Les derniers avis (9352 avis)

Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Y'a plus d'saison
Y'a plus d'saison

J'aime l'univers de Fred et de tous les albums à histoires courtes que j'ai lu de lui, celui-ci est, pour le moment, mon préféré. J'ai dévoré l'histoire du début jusqu'à la fin. Hormis une ou deux histoires, c'est excellent. J'aime particulièrement la première qui se moque méchamment des cons et puis aussi 'Un cadeau de Noël' qui montre qu'on peut faire des choses très originales avec le format BD dès qu'on a un peu d'imagination.

07/12/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 2/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hammerfall
Hammerfall

Apres la lecture des 4 tomes très bon début, très mauvaise fin. L’histoire commence le plus sobrement du monde et semble déjà vu bon nombre de fois. Je résume en quelques mots : au temps des vikings un pauvre jeune homme innocent de toute chose se fait capturer pour être donné à une horde sauvage comme esclave. Lui aussi ne pense qu’a trois choses : s’échapper, délivrer sa tendre moitié, et venger son père injustement tuer. Comme thème c’est du basique de chez basique ! Mais là où ce sujet aurait pu facilement se casser la gueule au vu du sujet bien trop souvent traite, plusieurs choses aident cette série à sortir du lot : Tout d’abord l’originalité et la façon dont est traité le sujet, qui grâce à son coté historique apporte un souffle nouveau a ce récit sur le fond de la romance de base. Ensuite bien que classique cette histoire est rudement bien traitée, les personnages sont intéressants et bien développés. Bien sur moi je trouverai quand même à redire, le méchant de service par exemple, il l’est vraiment trop, méchant. Il n’y a pas de demi-mesure, je l’aurais souhaité un peu plus nuancé que son coté néfaste, brut de cale soit moins présent, ou que ses motivations soient plus légitimes. A ce récit historique et cette romance viennent se greffer folklore et croyances divers, bien géré également. Plusieurs mystères et étrangetés viennent nous surprendre en cours de lecture et ne font qu’enrichir la dite histoire qui paraissait si banale au début de la lecture. Par exemple, des personnages au don particulier ou des non humain et pour finir un coffre au trésor mystique et religieux… Evidement l’histoire n’avance pas très vite au vu de tous les faits nouveaux qui arrivent au fur et à mesures des tomes, mais cela fait son chemin quand même… Bref le tout est intéressant et captivant. L’avantage est qu’il est facile de dissembler le coté réellement historique du folklore local ou encore de l’imagination de l’auteur. après la lecture du dernier tome je me suis retrouvé très désappointé... L’histoire tourne mal. Les personnages sont un peu laissés pour compte, le coté historique oublié, les deus es maquina tombe au mal, bref, je suis sévère et change catégoriquement d’avis sur cette série. (9/20)

01/04/2009 (MAJ le 06/12/2009) (modifier)
Par scuineld
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Légende des nuées écarlates
La Légende des nuées écarlates

Je pense ne rien pouvoir ajouter de plus par rapport aux avis précédents, mais je me dois d'au moins les confirmer : cette série, réalisée par un seul homme, est vraiment de toute beauté. D'abord, d'un point de vue graphique. Les dessins sont nets, précis, détaillés, cohérents. Et ceci s'applique aux personnages et aux décors (qui ne sont pas en reste). Bref, impec! Et la mise en couleur, ah la mise en couleur. Magnifique! Et d'un point de vue scénario, cette série n'est pas en reste. Même si le tome 1 nous laisse un peu dans l'expectative, cela s'arrange avec le tome 2 et encore plus avec le tome 3. L'histoire est cohérente, claire et bien narrée. Bref, encore un plus pour cette série! Donc, je ne peux que mettre le maximum (surtout que j'aime bien les histoires de samouraïs qui sortent un peu de l'ordinaire). Vivement le dernier tome...

06/12/2009 (modifier)
Couverture de la série Lou !
Lou !

Suite à l'avis de Pasukare il y a quelques semaines, j'ai finalement craqué sur les 5 tomes qui composent la série. C'est mignon comme tout, joliment dessiné, magnifiquement mis en couleur et vraiment très drôle. Les préoccupations et aventures quotidiennes de notre petite Lou et de sa maman sont absolument tordantes et racontées avec un talent fou. Un titre que j'avais royalement ignoré jusque là, sans doute à cause des couvertures qui font très "livre pour fillettes", et qui mérite assurément le détour. Très peu de BD humoristiques françaises ont à mes yeux cette finesse et cette justesse dans les propos/expressions. Une œuvre tip top, qui rentre illico au panthéon de mes BD drôles à ne jamais jeter, juste à côté de Gaston et Calvin et Hobbes. Il va sans dire que je suivrai désormais avec très grande attention les prochaines parutions de son auteur, Julien Neel.

