On atteint les sommets de la BD en découvrant ce livre magnifique qui est la suite de L'Aigle sans orteils qui était déjà d'un très bon niveau.
Un excellent coup de crayon qui donne aux visages les expressions si vraies : sourires, tristesse, colère, hargne, etc. Des couleurs pleines de douceur et de poésie. Une histoire qui tient la route comme les cyclistes qui y sont décrits. Ce livre nous fait traverser par les routes du Nord et des Pyrénées lors des années 1910-1920, la grande guerre.
C'est pour ce genre d'ouvrage que l'on aime la BD, alors encore merci à Lax et on est impatient de la suite...
J'ai acheté le premier tome à sa sortie et n'ai complété la collection que récemment. Pour moi c'est une série intemporelle, que je pourrais lire et relire, un peu comme les Blake et Mortimer que l'on relit sans se lasser.
Certes elle est sans prétention, un peu naïve parfois, mais le graphisme reste plaisant et l'histoire suffisante pour distraire agréablement.
C’est une belle découverte !
Ce récit, pourtant lent et à l’action quasi-absente, m’a porté de bout en bout. Evidemment, c’est le final qui donne toute la dimension à cette histoire "hors du temps".
D’ordinaire, j’apprécie moyennement les bds qui laissent en suspend certaines questions qu’elles suscitent. Celle-ci est différente. Certes, on ne saura pas tout mais ces questions qu’on se pose ne sont pas fondamentales pour apprécier le récit. De plus, cela participe à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur ce "trait de craie". La fin est réellement surprenante et explique finalement pas mal de choses pour autant qu’on accepte de mettre de côté son esprit cartésien. C’est typiquement le genre de récit qui est à cheval entre l’onirisme et le réel sans jamais avoir la certitude de quel côté de la frontière on se trouve. C’est sans doute aussi cela qui en fait son attrait sans pouvoir l’expliquer rationnellement (un peu comme avec Pachyderme). Enfin, le dessin tout en couleurs pastel vaut le coup d'oeil !
A lire !
Voici une BD que je n'aurais jamais achetée si je n'avais pas lu les premières planches sur le net. Cet hommage certain au vieux Robin des Bois de Disney (cité en préface, d'ailleurs), dans le dessin, est des plus réussis et m'a donné une furieuse envie de découvrir les aventures de ce jeune lapin, vraisemblablement destiné à un grand avenir.
L'histoire navigue quelque part entre Lodoss avec ce petit coté Légende de la génération précédente de héros, le Seigneur des Anneaux pour la quête du Bien contre le Mal avec cette "communauté" de héros bien différents les uns des autres, et Robin des Bois pour la charte graphique et les personnages (comment de pas penser aux compagnons du célèbre voleur, au prince...).
L'histoire s'adresse à tous les publics, sans toutefois cibler les moins de 8-10 ans à cause d'une violence parfois bien présente. Le dessin mignon et enfantin et d'ailleurs un peu décalé par rapport à la noirceur de certains passages, ce qui n'est pas pour me déplaire.
À noter à certains moments un humour amusant qu'on ne voit pas venir et qui ne peut qu'arracher de gros sourires.
Non, vraiment, la narration est sans faille !
Concernant le dessin, il est d'une remarquable maîtrise, et vraiment très beau. La découpe des pages est de plus magnifiquement réalisée et colle admirablement bien avec le scénario.
Les couleurs ne sont pas en reste avec une colorisation "à l'ancienne" dans le rendu (bien que fait sous Photoshop. Ça change drôlement des couleurs vivaces, sans âme et trop communes que l'on voit trop fréquemment dans les BD récentes. On voit ici une volonté de changer et de montrer qu'un outil bien utilisé peu donner des choses visuellement saisissantes.
Je ne connaissais pas cet auteur et vais peut-être me pencher sur ces précédentes œuvres : il a un formidable talent de narration, et le dessin est largement au niveau. Bref : enchanté.
Note : 4/5, en espérant que la suite de l'histoire sera à la hauteur, et introduira un peu plus d'épique.
J'ai adoré cette série ! Très beau graphisme, scénario impeccable et des héroïnes attachantes. Bon, même si on peut se demander si de telles femmes ont pu exister à ces époques violentes, ça enrichit nettement l'histoire...
Une série indispensable à tous ceux et celles qui aiment le genre.
