Un modèle de série au long cours. Une qualité d'albums constante. A peu près tout le monde sait qu'Alain Dodier est un grand dessinateur mais peu de gens parlent de son talent de scénariste. Les histoires sont toujours parfaitement construites et surtout d'une grande humanité. Une humanité qui se dégage également du héros Jérôme K Jérôme Bloche. On peut même dire qu'il est un modèle d'humanité : pas à l'aise avec la technologie, aimant faire la sieste, ayant un grand coeur, une fiancée avec laquelle il a peur de s'engager; bref Jérôme c'est un peu de chacun d'entre nous et c'est ce qui me plaît dans cette série.
Graphisme très original pour un scénario rafraichissant.
Le dessin marque dès le premier coup d'oeil porté à cette BD car il est vraiment différent de ce qui s'est fait jusqu'à présent. A sa maîtrise du dessin réaliste et de la couleur tels qu'on peut les admirer dans Le moine fou, Vink associe des personnages aux visages surdimensionnés, comme caricaturaux ou enfantins. Cela crée une atmosphère graphique toute particulière, accentuant l'effet d'onirisme ou de fantasy légère du récit. Je m'y suis fait en quelques pages à peine et je dois dire que, sans crier au merveilleux, j'apprécie beaucoup cette originalité et la maîtrise dont fait preuve Vink pour utiliser ce style bien à lui.
L'histoire de son côté mêle plusieurs influences. Nous ne sommes pas en présence d'une histoire radicalement originale mais elle est plaisante à suivre et dépaysante.
Le premier tome nous fait découvrir ce monde fantastique et un peu onirique dans lequel le héros débarque. Nous retrouvons un peu l'ambiance du Voyage de Chihiro avec cette intrusion d'un Terrien moderne dans ce pays un peu magique. L'ambiance est légère, les personnages souriants même dans les moments graves, on sent une impression de doux rêve.
Le deuxième tome, plus dense, fait la part plus belle à l'action et nous fait pénétrer dans le vif du sujet. A nouveau, j'ai senti une influence de Miyazaki avec cette magie, ces créatures exotiques et l'arbre sacré lui-même. La fin de ce tome bouleverse un peu la donne, rompant légèrement le charme onirique du début de la BD par un afflux d'explications fantastiques mais bien plus concrètes. A partir de ce moment là, nous quittons le doux onirisme pour une véritable intrigue fantastique quoiqu'encore très mystérieuse.
J'ai bien apprécié ma lecture et j'ai été particulièrement captivé à certains moments, indiquant qu'à la fois l'ambiance si spéciale et l'intrigue complexe sont pour moi des réussites. Je lirai la suite dès qu'elle sortira.
Un petit album pas cher recueillant des histoires courtes tournant de manière originale autour du thème de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, réalisées par quelques grands auteurs. Dans tout recueil collectif, on trouve du bon et du moins bon en général. Là, sur 10 histoires courtes plus quelques planches et poèmes, j'ai noté uniquement deux histoires "bof sans plus" tandis que tout le reste oscille entre le pas mal et le franchement bien. Beaucoup d'originalité dans les sujets traités auxquels on n'aurait sans doute pas pensé immédiatement quand on parle de l'aéroport de Paris. En outre, le dessin est presque toujours de très bonne qualité, avec des auteurs que j'aime beaucoup comme Bezian, Bouzard, Alfred et d'autres.
Un très bon petit recueil de qualité.
Un très bon scénario qui tient bien la route comme souvent avec Van Hamme, des dessins et des couleurs retransmettant remarquablement l’atmosphère du western à cette époque. On passe un très bon moment de lecture pour ce one shot dont on aurait aimé qu’il se prolonge de 1 ou 2 volumes supplémentaires.
A conseiller.
C'est du Léo. Si vous connaissez les Mondes d'Aldébaran, Bételgeuse ou encore Kenya, il y a de fortes chances que vous appréciiez cette série.
C'est effectivement l'histoire d'un Mountie solitaire de la Royal Canadian Police. Et la série se termine bien pour lui. Pas d'évolution ou presque de l'aspect sentimental du personnage. Côté dessin, n'espérez pas la précision type Gunnm, Vae Victis, ou encore Le Scorpion. Nân nân nân, ça reste du Leo. Les attitudes sont cependant suffisamment bien dessinées. L'intrigue est classiquement intuitive pour apprécier ce qui pourrait être un côté E.P.Jacobsien. du scénario, mais sans la longueur de texte. C'est plaisant à lire, solide dans l'histoire. C'est presque dommage que l'auteur ait, semble-t-il, arrêté cette série.