05/12/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Chat du kimono
Le Chat du kimono

Enfin, j'ai pu lire du Nancy Pena ! Ses albums ne sont pas très faciles à trouver et c'est vraiment dommage car elle semble bourrée de talent. Le Chat du kimono est un très beau conte mettant en vedette un chat. Enfin, pas vraiment car il n'est finalement qu'un spectateur et ce sont les humains autour de lui qui sont les vrais acteurs de ce récit. Les personnages sont attachants et on a droit à l'apparition de Sherlock Holmes et de son fidèle Watson ! J'adore la fin qui m'a mis les larmes aux yeux. J'aime lorsqu'un auteur est capable de faire passer des émotions aussi facilement. La seule chose que je n'ai pas beaucoup aimée, c'est le dessin que je trouve moyen. Ce n'est pas moche, mais ce n'est pas magnifique non plus.

04/12/2009 (modifier)
Couverture de la série Mon année
Mon année

Attention : chef-d’œuvre en puissance ! La première chose qui me vient à l’esprit, lorsque je songe à ce premier tome, c’est que, soit Morvan est concerné au premier chef par le problème du handicap mental en général, et de la trisomie en particulier, soit il s’est très bien documenté. Car, moi qui suis dans le milieu de par ma profession, j’ai pu juger de toute la pertinence de nombreuses séquences du récit (sinon toutes). J’ai particulièrement apprécié le personnage du père, qui ne peut se résoudre à accepter le handicap de sa fille. Un personnage ambigu dans ses sentiments, tellement réaliste et tellement humain. Il risque de déplaire à certains lecteurs (et surtout à certaines lectrices), mais, pour quelqu’un « du milieu », il est incroyablement convainquant. Deuxième grande qualité de ce récit : le trait de Taniguchi, et, plus particulièrement encore, sa colorisation. Je connaissais de l’artiste son style en noir et blanc très lisible, très précis, très net, mais aussi la qualité de ses regards, par lesquels il parvient à faire passer beaucoup d’émotion. Je retrouve ici toutes ces qualités (et aussi ce petit défaut qui rend ses visages masculins fort semblables), mais agrémentés d’une colorisation tout en finesse, que j’imagine issue d’une vieille boîte de crayons de couleur. Magnifique, tout simplement, et exhalant un tel parfum de douceur et de tendresse qu’il ne pouvait que magnifier ce genre de récit. Et lorsque le talent de l’un s’associe à celui de l’autre, cela donne ces petites cases presqu’anodines dans lesquelles les artistes parviennent à nous transmettre la manière dont Capucine « ressent » ses proches. Il est de bon ton, à notre époque, de dire que les personnes handicapées mentales sont plus fines dans la manière de ressentir les émotions de leurs proches. Je crois surtout que, handicapés par leurs facultés cognitives déficientes, ces personnes se fient beaucoup plus à leurs propres émotions et à leur capacité à l’empathie (une capacité qui, elle, n’est pas déficiente chez elles) pour se gorger des émotions environnantes, telles des éponges. Cet état est très bien traduit, graphiquement, dans les premières séquences, et confirme mon sentiment quant à la qualité de la documentation utilisée par Morvan. Autre force du récit : le fait que si Capucine est le personnage central du récit, elle n’en est pas le moteur, mais bien le « démarreur ». Le scénario est très riche et s’attarde avec intelligence sur beaucoup d’aspects de la vie quotidienne de la personne handicapée et de son environnement. Et le petit plus en plus provient du grain de la couverture et du papier, qui rend encore plus physique, plus tactile, … plus touchant le récit. Je sais déjà que je ne prêterai pas cet album à certain(e)s de mes ami(e)s, car je suis sûr, dans le cas contraire, de ne jamais le récupérer. Mais je ne peux que conseiller l’achat … sauf si vous êtes allergiques à ce genre de récit réaliste jouant sur la corde sensible. Vivement la suite … (PS : si je ne mets pas « culte », c’est pour la seule et unique raison qu’il s’agit ici d’un premier tome. Il me paraît par conséquent précipité d’accorder la note maximale à un récit qui n’en est qu’à ses balbutiements).

