Sans doute la plus belle BD de Loisel, en tout cas la plus poignante.
Le projet était ambitieux, le résultat est époustouflant
Chronologiquement, le peter de Loisel se place avant le peter pan du conte de Barrie ou de Walt Disney.
Un premier Tome très noir :
Peter habite dans les quartier pauvre de Londres, avec toute l'horreur du monde des adultes.
Père inconnu .. mère alcoolique. Ce monde est monstrueux et cruel : Alcool, sexe, humiliation.
Peter s'accroche à M Kundal, un vieil homme sympathique qui lui fait découvrir la lecture, les histoires. Et Peter s'évade déjà en s'en racontant ... des histoires.
A partir du second tome :
Un rêve qui commence ... On part au pays des songes. On découvre tous les personnages, le pays des enfants, on comprends comment chacun se construit : Peter, Crochet, le crocodile etc .. C'est une très belle aventure
Le dernier tome :
Ecrit plus de 10ans après je crois.
Il contraste énormément avec les précédents, il aurait pu être décliné en 2 ou 3 tomes de plus. C'est un concentré d'informations qui vous pètent à la gueule.
C'est très étrange une fin qui va a une telle vitesse. On est pris de cours et le fil et l'histoire se perd un peu. Il y a trop d'événements majeurs qui surviennent et pas des moindres.
Le personnage du capitaine est complètement évincé et je ne comprends toujours pas ce choix de la part de Loisel. A mon avis on ne pouvait pas régler toutes les facettes des personnages en un seul tome.
Je pense en fait que Loisel avait décidé d'en finir avec cette série cf : la fin avec la note de l'auteur.
Dans l'ensemble je ne suis pas déçu du tout par une fin aussi triste et violente, je n'en attendais pas moins.
On observe en fait un retour vers le premier album, un retour à la réalité, glauque et violente.
Loisel pousse même très loin les choses puisqu'il donne une piste sur le Peter adulte (et quelle piste !)
On suppose finalement que Peter deviendra un produit de ses souffrances, le passage à l'age adulte ne l'épargnera pas.
C'est album est très noir. Le rêve a été long, le réveil est extrêmement brutal.
La réalité est un cauchemar
Une BD forte.
Bah oui... culte forcément. Même si ca reste critiquable a certains égards.
Certains dialogues sont franchement fatigants, le langage de rue et sans doute la traduction sont à la longue un peu limites.
Ca manque aussi parfois de matière (dommage vu la longueur) ou d'une atmosphère plus typée (comme chez Matsumoto)
M'enfin, ca reste superbe, long, et accessible, et quelle démesure !
Ce que j'aime particulièrement dans le dessin d'Otomo : la mécanique, la puissance, les échelles ...
Culte aussi car, curieusement on ne décroche pas et pourtant c'est très long.
Alors là, je crie au génie! Encore une fois un auteur de comic strip nous montre à quel point ce genre est riche et permet une grande créativité narrative, malgré la taille restreinte des gags.
Calvin et Hobbes est tout d'abord absolument hilarant, les situations cocasses dans lesquelles se retrouve ce gamin sont toutes plus imaginatives les une que les autres ! On regrette cependant que l'auteur use toujours des mêmes ficelles scénaristiques, mais c'est tellement efficace!
Ensuite, quand on lit ces petits gags, on se rend compte que certains appellent à une réflexion, que cette série est vraiment intelligente et pose beaucoup de questions.
Le dessin est vraiment dans la lignée des comic strip : simple mais efficace !
En bref, pour ceux qui hésitent encore, courrez en lire un, c'est un vrai plaisir, et la traduction française est vraiment bonne !
Petite découverte avec cet album...
Découverte d'une jolie légende inuit, celle de Nerrivik, la fille d'un pêcheur qui refuse un à un tous les prétendants que son père lui présente, son coeur étant pris par un autre, plus pauvre. Mais elle finit par suivre un beau parleur, qui la rendra malheureuse. La morale, toute simple, est vraiment sympathique.
Découverte du style graphique d'Ana Rousse (qui opère vraisemblablement sous un pseudonyme), à la fois dépouillé, très recherché et parfois difficilement lisible. Un style qui rappelle cependant l'art inuit, et se retrouve donc pleinement justifié par l'histoire.
Découverte dans la narration, avec une histoire contée hors-texte par une chaman que l'on découvre en fin d'album, qui permet de faire le pont entre le mythe et la réalité, une réalité pas drôle du tout pour les rares Inuits vivant encore dans la région en 1953, épisode relaté également dans le présent volume.
