous sert sur un plateau plusieurs éléments du récit, nous seuls serons dans la confidence pour essayer de démêler le vrai du faux. Un orage, un arbre qui tombe, un jeune homme éperdument amoureux d’une jeune femme enceinte qui n’a pas la chance d’appartenir à la haute société, tels sont les quelques ingrédients donnés, un surcroit d'éléments sur la piste qu’essaye de remonter notre policier. Avec une base aussi simple on s’attend à un scénario de bon aloi, classique et bien mené, et on a raison d'y croire, mais ce scénario regorge, en plus, de bonnes idées. L'idée de départ, si simple, se complique singulièrement et tous les éléments qui nous sont donnés suffisent à peine à comprendre ce qui s’est réellement passé, mais une lecture attentive permet de comprendre le fin mot de l’histoire, on ne peut qu’être soufflé et fasciné par ce si bon scénario. 5eme tome : Légèrement trop conventionnel à mon goût, il se révèle pourtant une fois de plus mené de mains de maître… Une demande de rançon envoyée par courrier, une enfant à sauver, et un cerveau machiavélique caché derrière tout cela. Même si pour cette fois le scénario se déroule de manière plus classique, c’est à dire, commissariat, investigation avec mise à disposition des forces de l’ordre, le tout accompagné d’un enlèvement, cette histoire reste originale, un pari difficile à tenir pourtant : à la vue des clichés qui auraient pu gâcher la lecture, il en ressort un scénario bien ficelé. 6eme tome : Oula ! Mais que s’est-il passé ! Cet épisode est bourré de clichés prévisibles " téléphonés " au possible ! Grosse déception et une étoile en moins à accrocher à son palmarès pour la note finale, car sans ce tome pitoyable j’aurais qualifié cette série de culte. Nous retrouvons " une belle jeune fille éplorée " qui voit des statues prendre vie et s’acharner contre elle, elle va bien évidement aller voir notre beau brun ténébreux et là, tout tombe dans la caricature. La jeune fille est-elle folle ? Se joue-t-on d’elle ? Ses " fantômes-statues " existent-ils et les voit-elle réellement ? La comparaison est dure mais, on se croirait dans un épisode de Scoubidou, où les héros chercheraient à savoir s’il s’agit d’un vrai fantôme ou d’une supercherie ! Seule la fin sauve les meubles et, reste à la hauteur du reste tout en nous promettant que du bon pour le dernier chapitre… heureusement. 7eme tome : On revient de loin après le tome précédant qui était vraiment très mauvais. Donc, dans cet épisode, il y a toutes les réponses, et sans atteindre la qualité des 5 premiers tomes, nous avons là une fin plus que correcte, tout du moins, elle me satisfait, et c'est déjà très bien. nous avons donc en conclusion une série presque "Mytic"… Les scenarii sont diversifiés malgré quelques situations répétitives, le tout est réellement bien représenté et une certaine magie s’en dégage pour peu qu’on aime le genre et qu'on accroche. Les dessins ne sont pas en reste et accompagnent merveilleusement cette série. (16/20)

01/04/2009 (MAJ le 27/11/2009) (modifier)
Par alex
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Hérésiarques
Les Hérésiarques

Voici une série intéressante sur tous les points. L'univers exotique de ce monde tribal est exacerbé par le trait souple de Das Pastoras. Portela et Das Pastoras signent ici une oeuvre différente sans rentrer dans le compliqué, et ça peut déranger les puritains de voir émerger des styles inédits. Toute la force de l'oeuvre se retrouve ici, on se retrouve bercé par un panthéon de dieux dont l'univers côtoie celui des mortels d'une manière presque charnelle. L'extrême sensualité du dessin tout en beaux volumes, les dialogues presque familiers. Ici pas de casse-tête alambiqué pour intellectuels rigides, une bédé vraie qui sent l'air pure des montagnes. A lire absolument. Je suis fan.

27/11/2009 (MAJ le 27/11/2009) (modifier)