03/12/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Réglisse et Théo
Réglisse et Théo

Je suis très difficile en termes d'humour. Mais j'aime bien les chiens et les chats, à condition qu'on ne les traite ni comme l'énième enfant de la famille ou qu'on gâtifie à outrance à leur encontre. Le dessinateur Chandre, adaptateur d'Agatha Christie et dessinateur du très beau Saint Kilda, amusé par le comportement de ses animaux familiers, a décidé d'en faire une série de strips humoristiques à sa sauce. A partir de situations toutes bêtes (Théo est un gros patapouf qui ne se bouge pas mais qui aime bien que Réglisse lui lèche le cul, Réglisse croque tout ce qu'elle trouve, quitte à rendre tripes et boyaux par la suite), il arrive non seulement à ne pas trop se répéter (caractéristique essentielle à mes yeux en termes d'humour), mais aussi et surtout à mettre des répliques ravageuses dans la bouche ou l'esprit des deux animaux. Je me suis bien marré, tout simplement. Un très bon 3,5/5 arrondi à 4 parce que c'est rare.

03/12/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Actuellement, « Alim le tanneur » est une de mes séries préférées dans le genre « fantasy ». Voici mes avis tome par tome : Avis sur le premier tome : Le secret des eaux Malgré une couverture que je trouve également peu attirante à cause de l’utilisation de couleurs sombres, n’hésitez pas à feuilleter « Alim le tanneur » ! Personnellement, j’ai été tout de suite séduit par la mise en couleurs au ton pastel. L’ambiance de cette bd m’est apparue chaude, comme une invitation au voyage à travers les pays orientaux dont les auteurs se sont inspirés pour les décors. Pour ma part, j’ai trouvé beaucoup de similitudes entre « Alim le tanneur » et « la quête de l’oiseau du temps » au niveau de la mise en place de l’histoire, de l’humour (le moine, l’inconnu…) et de certaines scènes dramatiques. Pour un premier album, Virginie Augustin a fait fort ! Les décors présentent une foule de détails impressionnants tout en restant lisibles. Les personnages sont attachants à l’image de la craquante petite fille et du sympathique moine naïf. Le bestiaire bien qu’il n’en y ait peu dans ce premier tome va, j’en suis sûr, se révéler très diversifié. Le scénario semble être, encore une fois (c’est la mode du moment !), précepte à une mise en cause de l’extrémisme religieux et du fanatisme de ses pratiquants. Personnellement, cela ne m’a pas rebuté car les situations comiques et le charisme des personnages sont légions et contribuent beaucoup à rendre plaisante la lecture de ce premier tome. « Alim le tanneur » est, pour moi, avec « Okko » la révélation Delcourt de l’année 2004, j’attends le deuxième tome avec impatience ! Note finale : 4/5 PS : Lors de la 3ème édition de ce tome, la couverture a été changée… Avis sur le deuxième tome : Le vent de l’exil Suite des aventures d’Alim après un premier tome (« le secret des eaux ») que je considère comme l’un des meilleurs albums « Delcourt » de l’année 2005, « Le vent de l’exil » m’a un peu déçu graphiquement. En fait, c’est la mise en couleurs que je trouve en deçà par rapport au « secret des eaux » surtout dans les séquences se passant dans la nef Iasoubine. En effet, les arrières plans me sont apparus trop flous. C’est gênant car le manque de contrastes sur ce fond verdâtre ne m’a pas permis d’apprécier pleinement les décors qui sont apparemment très détaillés. La faune ne m’a pas parue aussi variée et créative que je ne le pensais. A part la « silère », les autres animaux ressemblent beaucoup à ceux existant sur terre, mêmes les ânes sont présents dans cette BD se déroulant dans un monde imaginaire ! Sinon, j’aime beaucoup le trait tout en finesse de Virginie Augustin. Son découpage est toujours pertinent, la narration décondensée lui permet d’aérer la mise en page et c’est tant mieux ainsi ! Le scénario reprend, à mon avis, les évènements de l’époque romaine dans la période où les romains luttaient contre le christianisme. Ainsi, Alim, le « hors-caste », m’est apparu comme un messie malgré lui qui cherche à s’échapper aux adeptes de la religion de « Jésameth ». J’ai trouvé aussi certaines ressemblances entre certaines religions réelles qui incitent à lutter contre les « mécréants » et l’attitude des « jésamethiens » contre ceux qui refusent d’adhérer à leur croyance. Les scènes de tortures sont assez présentes dans cet album, en tout cas, bien davantage que dans « le secret des eaux » qui est une BD plus distrayante à lire. Cependant, l’humour est également visible dans « le vent de l’exil » surtout dans des scènes où Alim et sa fille Bul sont réunis. L’album comporte de nombreuses scènes d’action qui raviront les amateurs du genre. Après un premier tome que j’ai trouvé réussi, la suite des aventures d’Alim me donne envie d’attendre avec impatience le… prochain album ! Les personnages principaux sont très attachants et la mise en page aérée rend la lecture plaisante. Le scénario, derrière des séquences humoristiques et d’action réussies se situant dans un monde fantastique, est une critique des diverses croyances religieuses de notre société. « Le vent de l’exil » est finalement, à mon avis, un album d’aventure très réussi malgré un graphisme qui me semble légèrement en deçà du précédent album et la présence de scènes très sanglantes. Note finale : 3,5/5 Avis sur le troisième tome : La terre du prophète pâle Pour ce troisième tome de la série, je ne ferais pas de commentaire sur la trame de l'histoire afin d'éviter de vous transmettre des spoilers. Cependant, sachiez tout de même que le changement de lieu de ce récit et l'absence d'un personnage important rendent ce troisième album très intéressant ! De même, par rapport au précédent album, l'histoire contient moins de violences et nous emmène davantage à la réflexion. Dans ce tome, j'ai énormément apprécié la retenue et le comportement de Alim qui me semble plus mature. En plus, notre héros y rencontre des personnages hauts en couleurs qui me sont apparus très attachants. J'ai adoré aussi son traitement graphique dont les tons redeviennent chatoyants comme dans "Le secret des eaux". Sur ce dernier point, je pense que Virginie Augustin est plus à l'aise lorsqu'il s'agit d'illustrer des paysages de type méditerranéen que ceux de type montagneux. Au niveau de la narration, je tire mon chapeau aux auteurs car elle m'a semblé vraiment excellente ! Dans "La terre du prophète pâle", on y retrouve également des séquences très riches en émotions des tomes précédents. D'ailleurs, la scène du début de livre m'est apparue assez déchirante ! Avec ce troisième album, "Alim le Tanneur" rentre parmi mon panthéon des séries classées dans le genre aventure-fantastique au même titre que La Quête de l'Oiseau du Temps ! Le graphisme de Virginie Augustin est magnifique et le scénario de Wilfrid Lupano est carrément passionnant ! Les héros sont très attachants et les séquences pleines d'émotions y abondent ! Si le quatrième album de la série (ou du cycle) est de la même veine que les autres tomes, il y a des fortes chances que je réhausse ma note à "culte" ! Je croise donc les doigts pour que le dénouement soit aussi magnifique que La Quête de l'Oiseau du Temps (sous-entendu : aux auteurs, faites en sorte que la série ne se termine pas par un happy end classique à la hollywoodienne !) ! Note finale : 4,5/5 Avis sur le quatrième tome : Là où brulent les regards Le dénouement de cette série qui figure parmi mes préférées dans le genre « fantasy », je le redoutais depuis longtemps : peur qu’il me déçoive, me dégoute d’ « Alim le tanneur » dont les péripéties de ses personnages clés m’ont fasciné et ému jusqu’à maintenant. Bon, finalement, c’est une fin –à mon avis- magnifique que nous proposent les auteurs ! C’est un dénouement très logique, implacable et plein d’émotions que nous présentent Wilfrid Lupano et Virginie Augustin. C’est aussi une fin qui ne laissera pas indifférente les lecteurs car elle se termine par une réflexion sur les religions et ses effets sur les hommes. Cette pensée ne sera certainement pas au goût de nombreux bédéphiles. Moi-même, je ne suis pas totalement d’accord avec les auteurs mais je les chérie d’avoir au moins posé la problématique sur les religions, c’est un thème qui a été trop longtemps tabou et qui est actuellement au cœur de l’actualité. Pour le reste, ce tome présente un savant mixage entre les scènes d’actions, contemplatives et de réflexions : bref, le lecteur retrouvera face à un récit très vivant et très agréable à lire, on ne s’ennuie pas une seule seconde ! Graphiquement, le gros changement réside dans la venue de Dimitri Fogolin pour seconder Virginie Augustin à la mise en couleurs. Son travail est très correct et s’inscrit dans la continuité des tons des précédents tomes. Cependant, à de nombreuses reprises, la mise en couleurs efface l’encrage de Virginie Augustin, ce qui donne l’impression son coup de crayon est irrégulier : ça m’a intrigué plusieurs fois car je n’avais jamais remarqué ce défaut dans les trois premiers albums de la série ! En conclusion, « Alim le tanneur » est vraiment une superbe série de fantasy. J’y ai apprécié le coup de patte de Virginie Augustin, sa mise en couleurs aux tons très agréables à contempler, ses personnages attachants, son scénario qui nous propose une réflexion sur les effets néfastes du fatalisme religieux sur les hommes ainsi que son dénouement logique et cruel. Vraiment une belle série ce « Alim le tanneur » ! Note finale : 4/5 PS : Il semblerait que le scénariste soit actuellement à la recherche d’un nouveau dessinateur pour réaliser un deuxième cycle sur « Alim le tanneur », je lui souhaite bonne chance !