L'album se veut un hommage discret à l'âme humaine représentée par cette petite ethnie dans ces régions ô combien inhospitalières, une ethnie qui a su se forger une fierté, des traditions, une histoire. Et c'est plutôt réussi, même si le graphisme un peu particulier ne sera pas accessible à tout le monde.
Un album à découvrir.
Après la lecture du premier tome.
Acheté dès sa sortie, il m'en aura fallu du temps pour m'y plonger.
Je voulais être en forme pour ce pavé de plus de 200 pages.
Je ne mets pas le 5/5 car il ne s'agit que d'un tome introductif mais le coup de cœur n'est pas volé.
J'ai dévoré les pages, le récit, les dessins, les dialogues, ...
Il m'est égal de savoir quelle tournure prendra la suite de la série, tant qu'elle conserve cette magie visuelle et narrative.
Larcenet est en forme et semble être arrivé à la maturité pour un projet hors norme.
Au dessin, il se lâche et offre une copie parfaite. Chaque case se déguste, avec un tel niveau, il n'est pas surprenant d'avoir quelques dessins en pleine page.
Le scénario peut paraitre déroutant, mais il me semble au contraire logique. Les pièces du puzzle s'assemblent naturellement.
C'est assurément une des BD de l'année 2009.
Son seul défaut est qu'il faudra s'armer de patience pour avoir toute la série.
CULTISSIME !
Gotlib, l'homme qui a inventé le Gag, le roi du crescendo que pour te faire rire un type ça peut prendre une double page !
Et que le mec à la fin il se tape le cul par terre et finit par en crever (de rire).
Préférence pour le tome 1 et puis aussi le Taume 2 qu'est pas mal poilant x)
En plus Gotlib dessine super bien les Hyènes donc bon ... 5/5 quoi ...
Mais quelle ambiance flippante :|
Rarement vu ça en BD.
Impressionnant je dois dire, c'est bien écrit, bien foutu, et les dessins sont superbes (et carrément bizarres...).
Cette BD reflète tout le malaise autour de ces adolescents qui changent de corps, la peur de la maladie, le sexe, la défonce etc...
La réussite c'est qu'on partage les malaises et les angoisses.
Je n'aime pas trop les choses qui "dérangent" de trop mais là vraiment, c'est réussi !
Un peu déçu par la fin quand même.
On attend une vraie conclusion, mais non... cela reste énigmatique.
Je m'attendais à un énième truc dépressif et j'ai le sentiment que ça va, en fait, bien au-delà.
Le dessin à énormément progressé ; en tout cas on sent une application particulière, et le rendu est fabuleux.
Le découpage, les pleines pages... Non vraiment c'est du grand Larcenet.
Il a gardé les angoisses chroniques (les siennes vraisemblablement) pour son personnage principal, et ca passe toujours aussi bien à travers le dessin. On retrouve donc les chocs brutaux du combat ordinaire, le rapport au père, etc.
Sauf que là le choc est plus puissant : Le BLAST c'est ce choc mental qui en un quart de seconde vous fait voir les choses autrement.
Pour moi ça correspond à un passage de cap : Le BLAST permet de sortir de la dépression et de prendre un nouveau chemin. On s'oriente vers un genre de quête d'absolu.
Je crois que ça correspond aussi à la démarche de l'auteur puisque cet ouvrage fait l'effet d'un grand projet, sans doute LE grand projet de Larcenet...
La subtilité c'est que quand on va vraiment au bout de la démarche, l'absolu change notre rapport à la morale, au monde, aux autres, à la folie...
On se demande donc jusqu'où il va nous emmener et quelles limites nous allons passer. Il semble que la limite morale soit la question de cette œuvre.
L'histoire nous dira si cet ouvrage est culte, il en a en tout cas la prétention.
Vivement la suite donc :|
Si vous aimez la belle BD aventure... c'est un must.
Dessins, mise en page, scénario superbe... du grand Franz
Ça fait partie des vieux classique qu'on est content de découvrir et pour lesquels on se dit :
"C'était mieux avant ... "
Je parle ici du dessin délicieusement PAS numérique.
Elle mérite plusieurs lectures pour en profiter pleinement je pense.
Une BD comme je les aime : déroutante !
C'est superbe.
Ça reste du Jodo au scénario : dur et dérangeant quand même, sale parfois.
... Et Bouq au dessin : dur et dérangeant... aussi.
Le cocktail fait mal donc, et on peut sans doute être allergique. Mais quel univers !
Une dictature des Œufs, des tsunamis réguliers, des révoltés anars, des religieux dangereux, bref que des tarés...
Et en marge de tout ça, un heureux doux dingue qui semble être le héros absurde, au-dessus de ce monde dégueux. Quelle poésie !