Etant un grand fan de la série de romans La légende de Drizzt, écrits par R.A. Salvatore, c'est un peu à reculons que j'ai fait l'acquisition des deux premiers volumes de l'adaptation en comic book.
J'ai été agréablement surpris. L'essentiel de l'histoire est là et rien ne manque pour pouvoir apprécier cette histoire épique.
L'essence de l'Outreterre a su être captée par Tim Seeley, et cela se ressent dans les couleurs utilisées. J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains.
Je souscris aux critiques précédentes.
Cette famille de gitans, c'est du concentré de bonne humeur, une excellente comédie d'aventure, fun décalée... Je suis en général client des scénarios de Lupano, mais là, il y a aussi le travail de Cauuet ! Et quel travail ! Il met en place au dessin un univers vivant et coloré, de la SF en technicolor.
J'adore !
Bel album que voici.
Beau mais pas inoubliable en ce qui me concerne. D'abord parce que je n'aime pas la boxe, et que les récits qui en traitent ont tendance à me lasser très vite, pour peu que je les ouvre. Pareil pour les films. Ce qui est intéressant en revanche, c'est lorsque les auteurs s'attachent plus à la vie privée, à l'histoire intime d'un champion... Parce qu'on oublie souvent que les plus grands ont parfois des vies très compliquées, malgré l'argent qui coule parfois à flots... C'est le cas ici, Ducoudray nous met dans les pas d'un champion obscur, exceptionnel par ses performances, mais tout simplement pas né au bon moment. En effet Siki est, dès son plus jeune âge, en butte au racisme ambiant des années d'entre deux guerres. Et malgré cela il va se battre, au propre comme au figuré, pour se faire une place. Et aussi utiliser son intelligence pour se faire cette place, ce qui n'est pas le cas de tous les boxeurs.
Le récit est assez prenant, raconté de façon linéaire, et le personnage de Siki est la plupart du temps empathique. Je dis bien la plupart du temps car je trouve que le récit ne rentre pas assez en détail dans sa vie privée. On ne voit que très peu sa femme, Lintje, qui disparaît vite au moment de sa déchéance. Quels sont ses rapports avec son (ses ?) enfant(s) ? Comment s'entraîne-t-il ? Comment rencontre-t-il ses entraîneurs, qui semblent apparaître comme par enchantement ? Il y a des petits "trous" dans l'histoire. Cela ne gêne pas trop la lecture, mais j'avoue que j'aurais aimé en savoir plus sur les à-côtés de cette histoire, même si la dimension "raciste" est bien rendue... Le travail de Ducoudray est toutefois très sérieux, et l'autobiographie supposée présente en annexes de l'album est assez intéressante.
Le boulot d'Eddy Vaccaro sur le dessin est de haute volée. Sérieux, expressif, dynamique, le trait convient tout à fait à une biographie de bon niveau. Rien à redire.
Au final, un petit 3,5/5 pour un ouvrage intéressant, mais qui aurait pu aller plus en profondeur sur les à-côtés.
Une bande dessinée qui évoque de façon très originale un thème peu courant dans les mangas : L'Égypte antique. On découvre à la lecture un personnage hors norme, un peu oublié par rapport à d'autres pharaons plus connus. Le dessin est très original, le récit rythmé, la narration fluide.
Un cahier à la fin de la bande dessinée nous en apprend un peu plus sur l'Égypte antique et sur Hatshepsout.
A lire absolument !
Magnifique fable du duo Moynot-Dieter !
Monsieur Khol illustre à merveille cette triste vérité sociale qui veut que l’on n’existe qu’au travers du regard de l’autre. Le scénario est d’une grande intelligence et d’une belle finesse. Je regrette juste que ce récit est relativement court, et que la progression dramatique est donc très rapide.
L’époque à laquelle se déroule le récit est bien choisie. Elle permet à Dieter de doter sa narration d’un style désuet et léger qui convient bien au thème. Elle permet aussi à Moynot de s’essayer dans un style graphique brut et coloré qui le rapproche de certains courants artistiques de cette fin XIXème, début XXème siècle. Certains passages m’ont fait penser au « déjeuner des Canotiers » de Renoir, même si la technique employée n’est pas du tout semblable. Une question d’état d’esprit et de lumière, je pense.
L’ensemble est beau, touchant, parfois drôle, sensible, agréable à lire, intelligent, et proposé dans un format original.
Franchement bien !