Sincèrement, tout comme pour les autres séries de l'auteur, dès que j'ai commencé le premier tome j'ai dévoré le suivant jusqu'à finir la série.
Je suis espagnol mais j'ai la chance d'avoir la double culture, et si je peux vous conseiller cette bd c'est en espagnol les yeux fermés, par contre en français, vous risquez de la trouver moyenne.
Cette série est une des plus populaires en Espagne. Elle a d'ailleurs eu droit à son film. L'auteur a tenté quelque chose en France dans les années 80, mais le rendu en français est tout simplement médiocre.
L'humour populaire de la culture espagnole est difficilement retranscriptible à travers le mot à mot français car le ton employé en espagnol est beaucoup plus fort. Et les références aux habitudes, et aux attitudes populaires des espagnols sont très marquées.
Donc 5/5 si vous la cherchez en Espagnol.
Mais 1/5 si vous souhaitez l'acquérir en français.
Série un peu plus noire que ce que fait Sfar d'habitude. Mais la narration y est très bien maîtrisée, on ne s'ennuie pas un instant. A signaler cependant que le dessin du dernier album (le tome 5) est largement moins travaillé que les autres, je ne critique pas le dessinateur Tanquerelle qui est au top dans le 4eme opus mais on sent qu'il y a passé moins de temps : les traits sont plus grossiers, il y a moins de détails, des décors et design de personnages moins riches et fournis qu'avant. En espérant que ça revienne dans le droit chemin par la suite... cependant il reste très lisible et intéressant.
"Astérix" c'est la bd qu'on lit quand on est enfant et qu'on relit quand on est plus grand.
A la première lecture, on rigole de l'histoire. A la deuxième, on remarque plein de détails hilarants, de personnages caricaturés.
En clair, Goscinny tu nous manques.
Ne vous fiez pas à la couverture du « Dérisoire » qui est à mon avis ratée et jetez un coup d’œil sur les pages intérieures : à moins d’être allergique à la couleur, vous en prendrez plein la vue dans le sens le plus positif du thème !
Le « Dérisoire » est une BD pleine de poésies. C’est aussi un conte qui reste d’actualité, celle de l’individu qui privilégie son travail à sa vie familiale. C’est l’histoire d’un capitaine solitaire d’un vieux cargo qui découvre peu à peu qu’il existe une vie en dehors de son métier, il rencontre une femme qui l’invite à sortir de son « moule » et à l’occasion l’amour.
O. Supiot, habitué à dessiner des BD pour enfants, nous surprend agréablement avec « le dérisoire ». Il nous montre la pleine mesure de son talent de coloriste en réalisant cet album, les planches d’ensemble comme celles des pages 7 et 26 font franchement magnifiques ! Les ambiances changent selon que l’on trouve à l’intérieur du cargo avec les teintes rouilles, dans la forêt à dominante verte et j’en passe… C’est tout simplement de l’art ! Difficile en effet d’imaginer une version noire et blanche car la transition entre le monde maritime et celui extérieur aurait été, à mon avis, ratée dès la page 18.
Le livre est publié dans un format inhabituel pour les amateurs de BD mais il est parfaitement adapté à l’histoire et au trait d’O. Supiot
Cependant, je regrette dans cet album la qualité inégale de certaines planches comme celle de la page 41 où les décors sont absents et les couleurs un peu trop « flashy » à mon goût.
« Le dérisoire » est une BD que tous les bédéphiles se doivent de découvrir ! Si la couleur était une diplomatie, O. Supiot serait certainement un de ses meilleurs ambassadeurs ! Au fait, si vous avez aimé « Le dérisoire », n’hésitez pas à feuilleter Féroce des mêmes auteurs.
J'aime vraiment bien Tony Corso. Surtout pour les dessins. Rien qu'à voir les plages ensoleillées, les ruelles de Saint-tropez, on se sent bien. Contrairement à ce qu'on pouvait craindre l'histoire n'est pas trop prévisible. Bon ce n'est pas non plus une histoire extraordinaire mais elle est suffisamment bien écrite pour que j'en tire un certain plaisir et que même j'aie envie de les relire. Et on a vraiment envie d'en savoir plus sur le passé de Tony.
Je suis impatient de lire le troisième tome.