30/08/2005 (MAJ le 02/12/2009) (modifier)
Par iannick
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Ciel au-dessus du Louvre
Le Ciel au-dessus du Louvre

Cette bd ? Je l’ai lit-té-ra-le-ment dévorée ! A ce jour, « Le Ciel au-dessus du Louvre » est incontestablement mon album préféré de la collection « Musée du Louvre » de chez Futuropolis ! « Le Ciel au-dessus du Louvre » est une bd à part par rapport aux autres albums de cette collection car c’est la première fois qu’un auteur nous propose une histoire où le musée du Louvre ne sert que de décors. En effet, dans cette bd, l’accent est mis sur l’avènement d’un tableau réalisé par David à partir d’une commande de Robespierre. Ça se passe sous la première république, Le Louvre, ancienne demeure des rois de France, est devenu désormais un musée populaire où le peuple pourra admirer les œuvres « révolutionnaires ». Le Louvre est aussi un endroit où les peintres et autres artistes « révolutionnaires » peuvent se côtoyer et y créer sur place leurs réalisations. Bref, le lecteur suivra donc les péripéties de David pour a pour mission de dessiner « l’Être Suprême », cette représentation devra être le symbole de la pureté et de l’idéal républicain. Je ne sais pas si les autres lecteurs ont eu la même (mauvaise) sensation que moi : celle de voir qu’au XVIIIème siècle, l’idée de la race supérieure existait déjà (et même au-deçà puisque les spartes de l’Antiquité grecque se vantaient d’être un peuple supérieur) … Cette lecture m’a passionné de bout en bout malgré le fait que la révolution française ne m’a jamais intéressé jusqu’à maintenant ! Le bédéphile suivra les coups tordus des principaux acteurs de la vie politique de cette époque (je pense notamment à Robespierre et Danton). Sur ce dernier point, ce one-shot est très riche en renseignements sur cette période trouble de l’histoire de France, ce qui ne veut pas dire que l’album manque d’humour (noir) à l’image de la fameuse réplique de Danton : « Dommage que Dieu n'ait pas une tête ! On sait bien ce qu'on en ferait ! » Dans « Le Ciel au-dessus du Louvre », j’ai apprécié la narration (très) dynamique de Jean-Claude Carrière. J’y ai adoré le trait d’Yslaire et sa grande variété de styles (il passe allégrement d’un dessin abouti au crayonné). Vraiment, j’adore le traitement graphique du « Ciel au-dessus du Louvre » ! J’ai vraiment été emballé par cet album que je considère comme le meilleur de la collection « Musée du Louvre » à ce jour. J’ai tout aimé dans cette bd : le graphisme d’Yslaire, sa situation historique, son originalité, sa narration dynamique… Bref, « Le Ciel au-dessus du Louvre » est mon gros coup de cœur du moment !

30/11/2009 (modifier)
Par Polette
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Vengeance du Comte Skarbek
La Vengeance du Comte Skarbek

"La vengeance du Comte Skarbek", voilà une excellente surprise. Je viens de lire cette BD, sans avoir lu aucun avis ou résumé, sur les conseils de quelqu'un qui me connait très bien. On trouve tout dans cette BD : intrigue, aventure, amour, passion, justice, art, trahison... On ne s'ennuie pas une seconde ! J'ai vraiment adoré me faire promener de Paris jusque sur un bateau de pirates, et d'aller de rebondissement en rebondissement, jusqu'au dénouement pour le moins étonnant. Le dessin est vraiment magnifique, beau comme une peinture de Louis Paulus ! Il colle parfaitement au récit. Et que dire des couleurs... Les visages des couvertures sont criants de vérité, plus vrais que nature. Une BD que je relirai sans aucun doute avec beaucoup de plaisir. L'intégrale sort dans quelques jours : voilà une belle idée de cadeau pour Noël !

30/11/2009 (modifier)