" Le poète est semblable au prince des nuées,
qui hante la tempête et se rit de l'archer "
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Peter Pan
Sans doute la plus belle BD de Loisel, en tout cas la plus poignante. Le projet était ambitieux, le résultat est époustouflant Chronologiquement, le peter de Loisel se place avant le peter pan du conte de Barrie ou de Walt Disney. Un premier Tome très noir : Peter habite dans les quartier pauvre de Londres, avec toute l'horreur du monde des adultes. Père inconnu .. mère alcoolique. Ce monde est monstrueux et cruel : Alcool, sexe, humiliation. Peter s'accroche à M Kundal, un vieil homme sympathique qui lui fait découvrir la lecture, les histoires. Et Peter s'évade déjà en s'en racontant ... des histoires. A partir du second tome : Un rêve qui commence ... On part au pays des songes. On découvre tous les personnages, le pays des enfants, on comprends comment chacun se construit : Peter, Crochet, le crocodile etc .. C'est une très belle aventure Le dernier tome : Ecrit plus de 10ans après je crois. Il contraste énormément avec les précédents, il aurait pu être décliné en 2 ou 3 tomes de plus. C'est un concentré d'informations qui vous pètent à la gueule. C'est très étrange une fin qui va a une telle vitesse. On est pris de cours et le fil et l'histoire se perd un peu. Il y a trop d'événements majeurs qui surviennent et pas des moindres. Le personnage du capitaine est complètement évincé et je ne comprends toujours pas ce choix de la part de Loisel. A mon avis on ne pouvait pas régler toutes les facettes des personnages en un seul tome. Je pense en fait que Loisel avait décidé d'en finir avec cette série cf : la fin avec la note de l'auteur. Dans l'ensemble je ne suis pas déçu du tout par une fin aussi triste et violente, je n'en attendais pas moins. On observe en fait un retour vers le premier album, un retour à la réalité, glauque et violente. Loisel pousse même très loin les choses puisqu'il donne une piste sur le Peter adulte (et quelle piste !) On suppose finalement que Peter deviendra un produit de ses souffrances, le passage à l'age adulte ne l'épargnera pas. C'est album est très noir. Le rêve a été long, le réveil est extrêmement brutal. La réalité est un cauchemar Une BD forte.
Akira
Bah oui... culte forcément. Même si ca reste critiquable a certains égards. Certains dialogues sont franchement fatigants, le langage de rue et sans doute la traduction sont à la longue un peu limites. Ca manque aussi parfois de matière (dommage vu la longueur) ou d'une atmosphère plus typée (comme chez Matsumoto) M'enfin, ca reste superbe, long, et accessible, et quelle démesure ! Ce que j'aime particulièrement dans le dessin d'Otomo : la mécanique, la puissance, les échelles ... Culte aussi car, curieusement on ne décroche pas et pourtant c'est très long.
Calvin et Hobbes
Alors là, je crie au génie! Encore une fois un auteur de comic strip nous montre à quel point ce genre est riche et permet une grande créativité narrative, malgré la taille restreinte des gags. Calvin et Hobbes est tout d'abord absolument hilarant, les situations cocasses dans lesquelles se retrouve ce gamin sont toutes plus imaginatives les une que les autres ! On regrette cependant que l'auteur use toujours des mêmes ficelles scénaristiques, mais c'est tellement efficace! Ensuite, quand on lit ces petits gags, on se rend compte que certains appellent à une réflexion, que cette série est vraiment intelligente et pose beaucoup de questions. Le dessin est vraiment dans la lignée des comic strip : simple mais efficace ! En bref, pour ceux qui hésitent encore, courrez en lire un, c'est un vrai plaisir, et la traduction française est vraiment bonne !
Nerrivik
Petite découverte avec cet album... Découverte d'une jolie légende inuit, celle de Nerrivik, la fille d'un pêcheur qui refuse un à un tous les prétendants que son père lui présente, son coeur étant pris par un autre, plus pauvre. Mais elle finit par suivre un beau parleur, qui la rendra malheureuse. La morale, toute simple, est vraiment sympathique. Découverte du style graphique d'Ana Rousse (qui opère vraisemblablement sous un pseudonyme), à la fois dépouillé, très recherché et parfois difficilement lisible. Un style qui rappelle cependant l'art inuit, et se retrouve donc pleinement justifié par l'histoire. Découverte dans la narration, avec une histoire contée hors-texte par une chaman que l'on découvre en fin d'album, qui permet de faire le pont entre le mythe et la réalité, une réalité pas drôle du tout pour les rares Inuits vivant encore dans la région en 1953, épisode relaté également dans le présent volume. L'album se veut un hommage discret à l'âme humaine représentée par cette petite ethnie dans ces régions ô combien inhospitalières, une ethnie qui a su se forger une fierté, des traditions, une histoire. Et c'est plutôt réussi, même si le graphisme un peu particulier ne sera pas accessible à tout le monde. Un album à découvrir.