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Jérôme K. Jérôme Bloche
Un modèle de série au long cours. Une qualité d'albums constante. A peu près tout le monde sait qu'Alain Dodier est un grand dessinateur mais peu de gens parlent de son talent de scénariste. Les histoires sont toujours parfaitement construites et surtout d'une grande humanité. Une humanité qui se dégage également du héros Jérôme K Jérôme Bloche. On peut même dire qu'il est un modèle d'humanité : pas à l'aise avec la technologie, aimant faire la sieste, ayant un grand coeur, une fiancée avec laquelle il a peur de s'engager; bref Jérôme c'est un peu de chacun d'entre nous et c'est ce qui me plaît dans cette série.
Le Passager
Graphisme très original pour un scénario rafraichissant. Le dessin marque dès le premier coup d'oeil porté à cette BD car il est vraiment différent de ce qui s'est fait jusqu'à présent. A sa maîtrise du dessin réaliste et de la couleur tels qu'on peut les admirer dans Le moine fou, Vink associe des personnages aux visages surdimensionnés, comme caricaturaux ou enfantins. Cela crée une atmosphère graphique toute particulière, accentuant l'effet d'onirisme ou de fantasy légère du récit. Je m'y suis fait en quelques pages à peine et je dois dire que, sans crier au merveilleux, j'apprécie beaucoup cette originalité et la maîtrise dont fait preuve Vink pour utiliser ce style bien à lui. L'histoire de son côté mêle plusieurs influences. Nous ne sommes pas en présence d'une histoire radicalement originale mais elle est plaisante à suivre et dépaysante. Le premier tome nous fait découvrir ce monde fantastique et un peu onirique dans lequel le héros débarque. Nous retrouvons un peu l'ambiance du Voyage de Chihiro avec cette intrusion d'un Terrien moderne dans ce pays un peu magique. L'ambiance est légère, les personnages souriants même dans les moments graves, on sent une impression de doux rêve. Le deuxième tome, plus dense, fait la part plus belle à l'action et nous fait pénétrer dans le vif du sujet. A nouveau, j'ai senti une influence de Miyazaki avec cette magie, ces créatures exotiques et l'arbre sacré lui-même. La fin de ce tome bouleverse un peu la donne, rompant légèrement le charme onirique du début de la BD par un afflux d'explications fantastiques mais bien plus concrètes. A partir de ce moment là, nous quittons le doux onirisme pour une véritable intrigue fantastique quoiqu'encore très mystérieuse. J'ai bien apprécié ma lecture et j'ai été particulièrement captivé à certains moments, indiquant qu'à la fois l'ambiance si spéciale et l'intrigue complexe sont pour moi des réussites. Je lirai la suite dès qu'elle sortira.
Cases départs
Un petit album pas cher recueillant des histoires courtes tournant de manière originale autour du thème de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, réalisées par quelques grands auteurs. Dans tout recueil collectif, on trouve du bon et du moins bon en général. Là, sur 10 histoires courtes plus quelques planches et poèmes, j'ai noté uniquement deux histoires "bof sans plus" tandis que tout le reste oscille entre le pas mal et le franchement bien. Beaucoup d'originalité dans les sujets traités auxquels on n'aurait sans doute pas pensé immédiatement quand on parle de l'aéroport de Paris. En outre, le dessin est presque toujours de très bonne qualité, avec des auteurs que j'aime beaucoup comme Bezian, Bouzard, Alfred et d'autres. Un très bon petit recueil de qualité.
Western
Un très bon scénario qui tient bien la route comme souvent avec Van Hamme, des dessins et des couleurs retransmettant remarquablement l’atmosphère du western à cette époque. On passe un très bon moment de lecture pour ce one shot dont on aurait aimé qu’il se prolonge de 1 ou 2 volumes supplémentaires. A conseiller.
Trent
C'est du Léo. Si vous connaissez les Mondes d'Aldébaran, Bételgeuse ou encore Kenya, il y a de fortes chances que vous appréciiez cette série. C'est effectivement l'histoire d'un Mountie solitaire de la Royal Canadian Police. Et la série se termine bien pour lui. Pas d'évolution ou presque de l'aspect sentimental du personnage. Côté dessin, n'espérez pas la précision type Gunnm, Vae Victis, ou encore Le Scorpion. Nân nân nân, ça reste du Leo. Les attitudes sont cependant suffisamment bien dessinées. L'intrigue est classiquement intuitive pour apprécier ce qui pourrait être un côté E.P.Jacobsien. du scénario, mais sans la longueur de texte. C'est plaisant à lire, solide dans l'histoire. C'est presque dommage que l'auteur ait, semble-t-il, arrêté cette série. Sincèrement, tout comme pour les autres séries de l'auteur, dès que j'ai commencé le premier tome j'ai dévoré le suivant jusqu'à finir la série.