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Pain d'Alouette
On atteint les sommets de la BD en découvrant ce livre magnifique qui est la suite de L'Aigle sans orteils qui était déjà d'un très bon niveau. Un excellent coup de crayon qui donne aux visages les expressions si vraies : sourires, tristesse, colère, hargne, etc. Des couleurs pleines de douceur et de poésie. Une histoire qui tient la route comme les cyclistes qui y sont décrits. Ce livre nous fait traverser par les routes du Nord et des Pyrénées lors des années 1910-1920, la grande guerre. C'est pour ce genre d'ouvrage que l'on aime la BD, alors encore merci à Lax et on est impatient de la suite...
Le Cycle de Taï-Dor
J'ai acheté le premier tome à sa sortie et n'ai complété la collection que récemment. Pour moi c'est une série intemporelle, que je pourrais lire et relire, un peu comme les Blake et Mortimer que l'on relit sans se lasser. Certes elle est sans prétention, un peu naïve parfois, mais le graphisme reste plaisant et l'histoire suffisante pour distraire agréablement.
Trait de craie
C’est une belle découverte ! Ce récit, pourtant lent et à l’action quasi-absente, m’a porté de bout en bout. Evidemment, c’est le final qui donne toute la dimension à cette histoire "hors du temps". D’ordinaire, j’apprécie moyennement les bds qui laissent en suspend certaines questions qu’elles suscitent. Celle-ci est différente. Certes, on ne saura pas tout mais ces questions qu’on se pose ne sont pas fondamentales pour apprécier le récit. De plus, cela participe à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur ce "trait de craie". La fin est réellement surprenante et explique finalement pas mal de choses pour autant qu’on accepte de mettre de côté son esprit cartésien. C’est typiquement le genre de récit qui est à cheval entre l’onirisme et le réel sans jamais avoir la certitude de quel côté de la frontière on se trouve. C’est sans doute aussi cela qui en fait son attrait sans pouvoir l’expliquer rationnellement (un peu comme avec Pachyderme). Enfin, le dessin tout en couleurs pastel vaut le coup d'oeil ! A lire !
L'Épée d'Ardenois
Voici une BD que je n'aurais jamais achetée si je n'avais pas lu les premières planches sur le net. Cet hommage certain au vieux Robin des Bois de Disney (cité en préface, d'ailleurs), dans le dessin, est des plus réussis et m'a donné une furieuse envie de découvrir les aventures de ce jeune lapin, vraisemblablement destiné à un grand avenir. L'histoire navigue quelque part entre Lodoss avec ce petit coté Légende de la génération précédente de héros, le Seigneur des Anneaux pour la quête du Bien contre le Mal avec cette "communauté" de héros bien différents les uns des autres, et Robin des Bois pour la charte graphique et les personnages (comment de pas penser aux compagnons du célèbre voleur, au prince...). L'histoire s'adresse à tous les publics, sans toutefois cibler les moins de 8-10 ans à cause d'une violence parfois bien présente. Le dessin mignon et enfantin et d'ailleurs un peu décalé par rapport à la noirceur de certains passages, ce qui n'est pas pour me déplaire. À noter à certains moments un humour amusant qu'on ne voit pas venir et qui ne peut qu'arracher de gros sourires. Non, vraiment, la narration est sans faille ! Concernant le dessin, il est d'une remarquable maîtrise, et vraiment très beau. La découpe des pages est de plus magnifiquement réalisée et colle admirablement bien avec le scénario. Les couleurs ne sont pas en reste avec une colorisation "à l'ancienne" dans le rendu (bien que fait sous Photoshop. Ça change drôlement des couleurs vivaces, sans âme et trop communes que l'on voit trop fréquemment dans les BD récentes. On voit ici une volonté de changer et de montrer qu'un outil bien utilisé peu donner des choses visuellement saisissantes. Je ne connaissais pas cet auteur et vais peut-être me pencher sur ces précédentes œuvres : il a un formidable talent de narration, et le dessin est largement au niveau. Bref : enchanté. Note : 4/5, en espérant que la suite de l'histoire sera à la hauteur, et introduira un peu plus d'épique.
Mémoire de cendres
J'ai adoré cette série ! Très beau graphisme, scénario impeccable et des héroïnes attachantes. Bon, même si on peut se demander si de telles femmes ont pu exister à ces époques violentes, ça enrichit nettement l'histoire... Une série indispensable à tous ceux et celles qui aiment le genre.
Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt
Etant un grand fan de la série de romans La légende de Drizzt, écrits par R.A. Salvatore, c'est un peu à reculons que j'ai fait l'acquisition des deux premiers volumes de l'adaptation en comic book. J'ai été agréablement surpris. L'essentiel de l'histoire est là et rien ne manque pour pouvoir apprécier cette histoire épique. L'essence de l'Outreterre a su être captée par Tim Seeley, et cela se ressent dans les couleurs utilisées. J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains.
L'Honneur des Tzarom
Je souscris aux critiques précédentes. Cette famille de gitans, c'est du concentré de bonne humeur, une excellente comédie d'aventure, fun décalée... Je suis en général client des scénarios de Lupano, mais là, il y a aussi le travail de Cauuet ! Et quel travail ! Il met en place au dessin un univers vivant et coloré, de la SF en technicolor. J'adore !
Championzé - Une histoire de Battling Siki
Bel album que voici. Beau mais pas inoubliable en ce qui me concerne. D'abord parce que je n'aime pas la boxe, et que les récits qui en traitent ont tendance à me lasser très vite, pour peu que je les ouvre. Pareil pour les films. Ce qui est intéressant en revanche, c'est lorsque les auteurs s'attachent plus à la vie privée, à l'histoire intime d'un champion... Parce qu'on oublie souvent que les plus grands ont parfois des vies très compliquées, malgré l'argent qui coule parfois à flots... C'est le cas ici, Ducoudray nous met dans les pas d'un champion obscur, exceptionnel par ses performances, mais tout simplement pas né au bon moment. En effet Siki est, dès son plus jeune âge, en butte au racisme ambiant des années d'entre deux guerres. Et malgré cela il va se battre, au propre comme au figuré, pour se faire une place. Et aussi utiliser son intelligence pour se faire cette place, ce qui n'est pas le cas de tous les boxeurs. Le récit est assez prenant, raconté de façon linéaire, et le personnage de Siki est la plupart du temps empathique. Je dis bien la plupart du temps car je trouve que le récit ne rentre pas assez en détail dans sa vie privée. On ne voit que très peu sa femme, Lintje, qui disparaît vite au moment de sa déchéance. Quels sont ses rapports avec son (ses ?) enfant(s) ? Comment s'entraîne-t-il ? Comment rencontre-t-il ses entraîneurs, qui semblent apparaître comme par enchantement ? Il y a des petits "trous" dans l'histoire. Cela ne gêne pas trop la lecture, mais j'avoue que j'aurais aimé en savoir plus sur les à-côtés de cette histoire, même si la dimension "raciste" est bien rendue... Le travail de Ducoudray est toutefois très sérieux, et l'autobiographie supposée présente en annexes de l'album est assez intéressante. Le boulot d'Eddy Vaccaro sur le dessin est de haute volée. Sérieux, expressif, dynamique, le trait convient tout à fait à une biographie de bon niveau. Rien à redire. Au final, un petit 3,5/5 pour un ouvrage intéressant, mais qui aurait pu aller plus en profondeur sur les à-côtés.
Hatshepsout - Princesse d'Egypte
Une bande dessinée qui évoque de façon très originale un thème peu courant dans les mangas : L'Égypte antique. On découvre à la lecture un personnage hors norme, un peu oublié par rapport à d'autres pharaons plus connus. Le dessin est très original, le récit rythmé, la narration fluide. Un cahier à la fin de la bande dessinée nous en apprend un peu plus sur l'Égypte antique et sur Hatshepsout. A lire absolument !
Monsieur Khol
Magnifique fable du duo Moynot-Dieter ! Monsieur Khol illustre à merveille cette triste vérité sociale qui veut que l’on n’existe qu’au travers du regard de l’autre. Le scénario est d’une grande intelligence et d’une belle finesse. Je regrette juste que ce récit est relativement court, et que la progression dramatique est donc très rapide. L’époque à laquelle se déroule le récit est bien choisie. Elle permet à Dieter de doter sa narration d’un style désuet et léger qui convient bien au thème. Elle permet aussi à Moynot de s’essayer dans un style graphique brut et coloré qui le rapproche de certains courants artistiques de cette fin XIXème, début XXème siècle. Certains passages m’ont fait penser au « déjeuner des Canotiers » de Renoir, même si la technique employée n’est pas du tout semblable. Une question d’état d’esprit et de lumière, je pense. L’ensemble est beau, touchant, parfois drôle, sensible, agréable à lire, intelligent, et proposé dans un format original. Franchement bien !