Blast
Après la lecture du premier tome. Acheté dès sa sortie, il m'en aura fallu du temps pour m'y plonger. Je voulais être en forme pour ce pavé de plus de 200 pages. Je ne mets pas le 5/5 car il ne s'agit que d'un tome introductif mais le coup de cœur n'est pas volé. J'ai dévoré les pages, le récit, les dessins, les dialogues, ... Il m'est égal de savoir quelle tournure prendra la suite de la série, tant qu'elle conserve cette magie visuelle et narrative. Larcenet est en forme et semble être arrivé à la maturité pour un projet hors norme. Au dessin, il se lâche et offre une copie parfaite. Chaque case se déguste, avec un tel niveau, il n'est pas surprenant d'avoir quelques dessins en pleine page. Le scénario peut paraitre déroutant, mais il me semble au contraire logique. Les pièces du puzzle s'assemblent naturellement. C'est assurément une des BD de l'année 2009. Son seul défaut est qu'il faudra s'armer de patience pour avoir toute la série.
Rubrique-à-Brac
CULTISSIME ! Gotlib, l'homme qui a inventé le Gag, le roi du crescendo que pour te faire rire un type ça peut prendre une double page ! Et que le mec à la fin il se tape le cul par terre et finit par en crever (de rire). Préférence pour le tome 1 et puis aussi le Taume 2 qu'est pas mal poilant x) En plus Gotlib dessine super bien les Hyènes donc bon ... 5/5 quoi ...
Black Hole
Mais quelle ambiance flippante :| Rarement vu ça en BD. Impressionnant je dois dire, c'est bien écrit, bien foutu, et les dessins sont superbes (et carrément bizarres...). Cette BD reflète tout le malaise autour de ces adolescents qui changent de corps, la peur de la maladie, le sexe, la défonce etc... La réussite c'est qu'on partage les malaises et les angoisses. Je n'aime pas trop les choses qui "dérangent" de trop mais là vraiment, c'est réussi ! Un peu déçu par la fin quand même. On attend une vraie conclusion, mais non... cela reste énigmatique.
Blast
Je m'attendais à un énième truc dépressif et j'ai le sentiment que ça va, en fait, bien au-delà. Le dessin à énormément progressé ; en tout cas on sent une application particulière, et le rendu est fabuleux. Le découpage, les pleines pages... Non vraiment c'est du grand Larcenet. Il a gardé les angoisses chroniques (les siennes vraisemblablement) pour son personnage principal, et ca passe toujours aussi bien à travers le dessin. On retrouve donc les chocs brutaux du combat ordinaire, le rapport au père, etc. Sauf que là le choc est plus puissant : Le BLAST c'est ce choc mental qui en un quart de seconde vous fait voir les choses autrement. Pour moi ça correspond à un passage de cap : Le BLAST permet de sortir de la dépression et de prendre un nouveau chemin. On s'oriente vers un genre de quête d'absolu. Je crois que ça correspond aussi à la démarche de l'auteur puisque cet ouvrage fait l'effet d'un grand projet, sans doute LE grand projet de Larcenet... La subtilité c'est que quand on va vraiment au bout de la démarche, l'absolu change notre rapport à la morale, au monde, aux autres, à la folie... On se demande donc jusqu'où il va nous emmener et quelles limites nous allons passer. Il semble que la limite morale soit la question de cette œuvre. L'histoire nous dira si cet ouvrage est culte, il en a en tout cas la prétention. Vivement la suite donc :|
Lester Cockney
Si vous aimez la belle BD aventure... c'est un must. Dessins, mise en page, scénario superbe... du grand Franz Ça fait partie des vieux classique qu'on est content de découvrir et pour lesquels on se dit : "C'était mieux avant ... " Je parle ici du dessin délicieusement PAS numérique. Elle mérite plusieurs lectures pour en profiter pleinement je pense.
Face de Lune
Une BD comme je les aime : déroutante ! C'est superbe. Ça reste du Jodo au scénario : dur et dérangeant quand même, sale parfois. ... Et Bouq au dessin : dur et dérangeant... aussi. Le cocktail fait mal donc, et on peut sans doute être allergique. Mais quel univers ! Une dictature des Œufs, des tsunamis réguliers, des révoltés anars, des religieux dangereux, bref que des tarés... Et en marge de tout ça, un heureux doux dingue qui semble être le héros absurde, au-dessus de ce monde dégueux. Quelle poésie ! " Le poète est semblable au prince des nuées, qui hante la tempête et se rit de l'archer "