Mortadel et Filemon
Je suis espagnol mais j'ai la chance d'avoir la double culture, et si je peux vous conseiller cette bd c'est en espagnol les yeux fermés, par contre en français, vous risquez de la trouver moyenne. Cette série est une des plus populaires en Espagne. Elle a d'ailleurs eu droit à son film. L'auteur a tenté quelque chose en France dans les années 80, mais le rendu en français est tout simplement médiocre. L'humour populaire de la culture espagnole est difficilement retranscriptible à travers le mot à mot français car le ton employé en espagnol est beaucoup plus fort. Et les références aux habitudes, et aux attitudes populaires des espagnols sont très marquées. Donc 5/5 si vous la cherchez en Espagnol. Mais 1/5 si vous souhaitez l'acquérir en français.
Professeur Bell
Série un peu plus noire que ce que fait Sfar d'habitude. Mais la narration y est très bien maîtrisée, on ne s'ennuie pas un instant. A signaler cependant que le dessin du dernier album (le tome 5) est largement moins travaillé que les autres, je ne critique pas le dessinateur Tanquerelle qui est au top dans le 4eme opus mais on sent qu'il y a passé moins de temps : les traits sont plus grossiers, il y a moins de détails, des décors et design de personnages moins riches et fournis qu'avant. En espérant que ça revienne dans le droit chemin par la suite... cependant il reste très lisible et intéressant.
Astérix
"Astérix" c'est la bd qu'on lit quand on est enfant et qu'on relit quand on est plus grand. A la première lecture, on rigole de l'histoire. A la deuxième, on remarque plein de détails hilarants, de personnages caricaturés. En clair, Goscinny tu nous manques.
Le dérisoire
Ne vous fiez pas à la couverture du « Dérisoire » qui est à mon avis ratée et jetez un coup d’œil sur les pages intérieures : à moins d’être allergique à la couleur, vous en prendrez plein la vue dans le sens le plus positif du thème ! Le « Dérisoire » est une BD pleine de poésies. C’est aussi un conte qui reste d’actualité, celle de l’individu qui privilégie son travail à sa vie familiale. C’est l’histoire d’un capitaine solitaire d’un vieux cargo qui découvre peu à peu qu’il existe une vie en dehors de son métier, il rencontre une femme qui l’invite à sortir de son « moule » et à l’occasion l’amour. O. Supiot, habitué à dessiner des BD pour enfants, nous surprend agréablement avec « le dérisoire ». Il nous montre la pleine mesure de son talent de coloriste en réalisant cet album, les planches d’ensemble comme celles des pages 7 et 26 font franchement magnifiques ! Les ambiances changent selon que l’on trouve à l’intérieur du cargo avec les teintes rouilles, dans la forêt à dominante verte et j’en passe… C’est tout simplement de l’art ! Difficile en effet d’imaginer une version noire et blanche car la transition entre le monde maritime et celui extérieur aurait été, à mon avis, ratée dès la page 18. Le livre est publié dans un format inhabituel pour les amateurs de BD mais il est parfaitement adapté à l’histoire et au trait d’O. Supiot Cependant, je regrette dans cet album la qualité inégale de certaines planches comme celle de la page 41 où les décors sont absents et les couleurs un peu trop « flashy » à mon goût. « Le dérisoire » est une BD que tous les bédéphiles se doivent de découvrir ! Si la couleur était une diplomatie, O. Supiot serait certainement un de ses meilleurs ambassadeurs ! Au fait, si vous avez aimé « Le dérisoire », n’hésitez pas à feuilleter Féroce des mêmes auteurs.
Tony Corso
J'aime vraiment bien Tony Corso. Surtout pour les dessins. Rien qu'à voir les plages ensoleillées, les ruelles de Saint-tropez, on se sent bien. Contrairement à ce qu'on pouvait craindre l'histoire n'est pas trop prévisible. Bon ce n'est pas non plus une histoire extraordinaire mais elle est suffisamment bien écrite pour que j'en tire un certain plaisir et que même j'aie envie de les relire. Et on a vraiment envie d'en savoir plus sur le passé de Tony. Je suis impatient de lire le troisième tome.